VOICI LES LARBINS DES AMERICANOSIONISTES ET DE LEURS LAQUAIS EUROPEENS...LA FRANCE SARKOZYSTE EN POLE-POSITION!!!....
Sarkozy pense-t-il avoir besoin d’une guerre en Syrie…
Pour emporter les élections Présidentielles, en France ?
En dépit des plans de paix….des bruits de bottes autour de la Syrie !
Akil Cheikh Hussein
En apparence, tous les ennemis de la Syrie sont unanimes pour appuyer le plan de Kofi Annan qui a pour but de conduire la crise syrienne vers une solution pacifique.
En même temps, et en dépit de la résolution 2043 votée à l'unanimité au Conseil de sécurité, le bruit de bottes se poursuit de plus belle autour de la Syrie.
On n'est plus à l'heure où, dans les conditions de la réticence américaine et européenne, l'Arabie saoudite, le Qatar et certaines oppositions syriennes sollicitaient avec véhémence une intervention militaire à la libyenne ou l'armement de ladite Armée syrienne libre.
C'est, d'un côté, la secrétaire étasunienne aux affaires étrangères, Hillary Clinton, qui tente -avec ses alliés européens- de faire passer la résolution 2043 sous le chapitre VII de la charte des Nations unies et ses implications guerrières.
Et qui, après l'adoption de la résolution sous le chapitre VI, ne cesse de multiplier les ultimatums et les menaces de sanctions de plus en plus renforcées contre la Syrie.
Et de l'autre côté, la Turquie, fer de lance de la guerre universelle contre la Syrie, qui prétend être "agressée" par l'armée syrienne, et demande à l'Otan de la défendre face à cette "agression" conformément à l'article V de sa charte.
Sans oublier, plus sarkozyen que Sarkozy, le prétendant à l'Elysée, François Hollande, qui cherche à grossir ses chances en promettant une participation française sans faille dans toute intervention musclée en Syrie.
Il va de soi que ces gesticulations visent en premier lieu à bloquer la mission de Kofi Annan et contredisent l'esprit de la résolution 2043, car les ennemis de la Syrie savent très bien que la paix en Syrie et l'embauche d'un dialogue entre le pouvoir et les branches de l'opposition attachées aux intérêts et au salut de la Syrie, ne signifient autre chose que l'échec définitive du complot.
Pour aller où ? Une intervention à la libyenne a été écartée dès le début de la crise. L'expression "la Syrie n'est pas la Libye" a tant et tant été répétée par les responsables occidentaux en réponse à l'empressement téméraire de la part de Doha, de Ryad, d'Ankara et des opposants ambulants entre Qatar, Tunis, Istanbul, Washington, Tel Aviv, Paris et les autres capitales occidentales.
Pour toutes ces parties, le temps presse. La question est une affaire de vie ou de mort dans la mesure où ils ont battu toutes leurs cartes en rompant tous les ponts avec la Syrie.
Dans les conditions de l'inévitable évolution des révolutions arabes, malgré toutes les tentatives de détournement et de travestissement, vers des issus allant dans le sens des véritables intérêts des peuples arabes, l'échec de la guerre contre la Syrie aura pour première conséquence une Syrie plus forte et un danger fatal pour les trônes de ceux qui en ont toujours, et la ruine des espoirs de ceux qui parmi elles nourrissent l'espoir d'asseoir leurs propres trônes.
Il n'en est pas de même pour les Etats-Unis et leurs alliés occidentaux et israéliens : après leurs défaites en Irak, en Afghanistan et au Liban, lors de la guerre de 2006, la conjoncture économique, politique et stratégique ne leur est pas propice. Ils ne peuvent pas s'offrir le luxe d'une quatrième défaite en Syrie qui sera plus dure en conséquences et répercussions.
Abstraction faite de l'opposition catégorique de l'Iran mais aussi de la Russie et de la Chine à toute intervention militaire en Syrie, ce qui ouvre une telle intervention à une guerre globale, la Syrie –seule- n'est pas ni l'Irak de Saddam ni la Libye de Kadhafi.
Elle peut encaisser des pertes. Mais, elle ripostera. Les Occidentaux et les Israéliens savent très bien que leurs pertes seront beaucoup plus grandes. Fatales même.
Pourtant, ils ne resteront pas les bras croisés. On sait que leur stratégie alternative à la guerre directe est d'ores et déjà la guerre indirecte ou la guerre soft. Sanctions économiques, mesures d'isolement et terrorisme larvé mené par groupes de mercenaires et des fanatiques de tout bord entrainés par les services de renseignement et financés et armés par les pays du Golfe, sont à leurs yeux les moyens de cette ancienne et nouvelle forme de guerre.
Une guerre dans laquelle ils n'ont pas grand-chose à perdre puisqu'ils y mobilisent leurs laquais arabes et turcs qu'ils ne manquent pas de ridiculiser et d'avouer leurs intentions de leur nuire en cas de besoin : On interdit à la Turquie l'accès à l'Union européenne et déclare le pétrole du Golfe "richesse mondiale".
C'est pour cela qu'ils se tirent d'affaire en affichant leur approbation du plan Annan tout en maintenant un discours guerrier dans le but de mieux pousser leurs subordonnés turcs et arabes, y compris des branches de l'opposition syrienne à s'embourber dans une guerre civile et même régionale qu'ils aiment tant voir se déclarer et se poursuivre jusqu'au dernier pétrodollar et dernier syrien et arabe dans la mesure où elle sert leur but déclaré qu'est le chaos constructif.
Lien source :
http://www.french.moqawama.org/essaydetails.php?eid=6895&cid=284
Damas refuse les observateurs venant de pays membres des "Amis de la Syrie"
Par Louis Denghien
La –bonne- nouvelle vient d’une des principale intéressées, la représentante américaine à l’ONU Susan Rice : la Syrie refusera la présence sur son sol d’observateurs originaires des pays associés à l’imposture des « Amis de la Syrie«. Autrement dit, pour nous en tenir aux « vedettes », des Américains; des Britanniques, des Français, des Turcs et, of course, des Qataris et des Saoudiens. Miss Rice tenait cette précision de M. Hervé Ladsous, secrétaire général adjoint aux opérations de maintien de la paix de l’ONU. Lequel Ladsous le tenait, évidemment, du gouvernement syrien.
Les bérets bleus transformés par l’OSDH en « appâts » du pouvoir
Plus précisément, les gens de l’ONU ont indiqué que le gouvernement de Damas refuserait « au moins un observateur » en raison de sa nationalité, et, dans la foulée, avait averti qu’il n’accepterait aucun membre de la mission onusienne issu d’un des soi-disant « Amis de la Syrie ».
Susan Rice a précisé qu’Hervé Ladsous avait réagi à cette restriction syrienne en disant qu’elle était « totalement inacceptable » du point de vue de l’ONU. Et Susan Rice a abondé dans le même sens. On sait que les Russes ont proposé de participer au contingent onusien, et que les Chinois n’excluent pas de le faire. Maintenant, si les observateurs se recrutent uniquement chez les nations neutres ou favorables peu ou prou à Damas, la tension sera vive entre ceux-ci et les plus radicaux des opposants. Mais, et on nous permettra de penser que c’est bon signe, le gouvernement syrien se sent assez fort pour dicter ses conditions à Annan et l’ONU. En défiant ses ennemis les plus féroces.
Hier, Kofi Annan a plaidé une nouvelle fois pour le déploiement rapide de ses 300 bérets bleus, dont seulement 15 – 11 seulement selon une autre source – sont à pied d’oeuvre pour le moment, qui à Damas, qui à Homs –deux-, qui à Hama –deux-.
Les inévitables militants de l’opposition viennent, à leur propos, d’entonner un nouveau refrain, repris aussitôt à l’unisson par la presse française, Monde en tête : les forces gouvernementales tireraient à vue sur les civils ayant parlé aux, ou tentant d’approcher les observateurs de l’ONU, et l’OSDH, jamais en peine de bilans « signifiants », affirme que neuf militants de l’opposition ont été exécutés lundi à Hama, au lendemain de leur rencontre avec les bérets bleus. On appréciera la vraisemblance du scénario, qui va vraiment obliger les soldats et les miliciens de Bachar à un sacré travail, vu le nombre de gens que les observateurs vont rencontrer à travers le pays ! En tous cas, les militaires n’ont pas –encore- abattu Tlass, un des chefs terroristes de Bab Amr, qui s’est promené assez longtemps dans un quartier de Homs avec les observateurs en question…
Kofi Annan, à l’appui de sa requête, a fait valoir qu’il avait suffi de l’arrivée d’ « un très petit nombre » de ces bérets bleus en Syrie pour que la violence « diminue de manière significative«.
C’est au moins vrai, pour la journée de mardi, mais pour le reste on ne peut pas dire que les groupes armés aient « levé le pied » depuis le 12 avril. Mais, rituellement, M. Annan – qui ne doit rien ignorer du niveau de violence assuré par l’ASL et les électrons libres salafistes – préfère s’inquiéter à haute voix de l’entrée des soldats syriens dans Hama.
Sinon, Susan Rice a précisé que, toujours selon M. Ladsous, les observateurs seraient au nombre d’une centaine d’ici un mois en Syrie. Et trente au 30 avril. Et puis l’on reparle du général norvégien Mood comme chef de la mission. Après sa visite à Damas le général avait, après une escale politique à Genève, regagné son pays, et la presse occidentale, prompte à annoncer l’échec de la mission Annan, avait conclu que Mood ne voulait pas assumer cette direction. Apparemment, c’était une « extrapolation » --contentons-nous de ce mot- de plus de la part de nos chers confrères…
On vent dépingler Le Monde pour ses parti-pris et sa malveillance. Tout de même, dans son édito du 24 avril où il accuse, après l’OSDH, le gouvernement d’avoir perpétré un massacre d’opposants « pour l’exemple » à Hama, Le Monde donc reconnait qu’ »une partie au moins des combattants -de l’opposition- sont opposés au principe du cessez-le-feu et concourent à son échec«.
Et Le Monde se sent obligé de rappeler que 70 soldats « réguliers » ont été tués depuis le 12 avril, en s’appuyant d’ailleurs sur une estimation OSDH. C’est la première fois à notre connaissance qu’un grand média consacre quelques lignes à ce fait majeur : l’opposition armée ne respecte pas la trêve. Et même Le Monde dit le pourquoi de cette attitude : l’ASL – ou une partie d’entre elle – espère ainsi, par cette escalade de la violence, rendre enfin possible l’intervention militaire étrangère dont rêve tout haut les chefs du CNS et de l’ASL.
Il aura fallu en lire des articles, des blogs et des éditos du Monde.fr pour tomber enfin sur cette vérité « fondatrice » !
Lien source :
http://www.infosyrie.fr/actualite/le-niet-souverain-de-damas-a-washington-londres-paris-doha/
Souvenons-nous ….et, Mefions-nous :
Observateurs en Syrie:
Observateurs au Kosovo : c’est une « mission d’observation » qui avait créé :
« Le massacre de Racak »pour justifier l'envoi des soldats de l'apocalypse Otanesque
…. »Des observateurs internationaux ont été envoyés en Syrie par l'ONU. Officiellement, leur but est de vérifier que le cessez-le-feu promis par Damas soit respecté.
En 1999, une autre mission d'observation avait été envoyée au Kosovo par l'OSCE.
Loin de s'en tenir à ses objectifs déclarés, celle-ci avait alors précipité la guerre en révélant au public occidental le soi-disant « massacre de Racak », une mise en scène qui a servi de prétexte aux bombardements de l'OTAN.
Pour en savoir plus sur ce sujet...là :
http://www.michelcollon.info/Obervateurs-en-Syrie-au-Kosovo-c.html