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Qui, Suis-Je

  • : Le blog de Hadria RIVIERE
  • : "Une conscience aigue de Soi et de l'Autre permet d'ouvrir les portes de la liberté..." Hadria RIVIERE
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LES TOUAREG, SONT EN DANGER!

 

LA VIE DES TOUAREG

CULTURE, HISTOIRE "des hommes bleus" :

Les origines Préhistoriques et paléoberbéres des TOUAREG là :

http://www.amazighworld.org/studies/articles/touareg_histoire.php

Et, là :

http://www.ac-nancy-metz.fr/Pres-etab/lapicque/Opinfo98/Pourcher/vie.htm


L'HISTOIRE DE LA REVOLTE TOUAREG :

 

http://latelelibre.fr/index.php/2008/02/niger-un-chef-touareg-temoigne/

 

 Là :

http://conflitsoublies.blogspot.com/2008_04_01_archive.html

 

Et, là :

 

http://www.caravaneducoeur.com/lestouareghistoi/index.html

 
MENER, La lutte, en musique ! 

 



1 octobre 2008 3 01 /10 /octobre /2008 06:26



A L’heure où  tant de désordres et de confusions, perturbent nos esprits,
une escale, dans l’idéal Camusien s’impose, pour renforcer nos convictions d'un monde multipolaire et donc plus juste :

 



 

Discours du 10 décembre 1957

 

Ce discours a été prononcé, selon la tradition, à l’Hôtel de Ville de Stockholm, à la fin du banquet qui clôturait les cérémonies de l’attribution des prix Nobel et, tente d’esquisser des réponses aux questions, quant aux  rôles et engagements de l’artiste, de l’écrivain…


Sachant, des artistes, des écrivains de cette trempe, notre société consumériste, notre culture égo-narcissique, n'en fabriquent plus
 depuis bien longtemps, maintenant ! 

 



… »Je ne puis vivre personnellement sans mon art.

Mais je n’ai jamais placé cet art au-dessus de tout.


S’il m’est nécessaire au contraire, c’est qu’il ne se sépare de personne et permet de vivre, tel que je suis, au niveau de tous.


L’art n’est pas à mes yeux une réjouissance solidaire.

Il est un moyen d’émouvoir le plus grand nombre d’hommes en leur offrant une image privilégiée des souffrances et des joies communes.


Il oblige donc l’artiste à ne pas s’isoler ; il le soumet à la vérité la plus humble et la plus universelle.


Et celui qui, souvent se sentait différend, apprend bien vite qu’il ne nourrira son art, et sa différence, qu’en avouant sa ressemblance avec tous.


L’artiste se forge dans cet aller retour perpétuel de lui aux autres, à mi-chemin de la beauté dont il ne peut se passer et de la communauté à laquelle il ne peut s’arracher.


C’est pourquoi les vrais artistes ne méprisent rien ; ils s’obligent à comprendre au lieu de juger.


Et, s’ils ont un pari a prendre en ce monde, ce ne peut être que celui d’une sociétè où, selon le mot de Nietzsche, ne régnera plus le juge, mais le créateur, qu’il soit travailleur ou intellectuel.


…(…) Par définition, il ne peut se mettre aujourd’hui au service de ceux qui font l’histoire :

 Il est au service de ceux qui la subissent.

Où, sinon, le voici seul privé de son art.


Toutes les armées de la tyrannie avec leurs millions d’hommes ne l’enlèveront pas à sa solitude, même surtout s’il consent à prendre leur pas.


Mais le silence d’un prisonnier inconnu, abandonné aux humiliations à l’autre bout du monde, suffit à retirer l’écrivain de l’exil, chaque fois, du moins, qu’il parvient, au milieu des privilèges de la liberté, à ne pas oublier ce silence et à faire retentir les moyens de l’art.

 

Aucun d’entre nous n’est assez grand pour une pareille vocation.


Mais, dans toutes les circonstances de sa vie, obscur ou provisoirement célèbre, jeté dans les fers de la tyrannie ou libre pour un temps de s’exprimer, l’écrivain peut retrouver le sentiment d’une communauté vivante qui justifiera, à la seule condition qu’il accepte, autant qu’il peut, les deux charges qui font la grandeur de son métier :

 

Le service de la vérité et celui de la liberté.


Puisque sa vocation est de réunir le plus grand nombre d’hommes possibles, elle ne peut s’accommoder du mensonge et de la servitude qui, là où  ils règnent, font proférer les solitudes.


Quelles que soient nos infirmités personnelles, la noblesse de notre métier s’enracinera toujours dans deux engagements difficiles à maintenir :

 

Le refus de mentir sur ce que l’on sait et la résistance à l’oppression.

 

Pendant plus de vingt ans d’une histoire démentielle, perdu sans secours, comme tous les hommes de mon âge, dans les convulsions du temps, j’ai été soutenu ainsi par le sentiment obscur qu’écrire était aujourd’hui un honneur, parce que cet acte obligeait, et obligerait à ne pas écrire seulement.


Il m’obligeait particulièrement à porter, tel que j’étais et selon mes forces, avec tous ceux qui vivaient la même histoire, le malheur et ‘espérance que nous partagions.


Ces hommes, nés au début de la première guerre mondiale, qui ont eu vingt ans au moment où s’installaient à la fois le pouvoir hitlérien et les premiers procès révolutionnaires, qui ont été confrontés ensuite, pour parfaire leur éducation, à la guerre d’Espagne, à la deuxième guerre mondiale, à l’univers concentrationnaire, à l’Europe de la torture et des prisons, doivent aujourd’hui élever leur fils et leurs œuvres dans un monde menacé de destruction nucléaire.

 

Personne, je pense ne peut leur demande d’être optimistes.

Et, je suis même d’avis que nous devons comprendre, sans cesser de lutter contre eux, l’erreur de ceux qui, par une surenchère de désespoir, ont revendiqué le droit au déshonneur, et se sont rués dans les nihilisme de l’époque.


Mais il reste que la plupart d’entre nous, dans mon pays et en Europe, ont refusé ce nihilisme et se sont mis à la recherche d’une légitimité.


Il leur a fallu se forger un art de vivre par temps de catastrophe, pour naître une seconde fois, et lutter ensuite, à visage découvert, contre l’instinct de mort à l’œuvre dans notre histoire.


Chaque génération, sans doute, se croit vouée à refaire le monde.


La mienne sait pourtant qu’elle ne le refera pas.


Mais sa tâche est peut-être plus grande.


Elle consiste à empêcher que le monde se défasse.

 

Héritière d’une histoire corrompue où se mêlent les révolutions déchues, les techniques, devenues folles, les dieux morts et les idéologies exténuées, où de médiocres pouvoirs peuvent aujourd’hui tout détruire mais ne savent plus convaincre, où l’intelligence s’st abaissée jusqu’à se faire la servante de la haine et de l’oppression, cette génération a dû, en elle-même et autour d’elle, restaurer, à partir  de ses seules négations, un peu de ce qui fait la dignité de vivre et de mourir.

 

Devant un monde menacé de désintégration, où nos grands inquisiteurs risquent d’établir pour toujours le royaumes de  la mort, elle sait qu’elle devrait, dans une sorte de course folle contre la montre, restaurer entre les nations une paix qui ne soit celle de la servitude, réconcilier à nouveau travail et culture, et refaire avec tous les hommes une arche d’alliance.


Il n’est pas sûr qu’elle puisse jamais accomplir cette tâche immense, mais il est sûr que, partout dans le monde, elle tient déjà sont double pari de vérité et de liberté, et, à l’occasion, sait mourir sans haine pour lui.

 

C’est elle qui mérite d’être saluée et encouragée partout où elle se trouve, et surtout là où elle se sacrifie.


C’est sur elle, en tous cas, que certain de votre accord profond, je voudrais reporter l’honneur que vous venez de me faire.

 

…(…) La vérité est mystérieuse, fuyante, toujours à conquérir.


La liberté est dangereuse, dure à vivre autant qu’exaltante.


Nous devons marcher vers ces deux buts, péniblement, mais résolument, certains d’avance de nos défaillances sur un si long chemin.


Quel écrivain dés lors oserait, dans sa bonne conscience, se faire prêcheur de vertu ?

Quant à moi, il me faut dire une fois de plus que je ne suis rien de tout cela.


Je n’ai jamais renoncé à la lumière, au bonheur de l’être, à la vie libre où j’ai grandi.


Mais bien que cette nostalgie explique beaucoup de mes erreurs et de mes fautes, elle m’a aidé sans doute à mieux comprendre mon métier, elle m’aide encore à me tenir, aveuglément, auprès de tous ces hommes silencieux qui ne supportent dans le monde la vie qui leur est faite que par le souvenir ou le retour de brefs et libres bonheurs…."

 

 Albert CAMUS- Discours de Suéde - Ed. Folio


Toute similitude avec les évènements actuels,
ne peut, évidemment, n'être que, fortuite…

N’est-ce pas ?

 

Néanmoins, j’aurai tendance à soutenir,  l'idée selon laquelle la répétition des erreurs du passé, s'explique par une amnésie collective, celle d'un peuple…


Qui, comme la mer, sur le sable efface, au fur et à mesure, ses traces de pas,  sur le sol de la vie.
 

En effet, reproduire les mêmes erreurs aux  mêmes effets dévastateurs et conséquences néfastes sans, pour autant, les relier ou les inscrire dans la propre histoire de son  pays et de son peuple.

Comme si, derrière nous et avant nous, il n’y a jamais eu personne.

 Comme si à côte de nous et, devant nous, il n’y a et, n'aura jamais personne….

 

 

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30 septembre 2008 2 30 /09 /septembre /2008 17:14
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28 septembre 2008 7 28 /09 /septembre /2008 16:00



"LA CREATION MONETAIRE NOUS APPARTIENT


Extrait de Bankster:
Tout argent ‘naît que dès lorsqu’il est emprunté’. L’argent n’existe pas jusqu’à ce que quelqu’un l’emprunte.

C’est de ‘l’argent basé sur une dette’, par conséquent ce n’est pas vraiment de l’argent puisque le véritable argent est basé sur une substance – l’or, l’argent, etc. Si l’« argent » naît que dès lors qu’il est emprunté, alors cela signifie qu’il n’existe pas.

Ainsi, où est l’« intérêt » ?

Il n’existe pas.

Comment peut-il être payé ?

Il ne peut pas être payé parce qu’il ne fait pas partie de ce qui est créé. Il n’existe simplement pas.

La monnaie que nous employons est basée sur notre futur travail que les gouvernements (politiciens) ont promis aux banquiers. De futures générations sont déjà contraintes à payer une dette qui n’existe pas.


Pour comprendre L'Argent Dette, nous vous proposons de visionner un documentaire animé, dynamique et divertissant, de l'artiste et vidéographe Paul Grignon qui explique les effets magiques mais pervers du SYSTEME ACTUEL D'ARGENT-DETTE avec une bande son française et des termes compréhensibles par tous !

99% de la population ignore encore le processus de création monétaire.

Ainsi lorsque vous l'aurez assimilé à votre tour, soyez certain de bien faire la distinction entre les répercussions privées et publiques de ce système.

Utiliser un systeme d'argent dette pour nos investissements privés, nous le faisions à notre insu jusqu'a maintenant.

Le fait que les états européens aient décidé d'abandonner récemment le droit régalien des peuples de battre leur monnaie et ceci sans leur consentement est autrement plus inquiétant. -

A noter tout de meme que d'un point de vue privé, l'absence de pleine divulgation et d'égale contrepartie sur le contrat de prêt bancaire peut apparaitre comme frauduleux-

Extrait de FauxMonnayeurs.org:

Depuis 1973 et en application depuis 1974, puis entériné par l'article 104 du traité de Maastricht et finalement transposé dans l'article 123 du traité de Lisbonne, l'Etat a supprimé le recours à l'émission de bons du trésor 6emprunt d'état, exempt d'intérêts6 puis s'est interdit toute création monétaire en interdisant tout recours à l'emprunt auprès de sa banque centrale à travers le traité européen et ceci pour tous les états européens.

Cet état de fait, malicieusement déguisé, rend tout investissement
"hors de prix".

Ainsi nous sommes assis sur une montage de dettes artificielles dont les conséquences sont dramatiques :

Diminution générale du pouvoir d'achat, extension de la pauvreté et misère absolue pour une majeure partie de la population terrestre.

Comment peut-on perdre à ce point le plus élémentaire bon sens pour vouloir légitimer le fait qu’un Etat paye un intérêt à un système bancaire privé pour l’usage de sa propre monnaie, qu’il pourrait émettre lui-même, sans intérêt ?

 

EN SAVOIR PLUS ET VISIONNER LA VIDEO LIEN SOURCE :

http://www.bankster.tv/


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27 septembre 2008 6 27 /09 /septembre /2008 15:00



LE BOOMERANG

Dans la nuit du 7 au 8 août, les commandos avaient tué dans leur sommeil tous les observateurs russes, présents en Ossétie du sud dans le cadre d’un mandat international, neutralisant les systèmes de télécommunications et stations de surveillance.

L’action était suivie d’un bombardement massif avec des lanceurs de fusées multiples, de type Grad. Une pluie de bombes. Un tapis d’explosions.

Particulièrement visée : la capitale de l’Ossétie du sud. Les chars géorgiens se ruant pour ce qui devait être une promenade.

Les Ossètes n’ayant pas d’armée, à part quelques milices villageoises.

En Israël, les responsables pavoisaient. “Israël doit être fier de son armée qui a entraîné les soldats géorgiens !”, clamait en hébreu, sur la radio militaire israélienne, le ministre géorgien de la défense à la double nationalité, israélienne et géorgienne, Temur Yakobashvili… (12). Ajoutant :

 “Nous livrons à présent un combat contre la Grande Russie...”.

Les Russes essayant de prendre la mesure de l’action, son ampleur, sont surpris par les difficultés de repérer les batteries de missiles antiaériens.

Perdant une quinzaine d’appareils de tous types.

Ce qui est beaucoup, en si peu de temps. Un vrai tir aux pigeons. Décision est prise, alors, de casser méthodiquement la machine de guerre occidentale en Georgie.

 Même s’ils savent qu’elle va être rapidement reconstruite. Les poches des marchands d’armes ayant horreur du vide…

En une journée, malgré sa violence et l’importance des moyens utilisés, l’attaque est brisée par l’armée russe. C’est la débandade.

L’armée géorgienne se volatilise, se liquéfie en quelques heures. Avec abandon de matériels à tous les coins de rue et de route. Pour le plus grand délice des ingénieurs russes, en train de décortiquer les derniers gadgets Israéliens et OTANesques...

Au passage, les Russes font comprendre aux occidentaux qu’il ne fallait pas s’amuser à prendre en otage leur port militaire de Sébastopol, via le “gouvernement” ukrainien à leur solde. Expliquant, calmement, qu’il ne leur prendrait que vingt minutes 6oui : “20 minutes”, c’est leur évaluation6 pour balayer la marine de l’OTAN présente en Mer Noire, si on insistait un peu trop lourdement dans cette direction. Fermeté dans la discrétion.

Ce “sauve-qui-peut” paraît surprenant (13).

Le géorgien est un soldat redoutable qui a fait ses preuves, pendant la seconde guerre mondiale, sous l’uniforme soviétique et même allemand.

Les bataillons géorgiens de l’armée allemande se sont illustrés, entre autres combats, dans la bataille de Falaise lors du débarquement en Normandie. Des durs à cuire, d’ordinaire.

Mais, dès les premières heures de l’invasion de l’Ossétie du sud (14), j’étais de ceux qui pensaient que l’armée géorgienne ne tiendrait que deux jours maximum. Je me suis trompé d’un jour. Pourquoi cette certitude ?
Très simple :

i)  Une armée dont les officiers et l’état-major, dans leur majorité, sont corrompus et obsédés par le Business, est une armée de carton-pâte.

Composée de soudards, cohortes de Rambo sanguinaires face à plus faibles qu’eux, tout au plus. Peu disposés à se faire trouer la peau sous les ordres de gangsters qui fuiront, dès qu’il y aura un combat sérieux, préférant s’occuper de leurs comptes secrets aux Bahamas…

 ii)  L’armée géorgienne, a été formée par des instructeurs, américains et israéliens, qui ne connaissent que les opérations d’occupation, de “pacification” en Palestine, en Irak ou en Afghanistan. “Pacifier”, chez ces gens-là, veut tout simplement dire terroriser des gens désarmés ou faiblement armés, torturer et massacrer des civils sans défense, bastonner et emprisonner des enfants.

La routine étant de surgir avec des hurlements dans les maisons, en défonçant les portes à coups de pied, à la recherche de “terroristes”.

La nuit de préférence. En conséquence, comme lors de l’invasion du sud Liban en juillet 2006, face à des combattants bien armés et déterminés, les “envahisseurs” ne font pas le poids.

iii)
 La contre-attaque russe allait être à la hauteur de l’agression.

Les campagnes de diabolisation antirusses, si elles ont un impact sur une opinion publique désinformée dans les pays occidentaux, laissent les Russes de marbre.

Ce n’est certainement pas les agitations moralisantes de responsables politiques menteurs et corrompus par les paradis fiscaux qui allaient les paralyser.

Ils considèrent les nomenklaturas au pouvoir en Occident, comme d’authentiques voyous sans foi ni loi. Depuis leurs manipulations électorales dans leurs propres pays, celles entourant la Constitution européenne ont particulièrement frappés les dirigeants Russes, jusqu’aux pires horreurs et spoliations qu’ils cautionnent un peu partout dans le monde.

Il faut entendre off the record, la considération des officiels Russes pour un Dick Cheney, une Rice -l’un et l’autre, cadres dirigeants de groupes pétroliers US…- et la plupart des dirigeants européens… Désopilant.

iv)  Last but not the least : les occidentaux, en Georgie, avaient en face d’eux la 58° Armée russe. Une des meilleures, des plus opérationnelles et des mieux encadrées de Russie.

Fer de lance de la rénovation en cours des forces armées du pays.
Le Top.

Après avoir écrasé l’attaque géorgienne en Ossétie du sud, l’armée russe passe à la deuxième étape : destruction de toute l’infrastructure de la machine de guerre édifiée par les occidentaux en Georgie. A titre de leçon.

Pour bien faire comprendre le message : la Russie de 2008 n’est pas la Russie de 1989. Ce n’est pas un paillasson sur lequel on s’essuie les pieds impunément…

Tout en prenant soin de ne pas toucher aux infrastructures civiles, contrairement à la pratique systématique des armées israéliennes et américaines, en Palestine, au Liban, en Irak. Ou des armées de l’OTAN, en général, comme on peut le constater quotidiennement en Afghanistan.

Ils auraient pu aussi bien faire sauter l’intégralité des oléoducs transportant le pétrole de Bakou, sur la Mer Caspienne, à la Méditerranée.

En deux jours, la démolition aurait été achevée.

Ils ne sont même pas entrés dans la capitale Tbilissi, pour s’emparer du ramassis de bandits en col blanc qui rackette ce pays et les traduire en jugement pour crimes de guerre.

En signe de bonne volonté à l’égard des gouvernements occidentaux, et à leur demande insistante, ils ont épargné leurs protégés. De toute façon, ils sont vomis par le peuple géorgien et n’en ont pas pour longtemps à rester au pouvoir.

La modération. Pour cette fois-ci…

Devant l’échec imprévu de leurs plans, les gouvernements occidentaux n’avaient plus aucune marge de manœuvre.

C’était le douloureux retour du boomerang. En pleine figure. Leur restaient : gesticulations, menaces et grandes déclarations dans la diabolisation de la Russie. A outrance (15).

Ce fut la montée en puissance de l'appareil de propagande. L’hystérie. Comme d’habitude, on décida de  réécrire l’histoire.

Pourquoi se gêner ?... 

Dans cette fable, la Russie devient ainsi l’agresseur et le responsable de ce conflit, pour avoir attaqué un “petit Etat démocratique et pacifique” qui ne souhaitait que vivre en paix avec ses voisins, dans la béatitude d’une société idyllique…

Et, de ce fait la Russie, Etat agressif par définition, pour ne pas dire “voyou”, se retrouve, dans l’imagerie de cette propagande, isolée de la “Communauté Internationale”, mise au ban des nations.

 C’est prendre ses désirs pour la réalité.

 La géopolitique de l’Aïkido
Evidemment, à aucun moment les médias dans leur russophobie frénétique n’ont tenu compte des réalités en Russie. Encore moins dans la sphère non occidentale.
Cultivant la désinformation. Préférant garder la tête dans le sable, dans le déni de l’effet boomerang.

Car, l’agression occidentale a entraîné des conséquences qui n’étaient pas celle espérées par les gouvernements ayant cautionné pareille aventure.

La Russie, ses dirigeants, désavoués, isolés ?... Soyons sérieux :

=> En Russie, cette agression a démultiplié l’immense popularité du tandem Medvedev-Poutine. Cette nouvelle génération de dirigeants détestée par les castes au pouvoir en Occident.

Malheureusement pour ces prédateurs, ils sont soutenus par l’écrasante majorité des Russes.

Même si les médias occidentaux ne le mentionnent jamais.

Ce ne sont pas les corrompus de l’ère Eltsine, livrant leur pays au pillage des multinationales, de l’énergie et des mines, adossées aux mafias.

Non seulement, ces dirigeants ont sorti le pays du chaos organisé par l’Occident, mais en plus ils savent le défendre et lui restituer sa dignité. Incarnant, pour le peuple Russe, la résistance aux manœuvres meurtrières et humiliantes des gouvernements occidentaux.

=> Sur le plan international, en dehors de l’Occident et de sa propagande, le prestige et la popularité de la Russie n’en ont été que davantage renforcés.

L’écrasement de l’agression occidentale a été vécu avec joie, et soulagement, dans tous les pays -Amérique latine notamment- comme la fin annoncée du
monde unipolaire tel qu’il était voulu et administré par l’Occident.

Sachant qu’il faudra du temps pour en démanteler toutes les structures et connexions. 

=> Rapprochement avec la Turquie.

La Turquie, dont l’appareil militaire est intégré à l'OTAN, n’a pas apprécié cette attaque à l’encontre de la Russie, sur ses frontières. Limitrophe de la Georgie, cette guerre lui est apparue comme irresponsable.
Elle l’a manifesté clairement en refusant le droit de passage en Mer Noire de deux croiseurs lourds US.

Dès le début de l’attaque géorgienne, elle a manifesté auprès de la Russie sa volonté de mettre en place une
coopération pour que la Mer Noire soit gérée exclusivement, son avenir comme ses problèmes de voisinage, par ses riverains et non pas par des Etats lointains armant des pays les uns contre les autres. Tournant important.

 => Soutien de la Chine. La Chine s’est montrée d’une modération exemplaire.

La sérénité des Jeux olympiques était à préserver. Et, par principe, la confrontation est systématiquement évitée par la diplomatie chinoise.

Surtout face aux provocations. Elle n’en a pas moins exprimé sa “compréhension” de l’attitude Russe, de ses motifs politiques et légaux, dans ce conflit.

 The Chinese side was informed of the political and legal motives behind Russia’ decision and expressed an understanding of them” (16). Telle est la déclaration officielle. En termes clairs, cela veut dire aux occidentaux : “Arrêtez de faire les idiots”…

 =>  Renforcement de la coopération économique et militaire du SCO.

Les chefs d’Etat, Russe et Chinois, ont tenu un
sommet du SCO, le 27 août 2008, à Duchambe capitale du Tadjikistan. Tous les Etats membres du SCO ont exprimé leur solidarité avec la Russie.

Rappelons que le SCO -Shanghai Cooperation Organization), fondé le 15 juin 2001, regroupe, outre la Russie et la Chine, tous les pays producteurs de gaz et de pétrole d’Asie Centrale : Kazakhstan, Kirghizstan, Tadjikistan et Ouzbékistan. Sont admis comme Etats “observateurs”, dans la perspective de leur intégration à cette organisation : Inde, Iran, Mongolie et Pakistan.

 => D’autres pays de la région ont manifesté une “compréhension” identique, allant de la “neutralité positive” au soutien fortement affiché. Une réaction m’a particulièrement intéressé :

celle de l’Azerbaïdjan affichant son mécontentement lors de la visite de Dick Cheney qui, reçu avec la plus grande froideur par les autorités, en a été réduit a écourter son séjour.

L’Azerbaïdjan, entend ne pas s’aligner systématiquement sur les menées guerrières occidentales.

S’ajoute à cela, la chaleureuse réception du premier ministre Turc en Arménie.

Autre signe fort, compte tenu du contentieux historique entre ces deux nations, que le catastrophique exemple du modèle colonial géorgien agit comme repoussoir.

Un nouveau mode de relations et de coopération se dessine. Le Caucase ne veut pas être les Balkans.

Le retour de bâton encaissé par l’Occident en Georgie, dessine en filigrane les points d’ancrage de la géopolitique de la Russie, qui présente beaucoup de similitudes avec celle de la Chine.

Le concept dominant étant celui que j’appelle “la géopolitique de l’aïkido” : utiliser l’énergie de l’agression contre son auteur.

Autrement dit : ne jamais répondre à la provocation, éviter l’affrontement. Par contre être inflexible lors d’une attaque et immédiatement réactif, en retournant contre l’adversaire la force qu’il applique dans l’assaut.

Apparaissent ainsi trois points essentiels :

1. Un destin collectif porteur de “sens” et d’un énorme potentiel

Dans son projet de société, la Russie accepte les grands principes du libéralisme économique, mais refuse le capitalisme sauvage.

Trois lignes directrices complémentaires :

+ Maintenir le pouvoir économique “privé” sous l’autorité de l’Etat, et au service de la collectivité, et non pas mettre l’Etat au service des pouvoirs et intérêts économiques “privés” -encore moins mafieux-

+ Préserver l’excellence des fondamentaux : aucun endettement extérieur, excellent taux de croissance annuel -dans le groupe des pays supérieurs à 5% par an-, exploitation dans une perspective de “développement durable” de la valorisation des immenses richesses minières et énergétiques du pays

+ Combler le “déficit démographique” -grande différence sur ce plan par rapport à la problématique chinoise- conséquence des pertes colossales de la seconde guerre mondiale -plus de 30 millions de morts- et des différentes “purges” et autres dérives du stalinisme, par une politique nataliste volontariste

Sur ce point on mesure la stupidité, ou la mauvaise foi, de la propagande occidentale : comment un pays immense avec une faible population -37 fois la France, avec une population qui fait un peu plus du double-, aux fabuleuses richesses et ressources, serait ou aurait pour objectif d’être “expansionniste” ?...

 2. Le danger permanent de la volonté hégémonique de l’Occident

La Russie se doit de vivre et d’être préparée à toutes les éventualités face à une volonté hégémonique de l’Occident refusant un monde multipolaire :

+ Refusant le modèle économique Russe différent du sien  -l’Etat, en Occident, est au service des intérêts de groupes privés et d’une économie de guerre- toutes les manœuvres de déstabilisation intérieure et extérieure seront systématiquement lancées à intervalles réguliers

+ Souhaitant s’emparer ainsi, directement ou indirectement, de ses richesses minières et énergétiques

+ N’admettant, en regard des progrès de la Russie, sa propre décadence :

stagnation ou récession économique, modèle économique de capitalisme sauvage en pleine implosion, endettement extérieur élevé

+ Du fait de ses crises sociales récurrentes, dans un climat de récession économique, des dirigeants politiques corrompus amenés à se maintenir au pouvoir par la peur entretenue : la Russie étant diabolisée avec d’autres nations refusant le modèle économique occidental de mainmise du privé sur l’Etat
-Chine, entre autres-

+ Dans un mécanisme de fuite en avant, sous la pression de son économie de guerre, prêt à multiplier les aventures militaires pour maintenir son hégémonie, en dehors de toute considération de respect des conventions internationales.

 3. La nécessité d’un monde multipolaire

Face à ces menaces et pour en diminuer l’intensité, la Russie se doit de :

+ S’armer, sans se laisser enfermer dans une course aux armements suicidaire. Priorité étant donnée au développement économique et à l’amélioration du niveau de vie de la population.

+ Multiplier les efforts pour accélérer l'émergence en cours d’un monde multipolaire, en multipliant les accords avec des organisations régionales sur tous les continents, ainsi que la participation à toutes les négociations internationales

+ Ne jamais s’enfermer dans une dynamique de provocation, de confrontation en donnant priorité à la concertation ou la négociation

+ Se montrer inflexible en cas d’attaque et riposter sans faiblir.

En face, l’Occident enfermé dans son sentiment de supériorité et d’infaillibilité n’a qu’une géopolitique : maintenir sa suprématie par la violence. Malgré les échecs répétés d’une telle politique. Aveugle à l’évolution du monde.

Si ce n’était le tragique des destructions et des tueries, l’équipée guerrière des nomenklaturas occidentales sur les frontières russes, via la Georgie, dans leur délirante géopolitique, prêterait à rire.

Des mégalos corrompus, dans une bousculade d’arrogance et de mensonge, avec tromblons, grosses caisses et cymbales, prétendant se livrer à …

  … La Chasse à l’Ours.

(12)  Hirschberg, Peter, Georgia’s Israeli arms point Russia to Iran, Asia-Times, 14 août 2008, http://www.atimes.com/atimes/Middle_East/JH14Ak02.html


(13)  Halpin, Tony, Georgian army flees in disarray as Russians advance, The Times, 12 août 2008,
http://www.timesonline.co.uk/tol/news/world/europe/article4509692.ece


(14)  En Abkhazie, se trouvaient des observateurs de l’ONU dans le cadre des conventions internationales.

L’envahir dès les premières heures aurait pu créer une impression “fâcheuse”. Il convenait donc de commencer par l’Ossétie du sud, pour envahir l’Abkhazie dans un deuxième temps. Sous un prétexte quelconque…


(15)  Un des exemples dans cette hystérie Russophobe, parmi les plus pathétiques, est celui donné par le leader de l’opposition britannique (Conservateur) David Cameron.
Lire, pour en rire, l’article publié par Gaby Hinsliff, paru dans The Observer du 17 août 2007 :


Stop Russians coming to UK, says Cameron – Tory leader calls for diplomatic reprisals over Georgia after controversial trip to Caucasus
.

(16)  Cf.: http://www.atimes.com/atimes/Central_Asia/JH30Ag03.html

 

  LIEN SOURCE :

http://stanechy.over-blog.com/article-23178912.html


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27 septembre 2008 6 27 /09 /septembre /2008 14:35



Ils ne respectent rien …
 ”.

Ce fut le premier commentaire de nos amis Chinois, du moins ceux intéressés aux enjeux diplomatiques et géopolitiques, sereinement fatalistes devant une évidence, apprenant l’invasion de l’Ossétie du Sud par la Georgie, dans la nuit du 7 au 8 août 2008.

Au moment même de l’inauguration des Jeux Olympiques de Pékin.

Référence au principe de la trêve entre nations antagonistes, telle que l’appliquaient les Grecs dans l’Antiquité, lors des jeux olympiques. “L’idéal olympique”, sensé rapprocher les peuples et atténuer les différends…

Mais, aussi aux traités et accords internationaux signés entre l’ONU, la “Communauté Internationale”, et les anciennes républiques qui formaient la fédération de l’URSS, pour la résolution délicate et conflictuelle des choix nationaux de cette mosaïque d’ethnies, une quarantaine, vivant dans l’immense Caucase.

 Avec leurs langues, leurs traditions, leurs religions. Peuples imbriqués, frères souvent ennemis, depuis des siècles.

Massif montagneux, carrefour de vallées. Région instable, riche d’enjeux économiques déterminants pour les décennies à venir, pétrie de violences, meurtrie par des conflits, des déportations, des génocides.

Une des régions du monde actuel qui ont le plus besoin d’apaisement, de dialogue, de concorde et de paix. Sur laquelle les prédateurs viennent jeter l’huile sur le feu.

 Attiser les haines. Diviser pour régner…

 Halhin Gol

Il existe peu de livres en langue française sur la région du Caucase, et la Russie en général, qui ne soient pas financés par la propagande russophobe.

Parmi les rares exceptions j’en conseille un, publié en 2006, pour ceux qui voudraient comprendre ce qui se passe derrière l’écran de fumée de la désinformation ambiante :

A
la conquête du Caucase – Epopée géopolitique et guerres d’influence.

Du sérieux, bien documenté, qui présente, en plus, l’avantage de se lire comme un roman d’aventure (1).

Evidemment, la Georgie (2), tout le monde le sait, n’étant qu’un protectorat forgé par les occidentaux depuis l’effondrement de l’URSS, renforcé par le coup d’Etat ayant éliminé Chevardnadze, le “ils” n’était que la désignation des castes au pouvoir en Occident.

Les Chinois retrouvaient les inévitables interférences et pratiques pour susciter, entretenir, financer, guerres civiles et antagonismes, dans un pays ou à ses frontières.

Dont eux-mêmes avaient longtemps souffert lors de
l’occupation de la Chine.

Et, subissent encore, au
Xinjiang, au Tibet ou dans les obstacles mis par l’Occident à la réintégration de Taiwan dans la Chine. En Georgie, c’est la Russie qui était visée.

Priorité était donnée, par les Chinois, au bon déroulement des Jeux.

Une splendide réussite. Sur tous les plans. Mais, au plus haut sommet de l’Etat, dans la discrétion, les évènements de Georgie  étaient suivis heure par heure.

Par une équipe pluridisciplinaire, constituant une Data Room.

Compilant et analysant toutes les informations sur les manœuvres et les moyens employés dans le montage de l’agression.

En liaison avec leurs homologues Russes. Aucun domaine n’y échappait : militaire -stratégie, tactique, systèmes d’armes et leur combinatoire-, diplomatique -gesticulations publiques et manœuvres souterraines-, désinformation, propagande …

Car, à l’égard de la Russie, un palier majeur venait d’être franchi en ce 21° siècle.

Majeur.

De la provocation, les occidentaux passaient à l’agression armée.

Jusqu’à présent, les attaques contre la Russie, depuis les entreprises de pillage et de démantèlement du pays en cheville avec les mafias sous Eltsine, se limitaient à des opérations de déstabilisation intérieure.

Via des
ONG “bidons” ou des “dissidents” médiatiques financés par les services spéciaux occidentaux.

Sur le plan extérieur, un encerclement systématique, avec pour bras armé l’OTAN, justifié auprès de l’opinion publique occidentale par d’intenses campagnes russophobes, appuyant des provocations par l’implantation de missiles à longue portée dans des Etats d’Europe centrale frontaliers de la Russie, par la pression dans l’urgence pour inclure l’Ukraine et la Georgie dans l’OTAN, et autres manœuvres d’harcèlement…

Alors que l’équivalent de l’OTAN soviétique, Le Pacte de Varsovie, a complètement disparu.

La Chine est bien placée pour savoir que sa déstabilisation, sa partition même, sont programmées avec détermination par les occidentaux.

Malgré leurs semblants de bonnes intentions hypocritement diplomatiques.

Comme pour la Russie. D’où son intérêt dans l’examen attentif des rouages de cette opération.

La propagande occidentale n’a cessé de justifier son agression militaire antirusse, à partir de la Georgie, comme étant “ l’anti-Munich” (3).

Ce qu’il aurait été courageux d’accomplir quand Hitler s’est emparé de la Tchécoslovaquie, au lieu de signer
les accords de Munich en septembre 1938...

Mais, Russes et Chinois se réfèrent, s’agissant de la même époque, aux pressions et agressions japonaises contre la Russie soviétique.

Le Japon, visant les immenses richesses pétrolières et minières de la Sibérie, avait provoqué et attaqué les soviétiques aux frontières de la Mandchourie et de la Mongolie, pour tester leur capacité de résistance.

Sous le commandement du futur maréchal Joukov, cette tentative se termina par l’écrasement des japonais lors de la bataille de
Halhin Gol du 31 août 1939.

Suivi d’un cessez-le-feu le 15 septembre suivant.

La Chasse à l’Ours” avait tourné au désastre, avec un effet secondaire capital : l’armée de terre japonaise, dominant la pensée géostratégique de l’Empire Japonais, perdit son influence au profit de la marine qui réorienta l’expansion militaire vers le Pacifique, au lieu de l’intérieur du continent asiatique et de la Sibérie…

Sans aller jusqu’à retracer dans le détail la chronologie de “La Chasse à l’Ours” occidentale en Georgie, retenons quelques faits marquants pour comprendre les points d’ancrage actuels de la géopolitique Russe.

Et, en contrepoint, l’aveuglement géopolitique occidental.

 Le Masque

L’agression armée occidentale, du mois d’août 2008, s’est avancée masquée. Derrière l’écran de la Georgie. Authentique colonie occidentale, gérée par les USA et leurs auxiliaires israéliens.

Il y a, en effet, en Georgie une communauté de 12.000 personnes environ, possédant la double nationalité israélienne et géorgienne (4).

Communauté très influente, plusieurs de ses membres sont ministres du gouvernement géorgien, et très active dans le Business : commerce des armes notamment, immobilier, sociétés de sécurité ou de conseillers militaires, et établissements de jeux.

Avec tout ce que cela suppose ou entraîne comme activités secondaires…

Régime de protectorat ou de colonie, officiellement entériné depuis 2002 (5). Militairement, le pays avait perdu son indépendance de facto lors de la signature des accords militaires signés par Chavernadze, cette année là, avec les USA.

En contrepartie d’une aide financière, pour “sauver” son pays englué dans un endettement gigantesque alimenté par une corruption endémique dont les nomenklaturas occidentales, pas seulement les marchands de  canons, sont les principaux  bénéficiaires.

Un doute ?...

L’accord militaire signé entre les deux Etats est léonin : il donne un droit d’entrée sans visa aux soldats des forces américaines sur le territoire georgien.

Les militaires américains disposent également du droit de porter une arme à feu personnelle, un privilège interdit aux soldats géorgiens eux-mêmes, et bénéficient de l’immunité diplomatique.

Les avions et les véhicules militaires américains peuvent pénétrer dans l’espace aérien ou sur le territoire national sans taxe ni inspection.

Enfin la Georgie ouvre ses aéroports au transit des appareils de l’US Air Force vers l’Irak et s’engage à fournir elle-même un contingent à la coalition proaméricaine en guerre contre Bagdad
.” (6) 
 

A cela s’ajoutait un volet économique interdisant, de façon plus ou moins voilée, tout investissement Russe en Georgie.

La libre concurrence n’étant qu’un mythe chez ses prêcheurs… Chevardnadze, soucieux d’un rééquilibrage nécessaire à l’indépendance et à la modernisation de son pays, veut passer outre :

Fin juillet (2003), il signe un accord de livraison de gaz avec le géant Gazprom valable vingt-cinq ans ; après quoi, le 7 août, il annonce la vente de la moitié du réseau d’électricité du pays à la société russe UES.

La nouvelle entreprise mixte créée pour l’occasion appartiendra pour les trois quarts aux Russes d’UES et pour un quart à l’Etat géorgien
” (7).

 La foudre s’abat :

 “… le 25 juillet 2003 le FMI exige une réduction immédiate du déficit budgétaire de 65 millions de dollars, ainsi qu’une hausse des impôts et des tarifs de l’électricité” (8).

L’étranglement. Le coup d’Etat est lancé. Intitulé La Révolution des Roses, pour faire soft dans les plans médias de la propagande occidentale.

Etranglement financier, blocage des comptes, campagne de corruption et de communication à l’encontre de Chevardnadze.

La démolition est en marche avec les inévitables ONG-CIA, radios “privées” aux financements occultes, distribution de dollars -en espèces- aux manifestants, aux milices et aux mafias locales. Toute la caisse à outils des coups d’Etat “new look”…

Chevardnadze, dépassé, isolé, est éjecté. Remplacé, en décembre 2003, par Saakachvili. Ancien avocat américain, membre du cabinet new-yorkais Paterson.

Il possède la double nationalité américaine et géorgienne. Saakachvili ?... La docilité incarnée.

Et, soudain : le miracle ! L’avalanche ! Le torrent d’argent se déversant sur la Georgie est impressionnant !  

Au point qu’en mai 2004, les USA assurent un cinquième du budget de l’Etat géorgien. Le FMI, oubliant subitement ses manœuvres de strangulation du temps de Chevardnadze, accorde 144 millions de dollars d’aide.

L’UE obéissant aux ordres, en bon vassal, en accorde 150 millions.

Sans compter divers programmes privés américains, aux obscures ramifications, tel le Millenium Challenge Account, rajoutant des montants équivalents.

Par habitant, la Georgie est désormais le pays le plus fortement alimenté en aide américaine et internationale, au monde, après Israël.

Encore plus fort :

Lors de la conférence internationale consacrée à la Georgie qui se tient le 16 juin 2004, une surprise de taille se produit :

la Banque Mondiale et les grands donateurs offrent un milliard de dollars, une somme plus de deux fois supérieure à celle demandée par le gouvernement géorgien. De mémoire de banquier international, on n’a jamais vu ça.”
(8)

Une pluie de dollars et d’euros… “Son budget a plus que doublé…” (9). Mais, pour ne pas changer dans ce type d’aides, le pays reste aussi pauvre et corrompu.

Pourquoi s’étonner ?... Le budget militaire “officiel”, en un an (2004-2005), est plus que quadruplé. En fait, l’augmentation exponentielle des aides est massivement basculée dans les poches des marchands d’armes.

La corruption s’en trouve renforcée. Santé, éducation, solidarité avec les démunis et les précaires ?... Pas possible :

les caisses sont vides ! Le pauvre reste pauvre. La Georgie, mine d’or pour les corrompus et les marchands de canons, s’arme jusqu’aux dents.

Bref, la Georgie n’a d’indépendance que le nom. Véritable enclave occidentale ou colonie. Porte-avions en plein Caucase.
Vocation ?...

Surveiller les oléoducs, exercer une pression armée sur la Russie aussi bien que sur l’Iran, bouter progressivement la Russie hors du Caucase.

Il ne restait qu’à en tester l’efficacité…

La Préméditation

Tout avait été préparé, programmé, planifié. Depuis des mois. Méticuleusement.

La Georgie, devait annexer définitivement l’Ossétie du sud et l’Abkhazie qui depuis l’éclatement de l’URSS souhaitaient leur rattachement à la fédération Russe, la Communauté des Etats Indépendants -CEI-.

Contrairement aux tracé des républiques décidé, en son temps, par Staline le Georgien. Maître tout-puissant de l’URSS, il avait agrandi sa terre natale en lui rajoutant d’un trait de crayon : l’Abkhazie et une partie de l’Ossétie.

Dénommée, depuis : Ossétie du sud.

Le fondement stratégique de l’opération reposait sur une action militaire foudroyante, avec deux composantes  essentielles :

une surprise totale des Russes et leur paralysie face aux intenses campagnes de diabolisation du pays et de ses dirigeants.

Les aides colossales à l’échelon de la Georgie, engrangées depuis les cinq dernières années, ont servi en premier lieu à des achats massifs d’armement ultramoderne vendu par les principaux fabricants d’armes occidentaux :

missiles de tous calibres et de tous usages -anti-aériens, en particulier-, blindés, artillerie, systèmes d’armes électronique, optronique, drones, transmission et surveillance, appareils de vision nocturne, informatique militaire. Israël, à lui seul, en a vendu “officiellement” pour plus de US $ 200 millions. Tout l’arsenal d’une armée “dernier cri”.

 A cet arsenal correspondaient des investissements sans compter, pour le plus grand profit des sociétés de construction liées au pouvoir mafieux, dans l’édification et l’agrandissement de bases militaires.

Budgets et appels d’offres, contrats, comme toujours dans ce genre de Business, largement surévalués et sans contrôle des coûts de revient effectif…

Que voulez-vous ?... Il faut bien caser tout cet arsenal et accueillir leurs utilisateurs !…

 

En plus, il convient de les former, de les encadrer. Là, encore, les budgets de “formation” explosent. Les “conseillers” militaires occidentaux sont envoyés en nombre. Pour l’essentiel américains et israéliens.

Plus d’un millier d’instructeurs israéliens encadraient l’armée géorgienne, tout spécialement au niveau de son état-major, à la veille du conflit.

A cette dispendieuse préparation militaire, s’ajoute la planification de l’opération militaire.

Une préparation militaire gérée par des conseillers militaires israéliens et américains, avec le général israélien Gal Hirsch à leur tête (10).

C’est un des stratèges de l’invasion du Liban en juillet 2006, qui avait vu la destruction de l’intégralité des infrastructures du pays et le largage de milliers de bombes à sous–munitions qui explosent encore de nos jours.

Il avait quitté l’armée israélienne à la suite des résultats de la Commission Winograd qui l’avait accusé d’incompétence …

Il est vrai que les stratégies actuelles, israélienne et américaine, sont des plus primaires. Pas besoin d’un génie :

bombardement massifs, notamment d’infrastructures civiles (parmi les bombardements les plus déments :

usines de conditionnement de lait au Liban ou stations d’épuration d’eau en Irak…), suivis d’un assaut de troupes surarmées face à des civils sans armes. Ou du moins, lorsqu’ils sont armés, avec un différentiel en qualité d’armement qui fonde la supériorité des troupes d’invasion.

Le bombardement de Tskhinvali, la capitale de l’Ossétie du sud, était donc essentiel pour en chasser les habitants et terroriser le reste de la population. A la suite de ce massacre, le nettoyage ethnique contre les populations Ossètes et Russes se mettrait en route de lui-même.

Un point avait été spécialement peaufiné.
Pour neutraliser toute intervention de l’aviation russe, avait été mis en œuvre un système très sophistiqué de liaisons par satellite militaire, spécialement positionné au-dessus de la zone de guerre, pour gérer les batteries de missiles anti-aériens.

Dans les configurations classiques, les batteries antiaériennes sont équipées de radars pour repérer les avions ennemis et guider les missiles vers leurs cibles. Ce qui les rend vulnérables aux contre-mesures électroniques.
Il existe même des missiles air-sol antiradars.
L’emploi d’un satellite militaire pour ce repérage et guidage, permettant de se passer de radars au sol, rendait les avions russes vulnérables, dès leur décollage, et les batteries pratiquement invisibles. Très efficace.

Pour affiner l’organisation d’ensemble, un galop d’essai avait été organisé. C’est ainsi que trois semaines avant l’attaque surprise, à la mi-juillet 2008, des manœuvres avaient rodé l’appareil militaire et surtout la coordination interarmes.
Rien que du beau monde dans ces manœuvres :

plusieurs membres de l’OTAN, et aux côtés de la Georgie, l’Ukraine. La France, bien sûr, y a participé…
Des manœuvres complémentaires entre la Georgie et les USA se sont, même, tenues à partir de la base militaire de Vaziani, à moins de 100 km des frontières de la Russie.

Cerise sur le gâteau : il était prévu d’opérer, par les autorités ukrainiennes, un blocus du port militaire russe de Sébastopol dans la province de Crimée, se trouvant pour le moment dans l’Ukraine actuelle, sous forme d’un bail locatif (11).
Sous prétextes d’un embargo militaire pour calmer le conflit en cours… Profitant du désarroi probable des Russes devant l’attaque surprise, renforcée d’une campagne d’intimidation des pays de l’OTAN.

L’agression était soutenue sur le plan médiatique par une écrasante campagne de propagande antirusse mobilisant tous les médias.
Longuement élaborée avec ses déclinaisons thématiques décrivant les Russes comme d’implacables “agresseurs”, “revanchards”, “expansionnistes”, “ivres de conquêtes”, “destructeurs de démocraties”, qu’il convenait, bien évidemment, de condamner énergiquement. Mobilisant toutes les ressources médiatiques et académiques. Avec, bien sûr, les inévitables “spécialistes” de la Russie portant des noms à consonance russe, ou slave, pour conforter la crédibilité de leurs propos russophobes.

Selon un argument central : montrer sa détermination en muselant L’Ours Russe

 Suprême raffinement : le déclenchement de l’opération devait s’opérer au moment du lancement des Jeux Olympiques à Pékin, en pleine période estivale. Plusieurs avantages : l’opinion publique internationale aurait l’attention détournée par l’évènement sportif.

Poutine, le premier ministre, serait absent de Moscou pour représenter la Fédération Russe à Pékin, et le président Medvedev serait en vacances dans la résidence officielle de Sotchi.

 Seul défaut de cette stratégie : considérer pour acquis l’acceptation par les Russes, sous le choc de l’attaque-surprise et des campagnes d’intimidation, du fait accompli.

  -A suivre...-
 
NOTES :

  (1)   Hoesli, Eric, A la conquête du Caucase – Epopée géopolitique et guerres d’influence, Editions des Syrtes, 2006, 685 pages. Résultat d’une dizaine d’années de travail et de nombreux séjours dans le Caucase, avec une excellente cartographie. Lire, notamment, la sixième partie : “La lutte pour le contrôle des richesses pétrolières” (p. 505 – 612). L’auteur, Suisse, exemple de journalisme de rigueur et d’honnêteté, que nous n’avons plus en France, dirige les plus grands journaux de son pays.

(2)   La Georgie a donné à l’URSS plusieurs de ses dirigeants. Avec leurs qualités et leurs défauts… Staline, né à Gori d’un père Géorgien et d’une mère Ossète. Ou encore, Beria, son implacable ministre de l’intérieur et de la police, grand pourvoyeur des goulags, né aux environs de Soukhoumi en Abkhazie. Plus récemment, un de ses plus influents ministres des Affaires Etrangères, Chevardnadze. Après l’éclatement de l’URSS, après avoir été élu à la tête de la Georgie, les occidentaux le remplaceront par Saakachvili.

(3)   Parmi les articles d’une russophobie abyssale sur ce thème de propagande, lire l’article paru dans Le Monde du 20-08-08 : Pusillanimité occidentale face à la Russie. Par Françoise Thom, présentée comme «  historienne, maître de conférences en histoire contemporaine à l’université Paris IV - Sorbonne ». Savoureux !  Du fanatisme “ziocons” pur sucre. Pauvre Sorbonne, se dit-on. Du niveau des publications de l’American Enterprise Institute

(4)   Zarchin, Tomer et Blumenkratz, Zohar, We’ve reached a safe haven – say Israelis returning from Georgia, article du journal israélien Haaretz du 13 août 2008, http://www.haaretz.com/hasen/spages/1010833.html

(5)   Dès 1998, profitant des énormes problèmes économiques et sociaux de la Russie, les USA sous Clinton renforcent l’axe Turquie – Georgie - Azerbaïdjan, réactivant l’organisation régionale à dominante militaire intitulée GUAM (Georgie - Ukraine- Azerbaïdjan - Moldavie).

(6)   Hoesli, Eric, Op. Cit., p. 606.

(7)   Hoesli, Eric, Op. Cit., p. 607.

(8)   Hoesli, Eric, Op. Cit., p. 608.

(9)   Hoesli, Eric, Op. Cit., p. 609.

(10)  Melman, Yossi, Georgia Violence – A frozen alliance, Haaretz, 10 août 2008.

(11) Dreyfus, François-Georges, Une histoire de la Russie, Editions de Fallois, 2005,  cf.chapitre “Poutine le temps de la reconstruction”, p. 253 :

La crise ukrainienne de l’automne 2004 n’a pas réchauffé les relations Moscou - Washington et a refroidi un  temps les relations avec Berlin. Pour les Russes, et historiquement ils n’ont pas tort, l’idée d’un Etat ukrainien repose sur un mythe, il n’y a jamais eu d’Etat ukrainien dans l’histoire :

le particularisme ukrainien ne s’est vraiment développé qu’à l’ouest du Dniepr du temps des occupations austro-allemandes ou de l’autoritarisme tsariste après 1860.

Il renaît après 1990, soutenu cette fois-ci par l’Etat polonais, qui veut établir un glacis entre la Russie et la Pologne, avec l’appui des Etats-Unis toujours en tête, pour déstabiliser la Russie. Cette politique contribue vraisemblablement à renforcer l’influence de Poutine sur le peuple russe : aux yeux du Russe moyen, Kiev est une ville russe !”

Caricature : de Steven Bell, publiée dans The Guardian le 15 août 2008. Avec Bush portraituré en singe bafouilleur, sautillant aux pieds de L’Ours symbole de la Russie, mélangeant, avec à propos pour une fois, “irrational” et “international” pour qualifier la “Communauté Internationale” …



  LIEN SOURCE :

http://stanechy.over-blog.com/article-23178862.html

 

 

 

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19 septembre 2008 5 19 /09 /septembre /2008 12:59

PARIS :

Manifestation retrait des troupes françaises d’Afghanistan
 -collectif Otan-Afghanistan-

Le collectif Otan-Afghanistan appelle à une journée nationale d’actions pour demander le retrait des troupes françaises d’Afghanistan

A PARIS, Samedi 20 septembre 2008

Manifestation à 14H30 Place de la République (à confirmer)

http://www.mvtpaix.org/

Premières organisations signataires :

Action des citoyens pour le désarmement nucléaire (ACDN) - Agir contre la guerre (ACG) – Américains contre la guerre (AAW) - Appel des Cent pour la Paix - Association des Combattants de la Cause Anticoloniale (ACCA) - Association Nationale des Elus Communistes et Républicains (ANECR) - Association pour la Défense des Prisonniers Politiques et d’Opinion en Iran - Association Républicaine des Anciens Combattants (ARAC) - Association pour la Taxation des Transactions pour l’Aide aux Citoyens (ATTAC) - Centre d’Etudes et d’Initiatives de Solidarité International (CEDETIM) - Centre quaker international de Paris (CQI) - Collectif Faty Koumba Libertés, Droits de l’Homme et non-violence - Collectif "La guerre tue" (Toulouse) - Collectif Non au missile M51 - Collectif de Pratiques et de Réflexions Féministes « Ruptures » - Comité des iraniens contre la guerre - Confédération Générale du Travail (CGT) - Congrès National d’Afghanistan - Convergence des causes - Coordination nationale des collectifs unitaires pour une alternative au libéralisme - Droit Solidarité - Enseignants pour la Paix (EPP) - Europe solidaire sans frontières (ESSF) - Fédération Syndicale Unitaire (FSU) - Fédération des Tunisiens pour une Citoyenneté des deux Rives (FTC2R) - Femmes en noir de Paris - Forum social d’Iran - Les Alternatifs - Les Verts – Le Mouvement de la Paix - Ligue communiste révolutionnaire (LCR) - Ligue des Femmes pour la Paix et la Liberté / Section française – Marche Mondiale des Femmes - MARS Gauche Républicaine - Mémoire des luttes - Mouvement contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples (MRAP) - Mouvement de la jeunesse communiste de France (MJCF) - Parti communiste français (PCF) - Parti communiste des ouvriers de France (PCOF) - Pour la République sociale - Réseau Féministe « Ruptures » - Une autre gauche - Union des étudiants communistes (UEC) - Union pacifiste de France (UPF) - Union Syndicale Solidaires.

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19 septembre 2008 5 19 /09 /septembre /2008 12:56



URGENCE CUBA : APPEL A LA SOLIDARITE

Cuba a été victime de deux cyclones en ce mois de septembre 2008. Une semaine après le passage de Gustav qui a dévasté l’ouest de Cuba, l’ouragan Ike a causé de nombreux dégâts dans toutes les provinces orientales, centrales et à l’ouest de l’île. De toute l’histoire de Cuba c’est la première fois que deux ouragans soient aussi rapprochés.


Vous pouvez verser vos dons par la poste à :

Consulat de Cuba en France. 16 Rue des Presles. 75015 Paris. Cheque à l’ordre de "Racines Cubaines Urgences Cuba."

Voir aussi :


FRANCE-CUBA :
http://www.francecuba.fr/


CUBA COOPERATION :
http://cubacoop.org/


CUBA-SI France :
http://www.lesamisdecuba.com/

SUISSE-CUBA :

http://www.cuba-si.ch/index.php?lang=fr

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16 septembre 2008 2 16 /09 /septembre /2008 15:55
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4 septembre 2008 4 04 /09 /septembre /2008 16:22



AHMED CHAH MASSOUD



« Je n'hésiterai devant rien qui soit utile à mon peuple et à sa liberté. »

Ahmed Chah MASSOUD


Biographie de Massoud


Le surnom de « Lion du Panshir » lui vient de l’époque où il réussit à repousser sept fois les forces soviétiques hors de la vallée du Panshir, en Afghanistan. Depuis son adhésion au mouvement étudiant musulman Jamiat-Islami, Ahmad Chah Massoud a passé sa vie à résister
.

D’abord contre le prince Daoud, qui fomente un coup d’Etat en 1973. Massoud passe cinq années à combattre avec des armes datant du début du siècle.

Contre les communistes, qui prennent le pouvoir en 1978, Massoud se fait un nom dans le monde entier. Les médias en font le combattant de la cause juste, les Etats-Unis soutiennent sa guerre contre les soviétiques jusqu’à leur retrait en 1989.

Mais ils s’en éloignent vite. Face à la montée en puissance des talibans, devenu ministre de la défense en 1992, Massoud organise une répression sanglante des éléments perturbateurs, à la frontière pakistanaise.

Le gouvernement américain, allié aux talibans et aux Saoudiens, voit d’un
mauvais œil celui qui s’oppose de plus en plus à leurs intérêts.

En 1996, lorsque les talibans prennent officiellement le pouvoir, Massoud fuit Kaboul.

Il fonde l’Alliance du Nord et fait entendre la voix de l’Afghanistan qui résiste dans le monde entier.

Jusqu’au 9 septembre 2001.

Deux journalistes  souhaitent l’interviewer depuis des mois. Massoud finit par accepter, et tombe dans le piège des terroristes, qui dissimulent une bombe dans leur caméra.

Le Commandant se fait assassiner, par des "faux journalistes" en possession de passeports européens- belges- deux jours avant que les Etats-Unis déclarent - officiellement la guerre aux afghans  et n'envahissent, pour longtemps l'Aghanistan

Christophe de PONFILLY :

"Nous retrouvons Massoud dans son bureau.

Il est, ce 7 juillet 1997, étonnamment détendu.
Il rit volontiers lorsque Merab lui demande comment il parvient à combiner le travail politique et le travail militaire.
-
 Comme tu le vois: tout naturellement, répond-il en enfilant ses chaussures qu'il avait ôtées pour prier.
Je m'efforce de régler les problèmes au jour le jour.


Dans le bureau, peu de monde, seulement quelques commandants réunis pour une réunion à juste titre appelée "restreinte".

Ils attendent un appel téléphonique de leur correspondant à Mazar afin de savoir où en est la constitution du gouvernement.
Ce rêve en marche dont nous a parlé Qanony. Mais le satellite tourne au-dessus de nos têtes et ne transmet rien.
Le temps passe en allées et venues de messagers pour des affaires d'intendance.

Puis je filme Massoud qui prend un exemplaire du bulletin édité chaque semaine par l'ingénieur Is'Haq et son équipe de journalistes.
-
Il y a un poème dans notre journal. Quelqu'un l'a-t-il lu? demande Massoud à la cantonade.
Les commandants présents s'emparent d'un exemplaire et plongent le nez dedans avec application.
La scène est drôle! On dirait de mauvais élèves pris en défaut.

- "Le Verre brisé", dit Massoud.

C'est le titre de ce poème.
Personnellement je l'ai lu deux fois pour le commandant.

Le voici:
"Il fait nuit, nos regards ont les yeux de ceux qui attendent..."
Vous comprenez?
Les hommes dodelinent de la tête, mi-affirmation, mi-négation, de peur de se faire engueuler.

De vrais lèche-bottes!

- Toi, le mollah, dit Massoud avec un grand sourire, c'est trop dur pour toi! puis il reprend:

"Il fait nuit, nos regards ont les yeux de ceux qui attendent... Dans la nuit les étoiles scintillent ça et là..." Tu comprends? demande Massoud à un commandant.
- Oui, quand on regarde le ciel, on y voit plein d'étoiles.
- Non! Qu'est-ce que cela veut dire?
"Dans la nuit, les étoiles scintillent ça et là...
"Trempé des larmes de peine et de souffrances
"Mon lit se trouve comme posé sur des flammes...
"Arrosé du courage un rien devient perle
"S'il atteint le courant de ma volonté.
"A l'image d'un jardin à l'approche du printemps."

Dans le bureau, personne n'ose lever la tête d'un texte qui laisse ces esprits imperméables.

Aussi Massoud se met-il à en commenter la substance pendant que je continue à le filmer.

- Un rien insignifiant, vous savez, une perle, une goutte de pluie qui n'était rien, quand elle tombe sur une perle, la goutte devient perle.

C'est pareil pour le courage. Mon courage est une perle. Un rien rejoint mon courage et devient perle. Ca veut dire que je suis un homme si courageux que tous ces problèmes et ces souffrances ne peuvent m'atteindre:

"A l'image d'un jardin à l'approche du printemps."

Massoud pose le journal sur la table.
-
Ce jeune poète a beaucoup de talent. Il habite Rokha et deviendra sans doute un grand poète de l'Afghanistan. Si jeune! Il a des inventions lumineuses et de belles manières de les mettre en forme.
Je demande à Massoud s'il aime la poèsie.

- Quand j'ai le temps, je lis des poèmes, confie-t-il.

Ce moment, saisi au hasard d'une visite, se trouve dans le film. Massoud tel qu'il est, avec sa gentillesse, son amour de l'Afghanistan, sa douce ironie vis-à-vis de ses hommes qui regardent le doigt lorsqu'on leur montre la lune.

Un tel instant de grâce arrive soudainement. "Séquence poème."
Maintenant qu'elle a été enregistrée, elle pourra vivre et revivre longtemps sur des écrans et dans nos souvenirs.

Non, Massoud n'a rien d'une brute de guerre, comme l'affirment certains (qui ne l'ont jamais rencontré!), même si les drames qui jalonnent son existence ont tracé sur son visage des sillons profonds jusqu'à l'âme, qu'il protège de tout regard extérieur.

A fortiori d'une caméra."

Massoud l'Afghan, p111-112-113.

POUR EN SAVOIR PLUS - LIEN SOURCE :


http://ahmadshahmassoud.free.fr/


 
Interview hyper-interressante de Christophe de Ponfilly qui explique la vie entiere du " lion du Panjshir" qu'était Massoud, ses différents combats etc....


A voir absolument pour ne pas oublier cet homme que l'histoire n'a jamais voulu entendre !!!


http://www.dailymotion.com/relevance/search/massoud%20/video/xdz95_massoud-par-christophe-de-ponfilly_events/1

 

http://www.dailymotion.com/relevance/search/christophe%2Bde%2Bponfilly%2Bmassoud/video/xoz11_massoud-et-christophe-1ere-partie_news

http://www.dailymotion.com/relevance/search/christophe%2Bde%2Bponfilly%2Bmassoud/video/xe2e5_afghanistan-massoud-le-resistant_events


 [...] Ponfilly ne s’était jamais remis de l’assassinat du commandant Massoud. L’exceptionnelle empathie de l’un pour l’autre avait abouti à une solidarité absolue.

Cette disparition l’avait plongé dans une mélancolie dont il n’était jamais sorti ; elle se nourrissait de ses violentes critiques à l’endroit des Occidentaux, coupables, selon lui, de n’avoir pas soutenu Massoud avec les moyens nécessaires quand il le fallait.

Celui qu’il avait surnommé "le lion du Panshir" était son ami de longue date.

Il avait consacré films, articles et livres à défendre sa cause et à louer haut et fort sa personne.

Avec discrétion mais fermeté, il avait mis les choses au point lors de la polémique au cours de laquelle Bernard-Henri Lévy avait abusivement 
exprime  ses liens privilégiés avec l’âme de la résistance afghane. Grand reporter, écrivain, documentariste et cinéaste, Christophe de Ponfilly, 55 ans, avait avant tout un regard et une éthique
.

Vendredi matin, il a raté le rendez-vous de Marseille. Lundi, il devait se rendre dans les studios de la télévision suisse romande à Genève pour y enregistrer l’émission Singulier, à lui consacrée à l’occasion de la parution de son nouveau livre, L’Etoile du soldat, dans lequel il raconte le destin d’un jeune soldat russe libéré par ses amis afghans puis tué par les Pakistanais lors d’une tentative d’évasion de sa prison.

Entre temps, il s’est donné la mort, ce qu’on dit généralement quand on le dit, comme si c’était un cadeau... »

http://www.dailymotion.com/relevance/search/christophe%2Bde%2Bponfilly%2Bmassoud/video/x5eo3o_christophedeponfilly-5-janvier-1951_news



HOMMAGES :
HOMMAGE A CHRISTOPHE DE PONFILLY A L'OCCASION DU 2ème ANNIVERSAIRE DE SA MORT!

16 MAI 2006 - 16 MAI 2008

MASSOUD/PONFILLY

DEUX HOMMMES DE CULTURES ET DE RELIGIONS DIFFERENTES POURTANT UNIS DANS UN MEME COMBAT ET L'AMOUR DE LA JUSTICE... DEUX "COMBATTANTS DE L'INSOLENCE" !

http://www.dailymotion.com/relevance/search/christophe%2Bde%2Bponfilly%2Bmassoud/video/x5cxwk_foto-video-massoud0006_creation


http://www.dailymotion.com/relevance/search/christophe%2Bde%2Bponfilly%2Bmassoud/video/x5rbxd_jawedancom-ahmad-shah-massoud-mehdi_music


Pour mémoire :

Le 3 avril 2001 - Alain Madelin, qui à plusieurs reprises s'est rendu en Afghanistan soutenir le commandant Massoud dans sa lutte contre le régime des Talibans, demande instamment à ce que Jacques Chirac reçoive le Commandant Massoud, de passage en France cette semaine. Massoud sera reçu à la sauvette par Hubert Védrine.

Le minimum. En 2003, la Poste française alors sous la tutelle du ministre de l'Industrie, Nicole Fontaine, a émis un timbre-poste à son effigie que l'on voit ici.



http://www.dailymotion.com/relevance/search/christophe%2Bde%2Bponfilly%2Bmassoud/video/x4hct3_massoudforever_politics


LE LION EST PARTI SALUER LE VENT :


http://www.dailymotion.com/relevance/search/christophe%2Bde%2Bponfilly%2Bmassoud/video/x54mss_massoudrughju-di-vitavoce-ventu_music

Citoyen lambda de France, souviens-toi quand le cercueil de  ton  enfant/soldat, reviendra, vers toi , dans ta maison,  d'Afghanistan :

C'est contre le peuple dont est issu, MASSOUD
C'est contre la culture qui a façonné 
un tel homme, d'honneur et de courage,
que tu as accepte t'envoyer  ton  enfant vers la mort
Au bénéfice de qui ?
Au bénéfice de quoi ?

Citoyen lambda de France, a qui  profite  la mort de ton  enfant ?
Certainement pas à ton enfant,
Certainement pas à  toi
Certainement, pas au  peuple afghan

Ce sont les Entreprises américaines,
Ce sont les spéculateurs, Américains,
Ce sont les néoconservateurs Américains,
Ce sont tes gouvernants, tes hommes et femmes politiques,

Qui, s'alimentent sur le cadavre de ton enfant,
Qui, se gavent sur les cadavres des Afghans,
Qui, sont les grands profiteurs, de cette guerre.

Il en resulte :

Pour ton enfant : la mort pour seul avenir,
Pour toi : amertume, affliction, souffrance…
Pour le peuple Afghan, abominations, calamités, ravages, désespoir…


 

Crois-tu citoyen lambda de France, que cela, en vaut la peine ?

 

 

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3 septembre 2008 3 03 /09 /septembre /2008 19:42



POUR AFFIRMER NOTRE SOLIDARITE... AU PEUPLE RUSSE...
DANS LE COMBAT QUI MENE  CONTRE L'HEGEMONIE IDEOLOGIQUE AMERICAINE...EUROPEENNE :


LA RUSSIE REFUSE UN MONDE DOMINE PAR LES SEULS
ETATS-UNIS


..."La Russie "ne peut pas accepter un système mondial où toutes les décisions sont prises par un seul pays, même aussi important que les États-Unis.

Un tel monde est instable et porteur de menaces de conflits", a déclaré, dimanche 31 août, le président russe Dmitri Medvedev dans une interview à trois chaînes de télévision russes.


"Le monde doit être multipolaire, un monde unipolaire est inacceptable", a-t-il ajouté.


À la veille d'un sommet extraordinaire de l'Union européenne sur la crise géorgienne, il n'a pas exclu de prendre des sanctions contre les pays qui lui sont hostiles, même s'il a déclaré ne pas les souhaiter.

Il a rappelé que sa décision de reconnaître l'indépendance de l'Abkhazie et de l'Ossétie du Sud était "irrévocable".

Medvedev a détaillé les "cinq principes" fondateurs de la politique étrangère russe :

"primauté" du droit international ;

"multipolarité" du monde ; désir "d'éviter les conflits et l'isolement" ; "défense de la vie et de la dignité des citoyens russes où qu'ils se trouvent" ; "protection des entrepreneurs à l'étranger"
et,
enfin, reconnaissance pour la Russie "de zones de ses intérêts privilégiés".


vidéo - euronews - interview - DMITRI MEDVEDEV -
Président RUSSE du peuple Russe :


... »L'Union européenne n'a "pas entièrement compris" les motifs de l'offensive russe contre la Géorgie, mais elle a bien réagi en rejetant l'option des sanctions, c'est la réaction de Dmitri Medvedev au lendemain du sommet extraordinaire de l'Union européenne sur la Géorgie...


Le président russe, actuellement à Sotchi dans sa résidence d'été, a reçu une équipe d'euronews, il répond à nos questions.


http://www.euronews.net/fr/article/02/09/2008/medvedev-the-eu-did-not-fully-understand-russias-motives-in-georgia/


"Je demande à nos très respectables partenaires de prêter attention au fait que ce n'est pas nous qui élargissons les frontières de notre présence militaire en Europe, mais l'OTAN. Ce n'est pas nous qui créons de nouvelles bases militaires, mais l'OTAN. Ce n'est pas nous qui installons de nouveaux missiles intercepteurs, mais l'OTAN", a-t-il souligné.

Selon M. Medvedev, la Russie n'y a pratiquement pas réagi jusqu'à présent. "Au contraire, nous avons maintenu le dialogue", a-t-il poursuivi. "Puisque la décision d'installer des missiles a été prise, et que le radar sera activé, nous serons amenés à réagir, parce qu'on ne nous a présenté aucun motif raisonnable."

POUR EN SAVOIR PLUS-LIEN SOURCE :

http://fr.rian.ru/world/20080903/116501314.html


..."TACHKENT (Ouzbékistan), 2 septembre - RIA Novosti. La Russie répondra sans hystérie à la présence de bâtiments de guerre étrangers en mer Noire, a déclaré le premier ministre Vladimir Poutine.

"Nous réagirons calmement, sans hystérie, mais nous ne manquerons pas de répondre", a-t-il affirmé, interrogé sur la présence de navires de l'OTAN en mer Noire.

POUR EN SAVOIR PLUS - LIEN SOURCE :


http://fr.rian.ru/world/20080902/116488298.html


"Nous devons bien analyser ce que sera la prochaine crise, car il ne fait aucun doute qu'elle se produira un jour", a-t-il fait savoir, ajoutant qu'il pouvait s'agir des relations russo-européennes, des évènements en Ukraine, de tentatives d'éliminer des sites nucléaires iraniens où de détrôner Hugo Chavez, le président vénézuélien...."

POUR EN SAVOIR PLUS- LIEN SOURCE :

http://fr.rian.ru/world/20080902/116487398.html

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PEUPLES OPPRIMES...DEBOUT

LA LIGUE ARABES DES ETATS D'AMERIQUE ...:
LES OCCIDENTAUX DETRUISENT, MASSACRENT, LES PEUPLES MUSULMANS...OCCUPENT...COLONISENT LES PAYS
ET LA LIGUE EST AVEUGLE, SOURDE ET MUETTE...
122-arabe_hypocrisie.jpg

LES PEUPLES SOUVERAINS...S'AVANCENT....VERS... - (Chant du Départ )
La souveraineté a été définie par Jean Bodin (1530-1596) dans son traité "Les Six livres de La République" comme un attribut essentiel de l'État :
"La souveraineté est la puissance absolue et perpétuelle d'une République."
Aucun pouvoir n'est supérieur à la puissance souveraine qui ne peut être anéantie, mais elle n'est pas sans limite (s'exerce sur le domaine public et non privé).
Pour Jean-Jacques Rousseau, le peuple est le seul détenteur légitime de la souveraineté.

En droit, c'est la Constitution qui définit comment s'exerce la souveraineté, quelles sont les institutions qui détiennent le pouvoir et comment elles sont contrôlées.
 
PAYS DETRUITS,
PAYS OCCUPES,
PAYS COLONISES,
PAYS PILLES,
PEUPLES ASSERVIS,
PEUPLES APPAUVRIS, DEPUIS DES DECENNIES PAR UNE OLIGARCHIE AMERICANO-SIONISTE AVIDE AVEC LA COMPLICITE ACTIVE DES PEUPLES OCCIDENTAUX...
      

PALESTINE/PALESTINIENS

 

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AFGHANISTAN/AFGHANS

LE PROBLEME AFGHAN

 

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PAKISTAN/PAKISTANAIS

   

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YEMEN/YEMENITES :...Le pouvoir Pro-Us...Tire sur le peuple, comme l'on tire à la foire sur les lapins en plâtre...Sans que cela ne souleve aucune constestation...!!!! 

 

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ALGERIE/ALGERIENS

 

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Les politiciens français nient les faits

Crimes d'Etat

Les politiciens français réecrivent l'histoire, en s'offrant le "beau rôle"

  

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Le peuple dit : "Ni Shi’ite Ni Sunnite mais Bahreini».

« Nous ne voulons pas renverser le régime comme certains l’imaginent, et nous ne voulons pas obtenir le contrôle du gouvernement. Nous ne voulons pas des sièges et places ici ou là. Nous voulons être un peuple qui vit dans la dignité et dont les droits sont respectés ».  

Les AL KHALIFA repondent par la repression, les massacres, l'occupation saoudienne, encore plus de tyrannie!!!!

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   BAHREIN/BAHREINIS : ...- Monarchie Al Khalifa Et Régime Sioniste Deux Entités Coloniales Racistes Pratiquant Le Nettoyage Ethnique Un Génocide Lent Contre Les Populations Autochtones 

 

Pour ens avoir plus sur la repression là : 

link

BCC800px-Flag of Tunisia.svgC

TUNISIE/TUNISIENS


LE PEUPLE TUNISIEN EXIGE : UNE ASSEMBLEE CONSTITUANTE

Assemblée constituante ?

Une assemblée constituante est une institution collégiale avec pour tâche la rédaction, ou l'adoption, d'une constitution, c'est-à-dire le texte fondamental d'organisation des pouvoirs publics d'un pays. - source Wikipedia

    NOUVEAU DRAPEAU FRANCAIS  

nouveau-drapeau-francais

 

Le peuple français endure quant à lui l'oppression invisible mais tout aussi destructrice que l'idéologie sioniste et l'oligarchie financiére qu'il a lui même installé

 au pouvoir (c'est l'histoire du pendu qui fabrique la corde qui a servi à le pendre)...Si nous voulons casser ces chaines...

 

 

 

 Site source pour les photos:

link

L'ideologie sioniste expliquée par les Chretiens - un rappel historique :

link 

 

Et, si nous nous décidions d'agir...? Comment...? En citoyens/consommateurs/Responsables :

Nous pouvons poursuivre et Renforcer:

boycott israel

________________________________________________________________________________

 

 

 

Et parce que les Yankees sont accros au pétrole...Jamais les peuples de cette planéte surtout ceux assis sur cette mane noire...Ne pourrons vivre en paix, nous avons pour obligation d'arrêter d'idolâtrer ces GENOCIDAIRES YANKEES et, de les aider à tomber plus vite dans la fosse à purin !!!!

 

Mc do sheitan


Catégories

LA NOUVELLE MARIANNE


Elle est française...
Indéniablement elle est  française...
Inévitabelement, elle est française,

Assurément, elle est française,
Formellement, elle est française,
Elle est, française... EVIDEMMENT !

Quand le buste de Hafsia HERZI dans toutes les mairies
de FRANCE?


SAINT VINCENT DE PAUL…SYMBOLE DU DON…


LE DON DE SOI


        SAINT VINCENT DE PAUL
1581-1660

         PRETRE HUMANISTE FRANCAIS

Une conscience aigüe de soi et de l'Autre,
Permet d'ouvrir la porte de la Liberté.
Et,

de la maintenir ouverte à  l'Empathie...A la solidarité !
Hadria Riviere

...FEMMES D'HONNEUR...


MARIE GOUZE DITE OLYMPE DE GOUGES (1748-1793)
http://www.histoire-en-ligne.com/spip.php?article=195


LOUISE MICHEL DITE ENJOLRAS (1830-1905)

http://biosoc.univ-paris1.fr/actu/livres/gauthier2.htm


ROSA LOUISE McCAULEY PARKS (1913-2005)
http://fr.wikipedia.org/wiki/Rosa_ParksD


DOLORES IBARRURI GOMEZ DITE LA PASIONARIA (1895-1989)

http://www.mosaique.levillage.org/miroirs/espasionaria.htm

JUSTICE POUR AAFIA SIDDIQUI

 

dr-aafia-siddiqui-bush-terrorism