Bien le bonjour a ceux et celles – de plus en plus nombreux qui, viennent sur ce blog !
D’abord, je souhaite remercier chaleureusement les trois personnes qui, ont fait preuve de courtoisie, d’humanité d’un grand sens de l’empathie en prenant le temps de me laisser quelques mots d’encouragement, au moment où je partais en hospitalisation.
Ensuite, je souhaite confirmer l’état de délabrement, la destruction massive a laquelle se sont acharnés les femmes et hommes politiques – de gauche comme de droite et ce, même si la DROITE sarkozyienne et avant elle, la droite Villepeniste tiennent le pompon des reformes les plus dévastatrices, des hôpitaux publics et les plus arbitraires, illégitimes, inéquitables, attentatoires aux droits, pour tous d’être soignés dans de bonnes conditions.
Pourtant l’Hôpital de Rangueil à Toulouse, est bien doté, à la pointe, dans de nombreux domaines tels les transplantations rénal, de foie etc., dans le matériels mis à la disposition des médecins, l’aménagement, la propreté des locaux…la qualification, le professionnalisme, l’intelligence » de certains médecins ; mais certainement pas en ce qui, concerne le nombre de médecins, ni en ce qui concerne le nombre d’infirmières, d’aide-soignante etc.…
Le personnel médical est surchargé, surmené, psychologiquement, physiquement épuisé, en bout de course parce que tellement pressuré, tellement sollicité, tellement exploité !!!!
Les médecins n’on qu’une seule idée en tête : se former, obtenir leur diplôme sur le dos du contribuable français puis aller s’enrichir dans une quelconque clinique privée !!!
Les infirmières vieillissantes, accablées par les nombreuses années de soins ; ne sont pas reclassées – mais laissées à l’abandon – avec les années qui, s’accumulent sur leur physique, dans leur psychisme – Aucune politique de reclassement n’est organisée ; alors qu’elle serait indispensable pour faciliter et, la qualité du travail fournie par les infirmières et, par ricochet la qualité de soins apportés aux personnes hospitalisées.
L’hôpital public, a été transformé par les femmes et hommes politiques en un lieu clos où chacun – les malades d’un cotés et le personnel soignant de l’autre – essaie de « s’arranger d’un situation » en équilibre, et de plus en plus dangereuse tant pour le malade qui, risque sa vie à chacun instant que, pour le personnel soignant inquiet, stressé parce que conscient des risques qu’il se fait courir – sa responsabilité pénale peut être engagée - et qu’il fait courir aux personne hospitalisées…
Il s’ensuit donc, en mon sens, une situation hasardeuse, périlleuse source de méfiance et surtout de violence psychologique des deux parties, en présence !!!
La qualité des soins, faute de confiance, faute de personnels qualifiés mais aussi « humanisés », en empathie s’en ressent lourdement…
Questions :
Dans quel état d’esprit peut se trouver un malade qui, attend pendant des heures dans un couloir – froid ; alors qu’il est en pyjamas, dans son lit, ce lieu intime – il est place dans un lieu de passage telle l’entrée d’un grand magasin ???????
Dans quel état d’esprit peut se trouver une personne hospitalisée dont ont devait prélever un « morceau » de son corps pour analyse dans un endroit isolé et stérile – pour « X » raisons et qui, faute d’un médecin disponible, faute de place se retrouve dans la salle de réveil, avec une « gentille infirmière » qui, se démène pour tenter de trouver un médecin susceptible de faire ce foutu prélèvement pour lequel elle a été hospitalisé, dans un endroit « non isolé ».
Hospitalisation préalablement planifiée et, cela depuis plus de trois semaines ?
Dans quel état d’esprit peut se trouver un malade, quand en plus de gérer le stress généré par son hospitalisation, sa maladie, doit également gérer « l’inhumanité » d’un grand nombre de médecins, d’infirmières, d’aides-soignantes ; cette « inhumanité » se traduisant par l’irrespect de son intégrité physique, d’une absence totale d’explication, de courtoisie, brutalité dans les geste de soins etc.…
Et, pour clarifier mon propos, je propose cet exemple :
Toute personne un tant soit peu « sensible » ou empathique connaît les nombreuses difficultés qui, empêchent un grand nombre de personnes hospitalisées de trouver le sommeil…
Alors, quand à 5 heures30, une grosses brute d’infirmier, allume brutalement la lumière, saute sur votre bras, pour y installer un garrot afin de procéder aux prélèvements sanguins, pour les analyse du matin ; cette incursion brutale » dans votre demi-sommeil est quelque peu difficile à supporter ; si de surcroit, cette grosse brute d’infirmier, joint à sa brutalité physique une brutalité verbale, parce que vous ne disposez pas du réseau veineux, indispensable à l’atteinte de son objectif et vous menace de vous piquer sur la main – espace très douloureux –tout en, vous intimant l’ordre de ne pas bouger – alors que connaissant votre corps, vous êtes, entrain de vous aider et par ricochet de l’aider, en cherchant une veine, à lui proposer, sur l’autre bras - parce que : « arrêter de gesticuler ainsi, vous allez me faire perdre mon temps et, je ne veux pas passer des heures sur votre bras »…
Même endormie, vous ne pouvez que faire montre de la même brutalité pour vous défendre et vous préserver, de ce sadique, habillé ou déguisé en blouse blanche….
C’est devenu cela l’hôpital public français :
Un colisée, une arène où se déroulent des combats, là où la personne hospitalisé, donc le malade doit lutter non seulement contre la maladie mais également pour sa survie mais aussi pour que soit respecte sa dignité, son intégrité physique, psychologique, à des membres du personnel soignant, aux comportements de plus en plus « inhumains » , sadiques.
Ce profils psychologiques, dans des professions où justement l’empathie, le respect de la dignité du citoyen malade doivent être omniprésent, sont de plus en plus nombreux, ces individus « inhumains » ou aux comportements sadiques ont perdu ou n’ont jamais eu d’inclination pour les principes fondateurs de la déclaration Universelle des droits de l’Homme, se démultiplient a grande vitesse : est-ce un phénomène de société ?????
Les professions en relation avec d’autres humains nécessitent, en mon sens, pour être exercées dans un climat de confiance et de respect mutuelle, de ne pas perdre de vue la dignité, de regarder la personne hospitalisée comme étant un « être humain » et nom soit un bras, soit un organe, soit encore une maladie « X » et , les professions médicales n’échappent certainement pas à cette OBLIGATION…Ce que n’a de cesse de démentir la réalité des faits sur le terrain…
Certains esprits mal attentionnés pourraient me rétorquer : « allez donc vous faire soigner dans une clinique privé »…
Ben, j’avoue avoir – il y a quelques années - tenté l’expérience parce excédée par les dérapages « humains » d’un grand nombre du personnel soignant des l’Hôpitaux publics –
En effet, je fréquente les hôpitaux depuis 1994 – donc des expériences dans le privé, dans le public que ce soit a Lille au CHRU, ou d’autres régions pour enfin terminer par le CHRU ou les hôpitaux de Toulouse, j’en ai un certains nombre au compteur !!!!
D’ailleurs, les journaleux du nouvel-observateur ou tout autre canard qui, aime à organiser le classement des hôpitaux, des cliniques devraient pour offrir une image EXACTE de l’état de santé de nos centres hospitaliers se tourner vers les utilisateurs, « les clients » et ainsi, les français qui, continuent à se taire et, à laisser faire ce massacre de nos hôpitaux publics, par des femmes et des hommes politiques corrompus qui, organisent « le braderie », la vente de notre santé à leurs « petits copains médecins »
-Je me permets cette parenthèse qui, s’est déjà posé la question du nombre de députés/médecin, spécialistes au sein de l’Assemblée Nationale etc. ?
Il y a quelques années, au cours d’un excès de révolte j’avais commencé, à relever par ordre alphabétique les noms des députés médecins, pharmacien, etc.… qu’ils ou qu’elles soient de gauche, de droite ou du centre ou tout autre parti politique…A la lettre « B » j’en avais recensé 57 …Illogique ????????? Pourtant c’est un FAIT IRREFUTABLE !
Cette situation anti-démocratique a pour conséquence d’installer dans une instance de pouvoir DECISIONNEL des hommes et des femmes dont les intérêts personnels, professionnels sont antinomiques aux intérêts du peuple de France qui, lui a des droits INALIELABLES dont celui de se faire soigner et cela quelque soit son origine sociale ou ses revenus….
Aujourd’hui, nous nous installons dans une médecin « de classe », « à deux vitesses » ; d’ailleurs ces femmes et hommes politiques l’ont bien compris, puisqu’ils, qu’elles ont organisé le déficit de « notre mère à tous la sécurité sociale » - parce que nous la nourrissons tous par nos cotisations-- et l’appauvrissement des hôpitaux publics ; alors que nous les finançons et alors que, les plus riches grâce au bouclier fiscal et aux nombreuses exonérations ne financent aucune infrastructure collective et encore moins les hôpitaux publics – quant aux patrons voyous affiliés MEDEF, ils ne financent que, très peu « notre mère la sécurité sociale » et cela grâce aux exonérations de charges, que leurs « copains » députés de gauche comme de droite » leur ont gracieusement offerts, sur le dos du laborieux salarié !!!!
Il faut savoir que, cet appauvrissement a également des conséquences sérieuses sur les avancées de la recherche médicale : ex les transplantations…
En tant que citoyenne, atteinte d’une maladie chronique, je suis en première ligne, dans le combat, la lutte a mener pour la préservation de notre système solidaire de soins, néanmoins, que puis-je faire seule si, ce n’est ce que je fais depuis des années, dénoncer, par écrit, au Ministère, aux Directeurs d’hôpitaux, expliquer, clarifier, par une démarche pédagogique, sur le terrain auprès des médecins, des infirmières, des aides-soignants etc.…les risques de cette politique de destruction massive, cet engrenage dangereux pour les générations… à venir… ?
En revanche, si nous tous et toutes mêmes ceux et celles qui, sont en « bonne santé » hurlaient leur désaccord, s’opposaient aux lois votées par des députés médecins… en ne renouvelant pas les mandats de ces députés « médecins », en chassant justement ces conflits d’intérêts etc.…, nous pourrions – collectivement- obtenir davantage de résultats…
De cela j’ai l’intime conviction… Mais, pour se mobiliser, en grand nombre, ne faudrait-il pas que, ceux et celles qui, aujourd’hui sont en bonne santé, imaginent qu’un jour la « bonne santé les quitte » et de fait se sentent profondément concernés par cette lutte, ce combat ; ce qui, est loin d’être le cas aujourd’hui….
Nos luttes, nos combats doivent également être orienté vers quelques exigences toutes simples :
Nous finançons les formations des médecins qui, nous coutent très chers…
Sitôt formés ces médecins – pour un grand nombre – partent dans le privé pour ‘S’ENRICHIR » encore et toujours sur le dos du contribuable français.
Face à cette hémorragie de médecins opportunistes, nous devons EXIGER des députés qu’ils VOTENT un loi imposant aux médecins formés dans nos CHRU de « rendre » à la collectivité en contrepartie du financement de leurs longues années d’études – quelques années de présence au sein des Hôpitaux publics dans lesquels ils se sont formés grâce aux « sous » des contribuables français…
Souvenons-nous, ce ne sont pas les cliniques privés qui, financent les formations couteuses des médecins, pourtant c’est vers ces cliniques qu’ils ou qu’elles se précipitent dés qu’ils ou qu’elles ont obtenu tous ses diplômes…ILLOGIQUE !!!!
Je rappelle :
Les éducateurs spécialisés qui, ont leur formation financée par l’Etat au travers du budget formation des MECS-maison d’Enfants a Caractère Social – c’est-à-dire les « sous » des contribuables français, ont pour obligation de « rendre trois années » de présence dans l’établissement qui, a financé leur formation…
Pourquoi alors les médecins en seraient EXEMPTES de cette OBLIGATION ???????
Question de classe sociale ou simplement parce qu’a L’Assemblée il n’y a pas de député Educateur Spécialisé …Ni d’ailleurs de député maçon ni de député « femme de ménage » ni de député infirmière etc.…D’où ce « deux poids deux mesures » ?????
Nous finançons les formations des infirmières, qui, elles s’épuisent à la tâche même quand l’âge est grand, nous devrions EXIGER une politique de RECONVERSION afin de permettre a ces dames fatiguées, épuisées par des années de dévouement – pour certaines – a retrouver un poste « paisible » où le stress, la tension, la crainte de « l’erreur ne soient plus obsessionnelle » les empêchant de considérer le malade comme un être vivant qui, ressens et souffre, parce qu’elles sont elles-mêmes enfermés dans le cercle de leur propre souffrance !!!
En tant que contribuable, nous devons REVENDIQUER que, notre argent soit « rendu rentable » pour sauvegarder nos intérêts préserver ceux de nos enfants en mettant en place des action de contrôles de toutes les administrations, institutions et de leurs personnels, des budgets etc.…que, nous finançons…
N’est-ce pas là ce que font les actionnaires d’une entreprise ???????????
Nous sommes, en tant que, contribuable et parce que nous n’arrêtons pas de DONNER NOS « SOUS » des actionnaires des INSTITUTIONS ET ADMNISTRATIONS PUBLIQUES !!!
Il n’y a que le peuple pour être assez sot ou se laisser aussi t facilement MANIPULER pour continuer à VERSER de l’ARGENT à des administrations, des institutions, sans en REVENDIQUER ET, le CONTROLE et surtout l’obligation d’être CONSULTER pour leur gestion, pour les recrutements du personnel ou les licenciements ou les fermetures…
Sachant :
Quant une institution, une administration qui, est financée par le contribuable français ferme ou licencie, les répercussions négatives, nuisibles sont réservées aux seuls contribuables ceux-là, même qui, a et continue de financer les dites- institutions, administrations transformées du fait de la mauvaise gestion des pouvoirs politiques, en une source de problème au lieu et place d’être un service public digne de ce nom…
Quel est l’actionnaire, dans cette idéologie ultralibérale, qui nous est imposée, qui accepterait de VERSER des fonds perdus sans un retour sur investissement et ce, quelque soit la forme que revêt ce retour sur investissement ?????????
Aucun….Car quant un actionnaire ne reçoit plus de dividendes d’une entreprise dans laquelle il a investit son argent – comme le contribuable investit son argent durement gagné – dans les institutions, administrations publiques – il exige soit le licenciement du personnel pour dégager davantage de bénéfices et ainsi obtenir que lui soient reversés des dividendes soit alors ils se débarrasse des ses parts, qu’il possède de l’entreprise au motif de son absence de rentabilité…Mais, jamais au grand jamais il ne continue d’investir dans une entreprise qui, refuse de lui verser des dividendes !!!!
LE CONTRIBUABLE qui, lui a pour obligation de payer ses impôts, peut en contrepartie avoir des EXIGENCES de « retour sur investissement » c’est-à-dire des hôpitaux qui, lui proposent un service de qualité, des écoles qui, ont le nombre d’enseignement adapté aux nombres d’élèves et, qui fournissent aux enfants du contribuable qui paie, une prestation de qualité avec les moyens humains, financiers adéquats etc.…
Personnellement, c’est là que je situe la révolution des mentalités, des esprits, la révolution psychologique qui, permettra que cesse enfin, l’oppression de la grande majorité par une « toute petite et riquiqui minorité pas très futée» !!!!
HR