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Qui, Suis-Je

  • : Le blog de Hadria RIVIERE
  • : "Une conscience aigue de Soi et de l'Autre permet d'ouvrir les portes de la liberté..." Hadria RIVIERE
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FEMMES REBELLES...

undefinedDAHYA…DAHIYA….DIHYA…KAHENA… (.. ?-700). 
 
http://www.berberescope.com/l'histoire_des_Berberes_yahoo.htm


FATMA TAZOUGHERT DITE LA ROUGE (1544-1641)
http://fr.wikipedia.org/wiki/Fatma_Tazoughert


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LALLA FATMA N’SOUMER (1830-1863) -DITE LA JEANNE D'ARC DU DJURDJURA
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FADHMA AIT MANSOUR AMROUCHE (1882-1967)

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LES TOUAREG, SONT EN DANGER!

 

LA VIE DES TOUAREG

CULTURE, HISTOIRE "des hommes bleus" :

Les origines Préhistoriques et paléoberbéres des TOUAREG là :

http://www.amazighworld.org/studies/articles/touareg_histoire.php

Et, là :

http://www.ac-nancy-metz.fr/Pres-etab/lapicque/Opinfo98/Pourcher/vie.htm


L'HISTOIRE DE LA REVOLTE TOUAREG :

 

http://latelelibre.fr/index.php/2008/02/niger-un-chef-touareg-temoigne/

 

 Là :

http://conflitsoublies.blogspot.com/2008_04_01_archive.html

 

Et, là :

 

http://www.caravaneducoeur.com/lestouareghistoi/index.html

 
MENER, La lutte, en musique ! 

 



11 décembre 2008 4 11 /12 /décembre /2008 06:40




.....ET
AU REGARD DE L’IDEOLOGIE DE CE GOUVERNEMENT ET DE SA PROPORSION A LA MANIPULATION CES CHIFFRES  SONT DE FAIT, IDEOLOGIQUEMENT CALCULES,  A LA BAISSE !!!!

 



____________________________________________________

LES VRAIS CHIFFRES DU CHOMAGE

 

 

3.922.400 inscrits à l'ANPE fin octobre

Source : Ministère du Travail, octobre 2008.

Demandeurs d’emploi de catégorie 1... 2 004 500

Demandeurs d’emploi de catégorie 2..... 322 800

Demandeurs d’emploi de catégorie 3..... 228 400

Demandeurs d’emploi de catégorie 4..... 175 200

Demandeurs d’emploi de catégorie 5..... 225 700

Demandeurs d’emploi de catégorie 6..... 448 800

Demandeurs d’emploi de catégorie 7....... 65 400

Demandeurs d’emploi de catégorie 8....... 91 100

Demandeurs d’emplois de plus de 55 ans,
«dispensés de recherche d’emploi»........ 360 500

TOTAL.......................................... 3 922 400

Rappel : définition des 8 catégories de l'ANPE

La catégorie 1 regroupe les personnes sans emploi, immédiatement disponibles, à la recherche d’un emploi en CDI à plein temps.

La catégorie 2 regroupe les personnes sans emploi, immédiatement disponibles, à la recherche d’un CDI à temps partiel.

La catégorie 3 regroupe les personnes sans emploi, immédiatement disponibles, à la recherche d’un emploi en CDD, temporaire ou saisonnier, y compris de très courte durée.

La catégorie 4 regroupe les chômeurs non immédiatement disponibles, en arrêt maladie ou en formation (dont CRP et CTP).

La catégorie 5 regroupe des personnes déjà pourvues d'un emploi (insatisfaisant, type contrat aidé) qui ont le droit de le cumuler avec leur allocation, à la recherche d’un emploi de meilleure qualité.

La catégorie 6 regroupe les demandeurs d’emplois qui ne sont pas immédiatement disponibles (activité réduite), à la recherche d’un CDI à plein temps.

La catégorie 7, ceux qui cherchent un CDI à temps partiel et ne sont pas disponibles immédiatement (activité réduite).

La catégorie 8, les personnes à la recherche d’un CDD, d’une mission d’intérim ou d’un emploi saisonnier, y compris de très courte durée, qui ne sont pas disponibles immédiatement (activité réduite).

Enfin, les seniors en DRE («dispensés de recherche d’emploi») ne sont classés dans aucune catégorie.

A cela, il faudra rajouter les 600.000 futurs bénéficiaires du RSA (allocataires du RMI et de l'API, actuellement suivis par les services d'insertion-emploi de la CAF) qui, comme n'importe quels chômeurs, devront s'inscrire à l'ANPE l'été prochain.

 

Et les nombreux salariés qui seront victimes de licenciements et autres plans sociaux dans les mois à venir.


 

LIEN SOURCE

 

http://www.actuchomage.org/modules.php?op=modload&name=News&file=article&sid=4224

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9 décembre 2008 2 09 /12 /décembre /2008 12:48



UN ARTICLE ECRIT PAR AKRAM BELKAÎD :

 

OLMERT, L’EUROPE, GAZA ET ISRAEL

 



C’est une opinion courageuse qui mérite d’être signalée et débattue. Publiée par le journaliste Roger Cohen dans l’International Herald Tribune, elle interpelle directement la future administration Obama quant à ce que sera sa politique vis-à-vis d’Israël (1). Que dit Cohen ?

 

 Il rappelle simplement les propos tenus par le Premier ministre sortant Ehud Olmert dans les colonnes du quotidien Yedioth Ahronoth en septembre dernier. Dans un mea-culpa qui est largement passé inaperçu en Occident mais qui vient d’être repris par The New York Review of Books, Olmert a reconnu que l’actuelle suprématie militaire d’Israël ne la délivrerait pas de ses angoisses existentielles.

 

« Nous devons parvenir à un accord avec les Palestiniens, a-t-il expliqué. Cela implique un retrait majeur, pour ne pas dire total, des Territoires [occupés]. Un pourcentage de ces Territoires demeurera entre nos mains mais il faudra en compenser l’équivalent. A défaut, il n’y aura pas de paix ». Olmert s’est dit aussi convaincu qu’un accord de paix avec la Syrie passe nécessairement par une restitution du Plateau du Golan.

 

Surprenant n’est-ce pas ? On peut néanmoins regretter qu’Ehud Olmert ait attendu d’être mis à la porte du gouvernement pour rendre publique cette position. De même, les partisans d’Israël qui sont opposés à tout compromis avec les Palestiniens auront beau jeu de rappeler que le Premier ministre sortant est officiellement accusé de corruption, ce qui entache fatalement son plaidoyer.

Il n’empêche. Pour Roger Cohen, Barack Obama devrait lire les propos d’Olmert en imaginant qu’ils lui sont implicitement adressés. La conclusion logique, estime le journaliste, serait que le président américain comprenne que les Etats-Unis ont eu tort « de signer un chèque en blanc » à Israël au cours de ces dernières années. Et l’extrapolation des propos d’Olmert en une adresse à Obama pourrait être la suivante :

 

 « Les Etats-Unis ont eu tort de détourner les yeux face aux implantations en Cisjordanie ; ils ont eu tort de ne pas être plus explicites quant à la nécessité de diviser Jérusalem ; ils ont eu tort d’équiper Israël avec un armement tellement sophistiqué que les Israéliens considèrent désormais que la réponse militaire est la réponse à tous leurs problèmes ».

Cet article de Cohen n’est pas anodin. Il a été publié au lendemain de l’annonce de la nomination d’Hillary Clinton au poste de Secrétaire d’Etat, l’équivalent américain de ministre des Affaires étrangères. Il est de notoriété publique que la sénatrice de l’Etat de New York est une fervente alliée d’Israël comme en témoignent nombre de ses propos durant la campagne des primaires où elle a notamment déclaré, que les Etats-Unis seraient pour toujours aux côtés de l’Etat hébreu.

 

Et c’est bien là où le bât blesse. Il est évident que rien ne changera au Proche-Orient si les Etats-Unis n’apprennent pas à dire non à Israël et à contraindre ses dirigeants à respecter la légalité internationale. Dès lors, on attend de savoir si la politique américaine dans la région va évoluer sous l’impulsion de la nouvelle présidence.

 

Durant la conférence de presse où il a présenté son Conseil national de sécurité - dont fait justement partie Hillary Clinton -, Barack Obama a bien précisé qu’il n’attendait certes pas d’unanimisme de la part de ses ministres mais qu’il serait bel et bien le patron et donc le décideur en dernier ressort.

Toute indulgence américaine vis-à-vis du comportement inadmissible des Israéliens à l’égard des Palestiniens aura des conséquences catastrophiques pour ces derniers qui n’ont désormais ni alliés ni protecteurs. Les pays arabes sont depuis longtemps hors du coup, à commencer par ceux du Golfe qui semblent bien plus préoccupés de jouer le rôle de centre de loisir mondial. Quant à l’Europe, elle n’en finit pas de se disqualifier malgré le fait qu’elle a longtemps été le dernier rempart pour défendre la dignité d’un peuple privé de sa terre et sans cesse humilié.

Voilà plusieurs semaines que Gaza est complètement bouclée et que la situation humanitaire y est désastreuse. Que dit l’Europe ? Rien ou presque.

 

Elle envoie bien ses représentants diplomatiques sur place mais ces derniers ne sont pas toujours autorisés à rentrer dans Gaza. Toujours prompt à gonfler le biceps, Nicolas Sarkozy, président en exercice de l’Union européenne, se garde bien de protester y compris quand un consul de France est séquestré une dizaine d’heures à un poste-frontière israélien. Mais il y a plus grave.

 

Ce jeudi 4 décembre, les députés européens s’apprêtent à ratifier une proposition de la Commission européenne et du Conseil européen pour permettre à Israël d’accéder aux programmes communautaires en matière de recherche scientifique, académique et technique.

C’est une nouvelle preuve de l’évolution sensible de l’Europe en faveur d’Israël. Cela démontre aussi que le lobbying intensif mené par les acteurs pro-israéliens à Bruxelles et à Strasbourg commence à porter ses fruits à l’heure où les diplomaties arabes sont aux abonnés absents et que plus personne ou presque ne prend au sérieux l’Autorité palestinienne de Mahmoud Abbas.

Etre ferme avec Israël, ne rien lui concéder tant que les Palestiniens n’auront pas recouvré leurs droits est le minimum que l’on attend de l’Europe. Ehud Olmert, comme tant d’autres intellectuels israéliens dont Avraham Burg, savent que la suprématie militaire de leur pays lui procure une ivresse dangereuse.

Une ivresse qui n’effacera pas la compromission morale de leur nation pas plus qu’elle ne lui garantit un avenir inéluctablement radieux. Mais en attendant, ce sont les Palestiniens qui souffrent, surtout ceux de Gaza que le monde a abandonnés à leur blocus inhumain.


Nous sommes tous responsables de ce qui se passe là-bas. Personne ne pourra dire qu’il ne savait pas. Les faits sont là, connus de tous : c’est tout un peuple qui est encagé et menacé de réification.

Interpeller nos dirigeants pour qu’ils agissent contre ce scandale est la moindre des choses que nous puissions faire. Plus que jamais, les Palestiniens ont besoin d’aide en attendant, même si l’espoir est ténu, que l’Amérique d’Obama prenne enfin ses responsabilités.

 

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9 décembre 2008 2 09 /12 /décembre /2008 06:39


Citoyen lambda, quand vas-tu, enfin, te décider à ouvrir les yeux ?

Citoyen lambda, quand vas-tu, enfin, te décider à soutenir ceux et celles qui, tous les jours, grimpent sur les barricades de la contestation citoyenne ?

Citoyen lambda, quand vas-tu, enfin, de mettre à pourchasser tes véritables prédateurs au lieu et place de s’acharner sur les tombes de soldats musulmans morts pour la France, de  t’adonner à la chasse aux fasciés ?


Citoyen lambda, cette activité de sélection « raciale » te détourne de tes véritables objectifs, de tes véritables ennemis…Ne vois-tu pas qu’elle, la clique de politiciens corrompus aux neurones brûlés, à quelques étiquettes politiques qu’ils se réfèrent, s’amusent de toi, qu’ils ont  construit, depuis des décennies, ce chiffon rouge = la haine de l’Autre... Qu'ils, l'agitent devant ton nez au grés de leurs intérêts ?

 

Ce chiffon rouge, te vante à coup de discours, de démonstrations, de contorsion sémantiques, fallacieuses ;  l’existence de pseudos race et religion supérieures, – les leurs,  les tiennes sont incontestablement supérieures ; celle de l’Autre nécessairement, forcément inférieures.

 
QU’importe l’identité de l’Autre,  chaque époque a eu et connaît son bouc émissaire -, qu’importe son histoire et sa culture parfois millénaire, il te faut LE vilipender, il te faut LE haïr…


Il est essentiel, pour la classe dominante nécrophile, confortablement installée aux commandes du pays France,  que cette animosité, ce ressentiment, cette haine te dévore, le cœur et l’esprit, il est fondamental, pour la classe dominante nécrophile, que tu sois obsédé, par ta haine de l’Autre, occupé au point que tu en oublie les VERITABLES organisateurs, de tes chaînes, les véritables responsables de ta descente aux enfers de ton asservissement, les noms de tes véritables esclavagistes…


DETOURNER ton attention, c’est là, la seule et unique préoccupation de cette classe dominante dégénérée….


Citoyen lambda, es-tu assez stupide pour n’avoir pas su identifier, qu’actuellement tu es entrain de RE-jouer, le même scénario que, celui qui, avait été écrit et imposé par les parents de cette même classe dominante de dégénérés, à  ton père, à ton  grand-père, avec les conséquences macabres sur lesquels les livres d’histoire ne cessent de revenir ?


Citoyen lambda, es-tu assez borné pour accepter le jeu que, cherchent à t’imposer ces nécrophiles de la classe dominante – toujours le même d’ailleurs –

Ce scénario écrit par les politiciens, les autoproclamés intellectuels,  les journaleux, les représentants syndicaux, le Vatican, les prélats d’église, les intégristes musulman vise à allumer le feu de la haine raciale, de la haine religieuse ; ces malsains organisateurs sont  les véritables pyromanes de la haine raciale, au nom du profit, au nom du toujours plus, pour les mêmes et toujours moins pour la majorité des peuples de cette planète.


 
La poursuite ou  pas de cette course effrenée, sur le chemin de la haine dépend de toi et uniquement de toi, citoyen lambda cesse de jouer a ces jeux où la peur,  la haine de l’autre domine,  ces jeux sont générateurs de tensions, de guerre entre les citoyens, entre les peuples, de cette planéte...

Citoyen lambda, refuse la division et, prends plutôt le chemin de la solidarité….
RENDS-TOI CE JEUDI 11 DECEMBRE AU PALAIS DE JUSTICE DE PARIS, EN SOLIDARITE....

_________________________________________________

 

Nous vous espérons nombreux au Palais de Justice de Paris,
M° Cité, jeudi 11 décembre à 13h pour soutenir Ludovic et Michel,
attaqués par la direction nationale de la CFDT suite à une action des
intermittents et des précaires en avril 2005.

A cette époque une centaine d'intermittents, de chômeurs, de
précaires... étaient allés demander au
siège national de la CFDT au nom de qui et au nom de quoi ils avaient
signé des accords remettant
en cause l'indemnisation des chômeurs et des intermittents.

La CFDT porte plainte pour "violation de domicile" !

Elle tente donc de criminaliser une pratique pourtant courante de
l'action syndicale qui consiste à aller demander en nombre une réponse à celui qui devrait être au moins un interlocuteur, voire un défenseur
de nos droits et non un partenaire du MEDEF et un plaignant.

Rendez-vous à 13h jeudi 11 décembre 2008
14eme chambre correctionnelle
Palais de justice de Paris, M° Cité

www.cie-joliemome.org


www.hns-info.net


www.cip-idf.org


Pétition :

Si j'avais su, j'y serais allé
http://www.cie-joliemome.org/petition/




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8 décembre 2008 1 08 /12 /décembre /2008 15:49

POGROM EN PALESTINE

 

Qu’est-ce qu’un Pogrom ?

 

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Le mot pogrom est d'origine russe, погром. Dans cette langue, il désigne un assaut, avec pillage et meurtres, d'une partie de la population contre une autre. Il est passé dans d'autres langues pour désigner un massacre de Juifs en Russie. Il désigne alors des actions violentes préméditées, menées à l'instigation des tsars par sa police, avec l'aide de populations locales contre les communautés Juives d'Europe. Les pogroms sont parfois menés contre d'autres minorités ethniques, comme les Tziganes. Ces actions s'accompagnent souvent de pillages mais aussi de destructions des biens personnels et communautaires et d'assassinats. Raul Hilberg définit le pogrom comme une brève explosion de violence d'une communauté contre un groupe juif qui vit au milieu d'elle même[1]. Il a aussi existé des pogroms au Moyen-Orient.

LA SUITE DE LA DEFINTION LA :

http://fr.wikipedia.org/wiki/Pogrom

 

Olmert accuse les colons juifs de mener des "pogroms" à Hébron


EXPRESSION D’UNE HAINE RACIALE, QUOTIDIENNE

DANS L’IMPUNITE TOTALE

 

LES VIDEOS LA :

 

http://parolededemocrate.blogspot.com/2008/12/pogroms-en-palestine.html

 

En revanche, je suis quelque peu étonnée par les prises de positions publiques du 1er premier Ministre qui, pendant de nombreuses années à participé, organisé, la destruction et du peuple de Palestine et, de la culture et, de leurs biens dans l’impunité totale etc.…


Et qui, subitement « se réveille » pour dénoncer les atteintes à la dignité, à la vie , etc…

Qualifier de Pogrom « la chasse aux Palestiniens organisée par les  juifs d’Israël…

Pourquoi se revirement ?

Quels bénéfices en escomptent-ils ?

Avec quelles arrières pensées politiques ou personnelles s’installent-il dans la fonction de « justicier », de défenseur du peuple de Palestine ?

Face a MOUKARAK, le Président Egyptien qui, lui participe activement à affamer le peuple de Palestine, en se soumettant aux desideratas du gouvernement Israélien qui, exige la fermeture de la frontière entre la bande de Gaza et l’Egypte…

 Omert se présente et tient le rôle du gentil !

Ce qui, est illogique puisque c’est bien son gouvernement qui, refuse aux bateaux affrétés par des ONG Libyennes, Occidentales etc. de débarquer des vivres, des médicaments, etc. pour le peuple de Palestine enfermé dans le ghetto de GAZA !

 

C’est là, un comportement, une attitude pour le moins  « illogique » pour éviter d’utiliser les termes : pathogène  ou qualifier OMERT de politicien NECROPHILES !

 

Je ne crois pas à la pseudo mansuétude de ce 1er ministre Israélien !

Attendons donc la suite des évènements qui, viendront peut-être nous éclairer sur les RELLES motivations de ce bourreau au sourire Gibbs !!!

 

EN SAVOIR PLUS LA :

 

http://www.lexpress.fr/actualites/2/olmert-accuse-les-colons-juifs-de-mener-des-pogroms-a-hebron_720037.html

 

UN AUTRE FILMS, TRES INSTRUCTIF, POUR CEUX ET CELLES QUI, SOUTIENNENT ISRAEL ET, DE FAIT  REFUSENT D’ADMETTRE, L’EXISTENCE D'UN GENOCIDE PERPETRE A L'ENCONTRE DU PEUPLE DE PALESTINE, PAR LES  ISRAELIENS, DANS L’INDIFFERENCE TOTALE !

 

http://video.google.com/videoplay?docid=-9051785381495138618&ei=gks9SZ77MYr82wLu2I3fDw&q=colons+isreal&hl=fr

 

ET, CA…C’EST QUOI…UNE PROMENADE DE SANTE ?

QUI, EST HABITE PAR LA HAINE DE L’AUTRE ,

QUI, SONT LES VERITABLES TERRORISTES ?

LES ISRAELIENS…ENCORE ET TOUJOURS LES SIONISTES…

 

http://www.dailymotion.com/video/x2qvkl_graves-agressions-de-colons-sur-enf_events

 

Etudiant Palestinien frappé par des soldats Israéliens :

 

Et, ça c’est quoi ?


Les soldats Israéliens NECROPHILES récompensent un  Palestinien pour son attitude EXEMPLAIRE…C’est CELA ?

 

http://www.dailymotion.com/related/x2qvkl_graves-agressions-de-colons-sur-enf_events/video/x2qvn2_etudiant-palestinien-frapp-par-des_events

 

Si, jeune et déjà habité par la haine de l’Autre…

Ce sont là, les bourreaux des Palestiniens qui, eux-mêmes ont été les victimes des NAZIS…

 

Il n’existe aucune différence entre eux, leur barbarie et celle des Nazis.
Inlassablement l’histoire se répète, seuls changent et, les noms des victimes et, les noms des bourreaux


Hier, les victimes étaient les juifs et les bourreaux les nazis,

Aujourd’hui, les victimes sont  Palestiniennes et
les bourreaux des juifs-sionistes :

 

http://www.dailymotion.com/related/x2qvn2_etudiant-palestinien-frapp-par-des_events/video/x2qvf0_palestiniens-agresss-par-des-colons_events

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8 décembre 2008 1 08 /12 /décembre /2008 13:58


DANS LE MONDE DIPLOMATIQUE DE CE MOIS DE DECEMBRE, UN PETIT ARTICLE- PAGE 6- SUR LE GROUPE FRANCO-BELGE FORTIS



" UN INEXTRICABLE MAQUIS DE FILIALES « 

 

EXTRAITS :

Démantelé début octobre, le groupe belgo-néerlandais Fortis -
(renfloue par des fonds publics, nos impôts)- ne
laissera pas seulement le souvenir endeuillé d'un géant de la banque
et de l'assurance abattu en vol par la crise financière.

 

Il lègue
aussi à ses nouveaux propriétaires une prodigieuse cascade de filiales
dans les paradis fiscaux.

Selon un document tenu à jour par le Centre for Research on
Multinational Corporations :  
http://somo.nl , Fortis détiendrait en
effet pas moins de trois cents établissements enregistrés dans les
meilleures places offshore de la planète ( ... )

 

Dans la plupart des
cas, rien ne laisse deviner le fil qui relie ces structures exotiques
à leur maison mère.


Ainsi de JEB Ltd au Liberia, de Comanche Ltd aux
Bahamas, de Jasmette Valley Inc au Liechtenstein, de Swilken Holdings
au Panama, etc. La liste court sur dix pages.

( ... ) Le 2 octobre dernier, le quotidien néerlandais De Volkskrant a
quelque peu écorné cet anonymat en révélant que Fortis avait omis
d'intégrer le bilan de Scaldis dans ses comptes de 2007 - et ainsi
maquillé
une perte sèche de 500 millions d'euros.


( ... ) Une semaine plus tard, ragaillardie par toutes ces bonnes
nouvelles, la direction de Fortis invitait une cinquantaine de
courtiers au restaurant Le Louis XV, l'établissement le plus cher de
Monaco,
pour une dégustation de caviar à 1000 euros le couvert. Car, comme le dit le slogan de la banque :

 

"Nous sommes fiers de vous
emmener plus loin."

LIENS SOURCE
alter-europa@googlegroups.com


alter-europa+unsubscribe@googlegroups.com


http://groups.google.fr/group/alter-europa?hl=fr



 

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8 décembre 2008 1 08 /12 /décembre /2008 13:49


.....POUR LES IDEOLOGUES NEOCONSERVATEURS ULTRALIBERAUX NECROPHILES OCCIDENTAUX !!!

_____________________________

L’INGERENCE A GAGNE LES ELECTIONS

AU VENEZUELA :


Article écrit par Eva GOLINGER

 

Des années de travail pour pénétrer des communautés et financer des projets et programmes prétendument démocratiques et à vision antisocialiste ont réussi à remettre ces communautés dans les mains de l'opposition.

 

C’est le cas de Petare (commune de Sucre, Etat de Miranda ), de Catia (commune de Libertador, Caracas) et d'autres où se concentre la grande majorité de la population de Caracas et de Miranda.

Une stratégie à but séparatiste et l'infiltration des paramilitaires à Zulia et Táchira ont réussi à assurer à une opposition subordonnée à l'agenda de Washington et aux objectifs du Plan Colombie qui infestent la région, le contrôle de ces territoires tellement importants pour la sécurité de l'État.

Il ne s'agit pas seulement des 4,7 millions de dollars investis par l'Agence Internationale du développement des États-Unis (USAID), par la National Endowment for Democracy (NED) et ses agences affiliées dans la campagne pour les élections régionales du 23 novembre 2008.

Il s’agit également des 50 millions de dollars accordés et utilisés depuis 2000, avec l’aide d’ experts du Nord, pour construire une base solide de l'opposition.

En effet, celle-ci a commencé, à partir de 2004, à avoir pour objectif la pénétration des communautés liées au chavisme ainsi que des secteurs étudiants.

Toutefois, on ne peut ni écarter ni ignorer la responsabilité de certains dirigeants qui ont utilisé la révolution et la bonne foi du Président Chávez pour obtenir le pouvoir puis pour en abuser, avec des pratiques corrompues et nuisibles envers les populations qu'ils représentaient.
Mais la campagne médiatique qui accuse le chavisme de l'insécurité et de la corruption dans le pays, surtout dans la capitale Caracas, a eu un fort impact.

Et les gouvernements régionaux et nationaux n'ont pas répondu avec une efficacité suffisante. Malheureusement, les Vénézuéliens et les Vénézuéliennes ont la mémoire courte et ont oublié comment gouvernait Antonio Ledezma, quand il était maire de Secteur fédéral en 1993 et qu’il interdisait toute manifestation ou protestation dans la ville. Ils ont aussi oublié pourquoi Ledezma a été un des responsables de la détérioration des services publics de la ville, comme de son infrastructure.

De fait, lors des élections de 2000 et 2004, ce sont des dirigeants pro-Chavez qui ont hérité d'une capitale en ruine totale, avec un centre historique presque détruit, des rues et avenues pleines de trous et de façades détériorées par l’oubli et l’abandon.

Est-il possible que le maire même, qui a été responsable de la destruction de la ville 15 ans auparavant, puisse la sauver à présent? Seul le temps le dira, toutefois la probabilité est faible et la courte et triste mémoire des habitants de Caracas leur fera regretter cette décision impulsive.

Les Etats les plus stratégiques et peuplés du pays, comme Carabobo, Miranda, Táchira et Zulia et la plus grande commune de Caracas, ont été livrés à ceux qui, pendant les sept dernières années, ont été responsables de multiples attentats contre la démocratie, y compris de coups d'Etat comme celui d’avril 2002.

Car les nouveaux élus font partie des principaux dirigeants du coup d’Etat, commedu sabotage économique qui a presque détruit le pays et son industrie pétrolière en 2002 et 2003, comme également des nombreuses manifestations et actions de déstabilisation qui ont usé la patience de la société vénézuélienne. Pourquoi, alors, ces importantes régions du pays ont-elles rendu à nouveau le pouvoir au « golpismo », au putchisme?

La réponse est simple et complexe à la fois : la révolution n’a pas pris assez au sérieux l'importance et l'impact de la subversion, de même que celle de l'ingérence des agences étrangères dans le pays.

Il ne s’agit pas seulement du financement des partis politiques de l'opposition (par l’étranger, ndt), ce qui doit être interdit fermement par la loi. Il s’agit aussi du réseau complexe de différents acteurs, organismes, façades et agences qui ont réussi à s'infiltrer dans les rangs du chavisme pour en éloigner des partis politiques comme Podemos et PPT, pourtant auparavant tout à fait en faveur de la révolution.

Ce réseau, que j'appelle la « toile d'araignée impériale », pénètre aussi les communautés et les quartiers où il promeut des projets et des programmes alternatifs à ceux proposés par le Président Chávez, projets qui peuvent être plus attrayants à court terme et apporter alors une satisfaction instantanée à des secteurs nécessiteux.

Les agences étrangères, comme l'USAID et la NED déjà citées, et d'autres, comme Freedom House, l'Institut Démocrate National (NDI), l'Institut Républicain International (IRI), la Fondation Konrad Adenaeur (Allemagne), FAES (Espagne), FOCAL (Canada), Friedrich Ebert Ztiftung (FEZ, Allemagne) entre autres, travaillent depuis des années au Venezuela.

Elles conseillent et financent des partis comme Primero Justicia, Un Nuevo Tiempo et Podemos, les aident à construire des plates-formes et des stratégies politiques correspondant aux nécessités et aux désirs du peuple.

Mais elles ont un agenda occulte qui promeut une vision néolibérale et antisocialiste. Rappelez-vous que nous sommes dans la « bataille des idées » et dans cette « guerre sans terrain » où toutes les armes possibles sont utilisées contre l'ennemi.

Ces agences ont aussi fait un travail extrêmement efficace auprès des ONG et des mouvements ou groupes d’étudiants de droite, comme Súmate, Cedice, Hagamos Democracia, Sinergia, Movimiento Estudiantil "Manos Blancas" et d'autres, qui, avec cette aide, ont réussi à conquérir des espaces parfois oubliés ou du moins dans lesquels la révolution ne s’était pas assez investie.

On ne doit pas sous-estimer la capacité et l'efficacité de l'ingérence étrangère et sa poigne impériale.

Sa stratégie de « promotion de la démocratie » dans des pays comme le Venezuela est plus dangereuse qu'une invasion militaire.

Car elle est difficile à détecter et se dissimule de façon presque parfaite, par exemple auprès d'ONG et de programmes dont les noms et les missions apparaissent comme nobles et qui prétendent aider les communautés et améliorer le pays.

Mais qui en réalité cherchent à le déstabiliser et à mettre en oeuvre un programme contraire aux intérêts souverains du peuple. Son réseau est immense et elle se manifeste dans la société vénézuélienne à travers les médias.

Les beaux discours de porte-parole comme Yon Goicochea essaient de tromper le peuple avec des mots et des phrases poétiques et agréables, de même que les publicités des défenseurs de droits humains comme Human Rights Watch, la Société Interaméricaine de Presse ou la

Commission de droits humains de l'Organisation d'États américains (OEA). Cette dernière est l'ingérence la plus dangereuse pour la Révolution bolivarienne.

Son réseau mortel se répand dans le pays avec les résultats du 23 novembre. Le peuple et le gouvernement doivent au plus vite réagir pour neutraliser cette menace envers son développement futur.

Le fait que le nouveau Parti socialiste uni du Venezuela (PSUV) ait gagné dans 17 gouvernements provinciaux avec presque 6 millions de voix, constitue un pas important pour la consolidation de la révolution. Il montre aussi l’engagement révolutionnaire d'une majorité de Vénézuéliens.


Toutefois, la victoire stratégique des forces adverses ne peut être ni niée ni sous-estimée, et sa reconquête de pouvoirs régionaux doit servir à réveiller le peuple révolutionnaire et le gouvernement vénézuélien.

Faute de quoi, l’opposition risquerait d’utiliser ces espaces pour introduire et promouvoir sa vision antisocialiste et individualiste cachée sous une façade de « démocratie et liberté ».

Et elle ouvrirait encore plus les portes de ces régions au grand réseau impérial. La zone frontalière est en grave danger. La media luna ( demi-lune, région en forme de croissant de lune et regroupant richesses et opposition, ndt ) est consolidée encore plus avec Táchira et Zulia entre les mains de la droite et des adversaires réactionnaires du pays.

Il est temps de prendre des décisions fermes pour combattre l'ingérence des agences étrangères dans le pays. Si on ne les neutralise pas maintenant, elles réussiront à s’introduire tellement en profondeur dans le pays qu'on ne pourra jamais les en sortir.

Eva Golinger est avocate, auteur des livres « Code Chávez: La Guerre de Washington contre le Venezuela » et « La toile d'araignée impériale: encyclopédie d'ingérence et subversion » qui vient d'être publié au Venezuela en novembre 2008.

evagolinger@gmail.com

 
Traduit par José Gregorio pour Investigaction.

 

 

 

PAS TOUCHE AU VENEZUELA…INFORMATION COMPLETE LA :


http://www.pastoucheauvenezuela.be/

 

 

 

 

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8 décembre 2008 1 08 /12 /décembre /2008 13:29


PARTIE II

 LE CAPITALISME EST MALADE....QU’IL CREVE !


Ils sont en émois. Depuis quelques semaines tout ce que la planète compte
de dirigeants, qu’ils soient politiques ou financiers, ne s’agite
qu’autour d’une chose :
LA CRISE FINANCIERE.

 

L’affaire des sub-primes auxEtats-Unis
a montré l’extrême fragilité (pour ne pas dire escroquerie) des
institutions financières, du coup, ce qu’on appelle le marché
interbancaire a été paralysé. Prises de peur, les banques ne voulaient
plus se prêter entre elles. Or, ces prêts sont vitaux pour la survie d’une
économie capitaliste. Sans eux, des banques se retrouvent du jour au
lendemain avec leurs comptes dans le rouge, au bord du gouffre, voire
carrément en faillite (Lehmann brothers). Les bourses ont chuté de manière
impressionnante. Avec moins de crédits, moins d’activité économique. La
récession commence à s’installer à l’échelle mondiale. Fait sans
précédent, la réponse des gouvernements a été fulgurante et d’une ampleur
inimaginable : des milliards ont été instantanément débloqués par tous les
Etats au motif qu’il fallait empêcher une faillite généralisée du système.
Les journaux vous ont déjà expliqué tout ça.

Si l’on décolle les yeux du guidon, ce qui saute aux yeux, c’est que, ce
qu’on nous présente comme une "crise" n’est que la poursuite inexorable
par le système capitaliste de sa logique mortifère. Ce n’est pas une
"erreur", ce n’est pas un "malheur" dû au hasard, à un enchaînement de
circonstances*1. C’est la conséquence des mécanismes économiques
habituels.

Si crise il y a, c’est bien à un autre niveau. C’est une crise de
confiance. Non pas chez les financiers, mais dans la population générale.
Un nouveau "mur de Berlin" vient de tomber : la croyance jusque là bien
ancrée dans la population que, tant bien que mal, le capitalisme pouvait
faire sinon la richesse de tous du moins améliorer progressivement les
conditions de vie. Depuis la fin de la Seconde Guerre Mondiale, les
dirigeants ont travaillé l’opinion pour qu’elle accepte cette idée,
qu’elle admette que le capitalisme est le seul système qui puisse garantir
à la fois la liberté et la prospérité car le bonheur de quelques-uns
allait in fine faire le bonheur de tous. Cette resucée de la théorie de la
"main invisible" ; concept inventé par Adam Smith à la fin du 18eme siècle
est le fondement du discours idéologique du capitalisme.

Certes, ce discours était déjà totalement en contradiction avec la réalité
observable. Mais, malgré les guerres, les famines, la misère, l’oppression
écrasante, l’exploitation éhontée dans la plus vaste partie du monde ainsi
que dans nos pays une exploitation et une oppression plus feutrées,
globalement, les populations d’occident adhéraient à ce mythe. Les
contradictions que la crise financière à mise en évidence est en train de
le faire voler en éclat ;

Les enfants africains pouvaient crever de faim et du sida, les Irakiens
mourir sous les bombes, les boat people du Maghreb s’échouer sur nos
côtes, personne ne considérait qu’il y avait crise et bien peu réclamaient
les mesures qui s’imposaient. Tout allait pour le mieux dans le meilleur
des mondes. La propagande tournait à plein, les publicités vantaient des
téléphones magnifiques, des voitures puissantes et désormais écologiques.
Mais, dès que le portefeuille des plus riches, des gens de la finance,
menace de se vider, alors là, pas d’hésitation, branle-bas de combat et
mobilisation générale : il faut sauver la banque.

Difficile de démontrer plus clairement que, pour ceux qui nous dirigent,
la société, c’est eux, uniquement eux. Les autres, tous les autres, nous
ne sommes rien.

L’idéologie libérale est criminelle par essence

Avant d’aller plus avant, interrogeons-nous sur l’idéologie du
capitalisme. Nous l’avons vu, le capitalisme se justifie moralement en
diffusant la croyance que le chacun pour soi, est finalement bénéfique à
la société ; une "main invisible" se chargeant de répartir les bienfaits
qui découlent des différentes actions individuelles. Pour bien comprendre
cette théorie basique du capitalisme, laissons la parole à son concepteur,
Adam Smith : "À la vérité, son intention [au capitaliste], en général,
n’est pas en cela de servir l’intérêt public, et il ne sait même pas
jusqu’à quel point il peut être utile à la société. En préférant le succès
de l’industrie nationale à celui de l’industrie étrangère, il ne pense
qu’à se donner personnellement une plus grande sûreté ; et en dirigeant
cette industrie de manière à ce que son produit ait le plus de valeur
possible, il ne pense qu’à son propre gain ; en cela, comme dans beaucoup
d’autres cas, il est conduit par une main invisible à remplir une fin qui
n’entre nullement dans ses intentions ; et ce n’est pas toujours ce qu’il
y a de plus mal pour la société, que cette fin n’entre pour rien dans ses
intentions. Tout en ne cherchant que son intérêt personnel, il travaille
souvent d’une manière bien plus efficace pour l’intérêt de la société, que
s’il avait réellement pour but d’y travailler. Je n’ai jamais vu que ceux
qui aspiraient, dans leurs entreprises de commerce, à travailler pour le
bien général, aient fait beaucoup de bonnes choses. Il est vrai que cette
belle passion n’est pas très commune parmi les marchands, et qu’il ne
faudrait pas de longs discours pour les en guérir."*2

Dès ses débuts, le capitalisme a opposé aux notions de "solidarité",
"d’entraide" et de "bien commun" le diktat suivant : il ne faut pas s’en
occuper, car cela pourrait bien être néfaste. Idéologie du chacun pour
soi, le libéralisme des débuts du capitalisme a connu depuis un essor
mondial qui en fait aujourd’hui l’idéologie dominante à l’échelle
planétaire. Il ne faut toutefois pas croire qu’elle soit uniforme. Il
existe en effet toute une série de nuances (plus ou moins d’intervention
étatique, de liberté, etc.) qui lui permettent de s’adapter à toutes sorte
de situations. Mais le socle reste le même : la propriété privée des
moyens de production, et l’initiative individuelle.

Dans cette idéologie, il n’est jamais question de ce que nous vivons tous
les jours : l’exploitation éhontée des travailleurs et la répression des
classes populaires. Le libéralisme refuse de reconnaître, de concevoir
même, la lutte des classes. L’accepter, ce serait reconnaître que les
valeurs qui sont les siennes (individualisme, ...) ne sont pas adaptées au
but qu’il annonce (enrichissement de tous). Par conséquent, la misère et
l’exploitation sont des affaires purement individuelles pour cette
idéologie. "Si tu meurs de faim, c’est de ta faute, va travailler, et tu
verras que tout ira mieux !", disent les capitalistes.

Un crime contre l’humanité à l’échelle planétaire

Lors de la crise alimentaire déclenchée ce printemps, les gouvernements
ont timidement débloqué quelques millions de dollars : 200 millions pour
les USA. A comparer aux 10 milliards d’euros débloqués par la seule France
pour sauver ses banquiers. On voit là l’indécence de nos dirigeants : rien
ou fort peu pour les pauvres qui meurent de faim, mais des sommes
astronomiques pour les quelques salopards qui ont joué avec notre argent,
qui ont perdu et qui maintenant viennent quémander auprès de l’Etat des
sous (les nôtres) pour rembourser leurs pertes. Et l’Etat paye. Et il paye
cher. Plusieurs dizaines de milliards ont déjà été débloqués pour
renflouer les banques. Pendant ce temps, des gens dans les caraïbes
mangent de la terre mélangée à de l’huile et du sel pour tromper leur
faim. Pour eux, pas d’argent ; pas plus que pour les 18 000 enfants qui
meurent chaque jour de faim. Il ne s’agit pas ici de fatalité, mais bien
de choix pris par des gens qui sont responsables de ces choix, qui
arbitrent entre plusieurs choix possibles. Ils ont donc choisi que notre
argent (celui que nous leur versons par nos impôts indirects et directs)
irait aux riches plutôt qu’à ceux qui meurent de faim, même s’ils meurent
de faim suite aux décisions prises par la caste des dirigeants de la
planète : destruction systématique des agricultures vivrières
traditionnelles, exploitation accrue de la population locale (salaires de
misères), etc.

Dans l’approche même du "Droit" des Etats capitalistes, les "... actes
inhumains ... causant intentionnellement de grandes souffrances ou des
atteintes graves à l’intégrité physique ou à la santé physique ou mentale"
constituent un crime contre l’humanité. La famine, l’extrême misère qui
font subir des traitements inhumains à des foules de nos semblables, qui
tuent dans des souffrances atroces tous les jours les plus fragiles, sont
la conséquence directe de choix économiques conscients, "éclairés", de nos
dirigeants. Et ils s’abstiennent de la soulager alors même qu’ils en ont
parfaitement les moyens. Ce faisant, ce sont des criminels contre
l’humanité.

La fin du double discours ? Parallèlement, les banques sont arrosées de
milliards. Or l’idéologie libérale, de part son individualisme, devrait
commander une non-intervention de l’Etat. Reprenant ce qu’ils disent aux
chômeurs, aux pauvres, aux citoyens de deuxième zone, les banquiers
auraient dû dire : "Si j’ai perdu ma fortune, c’est bien de ma faute, je
vais travailler plus et je gagnerai plus, tout ira ainsi mieux !". Mais le
principe selon lequel "chacun est responsable de ses actes" a été
instantanément balayé, sans crise de conscience, et les plus
ultra-libéraux de nos capitalistes n’ont pas été les moins rapides à venir
pomper les finances publiques.

Ce fait montre bien deux choses. D’abord combien l’idéologie capitaliste
est un discours creux, simplement destiné à faire accepter par les dominés
l’exploitation que leur impose la classe dirigeante (en leur faisant
miroiter une amélioration de leur situation, et en les culpabilisant sur
leur responsabilité individuelle). Ensuite combien l’Etat est un autre
outil aux mains de cette même classe. De ce point de vue, il a été amusant
de suivre les réactions gouvernementales dans les différents pays
européens. Aux nuances près, Sarkozy ne fait pas autre chose que Merkel
qui reprend les décisions de Zapatero elles-mêmes inspirées de
Berlusconi... sans oublier le FMI actuellement sous la direction d’un
"grand socialiste" français. Gouvernements de "droite" (et parfois de
droite extrême) et de "gauche" n’ont pas été longs pour se mettre d’accord
sur l’essentiel et faire tous la même chose !

Il est aujourd’hui éclatant que la classe dominante, la bourgeoisie, tient
un double discours : elle dit aux pauvres et aux travailleurs "faites des
efforts, travaillez, prenez des risques, vous en retirerez du bon " (sans
dire que les pauvres qui peuvent "réussir" ainsi sont forts peu nombreux)
; et elle n’hésite pas à spolier et voler pour rattraper ses erreurs et
limiter ses pertes. Cette conduite est celle du capitalisme depuis ses
origines, mais aujourd’hui elle a une visibilité jamais atteinte jusqu’à
présent. Jamais les capitalistes n’avaient pillé la collectivité à cette
hauteur en aussi peu de temps, et de plus, dans un contexte de famine pour
des millions d’humains.

Les vieux discours ne peuvent plus fonctionner, le pouvoir voit bien qu’il
ne peut plus se justifier comme avant. Il parle alors de " refonder le
capitalisme ", de réformer les règles, d’introduire de la morale... Il
s’agit pour lui de gagner du temps, pour qu’on oublie un peu ce qui vient
de se passer. Il s’agit surtout de faire en sorte que l’enrichissement
d’une minorité et l’exploitation de tous puisse continuer sans accrocs.
Les réformes qui sortiront des prochains sommets internationaux ne
changeront rien, parce qu’elles sont faites par ceux qui ont créé cette
situation, qui en tirent à la fois d’énormes bénéfices et tout leur
pouvoir. Et les plus pauvres continueront à bouffer de la terre avec de
l’huile. S’il leur reste encore de l’huile.

Une seule solution, le communisme libertaire

L’échec patent du messianisme capitaliste qui nous assurait que la main
invisible améliorerait le sort de tous, nous place devant une évidence :
ce monde est inhumain. Il nous place également devant nos responsabilités.

Si un autre monde a toujours été envisageable, il devient aujourd’hui
nécessaire. Et, ce qui accroît la possibilité d’y parvenir, le facteur
nouveau qui va nous aider dans notre travail militant, c’est justement la
cynique contradiction du capitalisme que la crise financière a rendu
évidente, bien au-delà des cercles qui la critiquaient déjà. De plus, même
s’ils y ont encore recours, faute de mieux, la critique de cette
contradiction englobe pour une masse croissante de personnes les complices
habituels de l’Etat : syndicalistes institutionnels, politiciens de
gauche, et autres postiers trotskistes qui ne rêvent que d’être aux
commandes de ce même Etat. "Tous pareil" est le constat que l’on entend
déjà partout. C’est là aussi un point positif sur lequel il faut prendre
appui. Car, il ne s’agit pas d’envisager un avenir lointain, une sorte de
paradis sur terre précédé du "grand soir. Il s’agit simplement de remettre
la solidarité de classe au centre du débat, de participer à son
auto-organisation, d’arracher au pouvoir le contrôle de nos vies. Ce qui
se traduit concrètement par une action quotidienne, un travail militant de
fourmi, qui ne prend sens qu’en s’inscrivant clairement dans une dynamique
révolutionnaire. C’est à cette résistance quotidienne à l’oppression, à
cette action continue, que nous engageons chacun, là où il travaille, vit,
étudie, que nous engageons chacun.

Des militants CNT-AIT

1- Remarquons que si le pouvoir met l’accent sur les financiers qu’il
faut sauver de la ruine, il est d’une discrétion absolu sur ceux qui ont
multiplié leur fortune grâce à cette même crise. Tout l’argent disparu n’a
quand même pas été perdu pour tout le monde. Il n’est venu à l’idée
d’aucun politicien d’en récupérer un peu pour éponger les dettes. Curieux,
n’est-ce pas ?

2- Adam Smith, Recherche sur la nature et les causes de la richesse des
nations, 17

LIENS SOURCE :

http://www.cntaittoulouse.lautre.net/rubrique.php3?id_rubrique=84



Envoi gratuit de la version papier sur simple demande à
contact@cnt-ait.info ou en écrivant à CNT AIT 7 rue St Rémésy 31000
TOULOUSE

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8 décembre 2008 1 08 /12 /décembre /2008 12:56

 

PARTIE I :

KARL MARX
-1818 – 1883-.


 Eléments biographiques et, pensée politique :

 

Karl Marx est né en Rhénanie trois ans après qu’elle soit devenue Prussienne -elle était Française-. Il est issu d’une famille juive convertie au protestantisme, la famille est relativement aisée.

Il étudiera le droit, la philosophie et l’histoire. Il obtiendra en 1841 un doctorat de philosophie.

Après l’enseignement, il se lance dans le journalisme et devient directeur de la Gazette rhénane.

 

Il rencontre alors F. Engels. Sa revue est interdite en 1843. Il s’installe en France pour fonder une nouvelle revue, il s’intéresse alors à l’histoire de France et à la révolution. Il est expulsé en 1844 après un article virulent contre la Prusse. Il s’installe en Belgique et commence une série de publications avec F. Engels. En fusionnant différents mouvements Marx et Engels créent la ligue communiste en 1848.

Il est expulsé la même année de Belgique et s’installe à Cologne. Renvoyé en 1849, il part en Angleterre. Sa réputation va grandissante mais n’ayant plus de sources de revenus, Marx va vivre pauvrement ensuite.

Il va également vivre une série de deuil -une fille et deux fils-.

Le premier livre du Capital paraît en 1867, les autres publications seront posthumes.

Le contexte.

L’Europe connaît une croissance très importante, mais celle-ci s’accompagne souvent de crises et la misère ouvrière s'accroît, c’est en l’observant que Karl Marx va développer une conscience révolutionnaire.

L’économie selon KARL MARX.

Pour Marx, le fonctionnement du capitalisme entraîne la paupérisation du prolétariat et il est voué à s'effondrer sous ses propres contradictions. Il convient de contrôler son évolution.

L'exploitation.

Pour K. Marx, l'histoire est fortement marquée par la lutte des classes. Elle est même le moteur du changement social.

 

La société antique était marquée par l'antagonisme entre les patriciens -les nobles- et les plébéiens -le membres du peuple-, la société féodale par celle entre les seigneurs et les serfs. La société capitaliste connaît elle aussi une opposition fondamentale entre les bourgeois et les prolétaires.

Le système capitaliste met donc en relation deux classes, la bourgeoisie et le prolétariat. La bourgeoisie est propriétaire des moyens de production et elle va se servir de son capital pour exploiter le prolétariat.

Les prolétaires n’ont que leur force de travail à vendre et doivent se nourrir tous les jours, les bourgeois, eux, peuvent décider de différer leurs embauches. Le contrat de travail n’est donc pas juste, il se fait en faveur des bourgeois. A la base les prolétaires sont déjà exploités, mais le fonctionnement du capitalisme va accentuer cette situation.

Ils seront de moins en moins payés parce que dans une logique de marché, le travail devient un produit commun. La concurrence entre les travailleurs va donc entraîner une diminution des salaires jusqu'au minimum possible, c'est-à-dire jusqu’à la limite leur permettant de pouvoir survivre (se reproduire) (Idée déjà développée par David Ricardo). C'est la paupérisation du prolétariat.

Dans la logique marxiste, les prolétaires doivent réaliser un surtravail, (différence entre la valeur de leur travail et le prix que leur paye le capitaliste) le prix de vente du produit moins le salaire s’appelle la plus-value (différence entre le prix de vente et ce qui est payé au prolétaire).

La baisse tendancielle du taux de profit.

Marx développera également l'idée que l’économie capitaliste est vouée à l’échec à cause de ses contradictions internes, notamment par la baisse tendancielle du taux de profit. Cette baisse tendancielle du taux de profit s'explique parce une suite de mécanismes simples :

1. Ce qui donne sa valeur à une production, c'est le travail. Pour Marx (à la suite de Ricardo) la valeur d'un produit repose sur le travail utilisé pour sa production.

2. La production est réalisée par du travail (capital variable en terme marxiste) et du capital (capital constant). L’évolution économique veut que les capitalistes aient de plus en plus besoin de capital constant pour produire (Les locomotives remplacent les machines à bras par exemple…).

3. Il faut donc de plus en plus de capital pour produire mais la valeur de la production repose sur le travail.

4. Comme les capitalistes ont de plus en plus besoin de capital constant pour produire, le taux de profit baisse sans cesse c’est la baisse tendancielle du taux de profit. L’un des moyens de faire remonter le profit sera de baisser les salaires. Les bénéfices des capitalistes sont donc amenés à baisser sans cesse (a).

5. Dans un ultime effort pour soutenir leurs bénéfices, les capitalistes vont augmenter leur production, alors que dans le même temps les salaires baissent, la surproduction est donc inévitable (b).

(a) + (b) À long terme le capitalisme est voué à l’échec.

K. Marx pense qu’il revient au parti communiste d’organiser la transition -en plusieurs étapes) vers une société plus juste et cohérente, la société communisme.

 

Cette transition ne peut se faire que par une révolution pour forcer les capitalistes à accepter les transformations.

Œuvres principales.

« Le manifeste du parti communiste » 1848.

« Le Capital » (1867 pour le premier, posthume pour les deux suivants).

 

LIEN SOURCE :

http://supercdi.free.fr/ses/karl-marx-capitalisme-classes-marxisme-materialisme-capital-communisme.htm


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7 décembre 2008 7 07 /12 /décembre /2008 13:00


EN FRANCE, IL EXISTE –ENCORE- UNE MINORITE DE JOURNALISTES QUI, CHERCHENT A COMPRENDRE, A INFORMER SUR L'ORIGINE
ET, LES VERITABLES MOTIFS  
 DES ATTENTATS...

dimanche 7 décembre 2008


DU CACHEMIRE A BOMBAY

Après l’effroyable tuerie de Bombay, nous voici de nouveau enrôlés idéologiquement dans cette « guerre au terrorisme » qui semble être la grande cause consensuelle des pays occidentaux et de leurs alliés.

 

Le slogan a la force de l’évidence. Les images de folie sanguinaire diffusées pendant plus de trente heures depuis la grande métropole indienne ne laissent guère de doute sur la pertinence du mot d’ordre. La haine aveugle de ces enfants soldats déchargeant leurs fusils mitrailleurs sur les passants incite davantage à la colère qu’à la raison.

 

Comme si un certain niveau de violence rendait insupportable toute tentative d’explication. Or, on le sait, le terrorisme est presque toujours le résultat de problèmes irrésolus ; de conflits mis sous le boisseau. D’abcès qu’on ne veut pas traiter ou qu’on ne veut pas voir. Sans doute serait-il stérile de remonter pour expliquer les événements de Bombay au temps du colonialisme britannique. Je ne pouvais pourtant pas m’empêcher de repenser ces jours-ci aux dernières images du grand film de Richard Attenborough – Gandhi –, quand l’interminable chassé-croisé entre populations musulmanes et hindouistes, aux frontières de ce qui allait devenir le Pakistan, tourne à l’affrontement.

 

Cette double « purification ethnique », que Gandhi n’avait pas voulue, mais que Nehru concéda, augurait mal de l’indépendance. Mais il ne s’agit pas de refaire l’histoire. Tout au plus, il s’agit de contester le principe d’irréalité qui inspire le slogan « guerre au terrorisme » et le condamne à l’impuissance.

Le conflit de 1947 est, si je puis dire, trois fois irrésolu. Il est irrésolu, bien sûr, dans la relation entre l’Inde et le Pakistan – celle-ci a été marquée déjà par trois guerres. Il est irrésolu dans le différend (et le mot est léger !) qui subsiste au Cachemire, perpétuel enjeu territorial que se disputent les deux pays, mais aussi la Chine.

 

Il est irrésolu, enfin, dans le sort qui est réservé à la minorité musulmane en Inde même. Rappelons, afin que le mot « minorité » n’induise pas en erreur, que l’Inde compte cent vingt millions de musulmans, soit 13 % de sa population. Or, dans une société encore fortement marquée par les castes, les musulmans se situent dans l’échelle sociale en deçà des Dalits, ces « intouchables » déjà considérés comme les damnés de la terre.

 

La promotion sociale leur est quasiment interdite, sans parler de l’accès aux responsabilités politiques. Loin de s’estomper, cette injustice n’a fait que s’aggraver depuis le début des années 2000 avec la poussée d’un nouveau nationalisme hindou. Pire : les musulmans sont encore régulièrement les proies de véritables pogroms [1]. En 2002, un massacre orchestré par le Bharatiya Party a fait plus de deux mille morts à Ayodhya, dans l’Uttar Pradesh, un État du nord-est du pays. Mais c’est à Bombay que les chasses « au musulman » ont été les plus sanglantes au cours des années 1990.

 

Évidemment, nul ne saurait prétendre que l’opération conduite par un commando surarmé, la semaine dernière, résulte directement de cette situation. Il est au moins évident que ces injustices et ces pogroms constituent un terreau favorable.

 

La dualité entre une horde de barbares venus du Pakistan ou du Cachemire et « la plus grande démocratie du monde », si démunie qu’elle en vient à faire appel aux services antiterroristes de Nicolas Sarkozy, est, comme on le voit, fort éloignée de la réalité.

 

Certes, l’analyse de la situation sociale en Inde n’invalide pas d’autres interprétations. Celle en particulier qui suggère que des groupes islamistes comme le Lashkar-e-Toiba aient voulu torpiller une amorce de rapprochement entre les gouvernements indiens et pakistanais sous les auspices américains.

 

De même, il est bien hasardeux de vouloir démêler ce qui peut relever de groupes non étatiques et de coups tordus de hauts personnages liés aux services pakistanais. Comme toujours dans le domaine du terrorisme, il y a l’explication policière, qui a sa logique et sa pertinence, et une autre explication, plus profonde.

 

Celle que l’on occulte dans les présentations sommaires qui visent à transformer le terrorisme en idéologie de la violence pure, qui puiserait son unique source dans la culture ou dans la religion.

L’investigation policière et l’explication politique et sociale se croisent d’ailleurs en quelques points.

 

Il semble acquis que les assaillants connaissaient parfaitement les lieux. Par ailleurs, la première revendication faisait mention d’un groupe de « Moujahidine du Deccan », du nom du plateau qui couvre le centre de l’Inde. Façon de rappeler que si le commando venait du Pakistan, il se référait aussi à la situation à l’intérieur de l’Inde.

 

Que disent et que font les pays occidentaux et les Nations unies à propos du Cachemire, ce conflit « israélo-palestinien » de l’Asie ?

 

Et que fait « la plus grande démocratie du monde » pour permettre à ses minorités d’exister dans la dignité ?

 

Ce sont ces questions que la fameuse « guerre au terrorisme » occulte, non sans arrière-pensée..."


Denis SIEFFERT- POLITIS -

RENDONS HOMMAGE AUX JOURNALISTES DE POLITIS !

 

NOTES :

[1] Voir à ce sujet l’excellent essai de Martine Bulard, Chine-Inde, la course du dragon et de l’éléphant, Fayard, 2008.

 

LIEN SOURCE :

 

 

http://lgvsite.canalblog.com/archives/2008/12/07/11649835.html

 

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3 décembre 2008 3 03 /12 /décembre /2008 17:51

RESISTANCE PEDAGOGIQUE POUR L’AVENIR DE L’ECOLE



Appel au format PDF


NOUS REFUSONS DE PARTICIPER AU DEMANTELEMENT DE L'EDUCATION NATIONALE


La déconstruction progressive et systématique des fondements de notre système éducatif est en marche.
Il est aujourd'hui de la responsabilité des enseignants de ce pays de tout mettre en oeuvre pour enrayer cette machine à déconstruire.

 

L'heure est grave ! Une nouvelle défaite du mouvement des enseignants serait catastrophique. Le gouvernement qui, visiblement, cherche l'affrontement et la victoire par un passage en force, aurait ainsi les mains libres pour achever son travail et mettre en place la privatisation de l'Education Nationale.

 

Ces dernières semaines, des enseignants du primaire sont entrés en résistance par la voie du refus d'obéissance, notamment par la non application stricte des nouveaux programmes et du dispositif de l'aide personnalisée, afin de ne pas apporter leur caution personnelle à ce démantèlement. Cette objection de conscience réfléchie et assumée est entrée profondément en résonance avec les attentes de nombreux enseignants, découragés par l'absence de perspectives de lutte efficace.

 

Il convient aujourd'hui de passer de quelques refus individuels et isolés à une action de résistance pédagogique collective et revendiquée afin de structurer une contestation durable. C'est de l'ampleur de cette résistance et de sa médiatisation que dépendra la possibilité de créer un rapport de force inédit avec le gouvernement.

 

L'affichage de la résistance pédagogique est aussi important que la résistance elle-même car il constitue une force d'information, de mobilisation et de pression.



Nous invitons les enseignants à entrer en résistance ouverte en faisant connaître par le biais de lettres individuelles et/ou collectives à leur hiérarchie leur refus de collaborer au démantèlement de l'Education Nationale, y compris par la désobéissance pédagogique ciblée.

 

Nous invitons les enseignants à prendre toutes les initiatives susceptibles d'informer et de mobiliser les parents d'élèves dans des Comités locaux de défense de l'école publique qui impulseront de nouvelles actions de résistance sur le plan local. Une coordination de ces comités locaux pourrait être mise en place dans un deuxième temps.

 

Le mouvement des enseignants en résistance est un mouvement complémentaire de l'action des organisations syndicales. Ces dernières qui ont pris la mesure de la colère qui monte devront la canaliser dans des actions déterminées, durables et constructives.

 

Notre résistance veut impliquer indissociablement un programme de non-coopération qui s'oppose aux mesures qui nous semblent nocives pour l'avenir  de nos écoles et un programme constructif qui propose les solutions qui nous semblent susceptibles de préparer cet avenir.

 

LE NON DEMANTELEMENT DE L'EDUCATION NATIONALE IMPLIQUE LA PRISE EN COMPTE DES REVENDICATIONS SUIVANTES

 

Sur le plan structurel : Arrêt des suppressions massives de postes ; Maintien des postes d'enseignants affectés dans les associations complémentaires de l'école ; Maintien de la spécificité de l'école maternelle et retrait du projet de jardins d'éveil ; Maintien des IUFM comme centre de formation professionnelle et ouverture d'un chantier sur les contenus de la formation des professeurs ; Abandon définitif du projet des EPEP (Etablissements Publics de l'Enseignement Primaire) ; Retrait du projet de création d'une Agence Nationale du remplacement ; Retrait du fichier Base élèves.

 

Sur le plan pédagogique : Abrogation du décret sur l'aide personnalisée ; Maintien des 3 000 postes de RASED à la rentrée 2009 ; Ouverture d'une concertation sur les nouveaux programmes ; Ouverture d'un débat sur les rythmes scolaires des enfants.

 

Sur le plan syndical : Respect du droit syndical, notamment des journées d'information syndicale pendant le temps de travail ; Retrait de la loi obligeant les enseignants du primaire à se déclarer préalablement en grève ; Retrait de la loi sur le Service Minimum d'Accueil.

 

Nous demandons au gouvernement l'ouverture immédiate de négociations avec les organisations représentatives sur la base des revendications mentionnées ci-dessus.

CONSTRUIRE UN MOUVEMENT DURABLE,

RESPONSABLE ET EFFICACE

 

Nous avons conscience qu'il sera difficile au mouvement d'obtenir satisfaction sur l'ensemble de ces revendications. Il serait dramatique que le mouvement retombe aussi vite qu'il s'est développé. Il importe de s'inscrire dans la durée.

C'est pourquoi il est essentiel que le mouvement des enseignants en résistance pédagogique se fixe un premier objectif clair, précis, limité et possible, susceptible de mobiliser le plus largement.

Si nous obtenons gain de cause sur cet objectif tactique, la dynamique de l'action nous permettra de définir des objectifs plus ambitieux.

Cette prise que nous aurons sur le système agira comme un levier qui le fera bouger et basculer.

 

Notre premier objectif, dans le cadre de cette résistance au démantèlement de l'Education Nationale, est d'obtenir l'abrogation du dispositif de l'aide personnalisée et son corollaire le maintien des postes du RASED. C'est pourquoi nous invitons les enseignants du primaire à refuser de mettre en œuvre le dispositif de l'aide personnalisée et à le faire savoir.

 

La non application de ce dispositif peut prendre différentes formes qu'il appartient au conseil de maîtres d'organiser (Utilisation des deux heures pour mettre en œuvre des projets pédagogiques innovants de classe et d'école avec l'ensemble des élèves ; Utilisation des deux heures pour organiser le travail pédagogique d'équipe centré sur les autres enfants en difficulté et leur aide, etc.)

 

La résistance pédagogique est une étape dans la résistance globale à la déconstruction de notre système éducatif.

Elle a vocation à initier, construire et mettre en oeuvre des alternatives crédibles et efficaces pour une école au service de la réussite de tous.

Elle est complémentaire des autres formes d'actions démocratiques impulsées par les organisations syndicales. Nous invitons donc ces dernières  à définir et  mettre en place les modalités d'action nécessaires pour amplifier cette lutte.

 

COLLECTIF DES ENSEIGNANTS EN RESISTANCE

fédérés en réseau par le blog « Résistance pédagogique pour l'avenir de l'école »

 

Le 3 décembre 2008

 

Appel au format PDF


Appel au format word


EN SAVOIR PLUS-LIEN SURCE :

http://resistancepedagogique.blog4ever.com/blog/lirarticle-252147-1063921.html



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PEUPLES OPPRIMES...DEBOUT

LA LIGUE ARABES DES ETATS D'AMERIQUE ...:
LES OCCIDENTAUX DETRUISENT, MASSACRENT, LES PEUPLES MUSULMANS...OCCUPENT...COLONISENT LES PAYS
ET LA LIGUE EST AVEUGLE, SOURDE ET MUETTE...
122-arabe_hypocrisie.jpg

LES PEUPLES SOUVERAINS...S'AVANCENT....VERS... - (Chant du Départ )
La souveraineté a été définie par Jean Bodin (1530-1596) dans son traité "Les Six livres de La République" comme un attribut essentiel de l'État :
"La souveraineté est la puissance absolue et perpétuelle d'une République."
Aucun pouvoir n'est supérieur à la puissance souveraine qui ne peut être anéantie, mais elle n'est pas sans limite (s'exerce sur le domaine public et non privé).
Pour Jean-Jacques Rousseau, le peuple est le seul détenteur légitime de la souveraineté.

En droit, c'est la Constitution qui définit comment s'exerce la souveraineté, quelles sont les institutions qui détiennent le pouvoir et comment elles sont contrôlées.
 
PAYS DETRUITS,
PAYS OCCUPES,
PAYS COLONISES,
PAYS PILLES,
PEUPLES ASSERVIS,
PEUPLES APPAUVRIS, DEPUIS DES DECENNIES PAR UNE OLIGARCHIE AMERICANO-SIONISTE AVIDE AVEC LA COMPLICITE ACTIVE DES PEUPLES OCCIDENTAUX...
      

PALESTINE/PALESTINIENS

 

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AFGHANISTAN/AFGHANS

LE PROBLEME AFGHAN

 

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PAKISTAN/PAKISTANAIS

   

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YEMEN/YEMENITES :...Le pouvoir Pro-Us...Tire sur le peuple, comme l'on tire à la foire sur les lapins en plâtre...Sans que cela ne souleve aucune constestation...!!!! 

 

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ALGERIE/ALGERIENS

 

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Les politiciens français nient les faits

Crimes d'Etat

Les politiciens français réecrivent l'histoire, en s'offrant le "beau rôle"

  

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Le peuple dit : "Ni Shi’ite Ni Sunnite mais Bahreini».

« Nous ne voulons pas renverser le régime comme certains l’imaginent, et nous ne voulons pas obtenir le contrôle du gouvernement. Nous ne voulons pas des sièges et places ici ou là. Nous voulons être un peuple qui vit dans la dignité et dont les droits sont respectés ».  

Les AL KHALIFA repondent par la repression, les massacres, l'occupation saoudienne, encore plus de tyrannie!!!!

 2882948-4078356

   BAHREIN/BAHREINIS : ...- Monarchie Al Khalifa Et Régime Sioniste Deux Entités Coloniales Racistes Pratiquant Le Nettoyage Ethnique Un Génocide Lent Contre Les Populations Autochtones 

 

Pour ens avoir plus sur la repression là : 

link

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TUNISIE/TUNISIENS


LE PEUPLE TUNISIEN EXIGE : UNE ASSEMBLEE CONSTITUANTE

Assemblée constituante ?

Une assemblée constituante est une institution collégiale avec pour tâche la rédaction, ou l'adoption, d'une constitution, c'est-à-dire le texte fondamental d'organisation des pouvoirs publics d'un pays. - source Wikipedia

    NOUVEAU DRAPEAU FRANCAIS  

nouveau-drapeau-francais

 

Le peuple français endure quant à lui l'oppression invisible mais tout aussi destructrice que l'idéologie sioniste et l'oligarchie financiére qu'il a lui même installé

 au pouvoir (c'est l'histoire du pendu qui fabrique la corde qui a servi à le pendre)...Si nous voulons casser ces chaines...

 

 

 

 Site source pour les photos:

link

L'ideologie sioniste expliquée par les Chretiens - un rappel historique :

link 

 

Et, si nous nous décidions d'agir...? Comment...? En citoyens/consommateurs/Responsables :

Nous pouvons poursuivre et Renforcer:

boycott israel

________________________________________________________________________________

 

 

 

Et parce que les Yankees sont accros au pétrole...Jamais les peuples de cette planéte surtout ceux assis sur cette mane noire...Ne pourrons vivre en paix, nous avons pour obligation d'arrêter d'idolâtrer ces GENOCIDAIRES YANKEES et, de les aider à tomber plus vite dans la fosse à purin !!!!

 

Mc do sheitan


Catégories

LA NOUVELLE MARIANNE


Elle est française...
Indéniablement elle est  française...
Inévitabelement, elle est française,

Assurément, elle est française,
Formellement, elle est française,
Elle est, française... EVIDEMMENT !

Quand le buste de Hafsia HERZI dans toutes les mairies
de FRANCE?


SAINT VINCENT DE PAUL…SYMBOLE DU DON…


LE DON DE SOI


        SAINT VINCENT DE PAUL
1581-1660

         PRETRE HUMANISTE FRANCAIS

Une conscience aigüe de soi et de l'Autre,
Permet d'ouvrir la porte de la Liberté.
Et,

de la maintenir ouverte à  l'Empathie...A la solidarité !
Hadria Riviere

...FEMMES D'HONNEUR...


MARIE GOUZE DITE OLYMPE DE GOUGES (1748-1793)
http://www.histoire-en-ligne.com/spip.php?article=195


LOUISE MICHEL DITE ENJOLRAS (1830-1905)

http://biosoc.univ-paris1.fr/actu/livres/gauthier2.htm


ROSA LOUISE McCAULEY PARKS (1913-2005)
http://fr.wikipedia.org/wiki/Rosa_ParksD


DOLORES IBARRURI GOMEZ DITE LA PASIONARIA (1895-1989)

http://www.mosaique.levillage.org/miroirs/espasionaria.htm

JUSTICE POUR AAFIA SIDDIQUI

 

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