Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Qui, Suis-Je

  • : Le blog de Hadria RIVIERE
  • : "Une conscience aigue de Soi et de l'Autre permet d'ouvrir les portes de la liberté..." Hadria RIVIERE
  • Contact

FEMMES REBELLES...

undefinedDAHYA…DAHIYA….DIHYA…KAHENA… (.. ?-700). 
 
http://www.berberescope.com/l'histoire_des_Berberes_yahoo.htm


FATMA TAZOUGHERT DITE LA ROUGE (1544-1641)
http://fr.wikipedia.org/wiki/Fatma_Tazoughert


Fatma-N-Soumer.jpg

LALLA FATMA N’SOUMER (1830-1863) -DITE LA JEANNE D'ARC DU DJURDJURA
www.1novembre54.com/frame.php




FADHMA AIT MANSOUR AMROUCHE (1882-1967)

http://fr.wikipedia.org/wiki/Fadhma_A%C3%AFt_Mansour_Amrouche

 

Rechercher

Archives

LES TOUAREG, SONT EN DANGER!

 

LA VIE DES TOUAREG

CULTURE, HISTOIRE "des hommes bleus" :

Les origines Préhistoriques et paléoberbéres des TOUAREG là :

http://www.amazighworld.org/studies/articles/touareg_histoire.php

Et, là :

http://www.ac-nancy-metz.fr/Pres-etab/lapicque/Opinfo98/Pourcher/vie.htm


L'HISTOIRE DE LA REVOLTE TOUAREG :

 

http://latelelibre.fr/index.php/2008/02/niger-un-chef-touareg-temoigne/

 

 Là :

http://conflitsoublies.blogspot.com/2008_04_01_archive.html

 

Et, là :

 

http://www.caravaneducoeur.com/lestouareghistoi/index.html

 
MENER, La lutte, en musique ! 

 



4 décembre 2011 7 04 /12 /décembre /2011 13:57

 

.....LA COMPLICITE ACTIVE DES SOUBRETTES DES PAYS DU GOLFE REGROUPEES AU SEIN DE LA LIGUE ARABE DES AMERIQUES....
Un exemple de cette soumission des dictateurs arabes :

La traîtrise de L'emir du Quatar :

Il rend visite, serre la main  aux sionistes sur les terres de la Palestine Occupée, sur la dépouille du peuple palestinien !

 

 

 

 

 

__________________________________________________________________________________________

 

POUR LA PREMIÈRE FOIS LES 33 ÉTATS DE L'AMÉRIQUE LATINE ET DES CARAÏBES PRENNENT SE DONNENT UNE ORGANISATION PARAPLUIE SANS LA PRÉSENCE DES ÉTATS-UNIS ET DU CANADA.
LA COMMUNAUTÉ DES ÉTATS DE L'AMÉRIQUE LATINE ET DES CARAÏBES" SE PRÉSENTE SOUS LE SIGLE "CELAC". C'EST PAR CONSENSUS QUE SA CRÉATION A ÉTÉ ACCEPTÉ PAR LES 33 PAYS QUI L'INCORPORENT , LESQUELS REPRÉSENTENT PRÈS DE 600 MILLIONS DE PERSONNES.

Oscar Fortin


Il n’y a pas encore si longtemps l’Amérique latine et les Caraïbes étaient une terre de mission pour les Églises et les ONG à vocation « humanitaire

 

». Ils étaient la bonne conscience des pays développés à l’endroit de ce Tiers Monde retenu dans le sous-développement.

Pour les oligarchies et les gouvernements des Etats-Unis, du Canada et de l’Europe, ils étaient l’arrière cour, riche en minerais, en produits agricoles de toute nature, en produits forestiers, en main d’œuvre bon marché. Ce qui était devenu l’enfer de la pauvreté pour des millions de personnes, était, pour les oligarchies nationales et les pays développés du nord, un véritable eldorado.

Tous ces pays, en dépit d’une première indépendance acquise par la force depuis 150 et 175 ans, demeuraient entièrement dominés tant dans la gestion de leurs institutions politiques, judiciaires et économiques que dans le contrôle de leurs richesses.

L’injustice d’une pareille situation émergea progressivement dans la conscience de jeunes générations plus instruites et plus solidaires de leurs peuples. D’où les premiers regroupements révolutionnaires et les premières actions de révoltes contre ces gouvernements oligarchiques et ces régimes injustes.

Ce fut le début des soulèvements révolutionnaires qui marquèrent les générations des années 1950 et 1960 : entre autres, le « Front uni » en Colombie, les Tupamaros en Uruguay, le MIR au Chili. Le plus connu de ces soulèvements demeure celui de Cuba, sous la direction de Fidel Castro.


Batista : link- le dictateur d’alors, faisait régner la terreur sur les pauvres et les travailleurs.

Ces derniers étaient mis au service d’oligarchies nationales et internationales qui disposaient, à volonté, des richesses du pays.

Pendant ce temps les mafias de Chicago, de New York et de Miami s’en donnaient à coeur joie avec l’industrie du jeu, de la contrebande et de la corruption.
Après des années de luttes, de souffrance mais surtout de beaucoup de courage, les révolutionnaires sous la direction de Fidel Castro eurent raison de Batista et de son régime.

En janvier 1959, le dictateur s’exilait à Miami, protégé par les forces de l’Empire. Une ère nouvelle s’ouvrait pour le Peuple cubain, mais cette première victoire était encore loin des objectifs visés.

Les adversaires n’allaient pas facilement se résigner à leur défaite.

 

Nous connaissons la suite de tous les obstacles mis en place par les Etats-Unis pour que cette révolution ne puisse jamais donner les résultats escomptés. Les 51 ans de blocus économique parlent par eux-mêmes.

Cette histoire qu’illustre la révolution cubaine se retrouve dans, à peu près tous les pays du Continent. À l’exception de Cuba et des sandinistes du Nicaragua, tous les mouvements révolutionnaires de l’époque ont été durement écrasés par les gouvernements ou les dictateurs en place.

 

Ce fut alors le commencement de l’option démocratique comme voie pour conquérir le pouvoir et en modifier les orientations. Le premier à y parvenir fut Allende avec l’Unité populaire. Là encore nous connaissons son sort. Il fut renversé, en 1973, par un coup d’État militaire télécommandé de Washington. Il en fut de même en Argentine, avec le renversement du gouvernement de Perron, en 1976, par une junte militaire.

Ce ne sera qu’avec l’élection d’Hugo Chavez, au Venezuela, en 1998, qu’une nouvelle ère s’ouvre pour les peuples Latinos américains.

 

À peine arrivé aux commandes du gouvernement, il fait voter une nouvelle constitution qui modifie les règles oligarchiques de la gouvernance et instaure des mécanismes de participation directe du peuple au pouvoir.

 

Par son leadeurship il rayonne dans les instances régionales et fait découvrir une nouvelle manière de faire de la politique.

 

Il sera suivi par l’Équateur qui élira un économiste d’avant-garde, en la personne de Raphael Correa, par le Nicaragua de Daniel Ortega, déjà gagné à la cause révolutionnaire, de la Bolivie avec Évo Morales, du Brésil avec Lula, par l’Argentine avec Kirchner et Cristina Fernandez, par l’Uruguay qui porta au pouvoir un ex évêque, adepte de la théologie de libération, Fernando Lugo, par l’Uruguay avec Jose Mujica , ex révolutionnaire Tupamaros, prisonnier de la dictature de Stroessner pendant plus de 20 ans et maintenant, à 75 ans, président de son pays.

 

Les dernières élections au Pérou ont donné un signal vers ces nouvelles orientations en élisant Ollanta Humala, candidat de la gauche péruvienne. Inutile d’ajouter que dès les tous débuts, Cuba et particulièrement Fidel Castro, ont accompagné ces gouvernements progressistes.

La création du CELAC se présente comme un pas de plus dans cette marche à la conquête de la seconde indépendance, celle des peuples aux commandes de leurs institutions sociales, politiques, économiques et judiciaires. Ce nouvel espace, sans la présence des Etats-Unis et du Canada, permettra de débattre de leurs problèmes internes, d’en chercher les causes profondes et d’apporter, eux-mêmes, des solutions propres à leurs besoins et intérêts.

 

Ces 33 États représentent près de 600 millions de personnes.

HUGO CHAVEZ a fait la démonstration, comme président de cette rencontre de fondation, d’un homme intelligent, ouvert à la diversité des opinions et soucieux de rejoindre le grand rêve de Bolivar, celui de la Grande Patrie, réunissant tous les pays de l’Amérique latine et des Caraïbes.

J
e termine avec ce fait plutôt cocasse et qui en dit long sur cette volonté de faire de la place à toutes les tendance en vue de favoriser l’intégration la plus large possible. La procédure retenue pour l’intervalle entre cette rencontre et la prochaine prévoit que le Président sortant demeure associé au nouveau Président qui aura la responsabilité de la prochaine rencontre ainsi que de celui qui lui succèdera pour l’année suivante.

Cette procédure a pour effet de mettre ensemble, pour la prochaine années, Hugo Chavez, du Venezuela, Sébastian Pinera, du Chili et Raoul Castro, de Cuba. Les deux bêtes noires de Washington se retrouvent à la table de travail avec leur amphitryon préféré.


U
n signe des temps qui marque un moment historique pour l’Amérique latine et les Caraïbes et que nos médias officiels semblent bouder.

 

J’espère que ce petit exposé rappellera que cet évènement a vraiment eu lieu et qu’il s’est clôturé sur une note de succès.

Oscar Fortin
Québec décembre 2011
http://humanisme.blogspot.com

 

Partager cet article
Repost0
24 novembre 2011 4 24 /11 /novembre /2011 16:52

 

 

C'est seulement cela... le Quatar  au niveau de la superficie,


Tandis que sur le plan de l'Honneur, de la Dignité, du Courage, des valeurs d'humanité, le Quatar est 1000 fois plus petit....

Nous cherchons, pourtant avec l'aide d'une loupe, ces qualités humaines qui font la grandeur de l'Homme...

En vain !!!

Nous n'avons rien trouvé , sur ce minuscule ilôt- colonisé par les yankees, qui ressemble à de l'Humanité !!

Il est certain :

Dés que les yankees s'installent confortablement dans un endroit, les qualités humaines, le respect des droit de l'Homme, la Democratie, la solidarité, l'honneur, la Dignité...

Bref toutes ces qualités humaines inestimables,

désertent l'endroit !


 

qatar.jpg

L’Enigme du Qatar :
un colosse gazier avec un sabre nain.
6a00d8341c648253ef01156f8b22e4970b-400wi.jpgL'emir reçoit le colonel Khadaffi pour mieux le vendre aux Amerloks/sionistes.. ses maitres !

Chems Eddine CHITOUR

 

« Pourquoi vois-tu la paille qui est dans l’oeil de ton frère et n’aperçois-tu pas la poutre qui est dans ton oeil à toi ?  » Évangile de Luc, 6, 41



Cette parabole du Christ va nous servir pour articuler notre plaidoyer quant au comportement répréhensible, amoral d’une famille qui a pris en otage un peuple, en l’occurrence celui du Qatar.

Le monde a assurément le tournis et les valeurs que l’on croyait gravées dans le marbre telles que le travail bien fait, l’abnégation, la sueur, sont battues en brèche par les richesses indûment acquises non pas du fruit de leur sueur mais soit du loyer de l’argent et du scandale de la spéculation financière bâtie sur du vent et sur la façon de tromper l’autre de le dévorer s’il perd pied, ce que le langage néolibéral appelle l’OPA.

Soit par une rente imméritée, c’est le cas des pays arabes pétroliers installés dans les temps morts et qui prennent en otage leurs peuples les condamnant à regarder filer à toute vitesse le train du progrès tandis qu’ils ruminent sur le quai de la gare leur frustration.

On peut comprendre le mépris dans lequel sont tenus ces potentats gros, gras et bien nourris pendant que la misère s’avère être la calamité la mieux partagée pour des centaines de millions, voire des milliards de besogneux, quelles que soient leurs latitudes.

Non les Arabes ne sont pas que cela ! Il fut une époque où ils représentaient l’espérance de l’humanité.

 

Le Qatar : un épiphénomène ou une nuisance durable ?



Je m’en vais vous parler d’une énigme, un petit pays par la surface mais immense par son actuelle capacité de nuisance, et qui a jailli du néant en même temps que le pétrole et le gaz ont jailli d’un sous-sol lui procurant une rente imméritée au service du mal.

Le Qatar est un émirat du Moyen-Orient d’une superficie de 11 427 km². pour trois cent mille autochtones et un million d’étrangers qui ont un statut peu enviable surtout s’ils ne sont pas des Occidentaux.

Petit producteur de pétrole, il est aussi le troisième producteur de gaz naturel du monde après l’Iran et la Russie.

Après avoir été dominé par les Perses pendant des milliers d’années puis par le Bahreïn, les Ottomans ou encore les Britanniques, le Qatar devient un État indépendant le 3 septembre 1971.

Il est dirigé d’une main de fer par la famille Al Thani depuis quarante ans, comme le règne de Kadhafi.

L’émir actuel a renversé - faut il s’étonner de ces mœurs pour l’appât du pouvoir ? - son père en 1995.

Le gouvernement qatari garde des restrictions sur la liberté d’expression et les mouvements pour l’égalité.

La famille souveraine Al Thani continue de détenir seule le pouvoir La nouvelle Constitution n’autorise pas pour autant la formation de partis politiques et ceci depuis quarante ans.

Où est la liberté d’expression et l’alternance au pouvoir ?

La station de télévision Al Jazeera a acquis une triste réputation en tant que source non censurée de l’information concernant les autres pays arabes provoquant l’ire de ces derniers.

Des journalistes, tout à fait ordinaires venant d’autres pays arabes attirés par l’appât du gain et non par la liberté d’expression, se sont érigés en censeurs agressifs dans des émissions où ils diabolisent à qui mieux mieux les autres régimes arabes.

A notre sens deux tabous, la famille émiratie et les pays occidentaux vénérés dans la plus pure tradition vassale, voire... D’ailleurs, lors de la guerre contre l’Irak le pays a servi de base à l’état-major américain.

Le 11 décembre 2002, est signé, avec les États-Unis, un accord relatif à l’utilisation de la base aérienne d’Al-Eideïd.

On comprend que le Qatar soit intouchable. On estime les réserves de pétrole du pays à 26,8 milliards de barils fin 2009.

Le Qatar détient actuellement les troisièmes réserves de gaz –

25,37 milliards de mètres cubes en 2009- après la Russie et l’Iran.

Le Qatar est par ailleurs le premier émetteur mondial de CO2 par habitant, avec une émission par habitant trois fois supérieure à celle des Etats-Unis, soit 60 tonnes de CO2/habitant/an.

Il est heureux pour la planète que les Qataris ne soient pas nombreux.

Pendant ce temps, un Arabe somalien « frère », une demi-tonne/an.

En clair, ce dernier consomme en une année ce que gaspille un Qatari en trois jours !

Voilà le développement durable prôné par cet émirat.

Le PIB du Qatar atteint le chiffre de 52,7 milliards de dollars en 2006.

Le PIB par habitant atteint 78.260$ en 2009 dépassant celui des Européens et Américains.

Ce dernier est le fruit d’une longue tradition scientifique, technologique et culturelle et non d’un gaspillage multidimensionnelle d’une rente imméritée suscitant par là même des frustrations légitimes, voire un mépris de ceux qui galèrent.

Pour Hassan Moali :

« Le Qatar n’est évidemment pas fréquentable pour sa « démocratie » contenue dans les limites des studios d’Al Jazeera.

Cet émirat détient le plus grand fonds souverain de la planète, Qatar Investment Authority, dont les avoirs sont estimés à environ 700 milliards de dollars !

C’est bien à ce niveau que se situe la force incroyable de ce petit... géant. Surtout que les Qataris se tiennent à la disposition des maîtres du monde pour financer et approvisionner des expéditions guerrières, comme ce fut le cas en Libye.

Il eut été plus glorifiant de voir l’émirat sur le toit du monde s’il était un modèle de démocratie. (...) Ils sont presque d’accord avec les Etats-Unis, la France et le Royaume-Uni s’agissant des conflits qui agitent la planète, y compris quand il s’est agi de « casser » de l’Arabe.

Ils soutiennent la cause palestinienne en ne se privant pas de recevoir les dirigeants israéliens. (...) Pour ce pays, le souci existentiel autorise toutes les alliances, y compris celles contre nature.

Les GI’s de la base militaire américaine veillent au grain. Jusqu’à quand encore ? » (1)

 

Des yeux plus gros que le ventre

 

Olivier da Lage :

qualifie la diplomatie du Qatar par l’expression « Des yeux plus gros que le ventre ».

« Dire, écrit il, que le Qatar agace ses voisins de la péninsule arabique relève de l’euphémisme. Jusqu’au début des années quatre-vingt-dix, le Qatar adoptait un profil bas en politique étrangère. (...)

La contestation par le Qatar de la souveraineté de Bahreïn sur les îlots de Fasht al-Dibel semblait bien être sa seule priorité extérieure.(...)

Lorsqu’il dépose son père, Cheikh Hamad est décidé à affirmer l’originalité du Qatar dans tous les domaines, quitte à choquer les autres monarques.

Ces derniers, comme on peut l’imaginer, n’ont guère apprécié le fâcheux précédent que pourrait représenter un prince héritier qui renverse son père.

D’où vient donc cette assurance qui permet au Qatar, un petit pays de quelque 400.000 habitants dont environ 150.000 nationaux, de tenir tête à ses voisins et de se brouiller tour à tour avec la plupart des pays arabes ?

On ne saurait trop souligner que les Etats-Unis sont le premier pays à avoir reconnu le pouvoir de Cheikh Hamad.(...) De même, l’accord de défense mutuel qui lie Washington et Doha depuis juin 1992 est une réalité ». (2)

« Aujourd’hui poursuit Da Lage, le Qatar abrite le plus grand dépôt d’armes américaines du monde hors du territoire des états-Unis. (...) Et pourtant, ce qui était parfois perçu comme une excentricité de la politique étrangère de l’émirat, a continué de bénéficier de l’indulgence américaine.

S’agissant de l’Iran, le rapprochement entre Doha et Téhéran n’a pas que des motivations politiques.

La poche de gaz du North Dome, dont l’exploitation représente toute la richesse future du Qatar, s’étend sous le Golfe au-delà de la frontière avec l’Iran. (...) Cheikh Hamad ben Jassem a rencontré à New York Shimon Peres, puis au sommet économique d’Amman en octobre 1995, il y a eu la signature d’un mémorandum prévoyant la livraison à Israël de gaz naturel du Qatar.

Un bureau commercial israélien s’est ouvert à Doha en septembre 1996.

Le soutien sans faille des Etats-Unis explique largement l’assurance dont le petit émirat fait preuve face aux critiques de ses voisins. (...) Al Jazira apparaît comme le bras non officiel de la diplomatie de Doha et que la verve de sa rédaction s’exerce rarement à l’encontre de la politique officielle du Qatar »

Georges Malbrunot explique l’ambiance au Qatar et pourquoi il n’y a pas de révolte. « Le Qatar, écrit-il, ne se singularise plus seulement par l’activisme de sa diplomatie conciliatrice ou par cette richesse quasi insolente.

Il est aussi le seul État de la région à avoir été épargné, jusqu’à maintenant, par la vague de contestation qui secoue le reste du Monde arabe.

« Ici la manne est bien répartie entre seulement 200.000 Qatariens qui n’ont pas vraiment de raison de se plaindre », observe un diplomate occidental. « Franchement, nous n’avions pas besoin d’organiser la Coupe du Monde », critique à demi-mot Hassan al-Ansari, le rédacteur en chef de Qatar Tribune.

« Pourquoi dépenser 55 milliards de dollars pour des installations qui seront démontées au bout d’un mois ? », renchérit un autre officiel.

Abreuvés d’informations sur les révoltes arabes par Al Jazeera, ses habitants, en revanche, n’ont rien à se mettre sous la dent quand ils regardent la chaîne qatarienne, muette sur l’actualité locale.

Pourtant, « nous avons aussi des demandes politiques, affirme le professeur al-Misser. Pour l’instant, seul un Majlis al-Shoura existe, mais les membres de cette assemblée sont désignés par le pouvoir et ils n’ont qu’un rôle consultatif ». (3)



Un rôle diabolique



Si des personnes ont pu être dupes de la pseudo-révolution libyenne soutenue par les « révolutionnaires » bien connus que sont Nicolas Sarkozy, Bernard-Botul-Henri Lévy ou David Cameron, voilà qui pourrait leur ouvrir les yeux...

Pour la première fois, le Qatar admet avoir participé aux opérations sur le terrain aux côtés des rebelles libyens. (...) Trois jours après la proclamation par le CNT de la « libération » totale de la Libye, les chefs d’état-major des pays engagés militairement en Libye se retrouvent pour une réunion à Doha, au Qatar.

A cette occasion, le chef d’état-major qatari, le général Hamad ben Ali al-Attiya, a révélé que des centaines de soldats du Qatar ont participé aux opérations militaires aux côtés des rebelles en Libye.

On apprend même que le président Omar el-Béchir du Soudan a fourni quantité d’armes aux prétendus « rebelles ». (4)

Il apparaît aussi, écrit Ian Black, que c’est le Qatar qui dirigera les efforts internationaux pour former l’armée libyenne, récupérer les armes et intégrer les unités rebelles souvent autonomes dans de nouvelles institutions militaires et de sécurité (…)

Et lors de l’assaut final contre le QG de Kadhafi à Tripoli fin août, les forces spéciales qatariennes étaient en première ligne.  

Le Qatar a aussi accordé 400 millions de dollars aux rebelles, les a aidés à exporter le pétrole depuis Benghazi et a monté une station de télévision à Doha. (…)

Pour certains, la stratégie de l’émir est de soutenir les forces démocratiques de manière sélective dans le Monde arabe, en partie pour améliorer la réputation internationale du pays tout en détournant l’attention du Golfe où les protestations anti-régime ont été écrasées à Bahreïn et achetées en Arabie Saoudite ». (5)

Expliquant la « manipulation de la Ligue arabe », Robert Fisk nous explique comment le Qatar tente de reproduire le scénario libyen :

« La Ligue arabe - l’une des organisations les plus stupides, les plus impuissantes et absurdes dans l’histoire du Monde arabe - s’est soudainement transformée de souris en lion, rugissant que la Syrie sera suspendue ce mercredi à moins qu’elle ne mette fin à la violence contre les manifestants, ne retire l’armée des villes, ne libère les prisonniers politiques et ne commence à discuter avec l’opposition.

Damas a rugi en retour que la Syrie avait déjà mis en œuvre le plan de paix de la Ligue - on peut en douter - que la décision était « illégale et une violation de la Charte de la Ligue » (peut-être exact) et que la suspension possible de la Syrie était une tentative de « provoquer une intervention étrangère en Syrie, comme cela a été fait pour la Libye ».

Le Qatar - qui est, avec sa chaîne Al Jazeera, l’ennemi actuel de la Syrie - était à l’origine du vote, cajolant et plaidant, et dit-on, payant largement ceux qui pouvaient avoir des doutes.

La puissance du Qatar dans le Monde arabe commence à prendre une tournure nettement impériale.

Avec son argent et ses propres raids aériens, elle a contribué à faire tomber le régime de Kadhafi.

Maintenant, le Qatar est l’avant-garde de la Ligue arabe contre la Syrie. (...) Et pas un seul Arabe ne veut qu’une guerre civile du type de celle de la Libye, mette le feu à la Syrie.

De plus, Leon Panetta, le chef de la CIA, a déjà exclu une implication militaire américaine. (6)

 

L’à-plat-ventrisme



La diplomatie du dollar touche aussi la culture.

L’argent n’ayant pas d’odeur, on peut en fonction du chèque dire tout et son contraire.

Le Qatar restera dan l’histoire comme une machine à perversion, un générateur de corruption à laquelle il est apparemment difficile de résister.

Lena Lutaud nous en donne un échantillon :

« Son Excellence Mohamed al-Kuwari a décoré le dessinateur Jean Plantu et Amirouche Laïdi, président du club Averroes, du prix « Doha capitale culturelle arabe ».

Ce soir, l’ambassadeur décorera les poètes André Miquel, Bernard Noël et Adonis.

De Jack Lang à Jean Daniel, en passant par Dominique Baudis, Edmonde Charles-Roux, Renaud Donnedieu de Vabres et Anne Roumanoff, un total de 66 personnalités françaises de la culture auront été décorées par le Qatar en 2010.

Toutes sont reparties avec un chèque de 10.000. (7) On le voit, que du beau monde.

Cela va plus loin, des institutions prestigieuses se décentralisent et l’aura scientifique s’exporte.

C’est le cas de la Sorbonne. Robert de Sorbon se retournerait dans sa tombe !

Il existe aussi un Louvre délocalisé au Moyen-Orient. Les Qataris pourront contempler entre deux bouffées de narguilé et à demeure, les belles pièces, fruit de la rapine qui décrivent en creux les expéditions coloniales pour amener la civilisation dans les contrées barbares.

Nul doute que l’Occident mise, pour le moment, sur le Qatar assis paresseusement sur un gisement de gaz, dont il a besoin. Il arrivera un moment, où il sifflera la fin de la récréation pour tous ces non-Etats, il accaparera, sans état d’âme, l’énergie qui lui est nécessaire.

Pour n’avoir pas misé sur le savoir, ne pas avoir mis en pratique l’alternance, la démocratie, les Arabes deviendront une scorie de l’histoire.

Dans mille ans, on se souviendra, malgré tout de Kadhafi qui avait, avec son credo « zenga, zenga », une certaine idée de la « cha’ama », la dignité qui manque aux potentats casse-croûteurs installés dans les temps morts.

La parabole du Christ devrait être expliquée à l’Emir du Qatar...

C.E. Chitour

 


1. Hassan Moali La puissance surfaite du Qatar El Watan 15.11.11

2. Olivier Da Lage http://mapage.noos.fr/ odalage/autres/qat.html

3. Georges Malbrunot : Le Qatar, le contrepied du printemps arabe Le Figaro 04 2011

4. http://www.mathaba.net/news/?x= 629178

5. Ian Black http://www.legrandsoir.info/le-qatar-reconnait-avoir-envoye-...

6. Robert Fisk : Ligue arabe : comment le Qatar tire les ficelles The Independent 17 11 2011

7. Lena Lutaud : L’offensive culturelle du Qatar, Le Figaro. 20 12 2010 http://www.lefigaro.fr/culture/2010/12/20/03004-20101220ARTF...


 

20101231-204205.jpgL'emir du Quatar reçoit le Président syrien Al-Assat -

L'emir ce Judas arabe, - laquais des Américano-sionistes- (cette gangrene qui, se nourrie du  sang des arabes) poursuit  son oeuvre de destruction de l'Umma arabe

Partager cet article
Repost0
24 novembre 2011 4 24 /11 /novembre /2011 15:11


Ce qui se passe en Syrie n’a rien à voir, ni avec la défense des droits de l’homme, ni avec ce qu’en rapportent les médias traditionnels depuis huit mois.
Comme le montre très bien l’article de Sami Kleib, journaliste arabe fort bien informé, les manœuvres contre la Syrie s’inscrivent dans le cadre d’une déstabilisation régionale préméditée et fait partie d’un plan visant à démanteler la Syrie, le Liban, et l’Iran.

 

 

Syrie : La vérité sur les visées inquiétantes du Qatar et des puissances occidentales

 

Par Sami Kleib

Homs : Les services compétents à Homs ont appréhendé 58 personnes armées dans la région centrale du pays et saisi de grandes quantités d’armes et de munitions. Agence SANA.

 

Ce qui se passe en Syrie n’a rien à voir, ni avec la défense des droits de l’homme, ni avec ce qu’en rapportent les médias traditionnels depuis huit mois. Comme le montre très bien l’article de Sami Kleib, journaliste arabe fort bien informé, les manœuvres contre la Syrie s’inscrivent dans le cadre d’une déstabilisation régionale préméditée et fait partie d’un plan visant à démanteler la Syrie, le Liban, et l’Iran.

 
Est-il nécessaire de préciser que ces trois États qualifiés hypocritement « d’ axe chiite » sont en réalité le seul « axe de résistance régionale » aux visées hégémoniques américano-sionistes dont les bras armés sont l’OTAN qui frappe sans discernement, le Qatar qui achète les consciences, et les opposants irresponsables d’un Conseil National Syrien ?

Ces derniers, acquis à la cause des ennemis de leur patrie, ne sont-ils pas prêts à engranger les bénéfices de leur sédition financée par l’étranger ?

Comment les considérer autrement alors qu’ils usent de prétextes fallacieux et appellent toutes sortes d’interventions étrangères pour la soi-disant protection des populations civiles syriennes qu’ils ont eux-mêmes placées dans l’œil du cyclone ?

Il est attristant de constater que notre Ministre des Affaires Étrangères, Alain Juppé, après leur avoir accordé une poignée de main généreuse, persiste à les soutenir tout en sachant qui ils sont.

 

Non Monsieur Juppé, vous faites erreur, non seulement ces opposants syriens de l’extérieur portent atteinte aux intérêts de leur patrie, mais ils mettent aussi en péril nos propres intérêts dans la région.

Un diplomate arabe au Caire a rapporté que lors de la réception de la délégation de la Ligue Arabe à Damas le 26 Octobre dernier, le Président Syrien Bachar el-Assad aurait accusé le Premier Ministre du Qatar, le Sheikh Hamad bin Jaber Al Thani, d’être l’exécuteur de « diktats américains » et lui aurait dit :

« Moi, je protège mon peuple avec l’aide de mon armée, mais toi tu protèges le tien par les bases américaines implantées sur ton sol… Si vous venez ici en tant que délégation de la Ligue Arabe, vous êtes les bienvenus.

 

En revanche, si vous êtes les délégués des Américains, il vaudrait mieux que nous cessions toute discussion ».


Dans cette ambiance tendue, le responsable Qatari aurait répondu : « Si j’étais un Américain, je garderais le silence ». Ce à quoi Bachar el-Assad aurait rétorqué : « Tu es un Qatari, mais tu exécutes les diktats américains ».

 

Le Sheikh Hamad n’aurait rien trouvé à dire.

Par la suite, l’ambiance s’est apaisée, et la rencontre s’est soldée par le « Plan Arabe » de règlement de la crise syrienne.

En réalité, la Syrie avait pressenti dès le début que le Qatar jouait un rôle « suspect », selon l’expression d’un responsable syrien.

 

La Syrie a cherché à le contourner en acceptant l’ « Initiative Arabe » malgré le fait que certains Articles de cette Initiative constituent une « violation de la souveraineté syrienne ».

En effet, il est à remarquer que malgré le refus exprimé publiquement contre cette Initiative par Youssef Ahmad, ambassadeur syrien au Caire, Damas a ouvert ses portes à la délégation de la Ligue Arabe et a même accepté que le Sheikh Hamad en soit le chef.
Au cours de cette même réception, le ministre syrien des Affaires Etrangères Walid Mouallem aurait « lutté » pour amender certains articles de ce texte, mais le responsable Qatari persistait à faire croire à ses hôtes qu’il ne pouvait accepter aucun amendement concernant le retrait total de l’armée, qu’il refusait toute utilisation du terme « terrorisme », et a même failli récuser l’évocation de bandes armées dans les villes.


Et ce diplomate cairote de poursuivre que la première rencontre entre la délégation de la Ligue Arabe et El-Assad a été ponctuée de scènes hilarantes qui ont fait rire aux éclats le Président et ses invités, comme celle du secrétaire général adjoint de la Ligue Ahmed Bin Houli lisant son texte devant son auditoire, qui se fait rabrouer par le Sheikh Hamad criant :

 

« Ce n’est pas cette Initiative que nous voulons entendre, c’est l’autre ! ». Bin Houli a eu beau chercher le deuxième texte dans ses poches, il ne l’a jamais trouvé !


C’est ainsi que plusieurs textes ont dû être discutés pour finalement adopter celui d’une Initiative appelant au retrait de « toutes les troupes armées des villes » ; ce qui signifie que les membres de la délégation ont fini par reconnaître l’existence de troupes armées autres que celles de l’armée régulière.


Dès lors, il a été décidé, par accord tacite, que la première séance de dialogue entre des représentants des autorités syriennes et de l’opposition se tiendrait au siège de la Ligue Arabe au Caire.

Les Syriens ont reconnu que malgré le « piège qui leur était tendu », ils se devaient de prendre en considération leur relation solide avec Moscou.

C’est la raison pour laquelle ils ont accepté des exigences que Damas n’aurait jamais approuvées en d’autres circonstances.

Les dirigeants syriens, se devaient d’envoyer un message clair à Moscou lui signifiant qu’ils étaient ouverts au dialogue et à toutes les initiatives venant des

 

États arabes, garantie suffisante pour renforcer la position russe devant le Conseil de Sécurité, pour que la Russie puisse continuer à se démarquer des positions intransigeantes américaines, françaises et européennes, et de leurs tentatives en faveur d’une intervention étrangère internationale.


Ceci dit, l’article concernant le « retrait de l’Armée syrienne » était considéré comme le plus dangereux par les autorités syriennes.

 

En effet, comment pouvait-on envisager de retirer l’armée de régions désormais devenues le théâtre d’une guerre civile comme à Homs ?

 

Pour le Sheikh Hamad : « Il est impératif de retirer l’armée et de cesser de tuer les manifestants ! ».

Ce à quoi El-Assad a répondu : « L’armée ne tue pas des manifestants, elle poursuit plutôt des terroristes armés.

Si jamais tu avais une solution pour en finir avec ces derniers, elle serait bienvenue ! ».

Depuis cette rencontre, les Syriens ont eu la confirmation que le Qatar poursuivait ses attaques contre la Syrie.

Elles avaient commencé sur la chaîne qatarie Al-Jazeera, puis elles se sont poursuivies par des manipulations de la part d’opposants et de Frères Musulmans, pour finir par une étroite collaboration avec les dirigeants des capitales occidentales.


Ceci est devenu très clair lorsque, par exemple, le ministre soudanais, sous pression du ministre qatari, en est arrivé à déclarer en présence du Président syrien :

 

« Négocier avec les Occidentaux est le moyen le plus sûr pour sortir de cette crise », ce qui a fait dire à l’un des participants :

« Vos négociations avec les Occidentaux ont abouti à la partition du Soudan, et à un Sud-Soudan où flottent désormais les drapeaux israéliens ! ».

Toujours selon ce même diplomate cairote, Damas s’est rendu compte que le Secrétaire Général de la Ligue était lui-même soumis aux pressions qataries.


Ainsi, lorsque Nabil Arabi s’est adressé au Président syrien pour préciser « Arrêt des violences de toutes les parties », le regard de mise en garde et d’avertissement du Sheikh Hamad a bien failli le faire reculer. Il a fallu que Walid Mouallem l’interpelle par un « Est-ce possible que tu recules si vite ? », pour qu’il se ravise et confirme sa propre proposition.


Suite à cet accord et durant les dix jours qui ont suivi la publication du « Plan Arabe » -le 2 novembre 2011- Walid Mouallem n’a cessé d’adresser des missives à la Ligue Arabe pour l’informer de la mise en application effective de ses différentes directives : retrait de l’Armée de plusieurs régions et son remplacement par des policiers et des agents de la Sécurité Interne, visas d’entrée pour des journalistes arabes et occidentaux, libération d’un groupe de détenus, annonce d’une amnistie générale pour ceux qui rendent les armes et qui n’ont pas commis d’assassinats.


Ce faisant, la direction syrienne a cru pouvoir calmer le jeu mais est restée très vigilante face aux manœuvres des Qataris.

 

Pendant ce temps, certains partis de l’opposition, et particulièrement son Organe de Coordination, ont bien reçu ces signaux et ont transmis en retour des suggestions positives en faveur du dialogue et d’une participation future au pouvoir.

Moscou, informée de la situation, s’est révélée favorable à la démarche syrienne et a tenu à encourager l’Initiative Arabe.

En effet, il a été rapporté que Moscou avait adressé un courrier à la Ligue Arabe lui conseillant de ne pas se hâter à prendre des dispositions intempestives contre la direction syrienne, mais plutôt à encourager le Président syrien dans sa volonté de réformer et d’aller de l’avant.

PRESSIONS AMÉRICAINES ET POSITION ARABE


Quelque chose s’est passé au cours de ces 10 jours.

Personne ne s’attendait à ce que la Ligue Arabe prenne aussi précipitamment une telle mesure de suspension de la Syrie de toutes ses instances -le 12 Novembre-.

Les opposants appartenant à l’Organe de Coordination n’ont rien vu venir lorsqu’ils sont allés à la rencontre de Nabil Arabi au Caire -3 Novembre-.

 

En revanche, la direction syrienne s’attendait à « quelque chose de négatif » depuis que le ministre saoudien des Affaires Etrangères, Séoud el-Fayçal, avait rejoint la réunion du Comité ministériel de la Ligue Arabe.

Des sources syriennes bien informées ont déclaré que, dans les dernières minutes avant la prise de cette mesure, les États Unis avaient exercé d’énormes pressions pour que la Ligue Arabe hausse le ton contre la Syrie, précédé en cela par le ministre des Affaires Étrangères français, Alain Juppé, qui a déclaré « L’Initiative Arabe est morte ! », sans oublier qu’entretemps Washington déconseillait aux personnes armées de se rendre aux autorités.


Pour les Syriens, cette sanction, quoique inattendue, n’avait rien de surprenant en elle-même.

En revanche, ils admettent avoir été surpris qu’elle survienne avant même que n’expire le délai de 15 jours accordé à la direction syrienne pour mettre en œuvre le Plan Arabe, et tout aussi surpris par l’invitation incongrue de l’opposant Burhan Ghalioun à la table des Ministres des Affaires Étrangères de la Ligue Arabe dans les salons de l’hôtel Four Seasons.
La conspiration n’était désormais plus un secret pour quiconque !

 

De là, leur certitude d’une ingérence américaine de la dernière heure.

 

Ce qui se traduit dans les déclarations d’un responsable qui connaît parfaitement les arcanes de cette Ligue : « Nous savons comment sont conçues les décisions de la Ligue Arabe et comment certains de nos frères se plient malheureusement devant les diktats américains, comme nous savons que le Qatar joue le rôle le plus malfaisant en ce domaine ».

COMMENT LA SYRIE A-T-ELLE ÉTÉ SUSPENDUE DES INSTANCES DE LA LIGUE ARABE ?


Le Sheikh Al Hamad a convoqué une réunion du Comité des Ministres de la Ligue Arabe dont le ministre saoudien Séoud el-Fayçal, dans les salons de l’hôtel cairote cité plus haut. Il avait préparé un projet de résolution en 6 articles :


1. Suspendre la Syrie de toutes les instances.
2. Demander à l’Armée syrienne de ne pas intervenir dans des opérations d’assassinats.
3. Inviter l’opposition à une réunion au siège de la Ligue Arabe dans les 3 jours.
4. Inviter les organisations internationales à se rendre en Syrie.
5. Rappeler tous les Ambassadeurs des pays de la Ligue Arabe basés en Syrie.
6. Inviter le Conseil des Ministres des Affaires Étrangères à se réunir avec l’opposition unifiée.
L’Égypte et l’Algérie ont exprimé leur opposition, le Sultanat d’Oman a exprimé son mécontentement, le Liban a déclaré un refus catégorique.

Il faut dire que le délégué algérien a essayé de faire capoter le projet.

Une altercation a eu lieu entre lui et le Sheikh Hamad. Le premier aurait déclaré : « Le Qatar est le fer de lance de tous les problèmes que rencontre la nation arabe » ; le second lui aurait répondu : « Votre tour viendra ! ».

RÉCIT DE L’AFFRONTEMENT SYRO-QATARI AU CAIRE


Suite à cette réunion, s’est tenue une séance fermée inaugurée par le Secrétaire Général de la Ligue Arabe qui a présenté son projet et a exprimé toutes sortes de récriminations à l’encontre de la Syrie depuis le 13 juillet 2011 jusqu’à la rencontre à Damas avec El- Assad le 26 Octobre 2011.

Il s’est plaint de ne pas avoir pu joindre Walid Mouallem malgré plusieurs courriers et messages adressés à son secrétariat et a même déclaré :

« Nous n’avons malheureusement pas réussi à former une délégation qui serait arrivée au bon moment pour enquêter sur ce qui se passe réellement sur le terrain.

 

Elle aurait pu être composée de personnalités appartenant à des organisations internationales, comme le Conseil des Droits de l’Homme ou autre… ».

 

S’adressant au Sheikh Hamad, le délégué syrien a immédiatement répondu : « C’est dans cette même salle que tu t’étais élevé contre l’idée selon laquelle il existait une intention manifeste de conduire la Syrie vers le chaos.

Tu avais même ajouté que c’était pure imagination. J’avais souhaité qu’il en soit ainsi. Mais aujourd’hui, après lecture de ce papier…il est très clair que vous avez non seulement saboté votre plan mais vous avez fait en sorte qu’il soit mort-né.

 

Vous êtes tellement pressés d’arriver à vos fins que vous n’avez même pas pris le temps de constituer une délégation pour enquêter… ceci parce que vous ne voulez pas connaître ce qui se passe en vérité ».

 

Après avoir précisé que la décision de suspendre la Syrie était illégale et pourquoi elle l’était, le ministre syrien a ajouté :

 

« Faites attention à ne pas laisser attiser le feu, car ce ne serait profitable à personne.

Faites attention à ne pas accorder votre indéfectible soutien à des complots scandaleux contre la Syrie, à des provocations tendancieuses, à des campagnes médiatiques féroces et sans limites, à des interventions étrangères appelant ostensiblement à la chute du régime…

 

Dès notre première réunion, nous avions senti que vous cherchiez à suspendre notre adhésion à la Ligue Arabe.

Nous espérions nous tromper. Vous venez de nous donner la preuve irréfutable que nous avions vu juste.

 

Le 2ème article de ce projet constitue un dangereux préalable à une intervention étrangère dans les affaires internes d’un État membre de la Ligue… ce qui sape les fondements de la paix et de la stabilité dans la région ».

 

A son tour le délégué irakien a exprimé ses réserves quant au 2ème article disant : « Je pense que pour certains, il pourrait constituer prétexte à intervention étrangère, ce qui compliquerait la donne, non seulement pour la Syrie mais aussi pour des pays voisins tel que l’Irak.

 

De plus, selon la charte de la Ligue la suspension ou le gel d’un État membre sont censés être prononcés à l’unanimité.


Enfin, puisque nous disposons d’une Initiative Arabe sur laquelle nous nous sommes tous mis d’accord, y compris la Syrie, pourquoi ne pas la soumettre pour adoption à des organismes internationaux tels que le Conseil de Sécurité ou le Conseil des Droits de l’Homme ? »
[…. À ce moment, il y a eu un très court débat sur la légitimité ou non de la suspension de la Syrie entre un Nabil Arabi, indécis, et les délégués algérien et syrien (non retranscrit ici).


Le Sheikh Hamad a brusquement mis fin à la séance sans permettre à la délégation algérienne d’exprimer son point de vue en se contentant de déclarer que les délégations libanaise et yéménite s’étaient prononcées contre le projet, mais que la délégation irakienne s’était abstenue.

Ceci a provoqué l’indignation du délégué syrien qui lui a répondu en ces termes : « Tout ceci est le résultat de tes multiples conspirations qui ignorent les lois et les chartes. Tu es l’instigateur en chef de toutes ces trahisons et de toutes ces opérations destructrices, non seulement en Syrie mais dans tous les États Arabes. Avec le Secrétaire Général vous commettez un crime envers la Syrie et envers toutes les nations arabes.

Vous êtes des agents exécuteurs d’agendas occidentaux.

Un jour, les peuples du monde arabe vous demanderont des comptes et vous devrez répondre de vos crimes ».

OÙ VA LA SYRIE ? VERS UNE INTERVENTION INTERNATIONALE ?


La grande majorité des Syriens craint que cette manœuvre de la Ligue Arabe ne soit le préambule du pire.

D’une part, Damas a bien compris que certains pays arabes, et le Qatar en particulier, œuvrent pour une internationalisation de la crise pour arriver à légitimer une intervention étrangère ; d’autre part, elle est persuadée qu’une intervention militaire est impossible.

 

Par la voix de son Ministre des Affaires Etrangères elle a officiellement refusé la décision de sa suspension par la Ligue…

Elle soupçonne que la Turquie cherche à agiter les eaux dormantes, que le Qatar va continuer à travailler à l’escalade des violences et aussi, que les États Unis et la France vont continuer à acculer la Syrie et tenter d’exploiter à nouveau la carte onusienne et son Conseil de Sécurité en exerçant toutes les pressions possibles sur la Russie et la Chine.


Malgré tout cela, Damas persiste à user d’un langage diplomatique serein.

Dans les prochains jours elle pourrait adopter des positions qui démontreraient qu’elle ne se considère pas en état de faiblesse…

 

Les Syriens savent qu’ils ne manquent pas d’atouts.

 

Les mesures de sécurité se sont révélées efficaces. Homs est sauvée avec le minimum de pertes possibles et les bandes armées, qui y sévissaient, sont en passe d’être neutralisées…

« Nous resterons calmes et sereins, et prochainement nous adresserons les signaux qui témoigneront de la force du peuple syrien et de sa solidarité militaire et politique ».


La Russie n’a pas cédé, des millions de Syriens continuent à manifester dans toutes les régions du pays adressant au monde entier le message très clair de leur assentiment à leur président et de leur refus catégorique de toute intervention étrangère, et les opposants patriotes ont opté pour le dialogue.


Malheureusement, les manigances perdurent et la désinformation partisane des médias arabes et internationaux prêche toujours.

 

En ce moment même, ces États, et particulièrement le Qatar, tentent de fabriquer « une opposition unifiée » pour arriver à la faire reconnaître, et réussir, par ce subterfuge, à déclarer l’illégitimité du Président syrien comme un fait établi.


Certains pensent que la crise syrienne ira vers encore plus de complications ; d’autres avancent qu’elle touche à sa fin.

 

Quoiqu’il en soit, cette année américaine pré-électorale promet de nombreuses surprises, d’autant plus que le prochain retrait des forces américaines de l’Irak est susceptible d’ajouter d’énormes pressions sur l’Iran, la Syrie, et le Hezbollah.

 

Le Qatar et d’autres États arabes ont, jusqu’ici, réussi à priver la Syrie du soutien des pays frères.

 

Il n’empêche que des liens solides demeurent intacts entre Bachar el-Assad et certains leaders, y compris le nouveau leader saoudien, le Prince Naëf Ibn Abdel Aziz…

Est-ce là un autre message destiné à Sheikh Hamad considéré par les Syriens comme « le plus remarquable des instigateurs et comploteurs », lequel continue à affirmer que « El-Assad est proche de sa fin » ?

Sami Kleib

Sami Kleib, journaliste libanais de nationalité française, est diplômé en Communication, Philosophie du Langage et du Discours Politique. Il a été Directeur du Bureau du journal AS-Safir libanais, à Paris, et Rédacteur en chef du Journal de RMC-Moyen Orient. Responsable de l’émission « Visite spéciale » sur Al-Jazeera, il a démissionné en protestation contre la nouvelle orientation politique de cette chaîne.

Traduit de l’arabe par Mme Mouna Alno-Nakhal,

Sources :


http://tunisitri.wordpress.com/2011/11/22/syrie-la-verite-sur-les-visees-inquietantes-du-qatar-et-des-puissances-occidentales/#more-4172/

 

Partager cet article
Repost0
23 novembre 2011 3 23 /11 /novembre /2011 15:05

 

L’Arabie saoudite à Washington : frapper l’Egypte, punissez la Syrie et..



On dit que l’histoire se répète…cela semblerait, hélas, s’appliquer surtout dans le monde arabe où certains pays arabes, à leurs têtes, l’Arabie saoudite planifie et coordonne avec les Etats-Unis et l’entité sioniste contre la Umma arabe ..



En effet, le site internet de la chaine satellitaire iranienne arabophone alAlam, a publié un extrait d’un document officiel saoudien dénonçant les intentions du régime monarchique des Al-Saoud et leurs objectifs envers  certains pays arabes !



Il s’agit d’une lettre du défunt roi saoudien, Fayçal ben Abdel Aziz adressée au Président des Etats-Unis de l’époque, Lyndon B.Johnson, avant la guerre de 1967, dans laquelle le roi Fayçal demande aux États-Unis de frapper l'Égypte, d’infliger une leçon à la Syrie, et d’établir  un État pour les Kurdes en Irak afin de diviser ce pays.



A vrai dire, c’est l’écrivain palestinien Hamdane Hamdane qui a révélé ce document officiel (n°342, documentation-conseil des ministres) dans son livre intitulé en langue arabe « Des décennies de déceptions ».

Voici quelques extraits de ladite lettre qui  date du 27 Décembre 1966:

De ce qui précède Monsieur le  Président, il apparaît que l'Égypte est le plus grand ennemi de nous tous, or si cet ennemi est ignoré, il incitera et soutiendra les ennemis, militairement et médiatiquement ;   et d’ici 1970 – comme l’a déclaré un expert dans votre administration, M. Kermit Roosevelt – nos trônes et notre existence ne verront pas le jour , et donc je j’approuve et je bénis  les propositions de vos  experts dans notre royaume, et je vous propose les miennes:

- Les États-Unis  doivent soutenir une offensive foudroyante d'Israël contre l'Égypte et s'emparer de leurs régions vitales , pour la contraindre ainsi à non seulement retirer son armée du Yémen, mais à l’occuper avec Israël pendant une longue période , afin d’empêcher un seul égyptien de lever sa tête au-dessus du canal pour reconstruire le rêve de Mohammad Ali et de Abdel-Nasser de construire une unité arabe.

Ce qui nous offre le temps pour  diluer tous les principes destructeurs, non seulement dans notre royaume, mais aussi dans les pays arabes, nous n’avons pas d’inconvénient d’offrir  notre aide à l'Egypte ou à des pays arabes similaires  ne serait-ce que pour éteindre leurs mauvaises voix  dans les médias.

- La Syrie est la deuxième qui ne devrait pas être épargnée par l'attaque, il faut l’a privé d’une partie de son territoire, afin de l’empêcher à tenter de  combler le vide provoqué après la chute de l'Égypte.

- Il faut également confisquer la Cisjordanie et la Bande de Gaza, pour paralyser les Palestiniens et les empêcher de bouger, pour ne pas permettre à tout Etat arabe de les exploiter sous le signe de la libération de la Palestine, ainsi tout espoir de droit de retour sera anéanti et facilitera    l’implantation (palestinienne) dans le reste des pays arabes.

- Nous estimons nécessaire  de soutenir Mustafa Barzani dans le nord de l\'Irak dans le but de créer un gouvernement kurde  qui gênera tout  gouvernement à Bagdad désireux appelé à l\'unité arabe dans le nord de notre royaume, aujourd’hui ou demain !

Sachant que nous avons commencé depuis l'année dernière -1965- à fournir à Barzani des armes et de l’argent à l’intérieur de l\'Irak, et à travers la Turquie et l'Iran.

Monsieur le président,

Nous sommes solidaires, vous et moi, à assurer tous nos intérêts communs et notre destin..

Enfin,

Je saisis cette occasion pour ré-exprimer à Votre Excellence  tous mes vœux de réussite et  aux États-Unis la prééminence de la victoire, et un avenir  prospère et plus riche dans notre relation

Loyalement Fayçal ben Abdel Aziz

Roi du Royaume d'Arabie Saoudite

 

Lien source :

 

link

 


Partager cet article
Repost0
23 novembre 2011 3 23 /11 /novembre /2011 05:49

 

 

 

 

Si, les yankee/sionistes peuvent bombarder, détruire les pays musulmans en massacrant les peuples, pour piller les ressources ; ce n'est certainement parce qu'ils sont plus courageux, plus forts, plus intelligents, mais simplement parce qu'ils disposent d'un vivier important de collabos/traites musulmans qu'ils renumérent grassement.

 

 

Ces traitres à leur patrie, à leur religion, à leur culture, à « leurs frères et sœurs de sang »sans foi ni loi, sans dignité ni honneur, mettent leur servilité au service du plus offrant...

Vous trouverez les photos de quelques unes de ces soubrettes arabes, contaminées par le syndrome du larbin,

en dessous :

 

 

______________________________________________________

 

Tandis que Recep Teyyip Erdogan semble adopter un rythme quotidien d’agression verbale contre son ancien allié Bachar al-Assad – qu’il tutoie d’ailleurs pour le menacer – les déclarations et manoeuvres diplomatiques continuent autour du cas syrien.

La troïka européenne-atlantiste – France/Grande-Bretagne/Allemagne – va tenter d’obtenir une condamnation de Damas devant l’Assemblée générale des Nations-Unies.



Le projet de résolution a été signé par 61 pays – dont seulement, semble-t-il, cinq Etats arabes – la Ligue arabe en regroupe 22.

Le vote doit intervenir ce mardi 22 novembre, mais quel que soit son résultat il n’aura, contrairement à un vote du Conseil de sécurité, aucune force contraignante ni effet concret.

Gesticulation et posture, once again. Mais le représentant syrien auprès de l’ONU, Bachar Jaafari, prend la chose à coeur : le vote de ce texte équivaudrait selon lui à une « déclaration de guerre » contre la Syrie.

A vrai dire, il y a longtemps que la guerre diplomatique a été déclarée à la Syrie par la coalition américano-européenne, mais Bachar Jaafari en veut surtout aux pays arabes ; dans un entretien accordé à Reuters, il accuse les cinq Etats arabes signataires du texte européen d’être des « laquais« . Il est temps de donner l’identité des laquais en question :

Arabie Séoudite :

114292-roi-arabie-saoudite-attendu-damas

Bahrein:

1481792 3 4d64 hamad-ben-issa-al-khalifa-roi-de-bahrein-en

Qatar :

qatar-emir

Jordanie :

roi-de-jordanie

Maroc :

roi+maroc

 

LE CHEF DES RATS, RAMPANT DEVANT LES YANKEE-SIONISTES -LE TURC ERDOGAN :

Recep-Tayyip-Erdogan1


qui constituent sans surprise le noyau dur anti-syrien du monde arabe.

Pour rester dans le monde arabe et toujours au rayon posture, notons cette adresse officielle de l’Arabie Séoudite au gouvernement syrien, l’adjurant de se conformer « pleinement » au fameux « plan de paix » de la Ligue arabe.

Compte tenu de ce qu’on sait de l’attitude de ce pays depuis le début les négociations entre la Syrie et la Ligue arabe, on se demande à quoi rime cette nouvelle admonestation médiatique, adressée à un partenaire à qui on a déjà tourné le dos.

 

La Russie, universel garde-fous

 

 

La machine occidentale à déstabiliser accuse parfois, en ce  neuvième mois de crise, une baisse de régime : ainsi le ministre britannique des Affaires étrangères, William Hague, tout en qualifiant rituellement d’ »ignoble » le comportement du pouvoir syrien, a néanmoins fait savoir qu’il n’était pas encore question, pour le gouvernement de Sa très gracieuse Majesté, de reconnaître le Conseil national syrien comme représentant unique et légitime du peuple syrien; Hague, qui a rencontré lundi à Londres des émissaires du CNS, a d’ailleurs avoué être en contact avec des opposants « depuis plusieurs mois« . Reste que pour l’heure, l’homme du Foreign Office juge que, CNS ou pas, l’opposition syrienne n’est pas encore assez unie.

 

Ce défaut d’unité, qui plombe la légitimité du CNS même aux yeux bienveillants de Londres, n’a pas empêché le même CNS de présenter à la presse, lundi 21 novembre, de présenter un plan – encore un – de gestion de la période de transition pour les 18 mois qui suivront le départ de Bachar, avec élections sous contrôle international pour désigner, dans un délai d’un an, une « assemblée constituante ». Bref un exercice de politique-fiction. A noter que ce texte fait les yeux doux à l’armée régulière syrienne « victime d’un régime violent » (et aussi un peu des opposants armés, Ndlr) et ignore superbement la pourtant très médiatisée « Armée syrienne libre »…  

 

Comme dirait Mr Hague : l’opposition syrienne, combien de divisions ?

 

Si certains font un pas en arrière, d’autres tiennent fermement leur créneau : ainsi la Russie, dont le chef de la diplomatie, Sergueï Lavrov, a qualifié lundi 21 novembre de « provocation » l’attitude de certains pays occidentaux incitant l’opposition syrienne à ne pas dialoguer avec le régime en place. Certes, a déclaré Lavrov,  »il est indispensable que les violences cessent, mais cette exigence doit s’adresser à la fois au régime et aux groupes armés qui s’immiscent dans l’opposition syrienne. » Et comme M. Lavrov a de la suite dans les idées, il a qualifié d’ »inacceptables » et de « contraires à la législation internationale » les menaces américaines de nouvelles sanctions contre l’Iran à cause de son programme nucléaire. Et le chef de la diplomatie russe d’observer que « le renforcement de la pression (…) devient pour certains de nos partenaires une fin en soi« .

Sergueï Lavrov voit juste : les nations occidentales se comportent de plus en plus comme des cow-boys cravatés vis-à-vis de leurs adversaires géopolitiques. A ces cow-boys newlook, la Russie et d’autres puissances sont en train de parler le seul langage qu’ils semblent comprendre :  » Hands off from Syria and Iran ! » (« Bas les pattes de Syrie et d’Iran !« ).


bachar al assad



Un autre dirigeant arabe, pas assez couronné, islamisé et américanisé pour le goût occidental - Contre qui, la horde arabe s'acharne

Partager cet article
Repost0
22 novembre 2011 2 22 /11 /novembre /2011 16:15

 

Guerre De L'Information

Syrie : Complot De La Ligue Arabe Alliée Des Américano Sionistes
La Ligue Arabe Cheval de Troie des Américano Sionistes en Syrie.
Pour sauver son pays protéger le peuple syrien qui majoritairement le soutient Assad doit cesser ses relations avec celle qui a trahi depuis des années la défense de la Nation Arabe décréter l’état d’urgence la mobilisation générale et fermer complètement ses frontières car des infiltrations massives de mercenaires/escadrons de la mort lourdement armés formés par la CIA/MOSSAD/M16 payés par les monarchies du Golfe pour le renverser sont en cours. SURTOUT NE PAS ACCEPTER D’»EMISSAIRES » de ces chiens à keffiehs et robes blanches du Golfe collabos des Américano Sionistes l'Emir du Qatar en tête.



L’inertie de la Ligue Arabe face aux guerres israéliennes

La ligue Arabe s’est surtout par le passé illustrée par son inertie face aux attaques incessantes du régime sioniste contre des pays membres et des peuples frères.

Ces dernières années, lors de la guerre du Liban de 2006 puis lors de « l’Opération Plomb Durci » 2008-2009 contre le peuple palestinien vivant dans le camp de concentration de Gaza, La Ligue Arabe n’a rien fait ni au niveau institutionnel (ONU) ni par le biais de pressions (les monarchies du Golfe ont la possibilité de faire pression sur l’administration américaine qui dépend pour sa survie hégémonique de leurs pétrodollars) encore moins en volant au secours militairement du peuple libanais et palestinien.

 

Pourtant les Pays du Golfe dont l’Arabie Saoudite, le Qatar, les EAU, sont puissamment armés, la Jordanie aussi et ont à leur disposition surtout grâce à leurs pétrodollars des centaines de mercenaires bien entraînés et bien équipés.

Ce n’est pas contre le régime sioniste de Tel Aviv et son Parrain de Washington que ces pays ont pris la Ligue Arabe en otage et la manipule mais contre des pays frères pour instaurer leurs dictatures ethno-religieuses (sunnites).

D’abord en Libye où le Qatar a entraîné armé les terroristes du CNT mais aussi envoyé des forces spéciales (mercenaires le Qatar n’a pas d’armée) pour renverser Kadhafi.

La Jordanie et le Koweït ont fait de même.

 

Mais c’est surtout le Qatar qui depuis quelques mois en étroite collaboration avec le régime de Sarkozy à Paris dirige ces interventions de mercenaires islamistes.

La Syrie est la cible N°2 du Qatar qui comme sa consoeur la dictature monarchique d’Arabie Saoudite veut une partition de la Syrie sur une base ethno religieuse avec une dominante sunnite. Le Qatar s’est érigé en chef de la Ligue Arabe et manoeuvre cette dernière en coulisse à ces fins pour le compte des Américano Sionistes.

La décision de la Ligue Arabe de suspendre la Syrie et maintenant l’ultimatum à Damas exigeant du gouvernement syrien de cesser de défendre ses citoyens et laisser tuer ses policiers et militaires visent à neutraliser toute défense du régime pour ensuite l’attaquer.

Pas De Scénario à la Libyenne un scénario arabe spécial Syrie « Made in Tel Aviv - Washington »

La Ligue Arabe doit de nouveau se réunir jeudi pour statuer sur la suite à donner aux évènements en Syrie.


En fait cette réunion vise à entériner un plan concocté à Washington Tel Aviv avec la coopération active de la Turquie traitresse et les dictatures monarchiques du Golfe chargées de fournir et payer les mercenaires islamistes regroupés en escadrons de la mort entraînés par la CIA le Mossad et le M16 - entraînés par les USionistes - qui vont attaquer frontalement le régime d’Assad.

Selon un article du site internet de propagande des renseignements militaires israéliens la visite éclair du roi de Jordanie Abdullah II à Ramallah ce Lundi la première depuis deux décennies - le premier collaborateur arabe des américano sioniste a avoir exigé publiquement le départ de Bashar al Assad suivi immédiatement après par un autre collaborateur musulman le premier ministre turc Erdogan - précède des «évènements imminents en Syrie» selon ce site et vise à saboter le processus de formation d’un gouvernement d’union nationale entre le PA d’Abbas et le Hamas dirigé politiquement par Khaled Meshaal basé à Damas.

Le roi Abdallah II est envoyé par les américano sionistes et les dictatures monarchiques du Golfe Qatar et Arabie Saoudite en tête pour faire pression sur Abbas pour reprendre les négociations avec Netanyahou gelant ainsi son rapprochement avec le Hamas sous la menace de représailles américaines et européennes.

 

En outre, le roi Abdallah II de Jordanie a été chargé par les dictatures monarchiques de faire entendre publiquement le dictat de la LA concernant la Syrie auprès de l’opinion publique arabe.

La Ligue Arabre collabore avec les américano Sionistes et leurs laquais européens de Paris Londres et Berlin pour accentuer la pression diplomatique économique et militaire sur le régime d’Assad afin de le forcer à partir. Tout ces efforts de la Ligue Arabe sont coordonnés avec le gouvernement sioniste de Netanyahou et vont redoubler d’intensité ces prochains jours avec une possible tentative de renversement armé par des mercenaires islamistes présentés comme des déserteurs syriens regroupés dans la pseudo «Armée Syrienne Libre» infiltrés en masse via la Turquie, la Jordanie le Liban véritables escadrons de la mort à la solde de la CIA/Mossad/M16.

Ces mercenaires islamistes expliquent dans les médias occidentaux propagandistes anti Assad leurs objectifs : obtenir la création d'une zone tampon sur le territoire syrien frontalier avec la Turquie qui leur sert déjà de base pour lancer des opérations terroristes contre des civils et militaires en Syrie et une résolution du CSONU pour instaurer comme en Libye une zone d'exclusion aérienne.

La Turquie a quant à elle reçu récemment des drones américains en récompense de sa servilité dans le conflit en Libye et maintenant pour la Syrie et nul doute qu'elle les utilise le long de la frontière avec la Syrie et pourrait s'en servir en les armant de missiles contre l'aviation syrienne fidèle à Assad si celui-ci décidait de la faire intervenir contre la création sur le territoire syrien d'une telle zone tampon.

Le ministre des affaires étrangères russe, Sergey Lavrov, a de son côté accusé les pays occidentaux de «provocation politique » parce que ces derniers ont dit à l’opposition syrienne de refuser de négocier un accord avec le régime d’Assad.

 

3 navires de guerre russes sont entrés dans les eaux territoriales syriennes ce Lundi au large du port de Tartus avec pour mission de prévenir toute intervention militaire (OTAN/US) en Syrie. Des armes sont aussi transportées par mer du Liban et de la Turquie pour approvisionner les extrémistes syriens anti - Assad et les navires de guerre russes peuvent avoir un effet dissuasif sur ce trafic d’armes clandestin voire intercepter ces bateaux et leurs cargaisons en accord avec la Résolution du CSONU contre la piraterie.

 

Deux des navires de guerre russes seraient équipés pour collecter des renseignements et pour la guerre électronique.

Pour sauver son pays protéger le peuple syrien qui majoritairement le soutient Assad doit cesser ses relations avec la LA celle qui a trahi depuis des années la défense de la Nation Arabe décréter l’état d’urgence la mobilisation générale et fermer complètement ses frontières car des infiltrations massives de mercenaires lourdement armés payés par les monarchies du Golfe pour le renverser sont imminentes via la Turquie et la Jordanie principalement.

 

Ces deux pays envisagent la création d’une zone tampon en territoire syrien pour «accueillir des réfugiés syriens» c’est à dire des groupuscules armés et leurs familles et leur assurer une zone de sécurité à partir desquelles ils pourront lancer leurs attaques terroristes.

SURTOUT la Syrie NE DOIT PAS ACCEPTER D’»EMISSAIRES » de la La Arabe, de ses chiens à keffiehs et robes blanches du Golfe collabos des Américano Sionistes prés à planter un couteau dans
le dos du peuple syrien.

 

Lien source :

 

link


 

Partager cet article
Repost0
17 novembre 2011 4 17 /11 /novembre /2011 17:24

Syrie : Ces manifestations que personne ne veut voir


Les manifestations millionièmes presque quotidiennes se poursuivent en Syrie, en soutien au régime et à ses réformes.

Les manifestations que l’Occident et ses alliés arabes et turc ne veulent pas voir

Pour la énième fois, des centaines de milliers de Syriens ont manifesté ce mercredi dans plusieurs grandes villes syriennes, pour exprimer leur soutien au régime syrien et aux réformes qu’il entreprend. Ces rassemblements surviennent alors que le gouvernement syrien a décidé de boycotter la réunion de la Ligue arabe qui devait se tenir ce mercredi dans la capitale marocaine.

Selon l’agence de presse syrienne officielle Sana, qui a assorti sa dépêche d’images vidéos et de photographies, ces rassemblements immenses ont eu lieu dans la capitale Damas, dans les villes côtières Lattaquié et Tartous, ainsi que dans les provinces d’Alep, de Hama.

La manifestation de la capitale Damas s’est étendue entre la place des 7 mers (Sabaa bahrate) et celle des Omeyyades. Les participants qui manifestaient sous la pluie ont scandé des slogans de soutien au président syrien : «  le peuple veut Bachar El Assad » ou encore «  nous nous sacrifierons pour toi Bachar », ponctuaient-ils.

Certains slogans condamnaient les dernières décisions de la Ligue arabe de suspendre la participation de leur pays, et refusaient toute ingérence étrangère.

Dans la manifestation de Lattaquié, les manifestants ont ovationné le serment de fidélité au président :

«  Nous jurons par Dieu, Le Tout-Puissant que nous Syriens, resterons unis, resterons attachés à ta voie, sauvegarderont ta politique de soutien à la résistance, soutiendrons ton armée glorieuse, et marcherons derrière le président Bachar ».

Des manifestations pro Bachar en Tunisie que personne n'évoque

 

Sana a révélé  que des dizaines de tunisiens ont manifesté ce mercredi devant le siège de la Ligue Arabe à Tunis pour protester contre sa dernière décision sur la Syrie. Les manifestants scandaient des slogans accusant l’instance panarabe  d’être un instrument aux mains de l’impérialisme et du sionisme, et qualifiant la Syrie de «  bastion de l’Arabité, de profondeur de la Palestine et de – de la résistance ».
Quant au parti de l’union démocratique unifié mettait en garde contre la décision de la ligue, y voyant l’amorcement d’une ingérence étrangère dans les affaires internes syriennes, pour permettre au plan occidentalo-sioniste de mettre en place une nouvelle carte dans la région.

Saisie d'équipements dont des « made in Israël », dont personne ne parle

Sana a rapporté que les services compétents ont confisqué une grande quantité d'appareils de communication et de diffusion satellitaire super sophistiqués utilisés par « les groupes terroristes armés et ceux qui avaient des contacts avec les chaînes satellitaires tendancieuses ».
Certains de ses équipements permettent de «  capter les fréquences des appareils de contacts des forces de sécurité et facilitent « la communication entre les terroristes pour organiser leur déploiement suivant le trajet des forces du maintien de l'ordre »
.

De plus, ont été saisis des portables Surrayya qui assurent la communication entre les membres de l’opposition et les chaînes satellitaires étrangères et permettent une transmission rapide, via l'Internet, de fichiers, photos et de séquences vidéo.

Selon Sana, des informations enregistrées sur ces appareils ont révélé des numéros de téléphone de plusieurs chaînes satellitaires comme al-Jazeera, al-Arabiya, BBC, France24 et d'autres, en plus des numéros de téléphone des personnalités arabes et étrangères impliquées dans les événements en Syrie.
A également été confisquée une antenne spéciale pour la connexion avec les satellites, fabriquée en Israël.

« Cet appareil fait partie d'un système de communication satellitaire à part entière qui opère sur un réseau de satellites militaires américains », précise l’agence.

Laquelle fait état de saisine d’appareils de radios utilisés par les terroristes pour semer le chaos et les troubles parmi les gens.

Les tués de l’armée que les Occidentaux, et leurs alliés arabes et turcs commencent à compter

Concernant la situation sur le terrain, l’agence Sana a fait état ce mercredi « d’obsèques de 11 martyrs de l’armée et des forces de sécurité, tués par des groupes terroristes armés, à Homs, Idleb, et Deraa ».

Alors que l’AFP rapporte à la foi de l’Organisation syrienne des Droits de l’Homme (OSDH) qui siège à Londres que 34 soldats et 12 déserteurs ont péri lundi dans la province de Deraa (sud) lors d'affrontements armés, et que 3 déserteurs et un civil ont été tués ce mercredi par les forces de sécurité syriennes dans la localité de Keferzita dans la province de Hama (centre), et que "trois explosions ont secoué le quartier de Barzeh", dans la capitale, suivies de "tirs nourris", qui se poursuivaient dans la matinée de ce mercredi.



Une attaque contre un centre des services secrets syriens mise en exergue par l’AFP

L’Agence française a rapporté qu’un centre des services secrets syriens a été attaqué mercredi près de Damas par des militaires dissidents.

Citant la version des Comités locaux de coordination, présentée comme étant une organisation de l'opposition qui coordonne les manifestations sur le terrain contre le régime de Bachar al-Assad, il est dit que cette attaque, la première de ce type, a été menée à l'aube par "l'Armée syrienne libre", une force d'opposition armée dont la création a été annoncée en juillet par le colonel Riad al-Assad, qui a déserté et s'est réfugié en Turquie. Selon les LCC, l’attaque a été perpétrée par des roquettes et des grenades RPG contre le quartier général des services de renseignements aériens situé à l'entrée de Damas.
Les militants, qui ont joint au texte un plan de l'attaque, ont indiqué que les prisonniers détenus par les services secrets "allaient bien", mais que leur opération n'avait pas permis leur libération.

"Des explosions ont secoué Zamalke, Hamouriya, Douma, Harasta (des localités près de Damas, ndlr) et nous avons des informations confirmées qu'un centre des services de renseignements à Harasta a été frappé", a rapporté de son côté l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH), basé en Grande-Bretagne.
Aucune information sur d'éventuelles victimes, tant du côté des services secrets que des déserteurs, n'était disponible dans l'immédiat, signale l’AFP.

Damas boude les réunions de la Ligue arabe et ses monarques caduques .

Sur le plan politique, le ministère syrien des Affaires étrangères a annoncé mardi soir que la Syrie ne participerait pas à la réunion de la Ligue, ni à une réunion arabo-turque également prévue mercredi à Rabat.

Cette décision est survenue suite à un durcissement du ton d’Ankara et de plusieurs monarques arabes pro américains et dont leur dynastie perdure depuis des décennies.


Mardi, la Turquie a dit qu’elle allait arrêter sa coopération avec Damas dans le domaine de l'exploration de pétrole et indiqué qu'elle pourrait aussi réviser ses livraisons d'électricité. Alors que le roi Abdallah de Jordanie demandait à ElAssad de démissionner et que l’ancien ministre saoudien proche de Washington Turki AlFayçal prévoyait « un départ  inévitable » du président syrien.

Changement de ton ou faire plier la Syrie ?

Ce mercredi, la Turquie et la Ligue arabe se sont déclaré "contre toute intervention étrangère en Syrie", dans un communiqué conjoint, à l'issue du Forum de coopération turco-arabe tenu à Rabat.


Ils ont également appelé à l'adoption de « mesures urgentes pour protéger les civils de la répression du régime syrien de Bachar al-Assad ».


"Le Forum affirme qu'il est nécessaire d'arrêter l'effusion de sang, et d'épargner les citoyens syriens de nouveaux actes de violence et de tueries, ce qui demande que des mesures urgentes soient prises pour assurer la protection des civils", assure le communiqué.
"Les ministres ont également insisté sur l'importance de la stabilité et l'unité de la Syrie, et la nécessité de trouver un règlement à la crise, sans aucune intervention étrangère", poursuit le communiqué.

S'exprimant lors d'une conférence de presse, à l'issue de ce forum, le ministre turc des affaires étrangères a pour sa part réaffirmé qu'il "fallait arrêter l'effusion de sang en Syrie".
"Nous condamnons toutes les pressions que subit le peuple syrien, et nous condamnons les attaques contre les représentations diplomatiques" qui ont eu lieu en riposte à la décision de la Ligue arabe d'imposer des sanctions contre le régime de Damas.

Samedi, plusieurs représentations en Syrie ont été attaquées par des manifestants syriens, après l'annonce par la Ligue arabe de la suspension de la Syrie aux travaux de l'instance pan-arabe.
Ce mercredi, l’AFP a indiqué que l’ambassade du Maroc a été visée. Alors que la France a rappelé à Paris son ambassadeur en Syrie, annonce Alain Juppé

La Russie, pour la énième visite, toujours pas convaincue par le CNS.


Mardi, une délégation du Conseil national syrien, qui regroupe des personnalités syriennes de l’opposition vivant en Occident, a essuyé une fin de non-recevoir de la part de la Russie.


Ayant demandé au chef de la diplomatie Serguei Lavrov que Moscou soit plus sévère avec le régime du président ElAssad, les opposants syriens ont entendu dire la même réponse :

celle d’amorcer le dialogue avec les autorités syriennes.

 

 

 

Lien source:

 

http://www.almanar.com.lb/french/adetails.php?fromval=1&cid=18&eid=38166&frid=18

 

 

Partager cet article
Repost0
5 novembre 2011 6 05 /11 /novembre /2011 17:30

MICHEL COLLON DECRIPTE LA PROPAGANTE MENSONGERE DES JOURNALEUX

 

 

 

 

 

Pourquoi l'Europe s'acharne en Libye.

 

 

 

 

 

N'OUBLIEZ SURTOUT PAS QUAND LA PROPAGANTE S'ACHARNERA SUR L'ALGERIE, SON PEUPLE, SES GOUVERNANTS...CE QUI S'EST PASSE EN LIBYE...

ET, POURQUOI CELA S'EST PASSE AINSI !


MAINTENANT...QUI OSERA VOUS PARLER DE LA PROCHAINE CIBLE :

L'ALGERIE...ET, POURQUOI CE PAYS LA ?

 

..."Michel Collon : l’Algérie peut être la prochaine cible, si elle ne se plie pas devant la cupidité des multinationales

L'Algérie prochaine cible de l'otan avec le soutien du maroc et la tunisie...
.."Le doute n’habite pas la tête du représentant du CNT à Londres.
Du haut des bombardiers de l’Otan qui lui ont ouvert la route de Tripoli et à ses rebelles de Nefoussa et islamistes de Benghazi il assène que «c’est l’Algérie qui a intérêt à reconnaître le CNT».

De Mohamed Bouhamidi


 

LA SUITE LA :

link

 

N'OUBLIEZ  PLUS JAMAIS :

Seul le peuple souverain  a le droit de changer ses gouvernants, de s'opposer à eux, de reclamer des reformes...

De profiter des richesses présentes dans son sol ...

Seul le peuple souverain est en mesure de se défendre, d'oeuvrer a la préservation de sa vie et de ses intérets...

 

Un  peuple souverain et mentalement decolonisé  n'a aucun besoin de la speudo-aide des gouvernants occidentaux criminels, menteurs et manipulateurs....

D'autentiques genocidaires !



 

Partager cet article
Repost0
4 novembre 2011 5 04 /11 /novembre /2011 19:21

Theodorakis : Si les peuples d’Europe ne se lèvent pas,

 

28 octobre 2011 (Nouvelle Solidarité) – Alors que la Grèce est placée sous tutelle de la Troïka, que l’Etat réprime les manifestations pour rassurer les marchés et que l’Europe poursuit les renflouements financiers, le compositeur Mikis Theodorakis a appelé les grecs à combattre et mis en garde les peuples d’Europe qu’au rythme où vont les choses les banques ramèneront le fascisme sur le continent.


Interviewé lors d’une émission politique très populaire en Grèce, Theodorakis a avertit que si la Grèce se soumet aux exigences de ses soi-disant « partenaires européens », c’en sera « fini de nous en tant que peuple et que nation ». Il a accusé le gouvernement de n’être qu’une « fourmi » face à ces « partenaires », alors que le peuple le voit comme « brutal et offensif ».

 

Si cette politique continue, « nous ne pourrons survivre (…) la seule solution est de se lever et de combattre ».

Résistant de la première heure contre l’occupation nazie et fasciste, combattant républicain lors de la guerre civile et torturé sous le régime des colonels, Théodorakis a également adressé une lettre ouverte aux peuples d’Europe, publié dans de nombreux journaux… grecs. Extraits :

Notre combat n’est pas seulement celui de la Grèce, il aspire à une Europe libre, indépendante et démocratique. Ne croyez pas vos gouvernements lorsqu’ils prétendent que votre argent sert à aider la Grèce. (…) Leurs programmes de « sauvetage de la Grèce » aident seulement les banques étrangères, celles précisément qui, par l’intermédiaire des politiciens et des gouvernements à leur solde, ont imposé le modèle politique qui a mené à la crise actuelle.

Il n’y pas d’autre solution que de remplacer l’actuel modèle économique européen, conçu pour générer des dettes, et revenir à une politique de stimulation de la demande et du développement, à un protectionnisme doté d’un contrôle drastique de la Finance. Si les Etats ne s’imposent pas sur les marchés, ces derniers les engloutiront, en même temps que la démocratie et tous les acquis de la civilisation européenne.

 

La démocratie est née à Athènes quand Solon a annulé les dettes des pauvres envers les riches.Il ne faut pas autoriser aujourd’hui les banques à détruire la démocratie européenne, à extorquer les sommes gigantesques qu’elles ont elle-même générées sous forme de dettes.

 

Nous ne vous demandons pas de soutenir notre combat par solidarité, ni parce que notre territoire fut le berceau de Platon et Aristote, Périclès et Protagoras, des concepts de démocratie, de liberté et d’Europe. (…)

Nous vous demandons de le faire dans votre propre intérêt. Si vous autorisez aujourd’hui le sacrifice des sociétés grecque, irlandaise, portugaise et espagnole sur l’autel de la dette et des banques, ce sera bientôt votre tour.

 

Vous ne prospérerez pas au milieu des ruines des sociétés européennes. Nous avons tardé de notre côté, mais nous nous sommes réveillés. Bâtissons ensemble une Europe nouvelle ; une Europe démocratique, prospère, pacifique, digne de son histoire, de ses luttes et de son esprit.

 

Résistez au totalitarisme des marchés qui menace de démanteler l’Europe en la transformant en Tiers-monde, qui monte les peuples européens les uns contre les autres, qui détruit notre continent en suscitant le retour du fascisme.

 

 

LIEN SOURCE :

 

link

Partager cet article
Repost0
4 novembre 2011 5 04 /11 /novembre /2011 18:24

 

Chavez dénonce le génocide, les actions "bestiales" et "barbares" de l'OTAN en Libye par librepenseur007
Plus d'informations sur le site www.hugochavez.fr et sur la page facebook "Hugo Chavez : la page officielle de réinformation".

26 Octobre 2011 : Suite à un entretien avec Maria Mejia, la secrétaire générale de l'UNASUR, Chavez évoque la position du Venezuela concernant la Libye. En voici quelques extraits...

 

 

 

Partager cet article
Repost0

PEUPLES OPPRIMES...DEBOUT

LA LIGUE ARABES DES ETATS D'AMERIQUE ...:
LES OCCIDENTAUX DETRUISENT, MASSACRENT, LES PEUPLES MUSULMANS...OCCUPENT...COLONISENT LES PAYS
ET LA LIGUE EST AVEUGLE, SOURDE ET MUETTE...
122-arabe_hypocrisie.jpg

LES PEUPLES SOUVERAINS...S'AVANCENT....VERS... - (Chant du Départ )
La souveraineté a été définie par Jean Bodin (1530-1596) dans son traité "Les Six livres de La République" comme un attribut essentiel de l'État :
"La souveraineté est la puissance absolue et perpétuelle d'une République."
Aucun pouvoir n'est supérieur à la puissance souveraine qui ne peut être anéantie, mais elle n'est pas sans limite (s'exerce sur le domaine public et non privé).
Pour Jean-Jacques Rousseau, le peuple est le seul détenteur légitime de la souveraineté.

En droit, c'est la Constitution qui définit comment s'exerce la souveraineté, quelles sont les institutions qui détiennent le pouvoir et comment elles sont contrôlées.
 
PAYS DETRUITS,
PAYS OCCUPES,
PAYS COLONISES,
PAYS PILLES,
PEUPLES ASSERVIS,
PEUPLES APPAUVRIS, DEPUIS DES DECENNIES PAR UNE OLIGARCHIE AMERICANO-SIONISTE AVIDE AVEC LA COMPLICITE ACTIVE DES PEUPLES OCCIDENTAUX...
      

PALESTINE/PALESTINIENS

 

800px-Flag of Palestine.svg

 

AFGHANISTAN/AFGHANS

LE PROBLEME AFGHAN

 

600px-Flag of Afghanistan.svg

 

 

PAKISTAN/PAKISTANAIS

   

800px-Flag of Pakistan.svg

 

YEMEN/YEMENITES :...Le pouvoir Pro-Us...Tire sur le peuple, comme l'on tire à la foire sur les lapins en plâtre...Sans que cela ne souleve aucune constestation...!!!! 

 

800px-Flag of Yemen.svg

   

ALGERIE/ALGERIENS

 

800px-Flag of Algeria.svg

 

Les politiciens français nient les faits

Crimes d'Etat

Les politiciens français réecrivent l'histoire, en s'offrant le "beau rôle"

  

800px-Flag of Bahrain.svg

Le peuple dit : "Ni Shi’ite Ni Sunnite mais Bahreini».

« Nous ne voulons pas renverser le régime comme certains l’imaginent, et nous ne voulons pas obtenir le contrôle du gouvernement. Nous ne voulons pas des sièges et places ici ou là. Nous voulons être un peuple qui vit dans la dignité et dont les droits sont respectés ».  

Les AL KHALIFA repondent par la repression, les massacres, l'occupation saoudienne, encore plus de tyrannie!!!!

 2882948-4078356

   BAHREIN/BAHREINIS : ...- Monarchie Al Khalifa Et Régime Sioniste Deux Entités Coloniales Racistes Pratiquant Le Nettoyage Ethnique Un Génocide Lent Contre Les Populations Autochtones 

 

Pour ens avoir plus sur la repression là : 

link

BCC800px-Flag of Tunisia.svgC

TUNISIE/TUNISIENS


LE PEUPLE TUNISIEN EXIGE : UNE ASSEMBLEE CONSTITUANTE

Assemblée constituante ?

Une assemblée constituante est une institution collégiale avec pour tâche la rédaction, ou l'adoption, d'une constitution, c'est-à-dire le texte fondamental d'organisation des pouvoirs publics d'un pays. - source Wikipedia

    NOUVEAU DRAPEAU FRANCAIS  

nouveau-drapeau-francais

 

Le peuple français endure quant à lui l'oppression invisible mais tout aussi destructrice que l'idéologie sioniste et l'oligarchie financiére qu'il a lui même installé

 au pouvoir (c'est l'histoire du pendu qui fabrique la corde qui a servi à le pendre)...Si nous voulons casser ces chaines...

 

 

 

 Site source pour les photos:

link

L'ideologie sioniste expliquée par les Chretiens - un rappel historique :

link 

 

Et, si nous nous décidions d'agir...? Comment...? En citoyens/consommateurs/Responsables :

Nous pouvons poursuivre et Renforcer:

boycott israel

________________________________________________________________________________

 

 

 

Et parce que les Yankees sont accros au pétrole...Jamais les peuples de cette planéte surtout ceux assis sur cette mane noire...Ne pourrons vivre en paix, nous avons pour obligation d'arrêter d'idolâtrer ces GENOCIDAIRES YANKEES et, de les aider à tomber plus vite dans la fosse à purin !!!!

 

Mc do sheitan


Catégories

LA NOUVELLE MARIANNE


Elle est française...
Indéniablement elle est  française...
Inévitabelement, elle est française,

Assurément, elle est française,
Formellement, elle est française,
Elle est, française... EVIDEMMENT !

Quand le buste de Hafsia HERZI dans toutes les mairies
de FRANCE?


SAINT VINCENT DE PAUL…SYMBOLE DU DON…


LE DON DE SOI


        SAINT VINCENT DE PAUL
1581-1660

         PRETRE HUMANISTE FRANCAIS

Une conscience aigüe de soi et de l'Autre,
Permet d'ouvrir la porte de la Liberté.
Et,

de la maintenir ouverte à  l'Empathie...A la solidarité !
Hadria Riviere

...FEMMES D'HONNEUR...


MARIE GOUZE DITE OLYMPE DE GOUGES (1748-1793)
http://www.histoire-en-ligne.com/spip.php?article=195


LOUISE MICHEL DITE ENJOLRAS (1830-1905)

http://biosoc.univ-paris1.fr/actu/livres/gauthier2.htm


ROSA LOUISE McCAULEY PARKS (1913-2005)
http://fr.wikipedia.org/wiki/Rosa_ParksD


DOLORES IBARRURI GOMEZ DITE LA PASIONARIA (1895-1989)

http://www.mosaique.levillage.org/miroirs/espasionaria.htm

JUSTICE POUR AAFIA SIDDIQUI

 

dr-aafia-siddiqui-bush-terrorism