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Qui, Suis-Je

  • : Le blog de Hadria RIVIERE
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LES TOUAREG, SONT EN DANGER!

 

LA VIE DES TOUAREG

CULTURE, HISTOIRE "des hommes bleus" :

Les origines Préhistoriques et paléoberbéres des TOUAREG là :

http://www.amazighworld.org/studies/articles/touareg_histoire.php

Et, là :

http://www.ac-nancy-metz.fr/Pres-etab/lapicque/Opinfo98/Pourcher/vie.htm


L'HISTOIRE DE LA REVOLTE TOUAREG :

 

http://latelelibre.fr/index.php/2008/02/niger-un-chef-touareg-temoigne/

 

 Là :

http://conflitsoublies.blogspot.com/2008_04_01_archive.html

 

Et, là :

 

http://www.caravaneducoeur.com/lestouareghistoi/index.html

 
MENER, La lutte, en musique ! 

 



30 novembre 2008 7 30 /11 /novembre /2008 17:00

PARTIE II - Analyse -

 

DEUX AFFAIRES DE FOUILLES MUSCLEES DANS DEUX COLLEGES DU GERS…

QUEL ACHARNEMENT !!!!

  

 

 

Des gendarme salariés de la république, sur-gavés de séries B et, de films Américains, Séries et Films Américains où le policier l’arme a la main et le chien en éclaireur chassent et malmènent  les criminels, quant il ne poursuit pas, accroché à  son cheval les méchants, pour les exterminer.

 

Des gendarmes salariés de la république, dont les missions, logiquement, sont la protection des personnes et des biens de ce pays ;

 

Des gendarmes salariés de la république, dépositaires de l’autorité judiciaire et militaire, n’ont-ils pas pour obligations :

 

EXTRAITS DU SITE DE LA GENDARMERIE NATIONALE :

 

http://www.defense.gouv.fr/gendarmerie/enjeux_defense/les_engagements/securite_interieure/securite_interieure

 

 

« Le bon ordre, la sûreté, la tranquillité et la salubrité publiques… »

 

….(…) « La gendarmerie a créé en 1999 les brigades de prévention de la délinquance juvénile –BPDJ-, CLSPD-, ainsi qu'au réseau européen de prévention de la criminalité –REPC- Intéressée aux communes et à l'Union Européenne, elle participe aujourd'hui aux conseils locaux de sécurité et de prévention de la délinquance… » –

 

1er point :

 

Depuis 1999, la gendarmerie s’est vu élargir ses domaines d’intervention afin d’y inclure des missions de  prévention de la délinquance juvénile ; ce qui  implique qu’ils-les gendarmes sont sensés être  formés, transformés en professionnels des interventions auprès de jeune dans le cadre de leur mission de prévention de la délinquance juvénile ;

 

Parce qu’intervenir, dans le cadre de la prévention Spécialisée, oblige à de nombreux changements de comportement, d’approche, de manière de faire, de manière d’être. Pour la réussite des missions de prévention de la délinquance juvénile, le

« Savoir faire et savoir-être » doit être complément modifié.

 

 

En effet, il guère possible de se comporter, avec des enfants  de la même manière qu’avec des adultes et ce, même  (-surtout-) dans un contexte  de politique de prévention spécialisée, n’importe quel professionnel dans ce domaine le sait…

 

 

De plus, la prévention spécialisée et comme son l’indique – vise à prévenir, à anticiper des actes ou comportements potentiellement délictuels, potentiellement dangereux pour le jeune comme pour la collectivité…

 

2eme point –

 

Il nous faut savoir de quoi, nous parlons, sur le site de  la gendarmerie nous apprenons que, depuis 1999, les gendarmes ont pour mission la prévention de la délinquance juvénile.

 

Dans une démarche de prévention de la délinquance juvénile, il n’y une absence totale de la notion de REPRESSION au sens juridique du terme et, encore moins de BRUTALITE ou alors, cela ne peut être apparenté,  à des actions de Prévention de la délinquance Juvénile, mais a des missions/actions de châtiments,  de sévices,  de punitions, de coercition…

 

En tant qu’ex-Educatrice Spécialisée/Chef de service de deux clubs de prévention, dans deux villes différentes ;  j’ai eu à créer, animer et encadrer des équipes de travailleurs sociaux en prévention spécialisée, nos missions.  

 

Nos missions,  considérées « de service public », se découpaient comme suit :

Surtout des interventions éducatives  et sociales, à la fois individuelle et collective au sein de communautés humaines, tels les quartiers, groupes d'immeubles, groupes de jeunes, auprès de personnes dont la situation sociale et le mode de vie risquent de les mettre ou les met effectivement en marge des circuits économiques, sociaux, culturels auxquels ils participent peu, et dont ils utilisent difficilement les possibilités.

 

C'est une action professionnelle et militante, sa finalité première est d'agir sur les phénomènes d'inadaptation sociale et les états de souffrance :

  • En menant des actions éducatives visant à aider les jeunes à se prendre en charge dans le domaine de leur vie personnelle, de leur travail- insertion professionnelle, de leur scolarité, partenariat avec l’Education nationale,  famille, de leurs loisirs…
  • En contribuant au maintien ou au rétablissement des règles de vie sociale au sein de la population d'un quartier, d'une ville.
  • En participant au développement de la vie sociale et culturelle des quartiers.
  • En promouvant les capacités existantes ou/et potentielles des habitants.
  • En inscrivant sa démarche dans le temps comme pour toute action éducative, les transformations individuelles ou structurelles ne peuvent se réaliser que dans la durée.
  • En valorisant les réseaux propres aux populations en difficulté, et en les aidants à prendre conscience et à réaliser leurs réelles potentialités.
LES CARACTERISTIQUE TECHNIQUE DE L’INTERVENTION EN PREVENTION SPECIALISEE DE  LA DELINQUANCE JUVENILE :

Elle est une forme spécifique d'action sociale promotionnelle et de travail éducatif à proximité de l'action socioculturelle et socio-économique, de l'action éducative spécialisée, de l'éducation populaire, du développement social et communautaire.

 

On la nomme « spécialisée » par rapport à la prévention générale, car elle s'adresse à des catégories spécifiques de population, à des groupes sociaux particulièrement menacés et non à l'ensemble des habitants d'une zone géographique donnée.

 

 

Ce ne sont pas ses objectifs généraux -socialisation, promotion, autonomie des personnes et des groupes, renforcement des identités individuelles et culturelles, insertion sociale et professionnelle la plus large possible- qui distinguent son action de l'ensemble des interventions du secteur social et éducatif, mais plutôt sa démarche et sa méthode d'intervention basées sur une pratique de terrain, le plus souvent appelée « travail de rue », point de départ des accompagnements éducatifs et de projets d'actions adaptées.

 

LA PREVENTION SPECIALISEE IMPLIQUE :

 

 

Une approche des jeunes fondée sur l'acceptation mutuelle de la relation proposée pour les aider à réaliser leur choix de vie. C'est le principe de « libre adhésion ».

  • Que les personnes qui font l'objet de l'action ne soient pas désignées nominativement. Il n'y a ni mandat après signalement administratif, ni mandat après décision judiciaire. C'est le principe du « non mandat ».
  • Une exigence de discrétion du travailleur social à l'égard des pouvoirs de contrôle garante de l'efficacité, de la crédibilité d'un travail social basé sur la confiance.
  • Il entraîne un financement global qui exclut, en même temps qu'une prise en charge individuelle mandatée, toute diffusion à l'extérieur de dossiers et de fichiers. C'est le principe du « respect de l'anonymat ».

 

EN SAVOIR PLUS ET LIEN SOURCE :

 

http://www.cnlaps.asso.fr/prev.htm

 

3eme point

 

Il semblerait donc que, l’intervention, musclée des gendarmes dans le Collège de MARCIAC dans le Gers,  n’entre en aucune manière dans le champ des missions et obligations de la prévention spécialisée de la délinquance juvénile, il n’y a aucun point commun, entre le travail de fourmis, de nombreux éducateurs et éducatrices  formés, dans des écoles spécialisées :

 Au menu de la dite formation : psychologie de l’adolescent, pédagogie, toxicomanie et ses problèmes, droit  etc.…

 

De plus, les actions en prévention spécialisée de la délinquance juvénile sont dument encadrées et obligent les professionnels au respect de nombreuses règles et ceci pour la pérennité et le sérieux de l’action de prévention mais aussi, pour permettre l’exercice des actions de prévention, dans le respect de l’intégrité physique et psychique , respect de la dignité,  humaine, de la vie et de l’honneur de chacun :

 

L’enfant, l’adolescent, les partenaires, les professionnels…

 

4éme point

 

Pour terminer sur l’attitude des gendarmes dans cette affaire :

 

Les gendarmes sont des représentants de la loi et, comme tels ils ont pour obligation :

 

L’EXEMPARITE  quant à la rigueur avec laquelle ils doivent respecter et, la dignité humaine et, la loi et, s’imposer des limites dans  «  le savoir vivre, savoir être » dés lors qu’ils enfilent leur uniforme et exercent leur profession de gendarme !

 

Les gendarmes du GERS accompagné de leur chien renifleur, sont intervenus, à la demande du  Proviseur de ce Collège.

 

Ils avaient pour mission de rechercher de la drogue… Ils n’ont rien trouvé.

 

Pour un « RIEN » ils ont brutalisés, soumis à une fouille au corps, devant public, terrorisés  des gamins  âgés de 12 à14 ans…

 

QUESTIONS :

 

Quel exemple ont-ils ainsi offert, à ses enfants ?

 

Avec  de tels aprioris sectaires à fasciés – quant un gendarme s’exprime ainsi :

« Avec cette là,  celle là doit être fouillée »

 

Un chien qui, s’arrête devant des sacs parce que justement contenant les repas des jeunes et, ces jeunes contraints de se soumettre à une  fouille au corps,

 Humiliante et honteuse… etc.

Quels effets, cela va-t-il entrainer sur ces jeunes en devenir….

 

Souvenons-nous :

 

Qui, sème la violence récolte davantage de violence…

 

C’est là un cercle infernal...Mais, d'une logique imparable   … !!

 

Ce jour là, les gendarmes n’ont en aucune manière exercer une mission de prévention de la délinquance juvénile, ils se sont adonnés à des actes violents, gratuits qui, ont discrédités et, les VERITABLES missions des gendarmes de la république française et, détruit la crédibilité de l’uniforme et, des symboles qu’il véhiculait jusqu’à présent pour nombreux de ces enfants.

 

Ces enfants effrayés…par des adultes usant de manière inconsidérée, outrancière du pouvoir que leur confrère un  uniforme, une fonction…

 

BEL EXEMPLE QUE VOILA … !

 

Pensaient-ils sincèrement qu’ils allaient trouver ou démanteler un réseau de trafiquants de drogue dans ce Collège et au quel cas ce ne sont pas là des missions de Préventions de  la délinquance Juvénile mais bien de la REPRESSION BRUTALE organisée en direction de jeunes enfants d’un collège qui, ne l’oublions pas est une espace REPUBLICAIN

 

DERNIERES QUESTIONS :

 

Les gendarmes de la république française, le proviseur, mandé par l’Education Nationale auraient-ils eu les mêmes comportements, auraient-ils, ainsi investis, tels des cow-boys avec leur chien renifleur, les Lycées Louis LEGRAND, Saint-Louis-de-Gonzague ou autres lycées réservés aux enfants de la minorité possédante, des enfants d'hommes, de femmes politiques ?

 

Les gendarmes de la république française, le Proviseur, mandé par l’Education Nationale, sont-ils à ce point convaincus que, le trafic de drogue est un problème UNIQUEMENT  liés aux Collèges, Lycées réservés aux enfants issus soit de la classe moyenne, soit de famille démunies ?

 

Que le trafic de drogue ne concerne en aucune manière les Lycées réservées aux enfants de la minorité possédante,  des enfants d'hommes, de femmes politiques ?

 

 

 

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30 novembre 2008 7 30 /11 /novembre /2008 16:44


 

 

LA LETTRE DU COMITE DE PARENTS D’ELEVE DU COLLEGE DE MARCIAC DANS LE GERS :

 

 

.. »Membres de la société civile, attachés au respect de la personne humaine, nous devons nous élever avec force contre les évènements relatés au collège de Marciac.

 

Ce lieu n'est pas anodin, Marciac est le siège d'un festival de Jazz de renommée mondiale, carrefour entre les cultures musicales de partout, et d'ailleurs.

 

Les méthodes utilisées, dans un sanctuaire républicain, doivent nous interpeller, mais surtout nous devons définir clairement des objectifs politiques pour que cette révolte ne soit pas vaine, ou que sa réduction par la force transcende sa mise au pas.

C'est précisément dans ces faits révoltants que le parti au pouvoir donne son vrai visage, celui d'une reprise en main de la société par la force et la contrainte.

 

Que ce soit pour s'attaquer au problème du Cannabis, celui des Sans-abri ou celui des Migrants, partout la même logique de l'arbitraire, de la violence et de la claustration; partout la déshumanisation des rapports interpersonnels et la violation de l'intimité du sujet "déviant".

L'Individualisme d'Etat incarné par Nicolas Sarkozy actualise là son objectif politique essentiel :

 

"l'accoutumassions à l'arbitraire".

 

D'une part pour les forces de l'ordre, d'autre part pour les citoyens.

 

On pourrait aussi parler du monde économique avec le pilotage depuis l'Elysée du rapprochement entre Thalès et Dassault, ou dans le monde médiatique avec la réforme "au pas de charge" du mode de financement de l'audiovisuel public.

 

L'actualisation de cet objectif d'"accoutumation à l'arbitraire" est inacceptable.

 

Il s'agit d'une pollution massive des esprits pour la réalisation d'objectifs personnels incompatibles avec l'Idéal de la République Française, la restauration d'une forme impériale du pouvoir.

Cet object essentiel doit être manifesté méthodiquement, en utilisant la voie proposée par Audrey Pulvar dans sa célèbre apostrophe au président :

 

* Combien de migrants retenus administrativement pour combien de renvois ?

* Combien de sans-abri déplacés de force pour combien de morts évités ?

* Combien de gamins traumatisés pour combien de grammes de shit ?

Par cette mise en perspective, "Combien de dommages collatéraux pour quels résultats ?", on montrera que le rendement direct est dérisoire, tout en attaquant l'individualisme d'état par son point faible : sa prétendue efficacité.

 

A travers la mise en relief du rendement dérisoire de ces mesures, il nous sera possible de montrer que le véritable objectif n'est pas de récupérer quelques décigrammes de substance prohibés mais bien d'habituer la population au retour de l'arbitraire et de la coercition.

Si nous ne faisons rien, ou si nous nous trompons de cible, le cortège des mutilations étouffées, de Vincennes à Cayenne, nous submergera…. »

No pasaran.

Pierre GRADIT

 

_________________________________________

 

 

COPIE DU COURRIEL QUE NOUS AVONS ADRESSES A TOUTES LES PERSONNES QUE NOUS CONNAISSONS AFIN QUE REVEILLER LEUR CONSCIENCE CITOYENNE,

HIER ET TOUJOURS C’ETAIENT LES ENFANTS A FASCIES DANS LES QUARTIERS POPULAIRES, DANS LES ETROS, DANS LES GARES QUI, ETAIENT ET SONT FOUILLES, HUMILIES, EMPRISONNES…

 

AUJOURD’HUI CE SONT LES ENFANTS « BLANCS » DES COLLEGES DU GERS, CE SONT LES ENFANTS DES AUTRES…

DEMAIN OU DANS QUELQUES HEURES, SE SERA LE TOUR DE VOS ENFANTS…

 

 

_______________________________________

 

 

Bonsoir,

Deux articles récents, des témoignages, qui parlent d'enfants de 4eme et 3eme, d'adolescents ou de jeunes adultes, de gendarmes avec des chiens, de fouilles au corps, dans un collège et dans une école de la République, tout cela dans notre région, dans le département voisin du Gers!

Nous laissons  ces faits à votre appréciation de citoyen.

Pour ma part nous affirmons  que cette violence est inacceptable même au nom de la lutte -par ailleurs tout à fait utile et justifiée-  contre la détention et la consommation de stupéfiants par des jeunes.

Nous espérons  qu'il y aura des suites et nous soutenons les parents de Zoé avec les citoyennes et citoyens qui, comme nous se sentent concernés.

Salutations amicales,


Voici les liens pour vous informer sur  ces deux affaires :


http://nogarojournal.imadiez.com/2008/11/25/marciac/



Pour joindre Frédéric, le papa de Zoé, et participer au soutien :

 

 

 fredspirale@yhaoo.fr



http://www.plumedepresse.com/spip.php?article1016



http://www.ladepeche.fr/article/2008/11/27/499588-Auch-Polemique-sur-les-controles-de-stupefiants-au-college.html

 

 

 

 

 

 

FAUTE DE PLACE LA SUITE A LA PAGE SUIVANTE...

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29 novembre 2008 6 29 /11 /novembre /2008 13:00

 

 

 

 

DEPECHES-FRANCE

 

LE SYNDICAT DE LA MAGISTRATURE APPELLE A LA « RESISTANCE » A LA POLITIQUE DE DATI  - 28.11.2008, 19h01


Déjà critiquée de toutes parts, y compris au plus haut niveau de la magistrature, la politique de la garde des Sceaux Rachida Dati a été la cible d'appels à la "résistance" vendredi, lors du congrès du Syndicat de la magistrature, classé à gauche et deuxième dans la profession.

Ce congrès est "un moment de résistance", a lancé la secrétaire générale du SM, Hélène Franco, en ouverture de deux jours de débats au palais de justice de Paris, qui marquent le 40e anniversaire du syndicat.

Traditionnel opposant à la politique pénale des gouvernements de droite, le SM se fait aussi le porte-parole cette année d'un malaise plus général des juges face aux réformes et à la méthode de Rachida Dati, depuis son arrivée place Vendôme en mai 2007.

"Saccage brutal" de la carte judiciaire, "acharnement déraisonné à faire appliquer" les peines plancher contre les récidivistes, "abjection philosophique" d'une "rétention de sûreté" après la prison pour les criminels jugés les plus dangereux ou encore "attaques régressives" contre l'ordonnance de 1945, symbole de la primauté de l'éducation sur la répression des mineurs délinquants...

"On a une déferlante de textes qui cherchent à nous habituer à l'affaiblissement de principes fondamentaux comme l'indépendance des magistrats ou l'individualisation des peines", a estimé Vincent Lemeunier, substitut du procureur à Nancy.

Ce jeune magistrat s'est indigné du sort fait à son collègue de bureau Philippe Nativel, convoqué à la Chancellerie à l'été 2007 pour des propos jugés critiques par le ministère contre les peines plancher.
Une illustration de "la brutalité des méthodes de cette ministre", selon M. Lemeunier, qui a cité aussi l'exemple de l'enquête interne dirigée contre des magistrats mosellans à la suite du suicide d'un mineur à la prison de Metz.

Cette dernière affaire a valu jeudi à Mme Dati un sévère rappel à l'ordre du Conseil supérieur de la magistrature -CSM)-, l'organe suprême de la profession lui reprochant une "mise en cause précipitée" des juges qui n'ont fait qu'appliquer la loi.

A la suite de l'affaire de Metz, une journée d'action intersyndicale avait mobilisé l'ensemble des professions judiciaires, le 23 octobre, pour dénoncer une volonté politique de faire des juges des "boucs émissaires".

 

Une pétition lancée ce jour-là a recueilli 534 signatures de magistrats pour exiger des "excuses publiques" de Mme Dati.
Marie-Hélène Heyte, substitut du procureur à Agen, a aussi évoqué les "tirages d'oreilles mis en scène" par la Chancellerie en convoquant des procureurs généraux pour des statistiques jugées insuffisantes en matière de peines plancher.

Vice-présidente au tribunal de Nevers, Catherine Ramon s'est également émue de lettres émanant de la Chancellerie pour exiger des cours d'appel "qu'elles fassent remonter les +bonnes pratiques+ des juges".
"On ne nous respecte pas, on nous méprise", a insisté Odile Barral, juge d'instance à Albi qui a vécu comme "un cataclysme majeur" la suppression de 178 de ces petites juridictions dans la refonte de la carte judiciaire.

"Le fait du prince punit des magistrats et en récompense d'autres qui sont aux ordres", a assuré Jean-Pierre Deschamps, président de chambre à Aix-en-Provence.

"Extrêmement choqué", ce juge, à deux ans de la retraite, a conclu en s'adressant à ses jeunes collègues: "magistrat, c'est-à-dire diseur de justice, c'est dans la société d'aujourd'hui être rebelle"…

-AFP-




 

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29 novembre 2008 6 29 /11 /novembre /2008 12:00

QU’EST-CE L’ORDONNANCE DU 2 FEVRIER 1945 ?

 

Ordonnance du 2 février 1945 « relative à l’enfance délinquante »

Voici l’ordonnance du 2 février 1945 « relative à l’enfance délinquante » qui affirme clairement que les enfants doivent faire l’objet d’une justice spécifique, basée sur un principe fondamental :

 

La primauté de l’éducation sur la répression. ».

 

Source : legifrance.gouv.fr

 

UNE AUTRE VERSION DE LA MEME INFORMATION FOURNIE PAR LA CROIX –

JOURNAL CATHOLIQUE ET CONSERVATEUR, A L’IMAGE DE « LA BOUTIN » LA MINISTRE DU LOGEMENT QUI, N’A DE CESSE DE REDUIRE…REDUIRE…REDUIRE LE NOMBRE DE LOGEMENTS SOCIAUX ENFIN DE FAVORISER ET L’AUGMENTATION DES LOYER POUR SES AMIS « QUI, VIVENT DE REVENUS LOCATIFS » ET, LA SPECULATION :

 

COMME CHACUN SAIT LES CATHOLIQUES INTEGRISTES SONT DE FERVENTS ADEPTES DU PARTAGE, DE LA SOLIDARITE ET SURTOUT DE LA LIBERTE INDIVIDUELLE…FEMME, ENFANT, HOMME...

 

N’EST-CE PAS ?

 

UN EXEMPLE LA MULTINATIONALE  VATICANTESTE :

 

QUI, DEGAGE DE SUBSTANTIELS BENEFICES, UN NOMBRE INCALCULABLE DE BIENS IMMOBILIER DE PAR LE MONDE, PENDANT QUE DES MILLIERS ET DES MILLIERS D’INDIVIDUS DORMENTS DEHORS ET MEURENT DE FAIM ALORS QUE, LES EVEQUES, LES CURES SOUFFRENT

DE SURCHARGES PONDERALES, IMPORTANTES

 

ARTICLE DE CHRISTINE LEGRAND-

LA CROIX, IDEOLOGIQUEMENT MARQUEE A DROITE DONC FAVORABLE A CE GENRE DE REFORMETTE INIQUE ?

DANS CET ARTICLE IL N’EST QUESTION QUE DE CEUX ET CELLES QUI, SONT FAVORABLES A CETTE LOI VOIRE A DAVANTAGE DE DURCISSEMENT, ENVERS LES ENFANTS MINEURS

LA PAROLE DES OPPOSANTS A CETTE REFORME, N’EST PAS REPRISE, LA JOURNALEUSE EST MUETTE SUR CE POINT …

IL N’EXISTE PEUT-ËTRE PAS D’OPPOSANT A CETTE PROPOSITION DE LOI INEQUITABLE ?

LE PEUPLE FRANÇAIS S’EST MÛ EN NOMBREUX FASCISTES !

 

JE PENSAIS NAIVEMENT QU’INFORMER IMPLIQUER D’EGRENER, DE REPRENDRE UNE INFORMATION –OBJECTIVE –

EN EXPRIMANT TOUS LES POINTS DE VUE MEME CEUX DES OPPOSANTS ?

 

VOICI L’ARTICLE LA  :

 

…. »Les jeunes délinquants pourraient aller en prison dès 12 ans La commission parlementaire chargée par Rachida Dati de réfléchir à la justice des mineurs a terminé son rapport.

 

« La Croix » s’en est procuré les principales propositions.

 

En avril dernier, la garde des sceaux, Rachida Dati, confiait à une commission parlementaire le soin de réfléchir à une réforme de l’ordonnance du 2 février 1945 « relative à l’enfance délinquante ».

 

Ce texte fondateur de la justice des mineurs affirme clairement que les enfants doivent faire l’objet d’une justice spécifique, basée sur un principe fondamental :

 

La primauté de l’éducation sur la répression. Depuis plus de soixante ans, il a déjà été remanié une quarantaine de fois.

 

La dernière, dans le cadre de la loi d’août 2007 sur la récidive, autorisait que certains mineurs de 16 à 18 ans soient jugés comme des adultes.

 

La commission parlementaire, présidée par André Varinard, professeur à l’université de Lyon, présentera officiellement ses préconisations la semaine prochaine.

 

Voici les principales. La responsabilité pénale fixée à 12 ans Contrairement aux idées reçues, la justice française n’a jamais fixé d’âge à partir duquel l’enfant peut être pénalement responsable de ses actes :

 

Celui-ci est actuellement laissé à la libre appréciation du juge, avec un critère subjectif, celui du discernement.

 

L’une des missions de la commission était donc de fixer cet âge, les organisations internationales l’ayant d’ailleurs réclamé.

 

Une tâche délicate, car les pédopsychiatres s’accordent pour dire qu’il n’existe pas de critères objectifs pour l’établir, qu’il peut varier d’un enfant à l’autre -en fonction de sa maturité, de son éducation, etc.- et d’un délit à l’autre : certains pays ont ainsi retenu l’âge de 7 ou 8 ans, d’autres celui de 15 ou 16 ans.

 

Après en avoir longuement débattu, les membres de la commission parlementaire se seraient mis d’accord sur l’âge de 12 ans, même si certains membres, notamment les avocats et les policiers, auraient préféré 10 ans.

 

Des dérogations pourraient être prévues en ce sens pour les délits graves ou/et les besoins de l’enquête :

 

on pourrait ainsi, dans certains cas, interroger des enfants plus jeunes.

 

Cette proposition risque de provoquer de vives réactions.

 

La plupart des autres pays d’Europe ont fixé l’âge de la responsabilité pénale au-delà de 14 ans, et la défenseure des enfants recommandait de ne pas descendre au-dessous de 13 ans.

 

Il serait donc légalement possible d’incarcérer un enfant dès 12 ans, l’âge (13 ans) qui prévalait jusque-là étant déjà considéré comme très bas.

 

Nos voisins espagnols, par exemple, ne mettent pas en prison les moins de 21 ans. La majorité pénale à 16 ou 18 ans Il ne devrait pas y avoir de changement par rapport à la loi d’août 2007.

 

Mais il ne serait pas question non plus d’aggraver le dispositif :

 

La majorité pénale resterait fixée à 18 ans, sauf en cas de « multi récidive ».

 

Des mineurs pourraient donc être jugés dès 16 ans par des magistrats non spécialisés et avec des peines alignées sur celles prévues pour les majeurs (alors qu’elles étaient jusque-là diminuées de moitié).

 

Ce qui constituerait une atteinte importante au principe de minorité.

La spécialisation des juges des enfants conservée

 

Les moins de 18 ans -ou de 16 ans- continueront à être jugés par des juges spécialisés, qui conserveront leur double compétence, au pénal comme au civil (la protection de l’enfance représente 60 % de leur activité).

 

Ils devraient en revanche s’appeler « juges des mineurs » et non plus « juges des enfants ».

 

Une façon de souligner que les adolescents ne sont plus des enfants.

 

Des sanctions plus rapides et plus fermes La commission a rappelé la nécessité d’accélérer les procédures, pour éviter par exemple qu’un jeune soit jugé à 19 ans pour un acte qu’il a commis à 13 ans.

 

Le procureur devrait effectuer, dans des délais assez brefs, un « tri » plus important pour désencombrer les tribunaux. L’accent sera mis sur la nécessité de veiller fermement à ce que les sanctions prononcées soient effectivement (et rapidement) appliquées – si elles ne le sont pas, des sanctions plus sévères seraient prises.

 

Les centres éducatifs fermés seraient étendus, mais le texte affirmerait que la prison doit rester une « exception ». Une justice concentrée sur le pénal

 

Les mesures éducatives et de protection des mineurs qui relèvent du civil ne seraient plus prises en charge par la justice mais par les conseils généraux, ce qui risque de peser lourdement sur les départements et de créer des inégalités territoriales…. »

 

LIEN SOURCE :

 

http://www.la-croix.com/article/index.jsp?docId=2357409&rubId=788

 




 

 

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29 novembre 2008 6 29 /11 /novembre /2008 11:00

 

 LA JUSTICE FRANCAISE :

 

1)      ORGANISER LA CASSE DE L’ADMINISTRATION JUDICIAIRE QUI, NE L’OUBLIONS PAS EST L’UN DES PILIERS D’UNE DEMOCRATIE

2)      ORGANISER L’ENFERMEMENT DU PEUPLE, EN FAISANT VOTER DES LOIS SCELERATES,  POUR  GENERER LA PEUR

   ET DONC, LA SOUMISSION, DU PEUPLE

4)       DETRUIRE LES PARAVENTS PROTECTEURS QUI, METTENT A L'ABRI LES ENFANTS DU PEUPLE :  

ENFANTS DES CLASSES MOYENNES, ENFANTS PRAUVRES -  PARCE QUE LES ENFANTS DE LA MINORITE POSSEDANTE ET CEUX DES HOMMES ET FEMMES POLITIQUES QUOIQU’ILS FASSENT, QUELQUE SOIT LES DELITS COMMIS,  NE SERONT JAMAIS CONCERNES PAR CETTE LOI, JAMAIS ENFERME EN PRISON :

VOILA UN ENIEME EXEMPLE DU NON-RESPECT DU PRINCIPE

D’EGALITE DE LA REPUBLIQUE FRANCAISE –

CES HOMMES ET FEMMES POLITIQUES ZARKOZYSTES UMPEISTES, GAUCHE « BOBO CAVIAR »

ORGANISENT LES LOIS, IMPOSENT DES REGLES, A GEOMETRIE VARIABLES :

REPRESSIVES,  POUR LE PEUPLE;  LA MINORITE POSSEDANTE, A QUANT ELLE AUCUNE OBLIGATION, NE COURRE AUCUN RISQUE PUISQUE LES LOIS NE LUI SERONT JAMAIS IMPOSES NE CONCERNENT PAS SES ENFANTS...

 

NOUS SOMMES, ENTRAIN D’OPERER UN SACRE RETOUR EN ARRIERE,  REVENUS AUX TEMPS OU DES ENFANTS ETAIENT EMPRISONNES, MALTRAITES, OBLIGES DE TRAVAILLES, EXPLOITES, AUX TEMPS OU L’ONT EMPRISONNES LES HANDICAPES MENTAUX PARCE QUE,  JUGES RESPONSABLES DE LEURS ACTES...

POURQUOI NE PAS REMETTRE AU GOUT DU JOUR :

LA PEINE DE MORT…

 

C’EST TELLEMENT PLUS CIVILISE ET, AINSI LA RESSEMBLANCE AVEC LES AMERLOKS, CE PEUPLE DE DEGENERES SERA COMPLETE !!!!

 

_________________________________________________ 

 

 

ARTICLE DE ELISABETH FLEURY ET GEOFFROY TOMASAVITCH – PARU DANS LE PARISIEN :

 

ATTENTION CECI EST UN ARTICLE ECRIT PAR DES JOURNALEUX

DU PARISIEN : DES FANS IDEOLOGUES, ADMIRATEURS

DE NICOLAS IER DU NOM.

CET ARTICLE EST UNE SUBTILE STRATEGIE DE

 MANIPULATION MENTALE...AVEC POUR SEUL OBJECTIF:  FAIRE ACCEPTER ET ADMETTRE,  LA NECESSITE D' ENFERMER DES GAMINS, ISSUS DE FAMILLES PAUVRES, DEMUNIS ET CE,  DES  L'ÄGE DE 12 ANS....

ALORS, MEFIANCE !

 

D'AUTRES ARTICLES, ECRITS PAR D’AUTRES JOURNALEUX  SUIVENT, IL VOUS APPARTIENT DE CONSTRUIRE VOTRE PROPRE OPINION, AFIN D'OBTENIR UNE VISION LA PLUS EXCATE POSSIBLE DE CETTE PSEUDO REFORME...

CE QUE PERSONNE D'AUTRE NE PEUT FAIRE, A VOTRE PLACE !

 

 

 

… »Les mineurs délinquants responsables dès 12 ans

Incarcération possible plus tôt pour les jeunes accusés de crimes, sanctions plus fermes et tribunaux proches de ceux réservés aux adultes :

 

Voici les grandes lignes du nouveau régime, plus dur, que Rachida DATI-  pourrait instaurer pour les mineurs délinquants.

RAPIDITE accrue des procédures et rapprochement du statut des mineurs de celui des majeurs.

 

La commission sur la réforme de l’ordonnance du 2 février 1945 relative à l’enfance délinquante, mise en place le 15 avril dernier et présidée par l’universitaire André Varinard, a achevé hier ses travaux.

 

Elle devrait remettre son rapport à la garde des Sceaux, Rachida Dati,

le 3 décembre.

Il aura donc fallu moins de huit mois à ses trente-deux membres pour élaborer les grandes lignes de ce que pourrait être le futur

« code de la justice pénale des mineurs ».

La responsabilité pénale fixée à 12 ans.

 

Jusqu’à présent, la responsabilité pénale était laissée à l’appréciation du juge chargé d’évaluer lui-même le « discernement » de l’enfant mis en cause.

 

Il n’y avait donc pas d’âge limite pour interroger et juger des mineurs délinquants.

 

Sous la pression de l’Europe et selon les propositions de la commission?????? Varinard, la responsabilité pénale pourrait être désormais fixée à 12 ans, avec des dérogations possibles jusqu’à 10 ans pour les délits graves.

 

« Douze ans, c’est tard, regrette un parquetier spécialisé.

 

Dans certains cas, il est important de pouvoir entendre ou juger un enfant plus tôt. »

L’incarcération des mineurs possible dès 12 ans ? Actuellement, un mineur ne peut être incarcéré, en matière criminelle, qu’à partir de 13 ans.

 

La commission souhaiterait désormais ne rendre possible l’incarcération d’un mineur qu’à partir de 14 ans.

 

Mais elle instituerait une exception en matière criminelle où l’emprisonnement pourrait être ordonné plus tôt, peut-être dès 12 ans.

La majorité pénale maintenue à 18 ans. En cette matière, pas de changement.

La majorité pénale c’est à dire le fait d’encourir les mêmes peines que les adultes est maintenue à 18 ans.

Cet âge peut néanmoins être abaissé à 16 ans en cas de multi récidive.

 

A partir de 16 ans, l’excuse de minorité 6qui divise par deux les peines encourues6 continue à pouvoir être remise en cause à la discrétion du magistrat.

De nouveaux tribunaux. Ce que la commission veut changer, c’est le type de tribunal qui jugera ces jeunes.

Pour l’ensemble des mineurs ayant commis des infractions simples, la commission Varinard invite à créer un tribunal pour mineurs à juge unique.

 

En cas de récidive, pour les 16-18 ans, ce ne serait plus un tribunal pour enfants, mais un tribunal correctionnel classique doté d’un juge spécialisé, qui pourrait être compétent.

« Si cela se confirme, cela constituerait une atteinte gravissime au principe de minorité et à la spécificité de la justice des mineurs », s’alarme un magistrat.

Sanctions plus fermes et délais plus rapides. Pour accélérer les procédures, le procureur devra procéder à un tri dans les dossiers en traitant prioritairement les infractions les plus simples.

 

Pour éviter l’empilement des mesures peu dissuasives, un seuil sera fixé à partir duquel les sanctions devront être graduellement de plus en plus sévères.

Si la prison doit rester une « exception », la commission préconise l’extension des centres éducatifs fermés.

 

Rajout personnel : L’ordonnance de février 45 a justement voulu mettre un terme aux Maisons de corrections, ce qu’aujourd’hui ils-les néoconservateurs-ultralibéraux français appellent : Centres fermés

 

Le contentieux civil confié aux départements.

Les mesures éducatives et de protection des mineurs, qui relèvent du contentieux civil, ne seraient plus prises en charge par la justice,

Mais par les conseils généraux…. »

 

Rajout personnel : Sarkozy veut imposer ses dépenses supplémentaires aux départements alors que par ailleurs Sarkozy, veut les faire disparaitre parce que selon lui trop couteux, double fonction avec les Conseils Régionaux..

Si, cette reforme est votée et maintenue en l’état,

 

Quand, SARKOZY aura fait voter la disparition des Conseil Généraux,  les mesures éducatives et de protection des mineurs seront de fait supprimer pour laisser place à quoi ?




http://www.leparisien.fr/faits-divers/les-mineurs-delinquants-responsables-des-12-ans-28-11-2008-324485.php

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27 novembre 2008 4 27 /11 /novembre /2008 13:08

 

 

.....DE NOS PROPRES INSTITUTIONS ET ADMINISTRATIONS :

 

 

 

… »SUICIDES OU MORTS SUSPECTES EN DÉTENTION : MENSONGE D’ETAT


Le nombre de suicides ou de morts suspectes en prison ne diminue pas. Un suicide ou mort suspecte tous les trois jours en prison, 7 fois plus qu’en milieu libre.

 

Manquement grave de l’administration pénitentiaire.

 

L’omerta [1] continue sur la réalité des chiffres quant aux conditions et lieu réel du décès.

 

4 prisonnier(e)s sont décédé(e)s depuis le 31 octobre.
20/11 - M.A. Coutances

Suicide d’un homme, 26 ans, par pendaison au quartier disciplinaire
17/11 - C.D. Val-de-Reuil
Suicide par pendaison d’un homme de 50 ans
14/11 - M.A. Arras

Décès d’un homme de 37 ans après une tentative de suicide par pendaison
05/11 - M.C. Saint Martin de Ré

Suicide d’un homme, 26 ans, par pendaison au quartier d’isolement

 

Nous exigeons, les familles et proches exigent la vérité de la part de l’administration pénitentiaire et des autorités judiciaires afin que toute la lumière soit faite sur ces nouveaux décès.

100 suicides et morts suspectes depuis janvier 2008 ; nous savons que ces chiffres ne reflètent pas la réalité.

 

La création de l’Observatoire des suicides et des morts suspectes sur le site prison.eu.org a permis d’interpeller l’opinion publique.

[http://www.prison.eu.org/rubrique.php3 ?id_rubrique=68]

 

 

« L’ensemble des études pointent comme des périodes de particulière vulnérabilité, outre l’entrée en détention, certains moments particuliers :
la période correspondant au jugement ;
le placement au quartier disciplinaire ;
la période postérieure à une tentative de suicide ou à une automutilation. ».

Circulaire du 26 avril 2002 NOR JUSE0240075C sur la Prévention des suicides dans les établissements pénitentiaires.

 

« le droit à la vie : il est nécessaire de montrer que l’administration pénitentiaire doit tenir compte de cette obligation dans la mise en place de certaines procédures -quartier disciplinaire, isolement...-. ».

Conclusion du 20 octobre 2003 du Rapport de la CNCDH sur les droits de l’homme en prison.

Contact Presse : Charlotte Paradis
tél. 06-62-85-62-97 mail.
redaction@banpublic.org

 

[1] Omerta : Par extens. Loi du silence imposée par un groupe. (Le nouveau Littré, 2006-

Le premier véritable problème posé par ces statistiques est que non seulement elles « oublient » le comptage des personnes incarcérées qui décèdent hors les murs - à l’hôpital, par exemple -, mais que surtout elles sont globales :

 

L’administration pénitentiaire se garde bien de communiquer le résultat de son décompte macabre année par année et prison par prison en omettant de publier l’âge, le lieu dans la détention -quartier disciplinaire, quartier d’isolement cellule d’arrivant etc...-, et cultive l’opacité la plus absolue lorsqu’il s’agit d’obtenir des explications précises quant aux conditions dans lesquelles ces femmes, ces enfants, ces hommes sont décédés.

 

Ces statistiques

[http://www.prison.eu.org/article.php3 ?id_article=11239]

 

Transmises par Pierre Tournier chercheur au CNRS, ne disent rien sur les souffrances des proches, leur prise en charge psychologique, leur prise en charge financière, et sur la manière dont l’information leur est transmise

ou pas...

prison eu. org 

 

Posté par rédacteurs à 07:58 - Anti-UMP

 

LIEN SOURCE :

 

http://lgvsite.canalblog.com/archives/anti_ump/index.html

 

 

 

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23 novembre 2008 7 23 /11 /novembre /2008 17:00

 

..FEMMES BATTUES, ACTUELLEMENT UNE CAMPAGNE POUR SENSIBILISER L’OPINION ET INCITER LES FEMMES BATTUES A QUITTER LEUR CONJOINT AGRESSEUR ENVAHI NOS RUES…

POURTANT  LES POLITICIENS DE CE PAYS, PAR LES DECISIONS QU’ILS PRENNENT, PAR LEUR COMPORTEMENTS RENFORCENT LA VIOLENCE FAITE AUX ENFANTS CONFRONTES A LA VIOLENCE CONJUGALE :

 

 

VOICI  QUELQUES VIDEOS, PARCE QUE LA VIOLENCE CONJUGALE TOUCHE LES FEMMES MAIS AUSSI LES HOMMES :

_________________________________________________

 

 

VIOLENCE CONJUGALE :

 

« Un homme qui maltraite sa femme, apprend la violence à ses enfants.

La fédération nationale solidarité femmes diffuse ce spot télévisé «agressif» sur les violences conjugales. Une approche qui se démarque des précédentes campagnes télévisuelles sur ce sujet.

Le petit film que vous pouvez voir ci-dessus risque de vous choquer. C’est précisément son but. Prenant à contre-pied les précédentes campagnes contre le drame des violences conjugales, la Fédération nationale solidarité femmes –Fnsf- lance lundi une campagne-choc.

Dans cette scène, une femme, brutalisée par son mari, se fait ensuite frapper par son petit garçon. Une manière de montrer qu’un enfant témoin de violences conjugales «peut considérer aussi que la violence est la façon normale de résoudre les conflits, que frapper, c'est aussi aimer», explique Gilles Lazimi, médecin et coordinateur de cette campagne.


Trop souvent, on estime que les violences conjugales ne concernent pas les enfants et qu'un mari violent peut par ailleurs être un «bon père». «Il faut casser cette image», estime Germaine Watine, porte-parole de la Fnsf, car l'enfant est «au coeur des violences conjugales»

 

http://www.dailymotion.com/video/xoe6t

 

LES HOMMES BATTUS :

 

http://www.dailymotion.com/related/xoe6t_femme-battue_extreme/video/x1olb_violence-conjugale_ads

 

.. »Violences conjugales : mal universellement partagé

C’est un mal qui traverse les époques, qui ne connaît ni frontière, ni couleur de peau, ni religion; une seule race est capable de l’engendrer :

l’humain.

La violence conjugale touche aussi bien les hommes que les femmes, cependant dans 95% des cas ce sont des femmes qui en sont victimes, sans doute parce que les hommes sont moins enclins à en parler, c’est un tabou..."

 

http://www.dailymotion.com/related/xoe6t_femme-battue_extreme/video/xjsz2_violence-conjugale_news

 

 

VIOLENCE CONJUGALE campagne du gouvernement français payée par les deniers publics :

 

http://www.dailymotion.com/related/xoe6t_femme-battue_extreme/video/xbttb_violence-conjugale-campagne-gouvern

 

 

Et, en même temps le gouvernement français psyzophrene, s’apprête à supprimer L’allocation de Parent Isolé – API.

 

Qu’est-ce L’allocation Parent Isole, son principe :

Quant une femme quitte le foyer conjugal pour « X » raison, cette allocation lui permet, cumulée avec le RMI de subvenir aux besoins essentiels de ses enfants et d’elle-même -payer le loyer, la nourriture, payer les factures etc.-

 

Un grand nombre de femmes battues sont sans activité professionnelle, de fait elles restent bien souvent avec un homme violent parce qu’elles n’ont nul endroit où se refugier.

 

L’allocation Parent Isole permet justement de préparer, d’organiser et de faciliter le départ,  la fuite.

 

Le versement de cette allocation de Parent Isolé additionnee au RMI et, avec les allocations familiales offre à ces femmes un répit le temps de se remettre en état, puis de chercher un travail ou de commencer une formation, débouchant sur une activité professionnelle

 

POUR EN SAVOIR PLUS SUR L’API – LIEN SOURCE :

 

http://vosdroits.service-public.fr/F389.xhtml

 

 

 

SARKOZY, BERTRAND VEULENT SUPPRIMER L’API

LA :

L’API avait un rôle social beaucoup plus important que le rôle économique où on la confine aujourd’hui.

Versée aux personnes ayant peu ou pas de ressources se retrouvant subitement seules avec un ou des enfants, elle permettait de traverser des situations de crise tells que :

 

Séparation, veuvage, abandon, départ de femmes battues, etc.

 

Son versement s’effectuait jusqu’aux trois ans de l’enfant ou pendant douze mois si le ou les enfants avaient plus de trois ans.

 

Cette allocation était révisée tous les trois mois impliquant ainsi un suivi social, aidant la personne à retrouver une stabilité et à assumer son rôle parental.

 

Elle était bien plus qu’une logique d’insertion professionnelle ne tenant  aucun compte de l’aspect humain, familial et du devenir de l’enfant.

 

LA SUITE LA :

 

http://www.betapolitique.fr/La-fin-de-l-Allocation-pour-Parent-16654.html?debut_pardate=9000

 

 

UN AUTRE EXEMPLE, DU "JE  M'EN FOUTISME", DE L'INCOMPETENCE,  

DU CYNISME, DES ELUS DU PEUPLE DE FRANCE :

 

 

UNE MINUTE INDIGNE :

 

Le lundi 17 novembre à 16 heures, Danièle HOFFMAN-RISPAL (UNE FEMME) , vice-présidente ouvre à 16 heures la séance de l’assemblée nationale par ces mots

 

 "J’ai la tristesse de faire part du décès de notre collègue Jean-MarieDEMANGE, député de la neuvième circonscription de Moselle.

 

J’invite l’Assemblée à observer une minute de silence" (Mme et M. les membres du Gouvernement et Mmes et MM. les députés se lèvent et observent une minute de silence).(1)

 

L’observation d’une minute de silence au décès d’un député est habituelle à l’assemblée nationale. Avant de se suicider Jean-Marie DEMANGE a assassiné sa compagne qui "a été battue pendant près de dix minutes par Jean-Marie DEMANGE, puis elle est morte "instantanément" de blessures à la tête causées par un ou plusieurs tirs de revolver de calibre" (2).

 

Cette minute de silence est-elle donc une provocation à l’égard de toutes celles et tous ceux qui se battent contre les violences faites aux femmes, la marque d’une indifférence ou la triste conséquence de la manière dont les membres de la représentation nationale sont informés ?

 

(1) http://www.assemblee-nationale.fr/1... (2)

http://www.lepoint.fr/actualites-so...

 

 

LIEN SOURCE :

 

Jean-Michel Arberet, Conseiller municipal d’Arcueil, partenaire du groupe communiste

 

 http://jm-arberet.over-blog.com/

 

 

 

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23 novembre 2008 7 23 /11 /novembre /2008 16:00

 

….RELIGIEUX ANGLO-AMERICANO/DOMINANTS QUI,  VEULENT TRANSFORMER NOTRE SYSTEME EDUCATIF EN USINES A FABRIQUER

DES CRETINS DOCILES,

 IMPOSER L’UNIFORMISATION, UN UNIQUE MODELE DE SOCIETE ET POUR CELA, ILS ONT MANDATES LES POLITICIENS NATIONAUX CORROMPUS AFIN QU’ILS, QU’ELLES ORGANISENT LA CASSE DE L’ECOLE

 DE LA REPUBLIQUE FRANCAISE !

 

________________________________

 

PARTIE II

 

 

 

ARTICLE ECRIT PAR TRISTAN VALMOUR :

 

DE L’EVALUATION…A LA DOMINATION…

 

« Darcos m’a tuer »

 

Voici ce qu’écrirait l’Education Nationale à la lecture du discours du 14 novembre 2008 de son ministre.

Celui-ci entend en effet piloter son ministère à l’aune des évaluations internationales, or, la lecture de milliers de pages de rapports officiels, notes et ouvrages, produits par des dizaines d’experts internationaux montrent que ces évaluations sont très réductrices.

Si elles demeurent une source d’information intéressante, elles ne prouvent aucunement qu’un système est meilleur qu’un autre en raison des multiples biais (culturels, statistiques, méthodologiques- qui ont été découverts, et jamais relatés dans la presse, avide uniquement de palmarès.

-           

On ne peut comparer que ce qui est comparable, or il n’y a rien de tel pour PISA. Pire, les circonstances indéfinies dans lesquelles PISA est né laissent penser qu’il existerait au sein de l’OCDE un réseau qui vise à détruire l’Etat-Nation, les spécificités culturelles et les systèmes éducatifs de chaque pays pour imposer un modèle éducatif et culturel unique, doublé d’un projet commercial. Les mauvais résultats à PISA, c’est la faute aux immigrés.

 

Aux résultats PISA, les Länder de l’Est font mieux que l’ouest ; en Belgique, c’est la communauté Flamande qui se distingue nettement.

Or, dans chacun de ces cas, on trouve un facteur commun :

l’immigration.

 

En effet, en Saxe, il y a 4% d’élèves immigrés contre 25% à Hambourg.

 

En Belgique francophone, ils sont 18.3 % contre 6.8% en Belgique flamande.

 

A titre indicatif, il y a en France, pays de forte immigration, 14.3% d’élèves d’origine immigrée, c’est-à-dire dont les parents sont tous deux nés à l’Etranger.

Le facteur explicatif est trouvé :

Le mauvais classement est la faute aux immigrés.

 

Les choses sont-elles aussi simples ? Non. Je viens de faire une manipulation statistique et linguistique.

Les données sont vraies, mais elles ne permettent pas d’établir un lien de cause à effet, juste une corrélation.

 

En plus, j’ai implémenté « pays de forte immigration » qui est un jugement - on appelle cela une modalité évaluative -, non un fait, mais le lecteur l’acceptera pour vraie dans son inconscient puisqu’il sera focalisé sur les nombres. La manipulation statistique s’en trouve ainsi renforcée.

-           

Les causalités ne peuvent être tirées que de l’étude de ces données – et non des données elles-mêmes -, de leur croisement avec d’autres indicateurs. Les corrélations ne présument donc nullement la causalité.

 

Ainsi, selon Nicolas GAUVRIT, -maître de conférences en mathématiques pures et docteur en sciences cognitives-, a-t-on pu établir dans une école primaire que plus les enfants avaient de grands pieds, moins ils faisaient de fautes d’orthographe.

 

Le cours particuliers est dépassé, l’avenir est aux podologues !

 

Ne rions pas : le service marketing des grands groupes industriels abusent de cet artifice pour manipuler le destinataire et le conduire à croire, par exemple, que le vin rouge est bon pour la santé.

Les statistiques ne sont jamais présentées par des statisticiens. Elles sont toujours l’objet d’interprétations et de manipulations. Ainsi, les statisticiens présentent des études travaillées par des rédacteurs qui rédigent un rapport.

 

Lorsque celui-ci déplaît à certains lobbies, les rapports sont de nouveau rédigés. Les journalistes reprennent ensuite le rapport retouché, et le public est manipulé. Qui se cache derrière le consortium PISA ? PISA donne une impression de transparence, de pluralité et d’universalité. Or, du début à la fin du processus élaboration-correction-analyse d’items, il y a le consortium PISA et son maître d’œuvre. Qui sont-ils ? Créée en 1930, l’ACER -le maître d’œuvre- est une association australienne qui vend des évaluations, ainsi que des produits et services en matière d’éducation. NIER est un institut japonais qui s’occupe de politique éducative. ETS -Educational Testing Service- est une association américaine qui vend des produits et des services dans le domaine de l’enseignement.

 

Deux de ses produits sont bien connus des français : le TOEFL et le TOEIC. CITO, créée par le gouvernement néerlandais en 1968, est devenue une société privée en 1999. Enfin, Westat Incorporated est une entreprise américaine -employée ownership) omniprésente dans les évaluations :

 

PIRLS, TIMMS, NAEP, etc. Notons que toutes ces organisations sont d’inspiration anglo-saxonne. De même, les experts scientifiques de PISA sont anglo-saxons à l’écrasante majorité. Nathalie Mons représentera pour la première fois la France lors de PISA 2009.

 

Ce qu’il faut retenir à ce stade, c’est qu’une culture se définit aussi par son système éducatif. Les circonstances troubles de l’attribution du marché de l’évaluation internationale PISA PISA prétend que le marché de l’évaluation internationale a été attribué selon un appel d’offre transparent, pourtant la réalité est autrement plus confuse comme on peut le lire dans l’excellent rapport Vrignaud/ Bottani, rédigé en 2005 à la demande du Haut Conseil de l’évaluation de l’école aujourd’hui dissout au profit du HCE.

 

Rappelons également que si le Haut Conseil de l’évaluation de l’école était composé de plusieurs dizaines de personnes issues d’horizons différents, le HCE est composé de 9 personnes, dont Michel Pèbereau, un ancien président de BNP Paribas, membre du conseil exécutif du MEDEF, du comité consultatif de la Fed, et de divers autres comités. Précisons que sur le site du HCE, il est indiqué que monsieur Pèbereau a piloté la privatisation de la BNP Paribas.

 

A qui ce message superfétatoire est-il destiné ? Pierre Vrignaud est un français, maître de conférences extrêmement réputé. Norberto Bottani est un Suisse, ancien administrateur principal au CERI-OCDE. Il est aujourd’hui consultant indépendant. Norberto est l’un de ceux qui connaissent le mieux le fonctionnement des évaluations internationales. Dans le rapport, les auteurs révèlent que lors de l’élaboration du programme PISA en 1997, un projet européen conduit par la France n’a pas été retenu. On comprendra avec l’extrait suivant :

 

« Ces institutions n’ont pas été choisies au hasard ; elles ont été repérées en fonction d’une stratégie concoctée par l’OCDE, mais qui est délicate à expliciter faute d’informations suffisantes.

 

Nous n’avons pas d’éléments qui nous permettent de connaître les critères adoptés pour déterminer le cercle des candidats potentiels et de savoir si des consultations au préalable ont été menées, si des indications ont été adressées à l’OCDE ou si l’OCDE avait elle-même pris des contacts pour délimiter le cercle des candidats potentiels à la réalisation du programme PISA. Pour conclure cette partie dédiée à la description de l’organisation du programme PISA, une remarque s’impose :

 

la mise en oeuvre de cette opération a été effectuée avec une rapidité extraordinaire. Tout a été mis sur pied en sept mois, entre juin 97 et janvier 98, y compris la préparation de l’appel d’offre, son lancement, l’évaluation des soumissions, le choix du maître d’ouvrage, la sélection des experts.

 

Si l’on considère la taille du projet, on ne peut que rester étonnés face à la vitesse avec laquelle l’opération a été menée. On peut supposer que cela a été possible car des travaux préparatoires ont été accomplis ailleurs, en dehors du processus officiel décrit et présenté dans les documents OCDE.

 

Le réseau A du projet INES était entré en matière depuis longtemps, mais ce n’est pas au sein du réseau A que les détails de la machine organisatrice ont été mis au point.

 

Par ailleurs, le délai d’un mois laissé pour constituer un consortium international en mesure de soumettre une proposition pour conduire une étude est particulièrement court et à cet égard on peut émettre l’hypothèse que le consortium européen, piloté par l’Université de Bourgogne, n’a pas eu le temps suffisant pour élaborer la proposition ou n’a pas eu les informations ou les indications appropriées pour entamer une réflexion au préalable lui permettant d’être prêt avec une proposition élaborée et avec des sous-traitants identifiés au moment opportun, ou que la nature du consortium et les modalités de sa composition n’étaient pas compatibles avec la procédure et les temps imposés par l’OCDE qui supposaient comme interlocuteurs des pôles de recherche structurés autrement ou déjà existants.

 

On peut ainsi se demander si au-delà de la relative transparence du processus, l’opération qui a mobilisé une partie importante d’anciens collaborateurs de l’IEA n’ait pas été conçue et élaborée dans d’autres instances que celles officiellement reconnues. C’est un problème important de gestion de la recherche internationale qui mériterait d’être exploré ultérieurement. » PISA prétend que le choix des items est transparent et impartial, mais Pierre Vrignaud s’interroge :

 

« Pourquoi ces mêmes items ont-ils été présentés tard un dimanche soir au moment où tout le monde reprenait son avion ? » Qu’est-ce qu’une compétence ?

 

PISA ne mesure pas les connaissances, mais les compétences. Les élèves ne sont donc pas évalués sur le programme scolaire, sur ce qu’ils ont acquis à l’école, mais sur les compétences nécessaires pour vivre et réussir dans le monde moderne. Naturellement il y a un lien entre compétences et connaissances, et il est vrai que l’on retrouve dans PISA une partie du programme. Mais une petite partie seulement. PISA est un test psychométrique.

 

La psychométrie est de la psychologie différentielle, c’est-à-dire qu’elle s’attache à chercher les différences. La psychométrie fournit moins une évaluation qu’une mesure. Il y a plusieurs formes d’évaluation. PISA prétend comparer et évaluer des compétences et s’abrite derrière l’élimination des biais culturels, c’est-à-dire, pour schématiser, tout ce qui peut avantager les élèves d’un pays.

 

Or, quand on élimine ce qui fait la spécificité des pays, on ne les compare plus que sur la base du plus petit dénominateur commun. Et c’est ce dénominateur que l’on offre comme modèle de vie et de réussite dans le monde moderne, en occultant tout le reste. Sous-entendu : monde uniforme. En psychométrie, on mesure un construit. Ce construit doit être rigoureusement défini pour que le test soit valable. Or qu’est-ce qu’une compétence nécessaire pour vivre dans le monde moderne ? Faut-il déployer les mêmes compétences d’un pays à l’autre ? Ces compétences sont-elles définies à l’âge de 15 ans, celui des élèves évalués ? Autant de questions qui ont été soulevées par des centaines d’experts en sciences de l’éducation, psychologie cognitive, etc. Personne n’a été capable de donner la réponse.

 

Et surtout, qu’est-ce qu’une compétence ? Le personnel de PISA/OCDE et les gouvernements disposent-t-ils de la compétence à définir la compétence ? A vrai dire, une tentative a été faite par l’OCDE entre 1997 et 2001 : le programme DESECO. Une équipe pluridisciplinaire mais réduite a été réunie. Elle était composée de Canto-Sperber et Dupuy -deux philosophes-, de Goody (ethnologue-, d’ Haste (psychologue), de Levy & Murnane (économistes), enfin de Perrenoud (sciences de l’éducation). Or, de l’avis général, leurs conclusions n’ont pas été retenues.

 

La notion de compétence n’a pas été définie par des scientifiques pour une évaluation qui se veut scientifique ! Personne ne sait qui l’a définie.

 

Une évaluation internationale financée par les contribuables et confiée à des organismes exclusivement d’inspiration anglo-saxonne (avec leur culture statistique et idéologique) dans des conditions mystérieuses mériterait qu’un ministre de l’Education Nationale s’interroge et interroge.

 

Parce que baser sa politique – dont je reconnais par ailleurs qu’elle comporte de nombreux points positifs – dans ces conditions n’est pas digne de cette responsabilité.

 

Dans les prochains billets, on verra que la fin de l’Etat-Nation a été programmée par des forces internationales, que les biais statistiques, méthodologiques et culturels invalident l’exploitation politique qui a été faite de PISA.

 

On verra également que par le biais de l’éducation, on impose aux citoyens sans leur consentement un modèle unique de société, que ce modèle passe par le discrédit porté aux systèmes éducatifs qui n’ont pas eu l’heur d’un bon classement et que ce classement a peut-être été fait pour cela.

 

On verra également que c’est un nouveau paradigme qui se dessine.

 

De même, on verra enfin que le modèle finnois si admiré en raison de son classement PISA est critiqué par les plus hautes autorités de l’enseignement supérieur en Finlande.

 

On verra enfin comment la France s’apprête à perdre, et comment l’évaluation internationale est un enjeu commercial à l’échelle planétaire, parce que derrière le marché de l’évaluation, il y a le marché de l’éducation.

 

 

SI VOUS SOUHAITEZ LIRE LES CHAPITRES 3,4,5

LA :

 

 

http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=47550

 

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23 novembre 2008 7 23 /11 /novembre /2008 15:55

PARTIE I

 

ARTICLE ECRIT PAR :  TRISTAN VALMOUR :

 

L’ECOLE, DES CLICHES A LA REALITE

 

L’ADOLESCENT, LA FAMILLE ET LA SOCIETE



« Tous les professeurs et tous les examinateurs de France -et pas seulement du baccalauréat- sont d’accord là-dessus :

 

 Les jeunes Français n’écrivent pas en français. La déchéance progressive est, en cette affaire, d’une prodigieuse rapidité… »

 Ce constat de Faguet n’est pas nouveau ; il date du… 18 février 1909 !

Qui s’intéresse sérieusement à l’enseignement produira un nombre incalculable de documents – on peut remonter jusqu’à Platon – témoignant de son inévitable dégradation.

Cette insatisfaction permanente conduit l’humanité vers plus de performance, alors qu’elle est née imparfaite et nue. D’un autre côté, le critique se grandit aux yeux de la communauté en apparaissant particulièrement concerné par le problème.

 

Il ne prend toutefois aucun risque à dénoncer les imperfections d’un système puisque l’humanité entame à peine son histoire.

Si les problématiques scolaires nous concernent tous, il convient néanmoins de les exposer hors des querelles partisanes. C’est ce que nous tenterons au travers d’une série d’articles, en limitant d’abord le champ à l’enseignement secondaire.

 

L’enjeu est de taille puisqu’il s’agit de s’ouvrir sur l’économie de la connaissance.

L’un des faits remarquables de ces trente dernières années est la place grandissante de l’adolescent dans la famille et la société. Il a gagné en autonomie et pouvoir ce qu’il a perdu en innocence et protection.

Cela n’est pas sans provoquer des problèmes dans son parcours scolaire.

D’abord, l’adolescent-copain recueille les confidences de ses parents qui ne lui épargnent aucun de leurs soucis. Il est informé de tout ce qui se passe et participe à maintes décisions familiales alors qu’il n’est pas suffisamment mûr sur les plans cognitif et affectif pour comprendre la situation qui lui est soumise.

 

Il emmène alors dans son cartable les problèmes familiaux.

Les médias offrent également l’image d’un monde effrayant par le biais de films, documentaires ou informations.

Comment pouvons-nous, dans ces conditions, attendre de nos ados une motivation à participer au fonctionnement d’une société qui n’a que la peur

et la précarité pour récompenses ?

Parallèlement, les loisirs, dont l’offre a explosé, mobilisent une grande partie de son emploi du temps. Il est ainsi très fréquent de trouver des ordinateurs, télévisions et consoles de jeux dans une chambre de jeunes gens.

 

Quand on se couche à deux heures du matin après avoir joué ou chatté, on ne peut être disposé à travailler. Cette absence d’encadrement familial conduit les enfants-rois à délaisser l’école, milieu où l’on attend de la discipline et du travail.

De même, le désœuvrement comme l’absence de perspectives et de valeurs mènent un nombre croissant d’adolescents à se réfugier dans la violence*, la drogue ou l’alcool.

 

En la matière, l’école n’est plus un oasis. Les surveillants ramassent ainsi régulièrement des bouteilles de « Despé » ou d’alcools forts dans les cours de récréation, et les odeurs de cannabis envahissent d’improbables lieux.

 

Les parents se rendent parfois complices, comme cette maman qui a offert à sa fille, scolarisée dans un collège catholique très prisé, une bouteille de whisky pour ses 15 ans !

 

Ces faits, qui ne sont pour la plupart pas consignés, touchent donc toutes les catégories sociales, tous les établissements.

Ensuite, l’ado est la cible privilégiée des agences de marketing ; on lui attribue une responsabilité dans les dépenses familiales, de 30 à 50 % selon les sources.

 

Ce rôle de prescripteur lui confère un pouvoir énorme dont il ne jouissait pas lorsque son argent de poche se montait à 5 ou 10 francs par semaine et qu’il n’avait pas à donner son avis sur l’emploi des ressources familiales.

 

L’adolescent participe ainsi activement à une société consumériste aux valeurs incompatibles avec le milieu scolaire.

 

Les parents, de leur côté, résistent difficilement aux messages publicitaires sous peine d’être ringardisés ; ils ne peuvent lutter contre un budget de plusieurs milliards d’euros.

 

Comment l’école, austère, pourrait-elle transmettre le goût de l’effort quand les publicités attractives – dont les ados sont friands – vantent le contraire ? On ne s’étonnera donc pas de trouver des élèves dans les commerces entre deux cours.

L’enfant-roi qui n’aime pas l’école est avant tout l’enfant d’une société mercantile qui voulait augmenter le nombre de clients !

 

L’école et la famille en paient aujourd’hui le prix.

En effet, l’espace et le temps marchands progressent, et prônent la facilité quand l’école promet l’effort. Facilité pour acheter -téléphone, internet, magasins toujours achalandés-, comme pour utiliser les produits rendus plus « intelligents » par l’électronique.

 

Au final, l’utilisateur n’aura même plus à presser un bouton.

En revanche, apprendre nécessite du temps, de la patience et des révisions car aucun savoir n’est définitivement acquis. L’élève est confronté à un acte douloureux et ingrat puisque la récompense n’est ni automatique ni immédiate ni définitive.

 

Au contraire des jeux vidéo qui sont si prisés parce qu’ils récompensent sans délai les efforts et valorisent ainsi le joueur. Apprendre est aussi un acte qui place l’adolescent en situation de profonde solitude alors qu’il est avide de communiquer, de découvrir l’autre et se révéler à son contact.

Enfin, les adolescents ont besoin de s’identifier à une image idéale. Ce peut être un héros, une profession réputée pour ses valeurs. Le héros, qu’il soit sportif, acteur ou chanteur est complètement décrédibilisé. Il se drogue, s’exile pour des raisons fiscales, est capable de l’inavouable pour réussir.

 

Le pharmacien vole la sécurité sociale, le médecin s’apparente à un commerçant, l’enseignant et le prêtre sont accusés de pédophilie, le pompier est pyromane, le policier viole les prostituées, le juge se trompe, l’humanitaire détourne l’argent de son association, etc.

 

Les déviances précédentes ne constituent naturellement pas une généralité, mais ce sont celles que l’on retiendra puisque surmédiatisées.

 

Le monde auquel les adolescents sont confrontés décrédibilise le discours moralisateur que tient le personnel enseignant, quand celui-ci n’a tout simplement pas abdiqué.

L’école est aussi un espace de sociabilité où l’on apprend la solidarité et l’humilité, où l’on encourage les meilleurs à aider les plus faibles.

 

L’inverse de la société individualiste et égoïste qui désigne l’autre comme un parasite, un adversaire, un ennemi qu’il faut écraser ou assujettir.

Mais l’école est un espace qui n’a pas évolué depuis plus de deux cents ans quand le monde de l’entreprise a adapté l’environnement au travail, sous les conseils d’ergonomes.

 

Ce n’est pas pour rien que les adolescents confondent volontiers environnement scolaire et milieu carcéral. Peut-on raisonnablement attendre de nos enfants qu’ils écoutent, lisent et étudient en silence, sept heures par jour dans un environnement sobre quand un adulte ne tiendrait pas deux heures assis dans les mêmes conditions ?

 

On comprendra aisément qu’un tel environnement ne prédispose pas les élèves à fournir le travail nécessaire.

On serait alors tenté d’idéaliser les sociétés précédentes, mais la lecture de différents documents scolaires prouve qu’elles connaissaient leur lot d’élèves indisciplinés et fainéants, en l’absence d’une démocratisation de l’enseignement.

 

Certes, le nombre et la gravité des faits étaient moindres, mais la discrétion surtout mieux assurée : on ne parlait pas, n’enquêtait pas, ne rapportait pas.

 

En réalité, c’est l’exposition de l’adolescent d’aujourd’hui aux maux de la société qui constitue la différence majeure.

 

Ce dernier est davantage informé, il participe plus à la vie de la famille et aux valeurs de la société consumériste. Il a en quelque sorte troqué sa naïveté et son innocence contre une plus grande responsabilité. Tout cela n’est pas sans incidence sur l’école.

Il y a donc urgence à redéfinir le statut de l’adolescent – cet adulte en devenir qui n’en est pas encore un – comme à transformer notre société afin qu’elle épouse les valeurs de l’école, héritière d’une vieille tradition républicaine.

 

Ce n’est donc pas à l’école de s’adapter à la société, mais à la société de s’adapter à l’école.

 

Rajout Personnel :

Je ne partage pas ce dernier point qui, en mon avis omet de prendre en considération une idée toute simple :

le changement, pour être complet et effectif se doit d’être systémique et mettre en scéne :

la famille, l’adolescent, l’école, ce qui  devrait découler, sur des modifications significatives, des valeurs dominantes d’une  société…

Dés qu’un seul de ces protagonistes refusent le changement ou s’arque boute sur la certitude d’être « meilleur » ,  évite de réfléchir,  d’analyser, d’identifier ses dysfonctionnement ; s’installe alors un  déséquilibre; source de nombreuses

 Tensions  et violence, qui empêcheront  le changement, du système en profondeur, d’une part et, d’autre par parce que

l’action éducative se pratique, à plusieurs et, chacun des protagonistes du changement attendu doit s'impliquer pour le rendre effective :

 

Parents, enseignants, l’adolescent.

 

* Sur la violence à l’école, on peut se reporter à ce texte d’Eirick PRAIRAT qui expose les données avec grande simplicité :

http://cpe.paris.iufm.fr/article.php3?id_article=1265

 

 

 

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22 octobre 2008 3 22 /10 /octobre /2008 18:46




SUITE - PARTIE IV


Sa capacité à créer ce que les économistes des années 1960 ont appelé des «échanges inégaux» lui aurait permis de structurer l’espace du marché mondial à son avantage.

 

Son analyse est à rapprocher de celle du sociologue et historien Jean Baechler, pour lequel l’Occident, en inventant le capitalisme, a initié un processus de changement économique majeur.

Ce qui résulte pour lui d’une anomalie dans l’évolution des sociétés, qu’il estime devoir suivre des complexifications croissantes, de la cité à l’État puis à l’empire.

 

L’Europe ferait exception en ce qu’elle n’aurait pas connu l’évolution impériale, explorant d’autres voies qui allaient aboutir à la création de la modernité scientifique.

 

Pour autant, une ligne de fracture sépare aujourd’hui les chercheurs étudiant les raisons de l’expansion européenne dans une perspective d’histoire économique.

 

Le courant du miracle européen voit dans l’expansion espagnole et portugaise, à partir du XVIe siècle, le début de cette hégémonie.

 

Le courant de la grande divergence -le terme est de l’historien états-unien Kenneth Pomeranz- estime que ce n’est qu’au XVIIIe siècle que l’Europe est réellement en mesure de s’imposer à l’échelle mondiale, par le biais de la première mondialisation.

 

Celle-ci se nourrit de trois phénomènes concomitants :

 

la révolution industrielle, la colonisation et la transition démographique.

 

Charbon, coton  et capital…

 

Comme le montre l’économiste Patrick Verley dans L’Échelle du monde, la révolution industrielle permet à la Grande-Bretagne, dès les années 1750, de multiplier la productivité de sa main-d’œuvre grâce à l’usage du charbon et des machines à vapeur.

 

K. Pomeranz, dans The Great Divergence, souligne que la mécanisation des industries européennes peut se faire sans altérer l’environnement, puisqu’elle épargne les forêts et prélève le charbon dont l’Angleterre, l’Allemagne ou la France, par un heureux hasard géologique, sont richement pourvues.

 

L’Angleterre, qui amorce ce processus, contrôle également de vastes étendus dans le monde, dont l’agriculture peut nourrir sa population.

 

Ce pays se trouve ainsi idéalement placé pour bénéficier de ces échanges inégaux :

 

Aux périphéries la production agricole et de matières premières, faiblement rémunérée; au cœur de l’empire l’industrie à forte valeur ajoutée.

 

Produisant de grands volumes de coton en Inde, les Britanniques sont en mesure de produire d’énormes quantités de vêtements en coton et de les vendre, enclenchant un cycle vertueux de croissance.

 

Autres dimensions, autres conséquences.

 

Le coton aussi participe d’un processus d’ensemble.

 

Il irrite bien moins que les tissus -laine, lin…- des vêtements antérieurs, ce qui amène les gens à ne plus se gratter les parties intimes et diminue la fréquence des maladies.

 

Simultanément, les savants occidentaux théorisent la propagation des maladies, appellent les gens à se laver les mains…

 

On assiste à une chute spectaculaire de la mortalité infantile et périnatale, qui n’est qu’un des aspects de la transition démographique que va connaître l’Europe dès les années 1830 :

 

L’espérance de vie double en moins d’un siècle, alors que les naissances restent constantes, ce qui entraîne une explosion démographique.

 

Pour la première fois dans l’histoire de l’humanité, souligne Gregory Clark dans A Farewell to Alms, une population acquiert la possibilité de s’extraire du «piège malthusien» qui avait régulé jusqu’ici toutes les sociétés du monde, équilibrant les ressources et la natalité.

 

La population européenne quadruple et peut alors nourrir la colonisation -pour une faible part-, et surtout la montée en puissance des États-Unis, qui vont absorber une énorme quantité de migrants dont le déplacement est rendu possible par l’installation de lignes maritimes empruntées par des paquebots propulsés à la vapeur.

 

La révolution démographique entraîne ensuite, avec la montée du niveau de vie et d’éducation des populations, un contrôle des naissances et donc un ralentissement de l’explosion démographique.

 

Comme le notent Emmanuel Todd et Youssef Courbage dans Le Rendez-vous des civilisations, l’Europe amorce cette phase dès le début du XXe siècle, suivie plus tardivement par l’Asie et les Amériques, avant d’affecter l’Afrique aujourd’hui.

D’autres causes, telle la pratique de l’esclavage à grande échelle de l’Afrique noire vers les Amériques pour produire sucre, café et coton, ont été avancées.

 

Nul doute qu’elles ont joué leur rôle.

 

Le sucre, consommé en masse en Europe à partir du XIXe siècle, participe par exemple d’une diversification de la nourriture qui a contribué, à une échelle qui reste à mesurer, au développement.

 

Mais de nombreux auteurs se retrouvent aujourd’hui dans les propos que tenaient Nathan Rosenberg et Luther E. Birdzell dans Comment l’Occident s’est enrichi, qui estimaient que l’abandon du contrôle de la société par les pouvoirs politiques et religieux a permis l’émergence d’une sphère économique autonome, aboutissant au règne du capitalisme.

 

Ce dernier demeure, pour beaucoup d’auteurs la marque de fabrique ultime de l’occidentalisation du monde.

 

Capitalisme, révolution industrielle, croissance urbaine, liberté politique, savoir-faire militaire, changements démographiques, environnement naturel…

 

De nombreux éléments se sont réciproquement renforcés et ont nourri l’innovation économique et technologique de l’Occident. D. Cosandey évoquait une «formule magique» susceptible d’expliquer le miracle européen.

 

La majorité des ingrédients ont sûrement été énumérés.

 

Reste à trouver le dosage exact…. »


Laurent TESTOT -

Article de la rubrique « L'ascension de l'Occident. Un débat historique »

Grands Dossiers N° 12 - automne 2008
Malaise au travail

 

FIN 

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PEUPLES OPPRIMES...DEBOUT

LA LIGUE ARABES DES ETATS D'AMERIQUE ...:
LES OCCIDENTAUX DETRUISENT, MASSACRENT, LES PEUPLES MUSULMANS...OCCUPENT...COLONISENT LES PAYS
ET LA LIGUE EST AVEUGLE, SOURDE ET MUETTE...
122-arabe_hypocrisie.jpg

LES PEUPLES SOUVERAINS...S'AVANCENT....VERS... - (Chant du Départ )
La souveraineté a été définie par Jean Bodin (1530-1596) dans son traité "Les Six livres de La République" comme un attribut essentiel de l'État :
"La souveraineté est la puissance absolue et perpétuelle d'une République."
Aucun pouvoir n'est supérieur à la puissance souveraine qui ne peut être anéantie, mais elle n'est pas sans limite (s'exerce sur le domaine public et non privé).
Pour Jean-Jacques Rousseau, le peuple est le seul détenteur légitime de la souveraineté.

En droit, c'est la Constitution qui définit comment s'exerce la souveraineté, quelles sont les institutions qui détiennent le pouvoir et comment elles sont contrôlées.
 
PAYS DETRUITS,
PAYS OCCUPES,
PAYS COLONISES,
PAYS PILLES,
PEUPLES ASSERVIS,
PEUPLES APPAUVRIS, DEPUIS DES DECENNIES PAR UNE OLIGARCHIE AMERICANO-SIONISTE AVIDE AVEC LA COMPLICITE ACTIVE DES PEUPLES OCCIDENTAUX...
      

PALESTINE/PALESTINIENS

 

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AFGHANISTAN/AFGHANS

LE PROBLEME AFGHAN

 

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PAKISTAN/PAKISTANAIS

   

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YEMEN/YEMENITES :...Le pouvoir Pro-Us...Tire sur le peuple, comme l'on tire à la foire sur les lapins en plâtre...Sans que cela ne souleve aucune constestation...!!!! 

 

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ALGERIE/ALGERIENS

 

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Les politiciens français nient les faits

Crimes d'Etat

Les politiciens français réecrivent l'histoire, en s'offrant le "beau rôle"

  

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Le peuple dit : "Ni Shi’ite Ni Sunnite mais Bahreini».

« Nous ne voulons pas renverser le régime comme certains l’imaginent, et nous ne voulons pas obtenir le contrôle du gouvernement. Nous ne voulons pas des sièges et places ici ou là. Nous voulons être un peuple qui vit dans la dignité et dont les droits sont respectés ».  

Les AL KHALIFA repondent par la repression, les massacres, l'occupation saoudienne, encore plus de tyrannie!!!!

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   BAHREIN/BAHREINIS : ...- Monarchie Al Khalifa Et Régime Sioniste Deux Entités Coloniales Racistes Pratiquant Le Nettoyage Ethnique Un Génocide Lent Contre Les Populations Autochtones 

 

Pour ens avoir plus sur la repression là : 

link

BCC800px-Flag of Tunisia.svgC

TUNISIE/TUNISIENS


LE PEUPLE TUNISIEN EXIGE : UNE ASSEMBLEE CONSTITUANTE

Assemblée constituante ?

Une assemblée constituante est une institution collégiale avec pour tâche la rédaction, ou l'adoption, d'une constitution, c'est-à-dire le texte fondamental d'organisation des pouvoirs publics d'un pays. - source Wikipedia

    NOUVEAU DRAPEAU FRANCAIS  

nouveau-drapeau-francais

 

Le peuple français endure quant à lui l'oppression invisible mais tout aussi destructrice que l'idéologie sioniste et l'oligarchie financiére qu'il a lui même installé

 au pouvoir (c'est l'histoire du pendu qui fabrique la corde qui a servi à le pendre)...Si nous voulons casser ces chaines...

 

 

 

 Site source pour les photos:

link

L'ideologie sioniste expliquée par les Chretiens - un rappel historique :

link 

 

Et, si nous nous décidions d'agir...? Comment...? En citoyens/consommateurs/Responsables :

Nous pouvons poursuivre et Renforcer:

boycott israel

________________________________________________________________________________

 

 

 

Et parce que les Yankees sont accros au pétrole...Jamais les peuples de cette planéte surtout ceux assis sur cette mane noire...Ne pourrons vivre en paix, nous avons pour obligation d'arrêter d'idolâtrer ces GENOCIDAIRES YANKEES et, de les aider à tomber plus vite dans la fosse à purin !!!!

 

Mc do sheitan


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LA NOUVELLE MARIANNE


Elle est française...
Indéniablement elle est  française...
Inévitabelement, elle est française,

Assurément, elle est française,
Formellement, elle est française,
Elle est, française... EVIDEMMENT !

Quand le buste de Hafsia HERZI dans toutes les mairies
de FRANCE?


SAINT VINCENT DE PAUL…SYMBOLE DU DON…


LE DON DE SOI


        SAINT VINCENT DE PAUL
1581-1660

         PRETRE HUMANISTE FRANCAIS

Une conscience aigüe de soi et de l'Autre,
Permet d'ouvrir la porte de la Liberté.
Et,

de la maintenir ouverte à  l'Empathie...A la solidarité !
Hadria Riviere

...FEMMES D'HONNEUR...


MARIE GOUZE DITE OLYMPE DE GOUGES (1748-1793)
http://www.histoire-en-ligne.com/spip.php?article=195


LOUISE MICHEL DITE ENJOLRAS (1830-1905)

http://biosoc.univ-paris1.fr/actu/livres/gauthier2.htm


ROSA LOUISE McCAULEY PARKS (1913-2005)
http://fr.wikipedia.org/wiki/Rosa_ParksD


DOLORES IBARRURI GOMEZ DITE LA PASIONARIA (1895-1989)

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JUSTICE POUR AAFIA SIDDIQUI

 

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