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LES TOUAREG, SONT EN DANGER!

 

LA VIE DES TOUAREG

CULTURE, HISTOIRE "des hommes bleus" :

Les origines Préhistoriques et paléoberbéres des TOUAREG là :

http://www.amazighworld.org/studies/articles/touareg_histoire.php

Et, là :

http://www.ac-nancy-metz.fr/Pres-etab/lapicque/Opinfo98/Pourcher/vie.htm


L'HISTOIRE DE LA REVOLTE TOUAREG :

 

http://latelelibre.fr/index.php/2008/02/niger-un-chef-touareg-temoigne/

 

 Là :

http://conflitsoublies.blogspot.com/2008_04_01_archive.html

 

Et, là :

 

http://www.caravaneducoeur.com/lestouareghistoi/index.html

 
MENER, La lutte, en musique ! 

 



22 octobre 2008 3 22 /10 /octobre /2008 18:45


SUITE PARTIE III

Comme le souligne notamment le géographe Christian Grataloup dans Géohistoire de la mondialisation, elle marque un basculement du monde :

 

L’Europe étend la superficie qu’elle contrôle à des échelles inégalées, se nourrit de ressources phénoménales, qu’elles soient minérales -or, argent…- ou végétales -sucre, maïs…-.

La question se pose alors :

 

Comment une poignée d’Européens sont-ils à même de conquérir d’immenses étendues, qui sont pour partie contrôlées par des empires centralisés et efficaces -aztèque, inca…-?

 

Du facteur militaire au facteur technologique…

 

La réponse de certains polémologues semble tomber sous le sens commun : «Nous-(les Occidentaux- sommes les meilleurs tueurs.»

 

Tel est le diagnostic de Victor D. Hanson dans ­Carnage et culture.

 

Il estime ainsi que la guerre moderne est née dans la Grèce antique.

 

Le secret de l’Occident serait, pour cet auteur, l’élaboration d’armées qui soient de formidables machines à tuer.

 

Cela découlerait de «la pratique du gouvernement, de l’économie, de la science, du droit, de la religion », qui entraînerait une capacité à se battre, acquise par des Européens dans des nations en conflit permanent, supérieure à celle des sujets d’empires despotiques, aux armées multiethniques peu cohésives.

 

Appliquée au choc qui oppose les troupes du conquistador Hernán Córtez aux armées aztèques, son analyse semble prendre tout son relief.

 

Avec quelques centaines d’hommes, n’hésitant pas à massacrer à tour de bras, le chef de guerre espagnol va mettre à genou un empire comptant plusieurs millions de sujets.

 

Mais on assiste aussi à une conjonction d’autres facteurs qui vont décupler l’efficacité militaire occidentale :

 

l’habile jeu diplomatique mené par Córtez, qui va s’allier à des rebelles las du joug aztèque; les épidémies, qui vont ravager toutes les Amériques -jusqu’ici tenues isolées des brassages génétiques et microbiens qui étaient monnaie courante en Eurasie- et détruire, estime-t-on, de 80 à 90% des Amérindiens, anéantissant ce faisant le tissu même de ces sociétés; et enfin les attentes eschatologiques des Aztèques, qui ont pu voir en ces hommes blancs venus ravager leur pays les exécuteurs de prophéties apocalyptiques.

 

Cette hypothèse de la supériorité militaire, comme le fait remarquer l’historien britannique Christopher A. Bayly dans La Naissance du monde moderne, n’est que tardivement confirmée par les faits.

 

Si les Européens disposent d’une supériorité technologique au XVe siècle grâce aux armes à feu, elle ne constitue pour autant qu’un avantage mineur.

 

Les Portugais tentent ainsi d’ouvrir une voie maritime vers l’Asie.

 

Ils contournent rapidement l’Afrique, établissant des comptoirs côtiers sans s’enfoncer à l’intérieur des terres, et traversent l’océan Indien avant de buter sur un obstacle.

 

Les puissantes cités-États marchandes indiennes leur opposent une résistance, traitant d’égal à égal avec les nouveaux venus et disposant d’armées en mesure de tenir en échec les petits escadrons arrivés sur leurs côtes. Arrivés au Japon, ces mêmes Portugais ont la surprise de voir que les indigènes, en moins de trois décennies, arrivent à copier leurs armes à feu.

 

L’avantage technologique européen est donc très relatif.

 

Il ne deviendra crucial qu’aux XVIIIe et XIXe siècles, moment où l’Europe conquiert vraiment la planète entière, en étant en mesure de coloniser l’Afrique, l’Inde et l’Asie du Sud-Est – seuls l’Éthiopie, la Thaïlande et quelques États himalayens échappent au joug colonial –, avant de forcer sous la menace de quelques canonnières la Chine et le Japon à ouvrir leurs frontières.

 

Le fait est d’autant plus stupéfiant que la Chine représentait, au début du XVIIIe siècle, un colosse comptant pour plus du tiers de la population mondiale.

 

Une civilisation marquée par le progrès ?

 

Comment expliquer l’essor technologique qui autorise l’Europe à dicter sa loi au monde entier au XIXe siècle ?

 

Par l’état de guerre constant qui est celui de l’Europe occidentale, répond Paul Kennedy dans Naissance et déclin des grandes puissances.

 

L’historien états-unien étudie l’état de guerre occidental par le biais de l’économie, et souligne que l’activité principale des puissances européennes est de loin la guerre, à laquelle ces nations consacrent la quasi-totalité de leurs ressources.

 

Ce qui entraîne en contrepartie de formidables progrès technologiques et des organisations sociales, mais aussi fiscales et économiques tout entières dédiées à l’accumulation de revenus et de moyens dédiés à la guerre.

 

Que nul empire ne puisse l’emporter sur les autres États résulte d’un état d’équilibre propre à l’Europe, qui voit toute hégémonie naissante -Charles Quint au XVIe siècle, Napoléon au XIXe…- aussitôt combattue par des alliances de l’ensemble des autres, qui savent alors faire abstraction de leurs divisions.

 

Pour sa part, l’historien David S. Landes, dans Richesse et pauvreté des nations, voit dans les valeurs, c’est-à-dire la qualité des cultures nationales et de leurs institutions publiques, la source des inégalités qui séparent aujourd’hui l’Occident -ou plutôt le Nord- et le reste du monde.

 

De toutes les sociétés, estime D.S. Landes, seules celles d’Occident seront capables d’exploiter avec une efficacité optimale les opportunités de la technologie pour développer l’économie et la société.

 

Par des voies de raisonnement différentes, sa conclusion rejoint celle de l’essayiste David Cosandey -entretien p. 11-, qui estime dans Le Secret de l’Occident que l’Europe, géographiquement morcelée, va fournir un environnement propice à l’émergence d’États stables en rivalité constante, contexte encourageant l’innovation technologique.

 

Les auteurs récents, ayant renoncé à une explication mono causale du triomphe de l’Occident, soulignent néanmoins que ce qui semble distinguer, dans l’histoire de ces cinq derniers siècles, l’Occident -Europe occidentale dès le XVIe, incluant Amérique du Nord et Japon à partir du XIXe siècle-, est le «progrès», ou à tout le moins un rapport idéologique particulier au changement.

 

En témoignent de nombreux livres, qui invoquent des combinaisons multiples de raisons…

 

Certains auteurs soulignent des processus originaux. Philippe Richardot, auteur de Le Modèle occidental, récapitule de multiples facteurs avant d’estimer que c’est grâce à sa faculté d’inventer sans cesse et sans entrave que l’Europe a pu s’imposer.

 

Il n’est à cet égard pas très loin des analyses de l’historien roumain Lucian Boia qui, dans L’Occident. Une interprétation historique, diagnostique que l’Europe avait pour principal atout de privilégier le changement.

 

Il ajoute que sa dynamique résultait des tensions nées de ses contradictions, par exemple lorsqu’elle défendait l’application universelle des droits de l’homme et colonisait le reste du monde.

 

Ou de l’économiste et historien Joel Mokyr qui, dans The Gifts of Athena, soutient que l’expansion des connaissances constitue le moteur principal du développement économique, le savoir permettant de multiplier les «leviers» à même d’améliorer le quotidien des sociétés.

 

Miracle européen ou grande divergence ?

 

Après une école qui mettrait plutôt l’accent sur des dispositions sociétales et mentales propres à l’Occident, on peut distinguer un courant plus axé sur l’économique, représenté en premier lieu par l’historien Fernand Braudel qui estimait, dans Civilisation matérielle, économie et capitalisme, que le grand bouleversement vient des changements d’échelle de l’économie-monde européenne.

 

Appelant économies-mondes «  ces économies coexistantes qui n’ont entre elles que des échanges extrêmement limités -et qui- se partagent l’espace peuplé de la planète», F. Braudel voyait dans le développement des cités-États marchandes, boursières et bancaires de Venise, Gênes, Amsterdam et Anvers à partir du XIVe siècle le premier noyau de cette économie-monde européenne qui, dans un premier temps, connecte l’espace compris entre la Méditerranée et la mer du Nord.

 

En deux étapes, aux XVe puis au xviiie siècle, cette économie-monde change d’échelle et se projette au niveau mondial avec les empires ibériques, puis britannique et français.

 

Les raisons de la rapidité de ce passage étaient, pour F. Braudel, à rechercher dans la dynamique du capitalisme européen.


PARTIE IV- PAGE SUIVANTE :
 

 

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22 octobre 2008 3 22 /10 /octobre /2008 18:43



SUITE - PARTIE II

La grande question reste de savoir quand l’Europe a été en mesure de dépasser ses concurrents, et pourquoi elle y est arrivée.

 

On admet communément aujourd’hui que la civilisation occidentale trouve ses racines dans l’Antiquité.


L’historien Philippe Nemo explique ainsi, dans Qu’est-ce que l’Occident?, que l’on peut structurer la fabrique d’éléments supposées spécifiques à la culture occidentale autour de cinq moments clés.


Exposons ici ses idées :

 

1) À partir de l’émergence des cités, à partir du Xe siècle avant notre ère, les Grecs vont progressivement fractionner le pouvoir entre les citoyens et introduire l’idée que la loi, étant d’origine humaine et non divine, peut être modifiée par l’homme.

 

L’ordre social peut donc être soumis à la critique et au changement.

 

De même, certains philosophes vont développer une rationalité critique et fonder les démarches qui aboutiront aux sciences modernes, ainsi que les premières académies.

 

2) À la tête d’un empire melting-pot qui a entre autres absorbé la Grèce, les magistrats romains élaborent un droit privé commun qui fournira le socle du droit moderne.

 

Il détermine l’existence d’un sujet de droit, fondement de la philosophie humaniste et de la notion moderne d’individu, qui émerge par exemple dans l’art :

 

en sus de sculpter des archétypes -éphèbes, dieux…- comme le faisaient les Grecs, les Romains vont façonner des portraits ressemblant à leurs modèles.

 

3) Constatant qu’«aucune civilisation non occidentale ne paraît avoir voulu délibérément le “progrès”», P. Nemo fait l’hypothèse que cet apport a pour origine le judéo-christianisme.

 

Ou plus exactement sa morale de l’amour qui, « en apportant une sensibilité inédite à la souffrance humaine, un esprit – sans équivalent dans l’histoire antérieure connue – de rébellion contre l’idée de la normalité du mal, a donné le premier branle à la dynamique du progrès historique».

 

Il rejoint ce faisant nombre d’auteurs qui n’ont pas partagé sa prudence et fait du christianisme le moteur même de l’exception européenne, tel le sociologue états-unien Rodney Stark avec Le Triomphe de la raison.

 

Enfin, en posant une histoire universelle scandée par un début -la Création-, un milieu -la révélation christique- et une fin dernière -la parousie ou retour du Christ sur terre-, l’Église chrétienne unifie les esprits européens au Moyen Âge.

 

Elle impose au passage une vision linéaire de l’histoire.

 

Dès lors que cette dernière n’est plus faite de cycles (les saisons, voire les règnes des empereurs chinois…- mais est amenée à se dérouler jusqu’à un terme supposé prévisible et auquel la société tout entière doit se préparer, émergerait la possibilité intellectuelle d’influencer le cours des événements.

 

4) Le programme biblique va ensuite être orienté vers la production d’une «nouvelle vision du monde» par la réforme grégorienne. P. Nemo préfère appeler cette dernière, à la suite de l’historien américain Harold J. Berman, la «réforme papale», dans la mesure où cette politique fut certes mise en œuvre par Grégoire VII, pape de 1073 à 1085, mais aussi par ses prédécesseurs et successeurs.

 

Celle-ci modifie les structures ecclésiales, et par ricochet la connaissance, les valeurs et les institutions de la société européenne dans son ensemble. L’Église limite la violence entre seigneurs -la paix de Dieu-, la canalise –croisades-, donne dans l’assistance sociale -ordres mendiants-, relance l’application du droit romain et l’universalise…

 

Par extension naîtront les États centralisés aux prérogatives de plus en plus étendues, qui auront plus tard vocation à s’affranchir des liens religieux par la sécularisation.

 

De telles considérations sont à compléter d’analyses plus économiques, telle celle de l’Américain Douglass C. North, qui considère que l’essentiel du succès de l’Occident réside dans le développement, que cet auteur fait remonter dès le XIe siècle, d’un droit de la propriété privée.

 

Celui-ci va permettre de dégager des surplus puis de les réinvestir dans la recherche continue et croissante de nouveaux marchés.

 

5) Les insurrections huguenotes du XVIe siècle, la guerre de libération néerlandaise contre les Espagnols -1581-1648-, les deux révolutions anglaises -1642 et 1688-, la guerre d’indépendance américaine -1775-1783-, la Révolution française -1789-1792-, sans compter les révoltes en Pologne, Allemagne, Italie, puis au XVIIIe siècle dans toutes les Amériques…

 

Ces événements vont «-créer les institutions démocratiques et libérales de nos pays occidentaux modernes, assène P. Nemo, qui énumère alors-:

la démocratie représentative, le suffrage universel, individuel, libre et secret, la séparation des pouvoirs, une justice indépendante, une administration neutre, les mécanismes de protection des droits de l’homme, la tolérance religieuse, la liberté de la recherche scientifique, les libertés académiques, la liberté de la presse, la liberté d’entreprendre et la liberté du travail, la protection de la propriété privée matérielle ou immatérielle et le respect des contrats.»

 

1492: le tournant des Temps modernes.

 

En se référant au cadre chronologique de la montée en puissance occidentale tel qu’on le connaît aujourd’hui, il est possible sur le long terme de déterminer des raisons multiples à l’hégémonie occidentale.

 

La date de 1492 est souvent choisie comme point de départ des réflexions.

Ainsi que le montre par exemple le médiéviste Jérôme Baschet, la découverte des Amériques par Christophe Colomb s’explique par une dynamique expansionniste acquise à partir du XIe siècle :

 

Une croissance démographique inégalée se conjugue avec de nombreuses innovations technologiques et institutionnelles, qui poussent l’Europe occidentale à étendre son territoire.

 

1492, comme le rappelle l’historien Bernard Vincent, voit aussi la chute de l’émirat de Grenade -le dernier État musulman en Europe occidentale-, l’expulsion des juifs d’Espagne -et l’apparition d’une Espagne «raciste», de la «pureté du sang»- et la rédaction de la première grammaire d’une langue vernaculaire -le castillan, qui marque l’affirmation de l’autonomie espagnole vis-à-vis du latin, la langue de l’Église-.

 

Ces quatre événements témoignent d’un processus d’ensemble, très fort dès le XVe siècle, qui voit l’Europe-(d’abord l’Espagne et le Portugal, puis la France, enfin la Grande-Bretagne devenir des puissances expansionnistes majeures manifestant une volonté d’hégémonie mondiale.

 

Le fait essentiel de l’année 1492 reste la «découverte» des Amériques.

 

PARTIE III - PAGE SUIVANTE


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22 octobre 2008 3 22 /10 /octobre /2008 18:06


PARTIE I :

L’Europe, petite péninsule excentrée de l’immense continent eurasiatique, a dominé politiquement, économiquement et militairement le monde, du XVe au XXe siècle.

 

Ce fait tient-il du hasard, de la prédestination ou de raisons objectives ?

 

De nombreux auteurs se sont penchés sur cette énigme…

 

 

..."L’Europe, petite péninsule excentrée de l’immense continent eurasiatique, a dominé politiquement, économiquement et militairement le monde, du XVe au XXe siècle.

Ce fait tient-il du hasard, de la prédestination ou de raisons objectives ? De nombreux auteurs se sont penchés sur cette énigme…


Le 19 novembre 1835, les quelque 2000 Morioris qui peuplaient les îles Chatham furent impitoyablement massacrés par 500 envahisseurs armés de fusils.

 

Ils ne purent opposer aucune résistance et, selon les termes d’un des survivants, « furent égorgés comme des moutons». On aurait pu croire que les agresseurs, des Maoris venus de Nouvelle-Zélande, à 800 km à l’ouest, et débarquant dans un archipel peuplé par des gens de même origine ethnique, auraient pu adopter un autre comportement. V

 

ers l’an 1000 de notre ère, les peuplades polynésiennes, alors en expansion dans tout le Pacifique, atteignaient et colonisaient la Nouvelle-Zélande.

 

Un siècle plus tard, elles faisaient de même avec les îles Chatham. Mais cet archipel froid et isolé n’offrait qu’un environnement désertique, sans espèces animales ou végétales domesticables.

Ces explorateurs durent abandonner la culture des plantes tropicales qui fondait leur civilisation, et se rabattre sur les poissons, les œufs et les coquillages, limitant leur population par l’infanticide si besoin.

À défaut de surplus agricole et d’une population suffisante, la division du travail ne put émerger.

Par suite de leur isolement, ils restèrent à l’écart des innovations technologiques et connurent même une régression en la matière, ne pouvant plus construire, faute d’arbres, les pirogues qui avaient assuré les voyages de leurs ancêtres.

 

 

Les bienfaits de la nature


Cet épisode est une des nombreuses «anecdotes» qui émaillent De l’inégalité parmi les sociétés, un livre du biologiste californien Jared Diamond.

 

Il illustre bien son propos: la nature distribue inégalement ses bienfaits.

 

Ce qui explique les différences entre sociétés ne saurait donc être une prétendue supériorité raciale ni le hasard voulu par la Providence, mais bien plutôt:

 

1) les ressources offertes par le milieu où se développe telle ou telle société; et 2) l’usage qu’elle a su ou pu en faire.

 

On peut accepter les thèses de J. Diamond, ou les nier au motif qu’elles seraient trop brutales ou trop déterministes.

 

Ce serait facile si aucun auteur n’avait abondé dans son sens.

 

Hélas, le monde des livres anglo-saxons s’est montré friand, depuis des décennies, de ce type de grande fresque historique prétendant apporter des réponses à de très vastes questionnements.

 

À cet égard, aucun autre champ de spéculation n’a été plus exploité que celui qui entend répondre à la question:

 

pourquoi l’Europe a-t-elle imposé son hégémonie sur le monde, du XVIe au XXe siècle?

 

Cette thématique n’est certes pas nouvelle.

 

Elle nourrissait déjà la réflexion d’un Montesquieu -1689-1755- qui, curieusement, développait déjà dans L’Esprit des lois -1748- des vues voisines de celles de J. Diamond:

 

 le climat influencerait la nature de l’homme et de sa société.

 

Certains climats seraient supérieurs à d’autres, le climat tempéré de France étant bien évidemment l’idéal.

 

Cette idée, pour amusante qu’elle puisse sembler aujourd’hui, témoigne pourtant d’un relativisme inédit.

 

Elle inaugure une nouvelle approche du fait politique, plus scientifique que dogmatique, et peut à ce titre être considérée comme un des points de départ de nos sciences sociales.

 

De plus, les économistes qui aujourd’hui entendent expliquer l’origine des inégalités Nord-Sud la reprennent souvent en introduction de leur développement, constatant en gros que les pays riches jouissent souvent d’un climat tempéré quand les pauvres sont exposés à des climats tropicaux propices aux parasitoses, cyclones et autres fléaux…

 

À quelques exceptions près:

 

La riche cité marchande de Singapour est ainsi proche de la ligne de l’équateur.

 

En 1963, l’historien canadien William H. McNeill publiait The Rise of the West (encadré p. 7), initiant ainsi toute une littérature qui entendait répondre à la question du «miracle européen», une expression popularisée un peu plus tard par l’économiste britannique Eric L. Jones. Soulignons d’emblée que la période des réponses mono causales est désormais close (-à de rares exceptions près-.

 

À un phénomène aussi massif, complexe et durable que l’hégémonie occidentale, il semble hors de question de trouver une seule cause.

 

Nous allons survoler les différentes hypothèses, issues de multiples courants disciplinaires, en gardant en mémoire que loin d’être exclusives les unes des autres, elles sont avant tout complémentaires.

 

L’exercice ultime, susceptible de nourrir la réflexion des prochaines décennies, consisterait à déterminer leurs importances respectives et à étudier en quoi ces diverses causes ont pu conjuguer leurs dynamiques.

 

Des racines antiques et médiévales

 

Rappelons d’abord que nul contemporain n’aurait parié un kopeck, au XVe siècle, sur la domination européenne qui allait marquer le demi-millénaire suivant :

 

L’hyper puissance de l’époque était la Chine, et certains ensembles de civilisations -Inde, monde arabo-musulman étaient technologiquement et économiquement plus avancés que l’Occident.


PAGE SUIVANTE - PARTIE II

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17 octobre 2008 5 17 /10 /octobre /2008 09:33



 

De MARC FERRO Edition Pocket -

Si, nous  souhaitons  comprendre et mieux appréhender les évènements du présent nous avons pour obligation de connaître, d'analyser notre histoire, les faits du passé :

 

Note Editeur :

 

Evoque-t-on jamais la sexualité de Jeanne d’Arc ?

Peut-on rappeler naguère nombre d’Alsaciens et de Lorrains s’accommodaient fort bien de l’Allemagne ?

Faut-il répéter que « la race juive » n’est qu’une mosaïque de cultures, de langues et de rites religieux ?

Faut-il reconnaître les ravages des bombardements anglo-saxons durant la deuxième guerre mondiale ?
Rien n’est plus changeant et capricieux que la part d’ombre et de lumière de l’Histoire.

Les dogmes idéologiques, républicains ou religieux engendrent des silences, des mensonges, les oublis et créent d’invincibles tabous.

 

Marc FERRO recense cent erreurs, demi-vérités ou falsifications..

Incisif et provocateur, cet ouvrage, explore l’univers du mensonge officiel sous un éclairage passionnant.

 

Marc FERRO, nous invite a débusquer les tabous les plus tenaces.

 

EXTRAITS - 1er TABOU :

 

… » Autre tabou d’origine républicaines celui de la composition de la population française.


Pourtant que, depuis la révolution, la France s’est constitué en Etat nation, animé d’un projet politique à vocation universelle, l’étranger doit y être socialisé par l’école, hier par l’armée ou autres institutions et, en tant que tel, disparaître.

S’il est ainsi montré du doigt avant ce résultat, la xénophobie que ce comportement exprime a pour corollaire un tabou bien  partage : à savoir que ne s’énonce pas le fait qu’en fin d’intégration les étrangers ont bien été assimilés.

Ce qui est pourtant évident pour les italiens, les polonais ou les arméniens, le devient aujourd’hui pour les « Beurs » qui s’intègrent culturellement ans les professions peu institutionnalisées – les sports, les médias, l’animation.

Un tabou règne aussi sur  tous ces traits qui témoignent en négatif qu’ils se dissocient peu à peu de leurs anciennes appartenances :

Musulmans, ils ne le sont guère plus que ne sont catholiques les autres français, si l’on compare la fréquentation des mosquées à celle des églises ; l’islam n’apparaît que dans les situations conflictuelles.

 

Ces mêmes algériens, qui se mobilisaient autrefois en Algérie en faveur de Nasser, n’ont pas bougé pour soutenir Saddam HUSSEIN, alors qu’en Algérie le gouvernement et le FIS se mobilisaient contre  les « impérialistes américains » :

Les « Beurs » sont-ils seulement intervenus dans les conflits entre le gouvernement d’Alger et les intégristes ?

Leur participation aux violences urbaines elle-même ne s’effectue pas dans un contexte spécifiquement immigré, mais bien en connivence avec d’autres jeunes, dans leur quartier, e à propos du chômage, de l’insertion, bref de problèmes qui appartiennent à tous et ne sont pas spécifiquement liés aux Maghrébins :

Signe de leur lente et difficile mais irréversible intégration dans une société qui, se ferme cependant à eux.


Etablir cette sorte de diagnostic, pourtant positif est un tabou :

 Nantes est une des villes où les violences et la délinquance des jeunes ont le plus progressés en 2001.


Or, parmi les grandes villes c’est celle où il y a le moins d’immigrés.


Qui l’a écrit ?

 

A côté de la situation des étrangers, le relevé des langues, en France, ne s’associé que tardivement à leur territoire :

Jusqu’à la révolution, adapter limites de langue et limites de souveraineté est absent de l’esprit du temps.

Ultérieurement, cette langue, s’inscrit dans un territoire et s’identifie à la nation.

Ets-ce ce trait qui explique qu’à l’intérieur des frontières françaises, faire une carte des dialectes compromettrait l’image que l’état veut donner de la nation ?
Cette carte ne s’est fait qu’au XIXème siècle :

NORDMANN, Daniel et REVEL , Jacques : »la formation de l’espace français », histoire de la France, l’espace français, pp 152-175 -

 

La Marseillaise sifflée, des politicards de droites comme de gauche, se sont crus obligés d’en faire une affaire d’état, au seul service de leur ambition de politiciens corrompus et carriériste :

 

En cause, les propos du secrétaire d'Etat qui a proposé de "délocaliser" les matches opposant l'équipe de France aux équipes du Maghreb ou du Portugal après les sifflets lors du match France-Tunisie. La ministre, de son côté, a déclaré qu'il ne devait "plus y avoir de matches amicaux avec les pays responsables, avec les pays concernés".

 

Parmi la série de mesures annoncées par le gouvernement, mercredi 15 octobre, après que la Marseillaise a été sifflée lors du match France-Tunisie, mardi soir, certaines déclarations du secrétaire d'Etat aux Sports Bernard Laporte et de la ministre des Sports Roselyne Bachelot ont suscité de vives réactions et alimenté la polémique. En cause, les propos du secrétaire d'Etat qui a proposé de "délocaliser" en province ou sur le sol de l'adversaire "ces matches qui sentent un peu la poudre", notamment ceux opposant l'équipe de France de football aux équipes du Maghreb ou du Portugal, et ceux de Roselyne Bachelot, qui a déclaré mercredi lors de la séance des questions d'actualité à l'Assemblée qu'il ne devait "plus y avoir de matchs amicaux avec les pays responsables, avec les pays concernés".

 

Pourtant :

La Marseillaise sifflée : les précédents

Ce n'est pas la première fois que l'hymne français se fait siffler lors d'une rencontre de football. Retour en vidéo sur ces matches :

Dernier en date : le match France-Tunisie au Stade de France, mardi 14 octobre 2008

 VIDEO LA :

http://tempsreel.nouvelobs.com/actualites/videos/20081015.OBS6024/la_marseillaise_sifflee__les_precedents.html

Commentaire personnel:

Cette histoire de marseillaise, sifflée - et ce n'est pas la première fois - a donné libre cours à l'expression des thèses des plus xénophobes, racistes, indigestes, depuis son commencement !!!

J'ai parcouru les blogs et site de journaux ...Édifiant de bêtises, caricaturales, l'opportunité pour la droite maurassienne, de laisser libre cours à son racisme profond et, cela en toute impunité  !!!

Personne, ne se pose le, les  « pourquoi » de tels comportements.

Non ! Tous préfèrent utiliser, cet épiphénomène -au regard de la situation économique,  mondiale- pour justifier l’expression de leur haine, de l’Autre, l’auto-affirmé « DIFFERENT » .

Néanmoins, la marseillaise sifflée n'est-ce pas plutôt parce que :

La France, d'aujourd'hui - ressemble de plus en plus à la France de la deuxième guerre mondiale au temps du Maréchal Pétain et en cela elle ni ne défend  ni ne perpétue les  valeurs - fondamentales - sur lesquelles se sont assis, et construits ses principes républicains et démocratiques.

Peut-on respecter un pays où le nombre de policiers va bientôt être plus important que le nombre de médecins, d'enseignants, d'infirmières, d'hôpitaux, de travailleurs sociaux etc. ?

Peut-on Respecter un pays qui, pendant sa présidence de l'union européenne n'a de cesse d'imposer a tous les pays européens sa vision maurassienne xénophobe, raciste, ségrégationniste, de la question de l'immigration e
t qui, en même temps prône et initie l'UNION pour la Méditerranée...HYPOCRISIE...SCHIZOPHRENIE,...

NON !  AVIDITE SURTOUT... Oui, a la spoliation aux vols organisés des matières premières et ce au non d'une pseudo union de la Méditerranée..

Mais REFUS, REJET CATEGORIQUES de l'immigration basanée !

Peut-on Respecter un pays qui, se soumet tel un laquais à Bush et consort, privilégiant les intérêts Américains au détriment du  pays et du peuple de FRANCE ?

Peut-on respecter un pays, qui envoie ses propres enfants soldats mourir pour défendre les intérêts des multinationales Américaines, pendant qu'ici en France des milliers de français sont licenciés, au chômage, dans l'impossibilité de se soigner et même de pouvoir a leur besoins de base - manger, se loger, envoyer ses enfants à l'école bien alimentés ?

Peut-on RESPECTER un  pays qui, affirme n'avoir pas d'argent, avoir les caisses vides pour venir en aide à son propre peuple, aux malades, des gouvernants qui, ferment les institutions judiciaires, hôpitaux, laissent dormir dehors - faute de logement sociaux des milliers de citoyens français, qui enlèvent  les bourses des étudiants handicapés, qui volent l'argent des livrets A, de la formation permanente des salariés etc. - afin de renflouer les caisses vides et qui, d'un coup de baguette magique trouve "X" milliards d'euros pour venir en aide aux banquiers, traders véreux et qui, dans la foulée augmente le budget de l'Élysée - pendant que le peuple de France se serre, se serre, se serre la ceinture -

Nous pourrions ainsi en remplir des pages, des pages des méfaits de ce gouvernements avec la complicité passive du peuple de France...

 Il, en résulte : ce pays qui hier était respecté, admiré ne l'est plus aujourd'hui...

Il n'y a en mon sens aucune autre explication à ce phénomène - la MARSEILLE symbole le pays France, comme le coq, mais elle symbolise également un chant guerrier et la guerre nos jeunes soldats sont entrain de la faire en Afghanistan, en Irak et certainement pas pour préserver le pays France d'un quelconque danger mais simplement pour s'adonner aux vols et à la spoliation des matières premières et cela n'est CERTAINEMENT PAS RESPECTABLE ni a RESPECTER  !!!

N’oublions pas ceci : ce n’est pas le peuple, ni le pays qui, a été ainsi sifflé mais les gouvernants, les tenants du pouvoir actuel, dans le pays France !!!

Et, maintenant la « gauche caviar » qui amplifie et utilise cet épiphénomène afin de récolter, quelques  succès, électoralistes,  aux prochaines élections européennes..
 Croite-elle....
Pitoyable... vous dis-je :


Après la polémique sur la Marseillaise sifflée au Stade de France, mardi soir lors de France-Tunisie, le secrétaire d'Etat aux Sports a suggéré d'aller jouer les matches contre les équipes du Maghreb en province devant un "public sain".

Des propos qui expriment "une dérive raciste et xénophobe gravissime pour un ministre de la République", juge Razzy Hammadi qui demande "sa démission immédiate".

"Qu'est-ce qu'un 'public sain' ?

Ces propos expriment une dérive raciste et xénophobe gravissime pour un ministre de la République", accuse le secrétaire national du PS à la riposte dans un communiqué.

Pour lui, "la condamnation unanime de tels propos est nécessaire et constitue une question de principe et un devoir d'exemplarité pour notre République".

 

EN SAVOIR PLUS- LIEN SOURCE :

 

http://tempsreel.nouvelobs.com/actualites/politique/20081017.OBS6303/marseillaise_sifflee__le_ps_reclame_la_demission_de_lap.html

 

 

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16 octobre 2008 4 16 /10 /octobre /2008 11:17

SUITE PARTIE II

 

 

DES LICENCIEMENTS EN OR :

 

 «J'étais délégué syndical CFDT, délégué du personnel et secrétaire du comité d'entreprise. Les conflits qui m'opposaient à la direction devenaient de plus en plus vifs. Un jour, on m'a proposé un arrangement :

une démission de mes fonctions représentatives et un licenciement à des conditions très avantageuses. Un million de francs, c'était plus que tentant. En fait, c'était juste ce qu'il me fallait pour démarrer une petite entreprise de conseil...»

Marc
Costes dirigeait la zone Afrique de l'export du laboratoire pharmaceutique Innotech International, il a accepté l'arrangement.

 

Le licenciement sans motif légal a eu lieu au printemps 1996. [...] Après son licenciement et celui des deux autres délégués, il savait pourtant que la vie syndicale au sein de l'entreprise allait changer. «Je n'avais pas d'illusion sur ce que ferait la direction ensuite : comme dans les autres entreprises, elle chercherait à monter un syndicat aux ordres ?[...].» L'ancien syndicaliste CFDT parle de cette opération comme d'une pratique aussi répandue que discrète. Faut-il le croire ?

 

«Pour acheter le silence des plus récalcitrants, le départ négocié à des conditions attrayantes est un procédé aujourd'hui couramment utilisé, confirme Jacques Grinsnir, avocat spécialisé en droit social, placé en première ligne des conflits au sein des entreprises [...].

Les négociations sont généralement précédées par une phase de harcèlement intense. Une sorte de guerre d'usure, de préparation d'artillerie durant laquelle on cherche à briser le salarié.

Pour se débarrasser des perturbateurs, on est passé d'une phase artisanale à une méthode qui est vendue clés en main par certains cabinets de conseil.


Il existe même désormais des agences utilisant des «profilers» qui évaluent la victime avant que les DRH n'agissent. Profil psychologique, analyse des interventions en CE, etc.»

LA POMPE A FRIC DE LA FORMATION :


«Pour récupérer en partie l'argent de la formation professionnelle, on s'arrange avec ces centres formateurs qui surfacturent leurs prestations ou facturent carrément des formations fictives et l'on reverse ensuite discrètement aux syndicats une partie des bénéfices indus», nous explique un témoin direct.

 

D'anciens responsables de centres de formation évoquent une pratique consistant à remplir des listes de stagiaires avec les noms de personnes qui ne sauront jamais qu'elles ont officiellement participé à ces formations.

 

«Il arrive aussi qu'on alourdisse sur le papier le nombre d'heures de stage, de salles louées ou d'intervenants [...]. L'argent revient ainsi en partie dans les caisses syndicales ou sous la forme d'indemnités versées aux permanents qui sont censés avoir effectué les heures de formation.»

Les contrôles, nui devraient être opérés par les directions départementales du travail et l'Urssaf, sont quasi inexistants.

 

Le groupe national de contrôle de la formation professionnelle, qui dépend du ministère du Travail, avoue son puissance à examiner de près les affectations des fonds collectés par les organismes collecteurs.

 

«Cela revient à contrôler les organisations professionnelles ou syndicales, d'où une dimension politique», déclarait avec embarras un responsable du groupe de contrôle devant une commission d'enquête de l'Assemblée nationale en 1999.

 

Huit ans plus tard, dans un rapport remis en 2007, la Cour des Comptes montrait plus d'assurance : «Rares sont les organisations professionnelles qui présentent de véritables justificatifs, même plus ou moins détaillés, correspondant à des services effectivement rendus.» [...]
Le budget annuel de la formation prud'homale pour la seule CGT correspondait, au tournant de l'année 2004, à environ 10 000 à 18 000 journées de formation à 200 euros la journée, soit une somme totale se situant entre 2 et 3,6 millions d'euros.

 

Jean Claude LAM, qui appartenait à la fédération CGT de la métallurgie avant 1988, puis qui est devenu le directeur, entre 1988 et 2004, de Prudis-CGT, l'institut spécialisé de formation des conseillers prud'homaux salariés qui travaille avec la CGT, a bien voulu répondre à nos questions. [...].

«Plus de la moitié
[des fonds versés aux syndicats pour la formation] est utilisée à d'autres fins, reconnaît-il [...].


En interne, l'argument de la CGT est que la formation juridique est moins prioritaire que la lutte pour les revendications.»


DES PUBS COMPREMETTANTES :


La presse CGT a un penchant prononcé pour les publicités des assureurs Satec, Macif, Axa, MMA, Assurance Sport et Tourisme, pour les alcooliers Pernod-Ricard, Pastis 51 et le champagne Henri-Giraud, pour le fabricant de cigarettes Altadis, le fabricant d'armes Dassault, les opérateurs Orange et France Télécom, l'agence de tourisme Touristra, les Chèques Vacances, Trigano, les distributeurs d'énergie EDF, GDF, et pour les groupes multicartes, Suez et Veolia Environnement.

 

On y voit une fidélité certaine à la SNCF, Air France et La Poste.

On trouve aussi pêle-mêle Bombardier, Siemens et d'autres.

 

On peut concevoir sans peine que certains de ces groupes élargissent leur clientèle grâce à ces publicités réveillant chez chaque lecteur un signal d'appel avec, à la clé, un acte d'achat.


Il est plus difficile de croire que des groupes qui vendent des chars, des missiles à tête nucléaire, des centrales ou des incinérateurs espèrent vendre leurs produits aux lecteurs. On retrouve d'ailleurs ces publicités dans les publications de la CFTC, plus précisément dans la revue «le Métallo CFTC», l'organe de la Fédération de la Métallurgie. Espèrent-ils élargir leur marché auprès des cadres de ce syndicat ? [...]

CAISSES DE RETRAITE A DOUBLE FOND :

«Les financements des syndicats sur les fonds des caisses de retraite ne datent pas d'hier
, nous explique un inspecteur des Affaires sociales. Ce qui est nouveau, c'est que certains songent à le dénoncer.» Certaines caisses de retraite sont en effet des sources de financement discrètes. Voilà encore un secret de famille, mais on peut difficilement dire qu'il est inconscient... En tout cas, plus depuis 1999.

Cette année-là, les inspecteurs de l'Igas -Inspection générale des Affaires sociales- ont en effet mis les pieds dans le plat en rédigeant un rapport sur la Caisse de Retraite interprofessionnelle -CRI-, l'une des plus grosses caisses de retraite complémentaire du régime des salariés -Arrco-.

Leur enquête, menée entre février et mai 1999, évoque «tout un système de financement direct ou indirect des syndicats». Selon les inspecteurs, le CRI aurait versé, entre 1995 et 1999, 34,3 millions de francs aux syndicats (soit plus de 1,5 million d'euros chaque année). Les inspecteurs ont révélé que la CFDT et la CGT se partageaient 80% de la somme, et que FO en recevait 15%. La CFTC et la CGC ramassaient les miettes.

Les versements s'effectuaient en finançant des publicités dans la presse syndicale, en payant des permanents syndicaux comme «délégués extérieurs» ou en «convention d'assistance technique», et en remboursant des frais divers... Du côté de la caisse de retraite en question, on jure que «les choses ont été remises en ordre dans la maison». Mais on peut s'interroger.

Le rapport de l'Igas avait amené Martine Aubry, alors ministre des Affaires sociales, à suspecter que ces pratiques pouvaient ne pas être l'exclusivité de la CRI et à penser qu'il faudrait examiner de près également les autres caisses. Pourtant, les ministres qui lui ont succédé semblent avoir décidé de ne plus déranger personne dans ce secteur...

LE MAGOT DES HANDICAPES :

Autre source d'opérations indélicates, les subventions accordées par l'Agefiph, le fonds d'aide national pour l'intégration professionnelle des personnes handicapées
et leur maintien dans l'emploi.

Géré par les partenaires sociaux, ce fonds est alimenté par les cotisations payées par toutes les entreprises qui ne respectent pas les quotas d'embauche de personnel handicapé. Pas moins de 400 millions d'euros sont ainsi collectés chaque année
[...].

«Ce fonds accorde des subventions aux entreprises qui déclarent mener des actions en faveur de l'intégration des personnes handicapées»
, dit un syndicaliste cédétiste en insistant bien sur le mot «déclarent».

Il précise :

«Beaucoup d'entreprises déclarent tenir des séances pour sensibiliser leur personnel et réfléchir à des actions d'intégration, mais ne font rien du tout. Pour la forme, ils se réunissent une ou deux fois, quelques minutes, et prétendent qu'ils organisent des réunions de sensibilisation des employés ou ce genre de chose.» [...]
Du côté de l'Agefiph, on se retranche derrière un argument élémentaire :
«Les moyens de contrôler les actions menées dans les entreprises nous manquent, nous n'avons pas la possibilité de vérifier dans les entreprises si les séances se passent vraiment comme les entreprises le déclarent.» [...]

Fayard «L'Argent noir des syndicats», par Roger Lenglet, Jean-Luc Touly et Christophe Mongermont, Fayard-


 

COMBIEN DE TROUPES


Le budget annuel de la formation prud'homale.

La question suscite d'inépuisables polémiques.

Toutes les études s'accordent cependant pour revoir à la baisse les chiffres annoncés par les centrales.

CFDT : 800 000 (officiel), 670 000 (estimé).
CGT : 710 000 (officiel), 600 000 (estimé).
FO : 800 000 (officiel), 350 000 (estimé).
CFTC : 132 000 (officiel), 100 000 (estimé).
CFE-CGC : 177 000 (officiel), 110 000 (estimé).
UNSA : 360 000 (officiel), 200 000 (estimé).
Solidaires : 80 000 (officiel), 50 000 (estimés).
Estimations établies par «Liaisons sociales» (février 2008).

 

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16 octobre 2008 4 16 /10 /octobre /2008 11:08


PARTIE I 

UN LIVRE QUI, DERANGE :

 

« COMMENT ACHETER U  SYNDICALISTE »

 

 «L'Argent noir des syndicats» - Fayard-  par Roger LENGLET, Jean-Luc TOULY et Christophe MONGERMONT - raconte les méthodes mises en œuvre

 pour corrompre les représentants des salariés.

 

Et lève aussi un coin de voile sur les financements occultes des organisations syndicales.

 

EXTRAITS :

 

Gros chèques et petits cadeaux
D'anciens syndicalistes de Thales -ex-Thomson-CSF- nous expliquent que l'UIMM a toujours entretenu de bons rapports avec leur employeur, mais aussi avec leur syndicat.

 

[...] Quelques mois plus tard, Joseph CRESPO, président de la fédération CFTC de la métallurgie, reconnaissait, au cours d'un entretien réalisé avec nous, l'existence de ces subventions :

 

«Ces subventions sont faites à tous les syndicats et sont parfaitement légales, même si elles posent en effet un problème d'indépendance.» [...]

Un PDG, juge dans un conseil des prud'hommes, accepte de se confier à nous dans le cadre d'un échange personnel, comme s'il voulait en profiter pour se délivrer d'un poids :

«Je connais beaucoup d'employeurs qui achètent leurs délégués syndicaux pour s'assurer la paix sociale, je ne suis donc pas surpris du tout par l'affaire de l'UIMM.»

 

Il hésite un peu, puis nous souffle :

 

 «Non seulement je connais des employeurs qui le font aussi, mais je reçois moi-même, lors de chaque élection professionnelle de délégués du personnel, les salariés élus pour leur proposer des petits cadeaux, un véhicule de fonction et un téléphone portable :

en contrepartie, ce que je demande, c'est qu'ils me préviennent afin de régler en amont et en petit comité tout litige qui pourrait déraper.»


[...]Il nous explique qu'aliéner peu ou prou l'indépendance de syndicalistes est «nécessaire à la bonne marche des entreprises, qui, sinon, devraient faire face à des luttes gênantes». [...]


André B., un entrepreneur du bâtiment qui vient de procéder au licenciement de deux ouvriers trop revendicatifs, complète cet éclairage :

 

«Un permanent syndical capable d'en imposer pour calmer les troupes est très utile [...].»

 

L'inconvénient, dit un autre chef d'entreprise,

«c'est que certaines exigences peuvent devenir un véritable racket qu'on ne peut interrompre sans prendre le risque de représailles sous la forme d'actions sociales embarrassantes. Ca peut même tourner au harcèlement jusqu'à ce qu'on trouve un terrain d'entente financier. Mais on s'y retrouve plutôt bien, il faut l'avouer»
. [...]


Du côté syndical, des témoins nous confirment le phénomène.

Daniel Guerrier, délégué syndical cégétiste jusqu'en 2000, témoigne à visage découvert :

«Dans les grandes entreprises du bâtiment et de l'eau où j'ai été élu, j'ai souvent vu des délégués du personnel prendre leurs ordres régulièrement auprès de la direction pendant des repas régulièrement offerts par les cadres dirigeants, bien arrosés et souvent répétés, au cours desquels on se tutoie et on baisse un peu la voix en abordant certains sujets comme le renouvellement du portable ou de la voiture, en passant par les primes spéciales et les horaires très allégés, l'embauche de parents ou d'amis
[...].

 

Au début, je m'étonnais de ne pas les voir retourner au travail l'après-midi, j'ai vite compris que ça faisait aussi partie des petits privilèges des syndicalistes qui acceptent le régime maigre pour les salariés.» [...]



DES « VENDUS » DANS LE NETTOYAGE :

José Tison, un ancien de SUD-Rail qui s'est longtemps investi auprès des salariés du nettoyage, ne craint pas d'affirmer :

 

«Dans ce secteur, il faut bien le dire, beaucoup de délégués sont purement et simplement achetés par les directions.
Tout reste à faire, ou plutôt à remettre à plat.

Il faut repartir de zéro.»

Etienne DESCHAMPS, juriste du syndicat CNT-Nettoyage d'Ile-deFrance, apporte des précisions :

«Une façon de «tenir» les représentants du personnel est de leur attribuer des petits avantages. Promotion pour devenir chef, voiture de fonction, double salaire -au nom de deux boîtes de nettoyage-, tout est bon, même l'obtention de logements par le 1% patronal. Les DRH ne demandent pas nécessairement à l'heureux bénéficiaire d'abandonner son mandat, c'est plus fin que cela :

ces avantages impliquent «spontanément» une forte baisse du niveau de revendication.

On le constate alors par touches successives : au début, le délégué du personnel vient un peu moins aux réunions, puis plus du tout. Ensuite, ses camarades nous expliquent qu'il délaisse certains dossiers urgents ou qu'il ne s'occupe plus guère de son travail syndical. Pis, qu'il minimise les problèmes des salariés. Enfin, on apprend qu'il a déménagé après avoir obtenu un appartement plus grand, mais sans vraiment s'en vanter. Ce sont souvent des indices forts. Tous les syndicats sont touchés. Le nôtre n'est pas à l'abri non plus de ces tentations.»


PARTIE II- PAGE SUIVANTE

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16 octobre 2008 4 16 /10 /octobre /2008 10:25






L'UIMM aurait versé un chèque de
69.000 € à la CFTC


Selon Joseph Crespo, président de la fédération métallurgique de la CFTC, sa fédération aurait perçu indûment un chèque de l'UIMM, destiné selon lui, à la confédération de la CFTC, et non à sa fédération.

Le fac-similé du chèque de l'UIMM à la CTFC (DR)

Le fac-similé du chèque de l'UIMM à la CTFC (DR)



L
a confédération de la CFTC aurait reçu fin 2003 un chèque de l'UIMM d'un montant de 69.000 euros, apprend-on dans
Le Parisien / Aujourd'hui en France du jeudi 16 octobre.



Selon Joseph Crespo, président de la fédération métallurgique de la CFTC, sa fédération aurait perçu indûment fin 2003 le chèque de l'UIMM, destiné selon lui, à la confédération de la CFTC, et non à sa fédération.


Jacques Voisin, actuel président de la Confédération française des travailleurs chrétiens, récuse énergiquement la version de Joseph Crespo et parle "d'une campagne de déstabilisation qui va nuire à la CFTC et à tout le syndicalisme".

23.000 euros pour la location d'un stand



Début octobre, dans une interview au magazine Challenges, Jacques Voisin s'était étonné du montant d'une prestation facturée à l'UIMM par la CFTC-Métallurgie, commentant un chèque de 23.000 euros qui aurait été versé par l'organisation patronale pour la location d'un stand lors du congrès de la fédération en 2006 à Metz.


SUITE DE LA SAGA :


LES CONSEQUENCES DE LA COLLABORATION ACTIVE  DES SYNDICATS CORROMPUS-« JAUNES » AVEC LE MEDEF, LES POLITICIENS :

MEFAITS cotisations pour la retraite, à rallonge, augmentation du temps, de la durée de travail, travail dominical afin de mieux déstructurer la famille et les liens sociaux, la solidarité, l'entre’ aide, accidents du travail, suicides en augmentation etc.
Ceux-là, pour LES SALARIES,  

BIENFAITS, ceux-là pour les
"AUTOPROCLAMES GRANDS PATRONS AFFILIES MEDEF"-main-d’œuvre « corvéable à merci », stagnation des salaires, gestion des entreprises par les licenciements, par les délocalisations,

Grâce à leur entreprenariat  patronal, la France, se transforme peu a peu en

Friches industrielles etc.…

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14 octobre 2008 2 14 /10 /octobre /2008 09:52




POINT SUR LE RISQUE DE CONTAMINATION DE PRODUITS ET D'INGREDIENTS LAITIERS PAR LA MELAMINE


Suite à la multiplication des problèmes de santé d’enfants en bas âge en Chine liés à la consommation de lait maternisé en poudre commercialisé par le groupe chinois Sanlu, et alors même que ces problèmes avaient été signalés par les parents dès le mois de mars, les autorités chinoises ont annoncé officiellement la contamination le 10 septembre dernier et lancé une enquête sur tout leur territoire et à l’échelle de toute la filière.

1. La nature du risque mélamine

La mélamine ou formaldéhyde de mélamine -FM- fait partie de la famille des résines aminées.

La mélamine est couramment utilisée pour la fabrication de matériaux en contact avec les aliments -récipients, étiquettes, etc.- et peut aussi servir comme engrais agricole.

Selon les données issues d’études expérimentales - cohérentes avec les observations cliniques actuellement disponibles -, les effets toxiques de la mélamine sont la précipitation de cristaux dans le parenchyme rénal, la formation de lithiases urinaires et l’insuffisance rénale aiguë.

Ces pathologies et leurs complications peuvent entraîner le décès.

Des traces de mélamine sont souvent retrouvées dans les produits alimentaires industriels, en raison de contaminations minimes soit pendant l’élaboration soit au contact de l’emballage.

Des quantités de l’ordre de 2,5 ppm sont fréquemment retrouvées. Elles constituent un « bruit de fond » et correspondent au seuil de détection utilisé dans de nombreux pays.

Des quantités supérieures à 30 ppm sont considérées comme résultant d’une manipulation volontaire.

La Food and Drug Administration -FDA- des Etats-Unis considère comme tolérable l’absorption quotidienne de mélamine au seuil de 0,63 mg/kg de poids corporel -équivalence : 1 mg/l ~1 ppm-.

Le seuil retenu est de 0,5 mg/kg en Nouvelle-Zélande et dans les pays de l’Union Européenne.

La présence d’acide cyanurique associé à la mélamine accroîtrait le risque de précipitation dans les voies urinaires -InVS-


2. Usage frauduleux de la mélamine
L’addition de mélamine dans les aliments n’est pas autorisé par le Codex alimentarius, ni par aucune autorité nationale.

En Chine, où s’est déroulée la fraude, de l’eau est ajouté au lait cru pour en augmenter le volume.

Cette dilution provoquant une diminution de la concentration en protéines, les sociétés qui utilisent le lait pour d’autres productions comme les formules infantiles en poudre ajoutent frauduleusement de la mélanine pour faire remonter la teneur en protéines.

La fraude actuelle ne se restreint pas au lait maternisé en poudre mais concerne plusieurs produits laitiers -yaourts, lait liquide, glaces- dont certains sont exportés.

Selon l’enquête des autorités, 20 % des compagnies laitières testées à travers le pays ont vendu des produits contenant de la mélanine
 -22 sociétés incriminées-.

Les autorités de Hong-Kong ont indiqué avoir découvert de la mélamine dans des boissons, glaces et produits laitiers commercialisés par la firme chinoise Yili.

Deux firmes incriminées exportent leurs produits au Burundi, au Gabon, au Bangladesh, en Birmanie et au Yémen.

Cette fraude n’est pas exceptionnelle et la mélamine a plusieurs fois été volontairement introduite dans des aliments pour faire croire qu'ils étaient plus riches en protéines qu'en réalité.

En mars 2007, après la mort anormale d'au moins 14 animaux à la suite de défaillances rénales dans la plupart des cas, les Etats d’Amérique du Nord ont rappelé 60 millions de boîtes d'aliments pour chiens et chats produites aux États-Unis avec des aliments importés.

Ces boîtes contenaient du gluten de blé contaminé par de la mélamine.


3. Les mesures prises en France et en Europe
L’Europe et l’Etat français ont réagit rapidement à cette annonce en prenant des mesures réglementaires visant à protéger leurs marchés et leurs consommateurs.

Compte tenu des informations concernant le lait en poudre en Chine et les risques de présence de mélamine, l'importation des laits en poudre en provenance de ce pays a été interdite depuis 2002 dans l'Union européenne.

3.1. En France

Un arrêté français suspend à partir du 27 septembre 2008, pour une durée n'excédant pas un an, l'importation ou la mise sur le marché, à titre gratuit ou onéreux, des denrées alimentaires composées fabriquées à partir de produits laitiers d'origine chinoise.

Arrêté du 26 septembre 2008 portant suspension de la mise sur le marché et ordonnant le retrait des denrées alimentaires composées fabriquées à partir de produits laitiers d'origine chinoise -JORF du 27/09/08-

http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000019533551&dateTexte=

Des contrôles effectués par la DGCCRF sont par ailleurs en cours sur différents types de produits.

En parallèle, les services vétérinaires et douaniers renforcent les contrôles dans les postes d’inspection frontaliers pour tous les produits laitiers. Ces premières opérations de contrôle n’ont pas, à ce jour, mis en évidence de présence de tels produits -25 septembre-.

3.2. En Europe -UE-
Une Décision européenne indique que :

l'importation des produits composés contenant du lait ou des produits laitiers, originaires ou expédiés de Chine, destinés aux nourrissons
et enfants en bas âge, est interdite.

Tous les lots de produits composés originaires de Chine ou expédiés et contenant plus de 15 % de produits laitiers, ainsi que tout lot de produit composé dont la teneur en produits laitiers ne peut être établie, sont soumis par les États membres à des contrôles documentaires, d'identité et physiques, y compris à des analyses de mélamine.

Les lots sont retenus en attente des résultats d'analyse. Tout produit dans lequel la teneur en mélamine est supérieure à 2,5 mg/kg est immédiatement détruit.

Ces produits peuvent être remis sur le marché lorsqu'ils ont été reconnus conformes à la réglementation en vigueur.

Décision 2008/757/CE de la Commission du 26 septembre 2008 imposant des conditions spéciales pour l'importation des produits contenant du lait ou des produits laitiers, originaires ou expédiés de Chine -JOUE du 27/09/08-

4. Avis des agences de sécurité des aliments

4.1. AFSSA- Communiqué du 25 septembre 2008

La situation actuelle attestant de contaminations importantes qui ont d'ores et déjà entraîné des dizaines de milliers de malades en Chine et plusieurs décès, un renforcement des contrôles aux frontières a déjà été opéré sur les importations de produits laitiers en Europe.

Mais au-delà du seul lait en poudre, tous les produits dérivés devraient à ce stade être considérés comme potentiellement à risque.

En outre, d'autres produits alimentaires transformés sont susceptibles de contenir de la mélamine, comme en attestent les bonbons de la marque chinoise «white rabbit» détectés par les autorités de Singapour.

Face à l'accumulation d'éléments -confirmés par les autorités chinoises elles-mêmes- de fragilités dans la maîtrise de la chaîne de sécurité alimentaire en Chine et donc d'incertitudes concernant l'exposition du consommateur français à des aliments contenant de la mélamine, des mesures immédiates conservatoires sur l'ensemble des produits alimentaires transformés ou préparés à partir de matières premières chinoises susceptibles de contenir de la mélamine semblent justifiées.

L'AFSSA a transmis le 24 septembre cette position à ses ministères de tutelle.

4.2. EFSA - résumé d’un avis

Pour les agences de l’Union Européenne, il n’y a pas de consommation dans les pays de l’UE de laits maternisés en provenance de Chine.

L’exposition des adultes ayant consommé des biscuits/chocolats ne devrait pas se traduire par des signes du fait de la dose relativement faible de mélamine contenue dans ces produits, et compte tenu d’une consommation courante.

De manière sporadique, il n’est cependant pas exclu que des enfants s’exposent à des doses quotidiennes dépassant le seuil considéré comme toxique s’ils consomment du chocolat et des biscuits en grande quantité.

Il en ressort pour le moment que même en prenant le pire des scénarios -estimation avec la valeur la plus élevée de la mélamine-, l'absorption de certains aliments ne serait pas préjudiciable pour les adultes.

Pour les enfants, le résultat est un peu différent et dépendrait de la consommation de ces produits. Plus la consommation de biscuits, bonbons ou chocolats aura été élevée, plus le risque sera présent.

5. CONCLUSION

La mélamine fait partie de la famille des résines aminées.

La dose journalière acceptable est de 0,5 mg/kg de poids corporel dans l’Union Européenne.

L’addition de mélamine dans les aliments n’est pas autorisé par le Codex alimentarius, ni par aucune autorité nationale.

Mais cette molécule peut être utilisée pour accroître frauduleusement le taux de protéines d’un produit.
Suite à la crise originaire de Chine, l’AFSSA, dans un communiqué du 25/09/08 a suggéré des mesures immédiates conservatoires sur l'ensemble des produits alimentaires transformés ou préparés à partir de matières premières chinoises susceptibles de contenir de la mélamine.

Un arrêté français suspend à partir du 27 septembre 2008, pour une durée n'excédant pas un an, l'importation ou la mise sur le marché des denrées alimentaires composées fabriquées à partir de produits laitiers d'origine chinoise.
Concernant les risques sanitaires, l’EFSA estime que même en prenant le pire des scénarios, l'absorption de certains aliments ne serait pas préjudiciable pour les adultes.

Pour les enfants, le résultat est un peu différent et dépendrait de la consommation de certains produits -biscuits, chocolat notamment-.

6. SOURCES

FAO Communiqué de presse- lait contaminé à la mélamine : situation de crise
http://www.fao.org/Newsroom/fr/news/2008/1000926/index.html

OMS – Question réponse sur la mélanine -en anglais-

http://www.who.int/csr/media/faq/QAmelamine/en/index.html

DGCAL/ DGCCRF Produits laitiers en provenance de Chine :

la France instaure des mesures de précaution supplémentaires – 24/09/2008

http://agriculture.gouv.fr/sections/presse/communiques/produits-laitiers-en
Europa –
Communiqué de presse

http://ec.europa.eu/commission_barroso/vassiliou/media/ip_25092008.pdf

EFSA – Agence européenne de sécurité des aliments

http://www.efsa.europa.eu/cs/BlobServer/Statement/contam_ej_807_melamine.pdf?ssbinary=true

NOTE DGAL - Appel a candidature pour la création d’un réseau de laboratoire - Mélamine

http://agriculture.gouv.fr/sections/publications/bulletin-officiel/2008/bo-n-40-du-03-10-08/note-service-dgal-sdppst/downloadFile/FichierAttache_1_f0/DGALN20088259Z.pdf?nocache=1134040585.85

AGRIOBIOSCIENCES – 19 septembre 2008 – Scandale alimentaire en Chine

http://www.agrobiosciences.org/article.php3?id_article=2490

FDA – Interim melamine analogues risks/safety aassement

http://www.cfsan.fda.gov/~dms/melamra.html

Etude sur les risques de contaminations des animaux domestiques en liaison avec la possible contamination des aliments pour animaux à base de végétaux en provenance de Chine.

INVS – 10 octobre – Produits alimentaires d’origine chinoise contaminés par la mélamine

http://www.invs.sante.fr/presse/2008/le_point_sur/melamine_101008/
Communiqué de presse Afssa

http://www.newspress.fr/pro/3/co1.asp?lang=FR&coid=207599&logo=

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3 octobre 2008 5 03 /10 /octobre /2008 15:23



DES HABITANTS DE CE PAYS.


CES REALITES COMMUNEMENT NOMMEES   :

INFLATION, RECESSION, CRISE FINANCIERE ET  SES CONSEQUENCE SUR L’ECONOMIE FRANCAISE  




 L'INFLATION EXPLIQUEE AUX ENFANTS


Un dessin animé à visée pédagogique de la Banque centrale européenne.

Le méchant monstre de l’inflation fait flamber les prix, mais un valeureux fonctionnaire de la BCE réussit à l’enfermer dans un bocal…


VIDEO LA :

http://eco.rue89.com/2008/09/30/linflation-expliquee-aux-enfants

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3 octobre 2008 5 03 /10 /octobre /2008 11:21



SUBPRIMES  :

chacun est responsable, on cherche -pas vraiment- les coupables…

Les règles de la finance "abstraite" ont pris le pas sur les fondamentaux de l'économie "concrète".

Il semble nécessaire de replacer le salarié, producteur de valeur, au centre du système.

Je suis comme tout le monde, je pense.

Si je pouvais gagner beaucoup, sans risques, je laisserais peut être ma haute moralité de côté.

Malheureusement - ou heureusement pour mon éthique, parfois chancelante devant tous les mirages de la société moderne - le bon sens - qui devrait être la qualité la mieux partagée - ne m'a pas encore complètement fait défaut.


Attention aux trop bonnes affaires

La bourse ne peut durablement monter davantage que le taux de croissance réel de l'économie

Les modèles financiers, et leurs utilisateurs, n’intègrent pas la règle de bon sens suivante :

" dans les -trop- bonnes affaires, il y a toujours -au moins- un perdant ".

Le fait d’intégrer ce fait m'a permis de ne jamais croire que la bourse pouvait durablement monter davantage que le taux de croissance réel de l'économie - corrigé du taux d'inflation.

Cette évidence devrait être gravée dans le marbre sur le fronton, numérique ou concret, de toutes les bourses du monde.

Là encore, le bon sens dirait "le marché ne peut battre le marché", quel que soit la signification plus ou moins magique que l'on donne au Marché.

Une des rares choses, ou lois, que l'on a en économie est bien celle là.

Sur le moyen-long terme, l'économie réelle reprend le dessus, et le taux d'intérêt -réel- sans risques est égal au taux de croissance de l'économie dans son ensemble, 'toutes choses égales par ailleurs'.

Mais quelles sont ces choses censées être égales ?


Finance vs. Economie, une nouvelle lutte de classes


Tout d'abord, et c'est le plus important, le taux de partage entre salaires et profits. Il est clair que sans être adepte de la lutte des classes, si les "travailleurs" voient leur part respective se réduire par rapport à celle des 'rentiers', cela signifiera simplement que les rentiers gagnent plus que le taux de croissance, et que les "travailleurs" gagnent moins.

Les parachutes dorés des "mauvais" grands patrons diminuent la part "normale" des salariés "lambdas"

De même, à l'intérieur d'une même catégorie -mais c'est statistiquement moins visible- les parachutes dorés des 'mauvais' grands patrons - que l'on n'éjecte pas vraiment durement - diminuent la part 'normale' des salariés "lambdas".
C'est évidemment scandaleux, mais vu le petit nombre de grands patrons, et le très grand nombre de salariés lambdas, cela ne joue qu'à la marge.


Dans la crise actuelle, qui est partie, comme chacun sait, d'une stagnation, puis d'une chute vertigineuse, en accélération constante, du marché de l'immobilier -essentiellement neuf- aux USA, là encore le bon sens n'a vraiment pas joué.


De fait, on a laissé croire qu'en jouant dans deux catégories à la fois, salarié en tant qu'emprunteur, rentier en tant que futur propriétaire d'un bien que l'on imaginait devoir se revaloriser sans cesse dans un proche futur, on était "sûr" de son coup.

Et comment résister à de telles sirènes, l'occasion était trop belle, surtout quand la perche semblait sociale, puisque offerte aux plus démunis ?

Les fantasmes d’un crédit "bon marché"

Ce mécanisme "magique" reposait, bien sûr, sur l’illusion d’un marché immobilier indéfiniment porteur, sa croissance s'effectuant, de plus, à un taux supérieur au taux de croissance global de l'économie.

Chaque emprunteur pensait ainsi avoir trouvé la fameuse pierre philosophale médiévale, la pierre jouant le rôle de plomb.

Les banquiers sont censés savoir que le 'raser gratis' n'existe pas

Pour moi, le scandale est là.

Sur le fait que les banquiers, non seulement se sont prêtés au jeu, mais l'ont encouragé, en se gardant bien, croyaient-ils, de prendre le moindre risque, puisqu'ils ont "titritisés" les hypothèques les plus douteuses, souvent à prix d'or, sans vraiment se demander qui allait finir par payer.

Ils sont pourtant censés avoir fait des études leur disant que le 'raser gratis' n'existe pas, même dans la défunte U.R.S.S. S'ils ne sont pas idiots - ce que je crois - c'est qu'ils sont foncièrement malhonnêtes, et/ou que l'appât du gain leur a fait oublier toute prudence.

O ! certes, ils se croyaient bien assurés- un autre mirage, celui de la mutualisation- mais quand tout s'écroule, on est bien obligé de revenir aux seules valeurs concrètes, celles de l'économie réelle.

Revenons aux fondamentaux

Les premières victimes sont les gens sur-endettés, dont le principal tort est d'avoir cru leurs banquiers - le mirage d'un boom immobilier éternel et la nécessité, parfois, de trouver à se loger pour les plus modestes leur ont fait oublier le plus élémentaire bon sens -.

Les produits financiers ne remplaceront jamais ceux tirés de la terre et du travail des hommes

Les deuxièmes victimes, c'est sans doute nous tous, qui vivons de l'économie réelle qui a besoin d'un certain niveau de liquidités, et plus encore de confiance, pour continuer à se développer.

Les troisièmes sont les banquiers :

ce ne serait pas très grave, penseront certains, si l'on n'était pas obligé de renflouer leurs banques.

Espérons que ce ne sera pas en offrant des parachutes dorés à leurs patrons "ripoux", plus pourris sans doute que les obligations du même nom, qui vont peut être finir par payer, au lieu d'offrir comme boucs émissaires, ou victimes expiatoires, des Kerviel dont le seul tort a été de vouloir jouer dans la cour des grands.


Si cette crise, dont les victimes, directes ou indirectes, vont se compter par centaines de millions, pouvait ouvrir les yeux de nos gouvernants...

En rugby comme en économie, on parle souvent des fondamentaux.

Revenons-y, de grâce !

Le fondamental étant l'économie concrète, c'est à dire les entreprises et ceux qui y travaillent et en vivent, directement ou indirectement.

On parle parfois de voile monétaire, qui se comporte ces derniers mois comme une chape de plomb.

Comment a t-on pu nous convaincre, convaincre le monde, que l'on pouvait durablement gagner davantage avec des produits financiers ou bancaires qu'avec des produits tirés "de la terre et du travail des hommes" ?

Les financiers, les banquiers, les gouvernants et les enseignants sont certes responsables, mais personne ne nous force à être crédules et à perdre toute lucidité.


Personne, sauf peut être l'homme avide qui sommeille en chacun de nous, et qui croit sans doute être plus malin que les autres, et pouvoir gagner davantage sans se fatiguer.

 Bruno Lemaire


LIEN SOURCE :

http://www.contre-feux.com/economie/subprimes-chacun-est-responsable-on-cherche-pas-vraiment-les-coupables.php?cmpid=C03-031008-une



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PEUPLES OPPRIMES...DEBOUT

LA LIGUE ARABES DES ETATS D'AMERIQUE ...:
LES OCCIDENTAUX DETRUISENT, MASSACRENT, LES PEUPLES MUSULMANS...OCCUPENT...COLONISENT LES PAYS
ET LA LIGUE EST AVEUGLE, SOURDE ET MUETTE...
122-arabe_hypocrisie.jpg

LES PEUPLES SOUVERAINS...S'AVANCENT....VERS... - (Chant du Départ )
La souveraineté a été définie par Jean Bodin (1530-1596) dans son traité "Les Six livres de La République" comme un attribut essentiel de l'État :
"La souveraineté est la puissance absolue et perpétuelle d'une République."
Aucun pouvoir n'est supérieur à la puissance souveraine qui ne peut être anéantie, mais elle n'est pas sans limite (s'exerce sur le domaine public et non privé).
Pour Jean-Jacques Rousseau, le peuple est le seul détenteur légitime de la souveraineté.

En droit, c'est la Constitution qui définit comment s'exerce la souveraineté, quelles sont les institutions qui détiennent le pouvoir et comment elles sont contrôlées.
 
PAYS DETRUITS,
PAYS OCCUPES,
PAYS COLONISES,
PAYS PILLES,
PEUPLES ASSERVIS,
PEUPLES APPAUVRIS, DEPUIS DES DECENNIES PAR UNE OLIGARCHIE AMERICANO-SIONISTE AVIDE AVEC LA COMPLICITE ACTIVE DES PEUPLES OCCIDENTAUX...
      

PALESTINE/PALESTINIENS

 

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AFGHANISTAN/AFGHANS

LE PROBLEME AFGHAN

 

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PAKISTAN/PAKISTANAIS

   

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YEMEN/YEMENITES :...Le pouvoir Pro-Us...Tire sur le peuple, comme l'on tire à la foire sur les lapins en plâtre...Sans que cela ne souleve aucune constestation...!!!! 

 

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ALGERIE/ALGERIENS

 

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Les politiciens français nient les faits

Crimes d'Etat

Les politiciens français réecrivent l'histoire, en s'offrant le "beau rôle"

  

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Le peuple dit : "Ni Shi’ite Ni Sunnite mais Bahreini».

« Nous ne voulons pas renverser le régime comme certains l’imaginent, et nous ne voulons pas obtenir le contrôle du gouvernement. Nous ne voulons pas des sièges et places ici ou là. Nous voulons être un peuple qui vit dans la dignité et dont les droits sont respectés ».  

Les AL KHALIFA repondent par la repression, les massacres, l'occupation saoudienne, encore plus de tyrannie!!!!

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   BAHREIN/BAHREINIS : ...- Monarchie Al Khalifa Et Régime Sioniste Deux Entités Coloniales Racistes Pratiquant Le Nettoyage Ethnique Un Génocide Lent Contre Les Populations Autochtones 

 

Pour ens avoir plus sur la repression là : 

link

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TUNISIE/TUNISIENS


LE PEUPLE TUNISIEN EXIGE : UNE ASSEMBLEE CONSTITUANTE

Assemblée constituante ?

Une assemblée constituante est une institution collégiale avec pour tâche la rédaction, ou l'adoption, d'une constitution, c'est-à-dire le texte fondamental d'organisation des pouvoirs publics d'un pays. - source Wikipedia

    NOUVEAU DRAPEAU FRANCAIS  

nouveau-drapeau-francais

 

Le peuple français endure quant à lui l'oppression invisible mais tout aussi destructrice que l'idéologie sioniste et l'oligarchie financiére qu'il a lui même installé

 au pouvoir (c'est l'histoire du pendu qui fabrique la corde qui a servi à le pendre)...Si nous voulons casser ces chaines...

 

 

 

 Site source pour les photos:

link

L'ideologie sioniste expliquée par les Chretiens - un rappel historique :

link 

 

Et, si nous nous décidions d'agir...? Comment...? En citoyens/consommateurs/Responsables :

Nous pouvons poursuivre et Renforcer:

boycott israel

________________________________________________________________________________

 

 

 

Et parce que les Yankees sont accros au pétrole...Jamais les peuples de cette planéte surtout ceux assis sur cette mane noire...Ne pourrons vivre en paix, nous avons pour obligation d'arrêter d'idolâtrer ces GENOCIDAIRES YANKEES et, de les aider à tomber plus vite dans la fosse à purin !!!!

 

Mc do sheitan


Catégories

LA NOUVELLE MARIANNE


Elle est française...
Indéniablement elle est  française...
Inévitabelement, elle est française,

Assurément, elle est française,
Formellement, elle est française,
Elle est, française... EVIDEMMENT !

Quand le buste de Hafsia HERZI dans toutes les mairies
de FRANCE?


SAINT VINCENT DE PAUL…SYMBOLE DU DON…


LE DON DE SOI


        SAINT VINCENT DE PAUL
1581-1660

         PRETRE HUMANISTE FRANCAIS

Une conscience aigüe de soi et de l'Autre,
Permet d'ouvrir la porte de la Liberté.
Et,

de la maintenir ouverte à  l'Empathie...A la solidarité !
Hadria Riviere

...FEMMES D'HONNEUR...


MARIE GOUZE DITE OLYMPE DE GOUGES (1748-1793)
http://www.histoire-en-ligne.com/spip.php?article=195


LOUISE MICHEL DITE ENJOLRAS (1830-1905)

http://biosoc.univ-paris1.fr/actu/livres/gauthier2.htm


ROSA LOUISE McCAULEY PARKS (1913-2005)
http://fr.wikipedia.org/wiki/Rosa_ParksD


DOLORES IBARRURI GOMEZ DITE LA PASIONARIA (1895-1989)

http://www.mosaique.levillage.org/miroirs/espasionaria.htm

JUSTICE POUR AAFIA SIDDIQUI

 

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