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  • : Le blog de Hadria RIVIERE
  • : "Une conscience aigue de Soi et de l'Autre permet d'ouvrir les portes de la liberté..." Hadria RIVIERE
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FEMMES REBELLES...

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LALLA FATMA N’SOUMER (1830-1863) -DITE LA JEANNE D'ARC DU DJURDJURA
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LES TOUAREG, SONT EN DANGER!

 

LA VIE DES TOUAREG

CULTURE, HISTOIRE "des hommes bleus" :

Les origines Préhistoriques et paléoberbéres des TOUAREG là :

http://www.amazighworld.org/studies/articles/touareg_histoire.php

Et, là :

http://www.ac-nancy-metz.fr/Pres-etab/lapicque/Opinfo98/Pourcher/vie.htm


L'HISTOIRE DE LA REVOLTE TOUAREG :

 

http://latelelibre.fr/index.php/2008/02/niger-un-chef-touareg-temoigne/

 

 Là :

http://conflitsoublies.blogspot.com/2008_04_01_archive.html

 

Et, là :

 

http://www.caravaneducoeur.com/lestouareghistoi/index.html

 
MENER, La lutte, en musique ! 

 



5 février 2009 4 05 /02 /février /2009 12:56
….QUE DE SIMILITUDES.... ENTRE LA COLONISATION ET SON CORTEGE DE DESTRUCTIONS MASSIVES, DE MASSACRES, DE GENOCIDES ORGANISES ET IMPOSES PAR L'IDENTITE SIONISTE,  AU  PEUPLE PALESTINIEN, AVEC LE SOUTIEN ACTIF, DE LA COMMUNAUTE INTERNATIONALE… !!!!
A L’ORIGINE DE CETTE COLONISATION ET DE SES EFFETS PERVERS…LES ANGLAIS EN 1947


Qui, finance et soutien les COLONISATEURS SIONISTES/GENOCIDAIRES :

LES USIONISTES/LES EUROPE/ARABOS/COLLABOS

En savoir davantage sur cette colonisation :
ET
 
LA COLONISATION, ET SON CORTEGE DE DESTRUCTIONS MASSIVES, DE  MASSACRES, DE GENOCIDES PERPETRES SUR LE PEUPLE TAMOUL…PAR LES
SRI LANKAIS AVEC  LE SOUTIEN, ACTIF, DE LA COMMUNAUTE INTERNATIONALE…
A L’ORIGINE DE CETTE COLONISATION ET DE SES EFFETS PERVERS..LES ANGLAIS EN 1972
 
Qui, financent et soutien  les COLONISATEURS/GENOCIDAIRES
SRI-LANKAIS   :
Les USA/L'INDE/LES EUROPEENS/COLLABOS

En savoir davantage sur cette colonisation :
IL NOUS APPARTIENT A NOUS CITOYENS, DEMOCRATES DE SOUTENIR AMPLIFIER LA    LUTTE DES PEUPLES AINSI COLONISES, GENOCIDES… AUX PROFILS DE TOUJOURS ET ENCORE LA  MEME MINORITE POSSEDANTE MONDIALE !!!
_____________________________________________________________ 
Par Dieter SPROCK

Au Sri Lanka un génocide se déroule dans une indifférence quasi-totale.

Il y a des décennies que les Tamouls y sont opprimés et traités en citoyens de seconde zone.

Mais depuis le début de l’année 2008, où le gouvernement sri-lankais a rompu unilatéralement l’armistice et expulsé les observateurs internationaux, ce dernier mène contre la population tamoule une guerre ouverte, qui a pris progressivement les proportions d’un génocide.

Le gouvernement n’autorise pas la présence sur l’île d’observateurs de l’ONU.

Les journalistes et les organisations d’aide humanitaire n’ont pas accès aux zones de combat, et toute critique est brutalement réprimée. Le bain de sang doit se dérouler sans témoins.
Un article de la «Neue Zürcher Zeitung» en date du 10 janvier montre à quel point il est dangereux d’être un journaliste critique au Sri Lanka:

la même semaine Lasantha Wickrematunge, rédacteur en chef du journal d’opposition Sunday Leader, a été abattu par deux motocyclistes en armes alors qu’il se rendait en voiture à son travail.

Deux jours plus tôt les bureaux de la plus importante chaîne de télévision privée du pays, MTV, avaient été pris d’assaut et dévastés par une douzaine d’hommes armés de mitraillettes et de grenades.

Wickrematunge, 52 ans, avait critiqué le week-end précédant son assassinat «l’euphorie sanguinaire» du Président Mahinda Rajapakse.

Celui-ci avait célébré la conquête de la ville de Kilinochchi, au Nord du Sri Lanka, tombée le 2 janvier, comme «une victoire sans exemple» des troupes gouvernementales.

Or Wickrematunge avait plaidé pour une solution politique incluant des concessions du gouvernement aux Tamouls.

Le Sunday Leader est l’un des rares journaux qui ose encore parler de la guerre.

Le groupe MTV/MBC, détenteur de trois émetteurs de télévision et de quatre canaux radiophoniques, s’efforce lui aussi de couvrir le conflit de manière objective.

Le gouvernement attise volontairement la haine à l’encontre des voix critiques du pays, créant ainsi un climat de violence et de non-droit. «Selon Juan Perera, du National Peace Council, l’assassinat de Wickrematunge sonne le glas de la liberté de la presse au Sri Lanka.

Après ce meurtre retentissant chaque journaliste se demande qui sera le prochain. Dans de pareilles conditions, il n’est tout simplement plus possible de travailler librement.

Au cours de ces dernières années, de larges pans de la presse ont déjà cédé à la pression du gouvernement et ‹suivent la ligne›.

Les rares journalistes qui continuent à fournir une couverture indépendante du conflit ethnique sont en butte à une campagne calomnieuse de dénigrement systématique de la part du ‹Daily News›, l’organe de presse du gouvernement, qui les accuse d’être des sympathisants des Tigres et des ennemis de l’Etat.»

Selon Amnesty International, dix journalistes ont été assassinés au Sri Lanka rien que durant les deux dernières années et de très nombreux autres ont disparu ou bien ont été enlevés ou emprisonnés.

Il est désormais du devoir de la communauté internationale d’exiger du gouvernement sri-lankais le respect du droit international et de toutes les conventions internationales.

Il y a urgence à faire cesser le génocide des Tamouls; une Commission onusienne doit pouvoir veiller au respect des droits humains; il faut garantir sans restriction l’accès de l’aide humanitaire, par exemple sous l’égide de la Croix Rouge, ainsi que la liberté de la presse et la sécurité des journalistes.

Madame le Docteur en droit Karen Parker, militante américaine des droits humains, exige qu’on raye immédiatement les Tigres tamouls de la liste des organisations terroristes.

Selon elle, le droit international leur accorde le statut de combattants. -Pour en savoir plus à ce sujet, voir Horizons et débats n° 34 du 4/9/07-.

Le gouvernement sri-lankais doit revenir à la table des négociations, car seule une solution négociée prenant en compte tous les groupes ethniques du pays peut aboutir à une paix durable.     •

«Aidez nos frères et nos sœurs de Vanni, victimes de violations des droits humains»

Forum des Tamouls de Suisse

Monsieur Shan Thavarajah, et Monsieur Thambipillai Namasivayam, respectivement vice-président et secrétaire du Forum des Tamouls de Suisse, ont écrit à Madame Navanethem Pillay, Haut Commissaire des Nations Unies aux Droits de l’homme à Genève, pour la prier de faire cesser la catastrophe humanitaire à Vanni.

Ils en appellent au Haut Commissariat aux Droits de l’homme pour:


•    demander au gouvernement sri-lankais de mettre fin immédiatement à leur offensive militaire dévastatrice;
•    garantir la fourniture de vivres et autres denrées de première nécessité à Vanni;
•    mettre à la disposition des hôpitaux de Vanni des médicaments indispensables et autres équipements hospitaliers;
•    demander au gouvernement sri-lankais de déclarer «zone protégée» les hôpitaux de Vanni;
•    demander au gouvernement sri-lankais d’autoriser l’accès du district de Vanni aux organisations humanitaires locales et internationales.
Nous vous demandons respectueusement d’intervenir sans délai dans cette affaire et d’user toute votre influence sur les Etats démocratiques et les organisations humanitaires pour sauver le peuple tamoul du génocide.

LIEN SOURCE :

InfoTamil du 15/1/09

 

Oubliés par la communauté internationale
Un conflit sanglant s’éternise au Sri Lanka
Interview du Professeur S. J. Emmanuel, Président de la Fédération internationale des Tamouls*

Horizons et débats: Professeur Emmanuel, on entend peu ou pas du tout parler du Sri Lanka dans les médias occidentaux.

Vous conservez à ce jour en tant que prêtre catholique un contact étroit avec votre patrie.

Quelle est la situation dans les zones ta­moules?

Professeur Emmanuel:

Le chef de gouvernement actuel du Sri Lanka est le pire qu’on puisse imaginer.

Il gouverne avec ses trois frères, et ce sont des extrémistes bouddhistes cinghalais.

Le gouvernement ne recherche pas de solution politique, mais une solution militaire, il nie le conflit ethnique et parle de combattre le «terrorisme».

Il y a à l’heure actuelle 300 000 réfugiés de l’intérieur dans la région de Vanni et chaque jour les civils sont bombardés et déplacés.

Le 25 décembre les troupes gouvernementales ont même bombardé une église, tuant ou blessant plusieurs fi­dèles.

La situation des réfugiés est catastrophique; ils ne reçoivent aucune aide humanitaire car le gouvernement cinghalais a expulsé les organisations humanitaires internationales.

La guerre doit se dérouler sans témoins.

S’y ajoute depuis plusieurs semaines une longue période de pluie à laquelle les personnes déplacées sont exposées, sans autre abri que les arbres.

Les blessures des civils atteints, car la plupart des blessés sont des civils, sont épouvantables:

on emploie notamment des bombes à fragmentation et des bombes thermobariques, comme lors de la guerre du Liban.

Le gouvernement a déclaré qu’il aurait réglé «le problème tamoul» avant la fin de l’année 2008.

Qu’est-ce que cela signifie pour la population civile?

Parler de problème tamoul revient pour le gouvernement à l’assimiler à du «terrorisme».

Le gouvernement sait que le conflit nécessite une solution politique, mais il n’a fait jusqu’ici aucune proposition sensée.

Il a prétendu que dans la province de l’Est il y avait eu des élections législatives et que cette région avait un Premier ministre, mais la vérité est tout autre.

C’est un des frères du Président qui est au pouvoir là-bas, et la population est le dernier de ses soucis.

Chaque jour des Tamouls sont tués ou enlevés.

Les gens au pouvoir veulent faire la même chose dans le Nord, dès qu’ils auront anéanti les Tigres tamouls.

Leur solution au «problème tamoul» consiste à nommer deux membres du gouvernement ministres – un dans la province de l’Est, un au Nord – et à placer la totalité du peuple tamoul sous le contrôle de l’armée cinghalaise.

Nous resterons donc sous la férule de l’impérialisme cinghalais, et cela après 450 ans de domination coloniale!

Qu’est-ce que cela veut dire?

Oppression arbitraire. Pour moi, un ecclésiastique qui a une grande expérience du monde et de la guerre, la situation des Tamouls est choquante.

Nous avons affaire à un vieux conflit ethnique qui dure depuis 60 ans.

D’emblée la réponse du gouvernement aux protestations non-violentes des Tamouls a été le terrorisme d’Etat.

C’est en réaction que s’est formée l’organisation des Tigres tamouls, afin de défendre le peuple tamoul et ses terres ancestrales.

Le résultat est une guerre qui dure depuis 30 ans et a fait plus de 20 000 victimes et plus d’un million de réfugiés.

Mais ce conflit n’a toujours pas éveillé l’attention mondiale.

Un conflit long, une guerre qui fait des victimes sur une île perdue dont le sous-sol ne recèle pas de richesses, est presque devenu une guerre oubliée.

Nous autres Tamouls sommes lourdement déçus, non seulement par les derniers évènements au Sri Lanka, mais aussi de l’attitude de la communauté internationale, de sa double morale et de sa politique qui ne sert que ses propres intérêts.

Premièrement, les Anglais ont commis une énorme faute, le «British blunder», lorsqu’ils ont quitté l’île à la fin de l’ère coloniale.

Les Tamouls, qui avaient autrefois un royaume indépendant, sont devenus une minorité face aux Cinghalais.

Les Anglais ont en effet réuni les deux peuples en un seul Etat et donné le pouvoir à la majorité.

Et maintenant les Anglais font comme s’ils n’avaient aucune responsabilité dans cette guerre et soutiennent le gouvernement de Colombo.

Deuxièmement le Sri Lanka et ses ports offrent un intérêt géopolitique pour de grandes puissances, par exemple l’Inde et les USA.

 

Ils se placent donc du côté du gouvernement et nous traitent comme des terroristes.

Troisièmement, le Sri Lanka est une démocratie où la majorité est bouddhiste et cinghalaise.

Cette majorité peut se permettre de discriminer et d’opprimer les Tamouls par voie parlementaire.

 

Et en plus elle a une armée pour imposer son pouvoir. Pendant les trente premières années nous autres Tamouls avons lutté, espéré et résisté pacifiquement. On nous a répondu par le terrorisme d’Etat.

Nous savons que la solution ne peut être que pacifique, mais il faut bien que nous nous défendions contre ce terrorisme d’Etat, dont la violence ne connaît pas de bornes.

Quel est actuellement le quotidien des Tamouls?

La plus grande partie du Nord et de l’Est du Sri Lanka – les terres ancestrales des Tamouls – est sous le contrôle strict de l’armée cinghalaise, ce qui signifie des interdictions quotidiennes de circuler, des centaines de check points, chaque jour des déportations, des assassinats etc.

Au Nord-Est, dans la région dite de Kilinochchi se déroule une guerre particulièrement brutale; les civils et les bâtiments publics, écoles et hôpitaux par exemple, subissent des bombardements.

Les gens vivent dans une terreur permanente, ils n’ont ni travail ni nourriture.

40 000 enfants ne peuvent être scolarisés. Toutes les ONG internationales ont quitté le district.

Il n’y a pas de médecins, les études sont interdites aux Tamouls. Il y a bien des hôpitaux, mais qui ne disposent ni de médicaments, ni de pansements.

Il y a plus de deux ans que le gouvernement de Colombo soumet les zones tamoules à un embargo économique total, et c’est un miracle que les gens puissent survivre.

Même cette année, 60 ans après la condamnation du génocide par les Nations Unies, le Sri Lanka figure sur la liste des huit pays qui en sont menacés.

Quand on parle de génocide, on pense immédiatement au «Troisième Reich», mais là aussi on est en train d’exterminer un peuple, avec sa langue, sa culture et ses traditions, sous couvert de démocratie.

Quelle solution proposent les Tamouls?

Les Tamouls ont toujours voulu une solution politique, et depuis 60 ans ils ont déposé plusieurs propositions.

Au début on avait pensé à un Etat fédéral pour l’ensemble du Sri Lanka.

Mais le gouvernement a rejeté catégoriquement cette éventualité.

C’est contre le terrorisme d’Etat que les Tamouls ont pris les armes.

Ils ne croyaient pas que le terrorisme pouvait être la solution.

La Communauté internationale, elle aussi, parle sans cesse de «terrorisme tamoul» et de «solution politique», mais elle continue à fournir Colombo en armement et à soutenir son offensive militaire.

Il y a peu de temps encore on a envoyé des représentants militaires de certains pays -dont les USA, le Pakistan, la Chine, le Bangladesh et l’Inde- dans le Nord-Est du pays, où ils ont bien vu les succès militaires, mais pas les 300 000 réfugiés.

Début décembre s’est tenu en Hollande un séminaire où Europol a débattu des Tigres.

Quels Tamouls avaient été invités à cette conférence?

Aucun représentant du peuple tamoul n’avait été invité, en revanche le gouvernement de Colombo était là, qui a fait pression pour interdire les associations tamoules en Europe et restreindre leurs activités.

Quelle est votre réaction?

Il est absurde d’inviter à une conférence des terroristes d’Etat responsables de l’exil vers l’Europe de 500 000 réfugiés tamouls pour discuter avec eux de la manière dont l’Europe doit se comporter envers ces réfugiés.
Rien de tel pour que ceux que l’on pourchasse continuent à l’être.

Beaucoup d’entre eux ont pris, comme moi, la nationalité de leur pays d’accueil et se sont intégrés.

Qu’attendre d’une pareille démarche?

L’objectivité exige que l’on invite les Tamouls et qu’on leur demande quelle est la situation dans leur pays.

Que peuvent faire les citoyens européens pour aider à désamorcer la situation?

Les Tamouls sont reconnaissants d’avoir été accueillis en Europe et d’y vivre en sécurité.

Le Sri Lanka exerce une influence sur les gouvernements européens, mais personne ne consulte les Tamouls, bien que nous soyons citoyens de nos pays d’accueil; projettent-ils quelque chose contre nous?

Les citoyens européens doivent exiger de leurs gouvernements qu’ils s’engagent en faveur d’une paix juste et n’appuient pas l’option militaire.

Monsieur le Professeur, nous vous remercions de nous avoir accordé cette interview et souhaitons beaucoup de succès à vos efforts en faveur d’une solution pacifique.    •

·             S. J. Emmanuel naquit en 1934 à Jaffna.

·             Après des études scientifiques à l’université de Colombo, il obtint en 1963 une licence en philosophie. Ensuite, il étudia la théologie à l’université pontificale de Rome.

·             Après son ordination, il exerça son sacerdoce pendant cinq ans à Jaffna avant de pour­suivre ses études à Rome et d’obtenir son doctorat en 1976.

·             Au séminaire de Kandy, il enseigna la théologie systématique puis il fut nommé supérieur du grand séminaire St-Francois-Xavier à Jaffna.

·             De 1992 à 1997, il fut vicaire général du diocèse de Jaffna. Ensuite, il dut quitter son pays et il vit actuellement en Allemagne.

·             Il travaille dans une paroisse et s’investit avec un grand dévouement en faveur de ses compatriotes qui vivent une situation effroyable.

 

http://www.horizons-et-debats.ch/index.php?id

 

Jeudi 05 Février 2009




 

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5 février 2009 4 05 /02 /février /2009 12:15


.....DE  CES FEMME…DE CES HOMMES COURAGEUX ET DIGNES…
EN...VOICI UN BEL EXEMPLE :

Miguel d'ESCOTO BROCKMANN

 

_____________________________________________________

Miguel d’Escoto Brockmann

 

Mes Frères, mes Sœurs,

 

Chers présidents de la République de Bolivie, du Brésil, de l’Equateur, du Paraguay et de la République Bolivarienne du Venezuela

 

Chers membres de l’Assemblée mondiale des mouvements sociaux, du Forum des autorités locales et activistes du Forum social mondial. Chers camarades de Via Campesina je vous embrasse avec toute ma solidarité.

 

Je voudrais que vous sachiez qu’en un lieu central de la Présidence de l’Assemblée Générale flotte le drapeau historique de Via Campesina.

 

C’est pour moi un grand honneur de m’adresser à de si insignes chefs d’Etat ainsi qu’à tant d’hommes et femmes, leaders d’organisations, paysannes, indigènes, écologistes, d’afrodescendants, de femmes et de défenseurs des droits humains parmi bien d’autres secteurs représentés.

 

Cet entretien entre vous les Présidents cherche à identifier les grands problèmes, les défis et les actions nécessaires en vue de construire un autre modèle en Amérique latine est aujourd’hui plus que jamais fondamental. L’esprit et la pratique capitaliste conduisent l’humanité vers sa perte.

 

Les mesures de rectification et de changement de modèle de développement ne peuvent plus attendre.

 

Il est l’heure de lever la bannière de la Solidarité et de mettre fin une fois pour toutes à ces concepts néo-libéraux, anti-éthiques et suicidaires qui accordent la priorité au profit devant les droits inaliénables de la personne humaine, des milliards de damnés de la terre.


Je vous félicite car vous avez l’opportunité d’écouter et d’être entendus par de nombreux esprits latino-américains parmi les plus grands de tous les temps.

 

Vous êtes les continuateurs de notre grand Fidel qui est sans nul doute le plus grand héros de la Solidarité mondiale dont en tant que chrétiens et révolutionnaires nous devrions tous suivre l’exemple.

 

La Charte des Nations unies commence par
« Nous les peuples des Nations unies… ».

 

En effet, les Nations unies ne se composent pas exclusivement de gouvernements mais aussi de peuples, de tous les peuples
des 192 Etats membres.

 

Nous sommes avec vous dans nos efforts conjoints pour mettre fin aux guerres et construire la paix, pour mettre fin à l’impunité et pour que ceux qui violent le droit international soient punis, pour protéger les personnes et les peuples exclus, pour défendre les droits humains et l’égalité entre tous les humains.

 

Je dis cela car jusqu’à présent, les Etats membres des Nations unies ont été incapables d’apporter des réponses aux grands problèmes de l’humanité.

 

Le manque de démocratie au sein des Nations unies, l’imposition de décisions par un petit nombre de pays qui se croient les maîtres du monde a eu pour conséquence que nous nous trouvions aujourd’hui enfoncés dans de multiples crises :

financière, économique, du crédit, commerciale, énergétique, de la faim généralisée, la pauvreté et l’exclusion sociale, de la détérioration de la Terre mère et de guerres génocidaires contre les peuples de Gaza, d’Irak et d’Afghanistan.

 

Ce Forum social mondial est l’expression suprême des mouvements de la société civile.

 

Il est une force de proposition et d’action pour la construction d’un modèle économique, social et politique distinct, un modèle d’inclusion, de respect des droits humains et de l’environnement, juste et équitable dans la distribution des richesses et des revenus.

 

Il nous ouvre une fenêtre sur la lumière et l’espoir pour parvenir à la paix dans la justice pour toutes et tous.

 

Vous pouvez nous insuffler une grande force pour ce que nous voulons mettre en place depuis l’Assemblée générale des Nations unies, c’est-à-dire une nouvelle architecture économique et sociale basée sur les droits de tous les peuples sans aucune exception.

 

Je profite de cet espace pour adresser un appel aux Eglises en tant que parties prenantes de la société civile pour qu’elles intègrent dans leurs principales tâches le travail en faveur de l’unité de l’Amérique latine et de la Caraïbe.

 

Je désire également féliciter chaleureusement notre cher ami, le président Evo Morales Ayma pour le triomphe obtenu dimanche 25 janvier.

 

Triomphe qui garantit que ce peuple frère puisse avancer dans la consolidation de son projet démocratique de paix et de justice sociale.

 

Le Forum social mondial est un exemple d’unité pour les Etats membres des Nations unies.

 

D’autre part, il est vrai que l’unité que notre frère Hugo Chávez a favorisée avec un tel dévouement autour de l’ALBA a eu pour conséquence d’éveiller la conscience latino-américaine et caribéenne.

 

Nous vivons aujourd’hui les meilleurs moments de notre histoire dans laquelle les rêves de Bolivar, de Marti, de Dario et de Sandino ne sont plus seulement des rêves mais se sont transformés en tâches à réaliser.


Je vous souhaite à toutes et tous beaucoup de succès dans votre lutte pour un monde meilleur – fraternel et solidaire – débarrassé de l’impérialisme et du capitalisme.

 

Merci beaucoup.

 

LIEN SOURCE :


URL: http://www.cadtm.org

 

Miguel d’Escoto Brockmann est le Président de l’Assemblée Générale des Nations unies en sa 63e session

Traduction : Virginie de Romanet

 

Jeudi 05 Février 2009

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5 février 2009 4 05 /02 /février /2009 10:49



La censure sioniste sur un discours ‘consensuel’ demandant la fin de l’occupation et des violations des droits de l’homme en Cisjordanie et dans la bande de Gaza :
le tampon Sioniste, identifié par la Magen David et les deux bandes bleues symboliques

 




Ils ne ratent jamais une occasion de rater une occasion : Quand des associations juives laïques «antisionistes» répondent en écho aux associations sionistes

 

Il est en train de se passer quelque chose de très étrange, actuellement, à l’intérieur d’un petit cercle de personnes qui se complaisent à se considérer comme la pointe avancée de la lutte pour la Palestine ; nous faisons allusion ici à ces gens qui se classifient eux-mêmes en tant que juifs laïcs antisionistes, qui considèrent être des voix juives «indépendantes» et, partant, l’avant-garde du «mouvement pro-palestinien».

 

Par Mary RIZZO

 

 

La censure sioniste sur un discours ‘consensuel’ demandant la fin de l’occupation et des violations des droits de l’homme en Cisjordanie et dans la bande de Gaza.

A la suite de ce qui ne peut être qualifié autrement que d’événement international unique en son genre, d’une importance médiatique majeure, et peut-être, aussi, d’une certaine signification historique, ils protestent et ruent dans les brancards de colère contre l’intervention d’Erdoğan sur une tribune que partageaient le Secrétaire général de l’Onu, le chef de la Ligue arabe et le Président d’Israël.

 

Ces critiques malencontreuses vont, sur quelques sites marginaux et au sein de groupes de discussion microscopiques, jusqu’à pratiquement prendre fait et cause pour le Comité Juif Américain dans la critique d’Erdoğan.

 

Le fait intéressant, et extrêmement positif, qu’Erdoğan n’ait pas pu permettre au flot de bobards proférés par Shimon Peres de s’écouler sans réaction au cours de la conférence du Forum Economique Mondial (réuni à Davos) sur la question de Gaza semble leur avoir échappé, à tous autant qu’ils sont.

 

Ils semblent à peine avoir remarqué que le Premier ministre turc Erdoğan était en quelque sorte préparé au genre d’arguments qu’il allait entendre, au type de justifications qu’Israël avance pour ses frénésies de tueries, car il sortit une feuille de papier de son porte-documents, et il se mit à lire, sur cette feuille de papier (ou plutôt, il s’évertua à le faire, jusqu’au moment où le modérateur essaya de couper le sifflet au Premier ministre et à pousser l’assistance vers la salle à manger), trois citations : la première, tirée de la Torah, la seconde de Gilad Atzmon, et la troisième d’Avi Shlaim.

 

 

Traduction en français des propos Premier ministre turc Erdoğan

 

VIDEO LA :

http://www.youtube.com/watch?v=ZOSEvZu9Oas

 

A l’évidence, la Torah fait autorité, et même si certains juifs athées se moquent bien que Dieu, c’est-à-dire quelqu’un dont ils affirment qu’il n’existe pas, soit cité, ce qui compte, c’est le message, en fin de compte.

 

Ils ont décidé, en revanche, qu’Erdoğan a fait quelque chose d’horrible en citant Gilad Atzmon.

 

Ah bon ? C’est avec le message, ou avec le messager, qu’ils ont un problème ?

 

Examinons tout d’abord le message :

 

il disait rien d’autre que le fait que quiconque affirme défendre les Palestiniens devrait savoir, à l’heure qu’il est : «La barbarie d’Israël surpasse la cruauté ordinaire »

 

Si quelqu’un est prêt à affirmer qu’Israël a eu recours à rien moins que la force disproportionnée la plus brutale, alors laissons-le parler, aujourd’hui encore, de « paix », ou espérer, à jamais, ladite « paix »…

 

Il est surprenant, aussi, que plutôt qu’affirmer qu’Erdoğan a «marqué un point», ils sont en train de ramener les Kurdes, l’Arménie et d’autres aspects atroces des affaires turques, passées ou actuelles.

 

C’est ce que font aussi les attaques contre Erdoğan dans les médias sionistes, juste actuellement, et cela est en train d’être renvoyé en écho par ceux-là mêmes qui ne cessent de clamer, depuis fort longtemps, qu’ils sont l’avant-garde du mouvement, bien qu’ils n’aient pas de qualités particulières pour le justifier, à moins que leur accréditation douteuse tienne au fait qu’étant juifs, ils peuvent ajouter leur nom à un appel ?

 

Il semble vraiment étrange qu’alors qu’il est question de la Palestine, ils semblent très heureux de le tirer vers l’antisémitisme, ce qui, à l’évidence n’a jamais été le cas du tout dans ce qu’ils s’acharnent à détruire, ou bien vers des arènes géopolitiques très éloignées d’Israël et de la Palestine.

 

Il n’y a AUCUNE différence entre la campagne sioniste et la campagne juive antisioniste.

 

Toutes deux visent à décider quels doivent être les paramètres du discours, et à détruire le messager, tout en faisant de la question de savoir comment les juifs se sentent et comment ils pensent que le monde devrait parler d’eux LE seul, L’UNIQUE problème.

 

Il est de bon ton de se gausser du porteur du message, Erdoğan, au motif qu’il appartient à un parti islamiste. Bon : pourquoi être surpris ?

 

On sait bien que c’est là un péché mortel, aux yeux de ces juifs, tant ceux qui sont sionistes que ceux qui sont antisionistes.

 

Cela revient à dire automatiquement que c’est un régime religieux totalitaire qui est l’ennemi, d’où le soutien assorti de restrictions, ou la critique ouverte du Hamas et du Hezbollah.

Pour savoir si tel est bien le cas en Turquie, ça n’est pas difficile : il suffit d’aller dans ce pays pour le découvrir.

 

En Turquie, les femmes se voient interdire de porter le hijab -c’est fondamentaliste, cette interdiction ?- dans la fonction publique, cela, pour ne citer qu’un exemple parmi bien d’autres de la nature laïque de ce pays.

 

Oh, il y a aussi cet autre problème :

Erdoğan est un bourgeois.

 

Eh bien, il semblerait que les seuls bourgeois acceptables soient ceux qui sont exactement comme eux, c'est-à-dire des marxistes laïcs.

Ou des progressistes laïcs. Ou des juifs athées. Ou des juifs laïcs progressistes… bon, vous voyez ce que je veux dire…

 

 

Eh bien, s’étonnent-ils, comment cet Erdoğan a-t-il pu avoir connaissance d’un écrivain aussi « obscur », qui se retrouve dans son porte-documents et donc amené d’Ankara à Davos, et là, directement sur l’avant-scène ?

 

Les contempteurs d’Erdoğan ne savent peut-être pas que les articles de Gilad Atzmon circulent largement, et pas seulement dans les médias alternatifs, mais qu’ils ont fait leur entrée dans le discours public, par la grande porte.

 

Un de ses articles a d’ailleurs été cité dans son intégralité sur la chaîne satellitaire turque SkyTurk.

 

En me baladant à Florence, aujourd’hui, j’ai trouvé un de ses articles traduits en italien glissé sous les essuie-glaces des bagnoles ; mettez la radio, et vous l’entendez :

on l’interroge sur ce qui se passe à Gaza. Je suppose que c’est génial, d’être publié dans Socialist Unity, mais si c’est pour dire qu’Atzmon est marginal, obscur, hé bien, cet argument a une bonne fois pour toutes mordu la poussière.

 

Ce n’est pas une question de fierté, même si nous devons reconnaître que cela vous rend fier d’entendre vos arguments ou ceux de vos amis et alliés être utilisés pour démolir le honteux mur de mensonges de Peres, alors

qu’ Erdoğan aurait tout aussi bien pu ne pas réagir du tout.

Cela vous fait un bien incroyable. Cela vous dit que vous êtes bon à quelque chose.

 

Si nous pouvons le faire, sans être financés par quiconque, ou sans faire le boulot de quiconque, alors, c’est que la voix de tout un chacun peut être entendue.

 

Et, de fait, Erdoğan a fait une quantité incroyable d’heureux.

La quasi-totalité des Turcs et des Palestiniens ont admiré son courage et sa détermination.

 

A son retour dans son pays, il y a été accueilli à l’égal d’un «leader mondial».

 

Pourtant, certains voudraient saper cela en le qualifiant de démagogie motivée, à leurs dires, par l’approche des élections turques.

 

Arrêtons-nous un instant, et réfléchissons.

 

Si, en Israël, le fait d’être aussi assoiffé de sang que possible afin de gagner des voix relève de la tactique électorale, et si le fait, en Turquie, d’exprimer la protestation humanitaire en faveur d’un peuple vilipendé est le «choix gagnant», alors, dans lequel de ces deux pays préféreriez-vous vivre ?

 

Et si, effectivement, le peuple, dans son entièreté, pense qu’Israël est en train de tuer, et de tuer d’une manière qui dépasse toutes les bornes, alors le discours d’Atzmon n’a strictement rien de marginal, ni d’extrémiste :

 

le discours d’Atzmon est au cœur du sujet.

 

Personne n’a besoin de bombarder les gens avec de l’information, ou des lettres, ou des campagnes, pour qu’ils sachent comment appeler les choses telles qu’ils les voient.

 

Ils n’ont pas besoin que telle ou telle association juive leur dise qui écouter, et comment penser, en les coinçant dans une sorte de préjugé bizarre selon lequel s’identifier avec ces propos serait, d’une manière ou d’une autre, dommageable pour les juifs et antisémite, et comme le diraient certains des «leaders» du mouvement en question, contreproductif pour le mouvement lui-même ou la cause qu’il prétend défendre.

 

De fait, la conclusion à retirer de cela, c’est que ces écrits doivent toucher les nerfs, toucher les sentiments les plus profonds d’intérêt humain, et non pas ceux de l’opportunisme personnel ou de l’expédience politique.

 

 

La diffusion des écrits de Gilad Atzmon s’est opérée par une prolifération spontanée ; il n’y a aucun service de presse, ni aucun groupe de lobbying politique, il y a juste une personne, assise derrière son ordinateur personnel, et il y a la diffusion de l’information, à partir de là.

 

Le "mouvement" [pro-palestinien] est pourri, s’il est incapable de reconnaître que le moment est venu de mettre de côté leurs préventions ou leurs conflits personnels avec Atzmon, de reconnaître que quelque chose de magnifique vient de se produire et que les militants humanitaires dans le monde entier le sentent bien, et le savent.

 

Persister dans la campagne visant à faire taire Atzmon non seulement ne pourrait qu’être encore MOINS efficace qu’auparavant, mais cela ferait tomber la dernière feuille de vigne dissimulant que ces gens opèrent en leur qualité de crypto-sionistes.

 

Leur programme d’action, et celui du Congrès Juif Américain, sont une seule et même chose.

 

LIENS SOURCE :

 

http://www.uruknet.info/

 

Traduction : Marcel Charbonnier

http://palestinethinktank.com

 

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4 février 2009 3 04 /02 /février /2009 18:27

LA TÉLÉVISION FABRIQUE DES DÉBILES MENTAUX, C’EST PROUVÉ SCIENTIFIQUEMENT

 

 

C’est normal, si le cerveau est rendu disponible pour Coca-Cola, il ne reste plus de place pour autre chose…


Aux Etats-unis, le très sérieux journal scientifique

“Archives of Pediatrics & Adolescent Medicine” a publié, en juillet 2005, un article sur la mesure des effets de la télévision sur la réussite scolaire.


Parmi les principales conclusions :


1. 
«Ne laissez pas des enfants de moins de deux ans regarder la télévision, cela a des effets néfastes sur leur développement cognitif et freine leurs apprentissages»


2. 
«Un adolescent qui regarde la télévision plus de trois heures par jour divise par deux ses chances de suivre des études supérieures, par rapport à ceux qui la regardent moins d’une heure.»


Children’s Television Viewing and Cognitive Outcomes


[Frederick J. Zimmerman, PhD; Dimitri A. Christakis, MD, MPH]


-  Results  Before age 3 years, the children in this study watched an average of 2.2 hours per day; at ages 3 to 5 years, the daily average was 3.3 hours.


-  Adjusted for the covariates mentioned earlier, each hour of average daily television viewing before age 3 years was associated with deleterious effects on the Peabody Individual Achievement Test Reading Recognition Scale of 0.31 points (95% confidence interval [CI], –0.61 to –0.01 points), on the Peabody Individual Achievement Test Reading

Comprehension Scale of 0.58 points (95% CI, –0.94 to –0.21 points), and on the Memory for Digit Span assessment from the Wechsler Intelligence Scales for Children of –0.10 points (95% CI, –0.20 to 0 points).


For the Reading Recognition Scale score only, a beneficial effect of television at ages 3 to 5 years was identified, with each hour associated with a 0.51-point improvement in the score -95% CI, 0.17 to 0.85 points-.

Conclusions  There are modest adverse effects of television viewing before age 3 years on the subsequent cognitive development of children.

These results suggest that greater adherence to the American Academy of Pediatrics guidelines that children younger than 2 years not watch television is warranted.

LIENS SOURCE :

http://archpedi.ama-assn.org/cgi/content/short/159/7/619

 

Mercredi 04 Février 2009

 

http://libertesinternets.wordpress.com/

 

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4 février 2009 3 04 /02 /février /2009 18:07

La « guerre de Gaza » : victoire ou pogrom ?

mercredi 4 février 2009 - 16h:54

Maxime Dublanc

Manifestement désireux de se surpasser, l’Etat d’Israël, avec la « guerre de Gaza », a accompli le grand chelem.

 

On sait, dorénavant, qu’il ne voit aucun inconvénient à larguer des bombes au phosphore blanc sur les écoliers palestiniens.

Et qu’il le fait, en outre, avec une prédilection significative pour les établissements administrés par l’ONU.

Comme s’il voulait, en somme, adresser un double message subliminal : un, il n’y a aucun tabou susceptible d’assigner des limites à la répression israélienne ; deux, l’organisation internationale, tolérée en temps de paix, fait partie des cibles de Tsahal en temps de guerre.

C’est tout dire :

malgré son indulgence envers un Etat qui lui taille des croupières depuis quarante ans, l’ONU a été obligée de protester avec une vigueur inaccoutumée, plusieurs de ses responsables accusant Israël de « crimes de guerre ». Peu coutumier d’une telle fermeté à l’égard d’Israël, Ban Ki Moon a exigé que les responsables de ces exactions soient jugés et punis.

Il faut vraiment croire que Tsahal a franchi la ligne rouge. Et il y aurait beaucoup à dire, enfin, sur cette sinistre symbolique du phosphore blanc tombé du ciel qui vient ignifier le corps des gosses palestiniens, forcément coupables puisqu’appartenant à la race impure qui génère le « terrorisme » du Hamas.

Israël, du coup, a couvert de ridicule ses thuriféraires habituels, toujours prompts à réitérer le laïus officiel sur cette vertueuse armée israélienne, si pénétrée d’impératifs moraux qu’elle mettrait un soin particulier à « épargner les civils ».

Ces soldats qui ont laissé des inscriptions vengeresses sur les murs d’une maison de Gaza après en avoir assassiné les habitants -dont vingt-deux membres de la même famille-, seraient-ils des extraterrestres ?

« La place de l’Arabe est sous terre », « Si vous êtes un vrai Givati (unité d’élite), vous devez tuer les Arabes », « Jérusalem-Est pour Israël », pouvait-on y lire selon de nombreux témoins.

Joignant le geste à la parole, ces courageux pionniers de l’idéal sioniste se sont livrés à une véritable boucherie :

« Ils ont commencé par tirer partout. Lorsqu’ils sont entrés, les soldats nous ont demandé de lever les mains et de sortir. Ils étaient huit ou dix.

C’est alors qu’ils ont tiré. Mon père a été tué sur le coup. Il avait trente balles dans le corps..

Ils ont tiré à nouveau. Plusieurs autres membres de la famille ont été blessés, surtout des enfants dont mon frère Ahmed âgé de 4 ans.. Les Israéliens nous ont craché dessus. Les ambulances ne pouvaient pas approcher.

Mon frère Ahmed est mort. » (« A Gaza, des habitants racontent l’acharnement de l’armée israélienne sur des civils », « Le Monde », 23/01/2009).

Cette débauche de violence gratuite n’est pas sans rappeler l’atmosphère sanguinaire des massacres coloniaux, des « ratonnades » aux « corvées de bois » de sinistre mémoire.

Est-ce pour cette raison qu’elle ne suscite aucun sursaut moral auprès d’une partie de l’opinion française ?

La diabolisation de « l’Autre » palestinien, son rejet en deçà des frontières de l’humanité civilisée semblent autoriser toutes les transgressions.

Pour les inconditionnels hexagonaux de Tsahal, l’offensive militaire contre Gaza n’est pas seulement légitime.

Le choix des moyens employés ne saurait s’embarrasser de considérations morales, puisque l’adversaire désigné est un ennemi substantiel passible d’un châtiment absolu.

Révélatrice, à cet égard, fut la façon dont les médias français firent le tri des victimes.

Les policiers palestiniens rangés en dépit du bon sens dans la catégorie des « combattants », dont le massacre par surprise -ils étaient rassemblés pour une remise de diplômes- fut ainsi banalisé, le message implicite selon lequel tout habitant de Gaza, dès lors qu’il appartenait au Hamas, pouvait légitimement être abattu comme « activiste » :

Cette grille de lecture invitait au carnage purificateur, assumé sans complexes par un Etat assuré de son impunité.

Simultanément, une avalanche de « tribunes libres » vint apporter des justifications explicites à l’immolation de l’engeance terroriste.

Ces courageux intellectuels applaudissant aux salves d’artillerie sur un bidonville surpeuplé utilisèrent deux registres.

Dans le premier, celui du mépris occidental pour l’indigène récalcitrant, la palme revient à un éminent dirigeant religieux qui explique benoîtement, dans les colonnes du « Monde », pourquoi il y a tant de victimes civiles palestiniennes :

les bombes au phosphore, les tirs d’artillerie ?

Non, c’est parce que le Hamas, indifférent à la vie humaine, et contrairement à Israël, n’a pas construit d’abris antiaériens pour la population de Gaza. -Joël Mergui, « Pourquoi y a-t-il moins d’Israéliens tués ? », « le Monde », 15/01/2008-

On croit rêver. Va-t-on un jour nous expliquer que la Résistance française est responsable du massacre d’Oradour-sur-Glane parce qu’elle a oublié de distribuer les gilets-pare-balles ?

Second registre :

l’apologie de l’Etat d’Israël, sorte d’entité métaphysique créditée de toutes les vertus et bénéficiant à l’avance d’une généreuse absolution.

On apprend par exemple, sous la plume d’un universitaire français, que cet Etat tant décrié pour ses agissements à Gaza est « un des rares endroits du Moyen-Orient où les Arabes bénéficient de droits démocratiques ». -Pierre Jourde, « Le juif, coupable universel, « Le Monde », 21/01/2009).

Notre auteur oublie évidemment de mentionner la Palestine où des élections libres sous contrôle international, en janvier 2006, ont pourtant conduit au pouvoir le Hamas.

La démocratie palestinienne serait-elle frappée d’inanité dès lors que le résultat électoral déplaît à l’occupant ? Quant à la démocratie israélienne, elle est aussi indéniable pour les juifs qu’inexistante pour les Arabes.

 

Si la France détenait 100 000 prisonniers politiques -pour 60 millions d’habitants-, on trouverait peu d’universitaires pour lui décerner la palme des droits de l’homme.

Tandis qu’on se bouscule pour tresser des couronnes à Israël qui, proportionnellement à sa population, en détient autant –

11 000 pour 6,5 millions d’habitants-.

« Savent-ils qu’Israël soutient financièrement la Palestine, soigne les Palestiniens dans ses hôpitaux ? », demande ce thuriféraire de l’Etat hébreu à ses détracteurs.

Les enfants déchiquetés par les « billes de carbone-tungstène » utilisées par les « nouvelles armes israéliennes » seront ravis d’apprendre qu’ils bénéficient du système hospitalier israélien.

Et les affamés de Gaza vont s’empresser de remercier le généreux donateur israélien qui leur permet de survivre dans cette merveilleuse prison à ciel ouvert. Lorsque le réel s’évanouit au profit d’un monde imaginaire forgé par la propagande, c’est sans limite.

Et la France, décidément, est un curieux pays où la prosternation devant l’occupant est une véritable tradition.

Devant de telles inepties, on se demande vraiment si l’Occident parviendra un jour à se dessiller les yeux.

L’interrègne de l’exécutif américain a fourni une fenêtre de tir -c’est le cas de le dire- mise à profit par l’Etat hébreu, qui a cessé les bombardements quelques heures avant la cérémonie d’investiture de Barack Obama.

L’Europe, comme à l’accoutumée, n’a guère brillé par sa cohérence.

Il a fallu un véritable bain de sang pour que la déclaration de la présidence tchèque sur « la légitime défense d’Israël » se voit tempérée, in fine, par un appel unanime du Parlement européen au cessez-le-feu.

Comme si la réprobation d’Israël continuait, malgré la violation flagrante des principes dont elle se réclame, à heurter le tréfonds de l’âme européenne.

Mais si elle est un nain politique, l’Europe se transforme volontiers en géant humanitaire, ce qui lui permet d’afficher sa compassion pour les Palestiniens sans préjudice diplomatique pour Israël.

Quant à la France, son obstination à s’agiter sur le plan diplomatique est d’autant plus pathétique qu’elle a renoncé à faire réellement quoi que ce soit.

A quoi bon se rendre au Proche-Orient en prétendant favoriser des pourparlers, si c’est pour incriminer celle des parties en présence qui se trouve à l’évidence sur la défensive ? Accuser « l’irresponsabilité du Hamas » au moment où la machine de guerre israélienne dévastait la bande de Gaza valait quitus à Israël de la part de la France.

Cette partialité manifeste, hélas coutumière depuis 2007, contribua à tuer dans l’œuf le processus de « sortie de crise » sur fond de « médiation égyptienne » que l’on se targuait de vendre aux protagonistes.

Mais que Nicolas Sarkozy se rassure :

ce n’est pas la première fois que la diplomatie française ne sert à rien, et ceux que désespère cette inutilité sont malheureusement de moins en moins nombreux.

Ce dont témoigne, à sa façon, l’évanescence totale d’un Bernard Kouchner dont la flamboyance au service des droits de l’homme n’est plus qu’un lointain souvenir -il est vrai qu’elle n’a jamais brillé outre mesure chaque fois qu’était en cause la politique israélienne-.

La gesticulation diplomatique autour d’un éventuel gouvernement palestinien incluant le Hamas à condition qu’il « renonce à la violence » constitue d’ailleurs, à cet égard, le dernier épisode de la bruyante inutilité française.

Ce reniement d’un pays qui, en 1967, n’avait pas craint de nommer clairement l’agresseur, est doublement catastrophique.

Il contribue à figer un rapport de forces, en Occident, qui penche nettement en faveur d’Israël, réduisant les chances d’une solution fondée sur le droit international.

Et il place la diplomatie française sur un axe politique qui a pour effet de lui ôter toute substance.

Quelle sera, demain, la contribution à la paix d’une France démonétisée ? On l’imagine sans peine.

En novembre 1967, le général de Gaulle évoquait une « occupation qui n’ira pas sans oppression, répression et expulsions », et justifiait à l’avance « une résistance que l’occupant, à son tour, qualifiera de terrorisme » -conférence de presse du 27 novembre 1967-.

Son lointain successeur préfère se ranger, lui, du côté de l’occupant, au diapason d’un establishment occidental toujours soucieux d’offrir une marge de manœuvre maximale à l’Etat hébreu.

L’impunité d’Israël au terme de cette sanglante « guerre de Gaza », du reste, ne doit pas en occulter les dommages collatéraux : rupture des relations diplomatiques avec certains pays -Venezuela, Mauritanie- ajout perso : Bolivie, fin des relations commerciales avec le Qatar, spectaculaire retournement turc, net durcissement syrien, acerbes critiques égyptiennes.

En outre, on peut légitimement s’interroger sur le bilan militaire de l’opération.

En détruisant les infrastructures du mouvement « islamiste », l’Etat hébreu, nous dit-on, aurait remporté un indéniable succès.

Ainsi le bombardement massif et meurtrier d’un immense camp de réfugiés est censé relever, dans la « novlangue » des experts, du paradigme de la victoire militaire.

Comme si le bilan de ce bain de sang perpétré à distance pouvait s’apparenter à celui d’une guerre remportée à la loyale, sur un champ de bataille, face aux soldats d’une armée digne de ce nom.

Un massacre de civils peut-il être qualifié de succès militaire ?

Le poète israélien Jonathan Geffen, lui, a fait une découverte saisissante.

Il nous la livre dans une tribune libre consacrée à Gaza, « Un territoire en forme de cimetière », dans laquelle il clame son dégoût devant cette « guerre insensée » :

 « Une fois de plus, nous faisons la seule chose que nous semblons savoir faire : un massacre de masse qui finit toujours par être perçu comme un génocide ».

Quelle est cette découverte, que les médias occidentaux se sont empressés d’occulter ?

« Quoi de plus troublant que de découvrir que le nom du pogrom que nous sommes en train de commettre, « Plomb durci », est tiré d’un poème de Bialik, le poète des pogroms ? » -« Maariv », cité par « Le Courrier international », 8-14 janvier 2009-.

Mêler ainsi l’odieux bombardement de Gaza et la douloureuse mémoire des pogroms tsaristes, il fallait oser.

« L’opération « Plomb durci » a atteint ses objectifs et même au-delà », clama Ehoud Olmert au lendemain du cessez-le-feu. Un bilan triomphal confirmé par l’un de nos experts hexagonaux : « Israël a atteint l’essentiel de ses objectifs militaires.

Il s’agissait d’empêcher la reconstitution des stocks de roquettes que le Hamas tire sur le sud du pays .. Le Hamas n’aurait plus qu’environ le tiers des munitions qu’il possédait au début du conflit.

Du point de vue militaire, le Hamas est étranglé et il a dû accepter un cessez-le-feu afin de conserver une partie de son arsenal qui lui permet de continuer à exister militairement ». (Pierre Razoux, interview dans « Libération », 21/01/2009). Autrement dit, la victoire israélienne à Gaza se mesure à la diminution du stock de munitions dont dispose l’adversaire.

On est quand même loin de la victoire triomphale remportée en juin 1967 face à trois armées arabes.

Evidemment favorable à un occupant surarmé, le bilan des pertes humaines n’en est pas moins sujet à caution.

La presse occidentale, dans l’ensemble, a fait sienne la comptabilité fournie par Tsahal : sur environ 1 100 morts, l’armée israélienne aurait tué 600 combattants palestiniens (dont 500 pour le Hamas).

Mais outre que ce mouvement ne reconnaît que 48 tués au combat, le bilan établi par le centre palestinien des droits de l’homme fait état, lui, de 1 285 morts, dont 280 enfants, et 4 336 blessés. Parmi les morts,

82,6 % sont des civils, et 43% des femmes et des enfants -Interview de Khalil Chahine, « Libération », 27/01/2009-.

Un prix humainement très élevé, cela va sans dire, pour un piètre résultat militaire.

Mais l’essentiel est sauf puisque, selon Pierre Razoux, « les objectifs politiques d’Ehoud Barak et Tzipi Livni ont eux aussi été atteints.

Dans la perspective des prochaines élections, ils voulaient montrer qu’ils pouvaient être extrêmement durs et que les électeurs pouvaient leur faire confiance ». Merveilleuse démocratie israélienne..

Si la capacité de résistance du Hamas avait été anéantie, les communiqués de victoire de Tsahal auraient évidemment un sens.

Mais il n’en est rien. Crédité avant le conflit de 15 000 à

20 000 combattants, le mouvement est loin d’avoir été écrasé militairement.

Il a d’ailleurs salué le cessez-le-feu israélien d’une ultime salve de roquettes, à l’instar du Hezbollah à la mi-août 2006. Appliquant la tactique du « rouleau compresseur », l’armée israélienne a systématiquement détruit avec les blindés, l’artillerie et l’aviation tous les bâtiments susceptibles d’offrir un appui à la résistance.

Elle a réussi à cerner Gaza en coupant en deux l’étroite bande de territoire, que ses services secrets connaissent par le menu et où ses drones de surveillance épient sans relâche le moindre mouvement.

Mais le soldat israélien ne s’est pas aventuré au cœur des villes. Le centre de Gaza est resté aux mains du Hamas, et le corps-à-corps en milieu urbain ne s’est nullement généralisé.

Même la destruction, proclamée par Israël, des tunnels d’approvisionnement entre Gaza et l’Egypte, ne paraît pas assurée. Youval Diskin, chef du Shin Bet, a déclaré que

« le Hamas pourra reconstruire les tunnels en quelques mois et recommencer à faire de la contrebande d’armes » (« Le Monde », 19/01/2009).

Autrement dit, la branche militaire du Hamas dispose toujours du gros de ses forces et ses filières d’approvisionnement seront rétablies. Pour anéantir militairement le Hamas, les experts israéliens estiment qu’il faudrait rester à Gaza plus d’un an.

Inutile d’insister sur le coût d’une telle opération.

Acculée dans son sanctuaire, la résistance islamique livrerait dans les ruelles étroites de Gaza un combat désespéré dont les fantassins israéliens feraient sans doute les frais, sans parler des innombrables victimes civiles.

Le Hamas se trouverait dans la situation des insurgés du ghetto de Varsovie en 1943 : mourir en combattant, plutôt que de se laisser exterminer par l’occupant. On sait d’ailleurs que cette audacieuse comparaison fut inaugurée par un général israélien.

Avant l’accomplissement de cet improbable scénario-catastrophe, Israël et la « communauté internationale » devront compter avec le Hamas.

Sa résilience face au déchaînement de la puissance militaire israélienne est incontestablement une victoire politique. Le surcroît de légitimité dont il bénéficie dans l’opinion palestinienne et arabe, également.

Dans un conflit aussi asymétrique, le faible ne se fixe pas pour objectif d’éliminer le fort :

il sait que c’est impossible. La première victoire de la résistance, c’est de survivre à l’anéantissement que lui promet l’occupant.

Le Hamas ne dispose pas du même arsenal que le Hezbollah, ni de la même expérience de la guérilla contre l’envahisseur, du moins pas encore.

C’est pourquoi il a infligé de très faibles pertes à une armée israélienne qui s’est prudemment tenue à distance du centre névralgique de la résistance.

Mais les tirs de roquettes artisanales, ces « crimes de survie », attestent qu’il détient l’amorce d’un pouvoir dissuasif sur Israël, facteur d’insécurité sur le sol israélien faute de pouvoir infliger des dommages de nature militaire.

Bien sûr, cette stratégie de la dissuasion asymétrique par les tirs de roquettes soulève de nombreuses objections.

Elle expose la population de Gaza à de terribles représailles, observent ses détracteurs, pour un résultat militaire nul et un impact politique négatif.

Mais le choix des moyens, pour la résistance palestinienne, n’a jamais été facile. L’inégalité abyssale du rapport de forces condamne la résistance, quoiqu’elle fasse, à subir des frappes plus sanglantes que les dommages qu’elle peut infliger à l’occupant.

De plus, l’argument selon lequel le Hamas se sert des civils comme « boucliers humains » est doublement inepte : c’est reprocher à la résistance de faire corps avec la population et à la population d’exister là où elle existe.

Sans oublier que sur le plan historique, c’est l’occupation qui est le fait générateur du conflit, et non la résistance à cette occupation. L’énorme disproportion entre le nombre de victimes des roquettes palestiniennes et celui des victimes de tirs israéliens suffit à démontrer, du reste, où se situe l’origine principale des violences.

Raymond Aron disait qu’ « Israël gagne toujours la guerre mais perd toujours la paix ».

En janvier 2009 à Gaza, il n’est pas sûr qu’il ait gagné la guerre, à supposer que cette dénomination corresponde exactement à la réalité.

Quant à la paix, on se demande quel bénéfice politique Israël va pouvoir tirer de ce nouveau massacre. Le processus de paix est anéanti, les collaborateurs palestiniens d’Israël couverts d’opprobre et le Hamas plus que jamais incontournable.

Sur le plan international, l’Etat hébreu est perdant :

son impopularité à l’échelle planétaire et sa détestation dans le monde arabe atteignent des sommets.

Prodige d’équilibrisme, la résolution 1860 de l’ONU n’a guère lésé ses intérêts, mais elle enjoignait néanmoins à Israël de cesser le feu et les Etats-Unis y ont consenti par abstention. Vainqueur autoproclamé d’un combat douteux, l’Etat hébreu a durablement ruiné les chances de la paix au prix d’une véritable souillure morale :

Les conséquences en seront beaucoup plus sérieuses que l’élimination d’un stock de roquettes. Comme le résume Ofer Shelah dans le grand quotidien israélien « Maariv » :

« Israël, qui voulait être une lumière pour les nations, est aujourd’hui fière d’avoir adopté l’échelle de valeurs de Vladimir Poutine.

Si c’est cela la victoire, malheur aux vainqueurs ».

3 février 2009 - Oumma.com –


LIEN SOURCE :

http://oumma.com/La-guerre-de-Gaza-...

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4 février 2009 3 04 /02 /février /2009 15:34



L’EGYPTE CONTINUE LA GUERRE ISRAELIENNE CONTRE GAZA


Par Leila MAZBOUDI

 

04/02/2009

 

Tout ce que l'entité sioniste a été incapable de faire durant 22 jours de guerre meurtrière, l'Egypte tente de le réaliser. Avec une arme à l'appui:

 

le passage de Rafah.

Concernant les négociations que le Caire  chapeaute, il semble fort qu'il agit en sorte pour affaiblir la mainmise du Hamas, et favoriser celle du Fatah de Mahmoud Abbas.

 

Et ce en parfaite harmonie avec les aspirations de l'entité sioniste et par derrière des régimes occidentaux.

Faute d'être parvenu à  éradiquer ce mouvement de résistance pendant la guerre.

 

 Les efforts se déploient pour le soumettre, par le biais des négociations. Usant pour plus de persuasion de la politique des carottes et des batons.

 

Quant aux carottes brandies pour séduire le Hamas, le econnaître s'il intègre un gouvernement d'union nationale,  et lier l'offre des centaines de millions de dollars pour la reconstruction de la Bande de Gaza à ce que ce gouvernement soit dirigé par Abbas. 

 

Qualifié par les dirigeants israéliens de modéré et pragmatique, Abbas est suspecté par les forces de résistance palestiniennes d'être prêt à faire des concessions aux Israéliens au détriment d'un état palestinien dans les frontières de 1967 édicté par les Nations Unies.

 

Or sur la table des négociations, le Caire n'arrive pas à faire baisser le ton au Hamas.

 

Se comportant comme un vainqueur, celui-ci  ne se contente pas de se cramponner sur ses positions, refusant toute concession, -pas de cessez-le feu sans levée du blocus, pas de cessez-le feu durable, mais uniquement pour un an-, mais il en réclame de nouvelles:

 

être intégré, ainsi que l'autre mouvement de résistance, le Jihad islamique, au sein de l'Organisation de libération de la Palestine après sa restructuration.

 

Chose qu'Abbas refuse catégoriquement.

 

C'est le Hamas qui est sorti victorieux des élections législatives en 2006.

 

 

Face à cette ténacité, le Caire met du sien, par le biais du passage de Rafah, seule issue de sortie des Gazaouis.

 

Dernièrement, il a renforcé le blocus par des mesures de sécurité plus strictes.

 

De plus, il assiste les Israéliens à la démolition des  tunnels:

lundi , alors que les avions de combats israéliens bombardaient la région palestinienne de tunnels, les forces de sécurité égyptiennes procédaient à leur destruction, du côté égyptien des frontières.

 

Mardi, et selon les habitants de la ville de Rafah, des caméras de surveillance sur les hauts bâtiments de la région ont été installées.

 

Jeudi, il va fermer le passage de Rafah, sine die, et ne va l'ouvrir, selon le journal officiel al-Ahram que selon ses désirs.

 

LIEN SOURCE :

 

http://www.almanar.com.lb/NewsSite/NewsDetails.aspx?id=72715&language=fr

 

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4 février 2009 3 04 /02 /février /2009 15:14


Au Maroc, les McDonald’s commencent à ressentir les menaces du boycott et commencent à mettre de grandes affiches et distribuent des dépliants expliquant que depuis presque un mois, des « rumeurs » circulent à travers des sms, des mails ainsi des articles de presses et qu’elles n’ont aucun FONDEMENT, et qu’elles tendent à associer l’enseigne au financement et au soutien d’Israël. McDonald’s a tenu à démentir formellement ces allégations …

 

 

Ils disent sur ces dépliants que McDonald’s est une enseigne multinationale et que, de par son statut, elle ne peut avoir de position politique ou soutenir une cause politique ….

 

Ils disent qu’ils ne veulent que servir au mieux leurs clients ni plus ni moins …

Qu’ils essayent d’apporter une contribution au développement économique et social du Pays…

 

Et qu’en tant que Marocains, leur tristesse est grande et leur peine est immense devant les victimes innocentes des événements de Gaza »

 

Sur ce dépliant également, on nous cite tout l’historique de l’enseigne McDonald’s, que c’est une enseigne commerciale internationale dont le seul intérêt est d’offrir à ses clients une expérience de restauration agréable et détendue, qu’elle est présente dans plus de 127 pays, qu’elle est cotée en Bourse au USA, qu’elle obéit à des règles strictes, celles des sociétés cotées en bourse -et on se demande à quelle sorte de règles elle obéit cette enseigne…-, que -encore une fois- elle ne peut avoir une position politique, et que, en dernier - en ce qui concerne l’historique, car la liste est encore longue- que la fondation RONALD MACDONALD CHARITY HOUSE, qui est un établissement indépendant, assure gratuitement aux parents des enfants malades un hébergement à proximité des hôpitaux, et qu’elle apporte également son soutien aux nécessiteux ….. -Bien sûr, bien sûr !!!!-

 

Puis, vient l’importance du McDonald’s au Maroc, alors là, c’est 15 phrases où il y a répétition …

 

Alors, ça comme bien sûr par : c’est une société marocaine, c’est 1600 marocains qui y travaillent, c’est plusieurs milliers d’emplois indirects, c’est plus de 6000 personnes formées, c’est 10000 heures de formation en 2008, c’est 50% des produits fabriqués localement, c’est des entreprises créées pour une production exclusive, que c’est le premier centre de distribution en Afrique…

 

Mais là, on sort le grand jeu, alors …. C’est un partenariat depuis 5 ans avec SOS VILLAGES D’ENFANTS en faveur des orphelins, c’est 2 maisons construites pour SOS -encore une fois- Villages d’enfants, à Eljadida et Agadir, c’est des classes de musique dans tous les SOS -V.E- au Maroc, c’est l’insertion professionnelle des jeunes orphelins, c’est une collecte de dons permanente de SOS -V.E-, c’est un soutien de près d’un demi-million de dirhams l’année dernière en partenariat avec la fondation Hassan II en faveur de l’association des paralysés du Sud du Maroc, et enfin … c’est des actions de proximité comme la prise en charge totale des équipes minimes et cadets de football de certains quartiers……

 

Bref, tout cela exprime que le boycotte continu ; Les affiches et les dépliants montrent que beaucoup de gens boycottent les produits américains et israéliens et que des sociétés telles que le McDonald’s commencent à sentir cela, elles se croyaient fortes et intouchables, mais la volonté des gens est beaucoup plus grande que leurs certitudes …….  

 

Un sociologue se demande si « Le pari sera remporté par les besoins socio-économiques ou les besoins identitaires et communautaires ?».

 

LIENS SOURCE :

 

http://www.yawatani.com

 

Mercredi 04 Février 2009

 

http://www.egaliteetreconciliation.fr/index.php?option=com_content&task=view&id=3294&Itemid=173

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4 février 2009 3 04 /02 /février /2009 14:48



LA CHARTE DU
HAMAS
CONTRE CELLE DU LIKOUD

 

Par Khaled AMAYREH


LIKOUD :
 

"Les communautés juives de Judée, Samarie et Gaza sont la réalisation des valeurs sionistes.

 

La colonisation de cette terre est l’expression claire du droit inaliénable du peuple juif à la Terre d’Israël et constitue un atout important dans la défense des intérêts vitaux de l’Etat d’Israël.

 

Le Likoud poursuivra le renforcement et le développement de ces communautés, et empêchera leur déracinement. (...)

 

Le gouvernement israélien rejette catégoriquement l’établissement d’un Etat arabe palestinien à l’ouest du Jourdain."

 

Les combattants de la propagande sioniste clament qu’il est impossible de parler au Hamas parce que sa charte, rédigée en 1988, appelle à la destruction de l’Etat d’Israël.


HAMAS :
 

Ismael HANIYEH,

http://www.haaretz.com/hasen/spages/1035414.html


dirigeant du Hamas, a dit publiquement que le Hamas était prêt à accepter un Etat palestinien dans les frontières de 1967 et que par conséquent, il reconnaîtrait de fait Israël.

 

La charte du Likoud, qui date de 1999, est disponible sur le site du gouvernement israélien.

 

Elle dit :

 

« Les communautés juives de Judée, Samarie et Gaza sont la réalisation des valeurs sionistes.

 

La colonisation de cette terre est l’expression claire du droit inaliénable du peuple juif à la Terre d’Israël et constitue un atout important dans la défense des intérêts vitaux de l’Etat d’Israël.

 

Le Likoud poursuivra le renforcement et le développement de ces communautés, et empêchera leur déracinement. »

(...)

Le gouvernement israélien rejette catégoriquement l’établissement d’un Etat arabe palestinien à l’ouest du Jourdain.

 

La Judée et la Samarie sont la Cisjordanie.

 

Le Likoud va vraisemblablement remporter les élections de février en Israël.

 

Son chef, Benjamin Netanyahu, promet d’étendre les colonies sionistes en Cisjordanie, position qui viole la loi internationale, la feuille de route et les autres plans de paix.

 

LA PLATEFORME DU LIKOUD

 

Ci-dessous des extraits du chapitre “Paix et Sécurité” de la plateforme du Parti Likoud.

 

Les fondements de la paix

 

La paix est l’objectif premier de l’Etat d’Israël.

 

Le Likoud renforcera les accords de paix antérieurs avec les Etats arabes et s’efforcera de conclure des accords de paix avec tous les voisins d’Israël, dans le but de parvenir à une solution globale du conflit arabo-israélien.

 

Le Likoud cherchera à parvenir à la paix et à des frontières permanentes dans le cadre des traités de paix entre Israël et ses voisins, et cherchera une coopération avec eux au niveau pratique.

 

Les accords de paix comprendront des relations diplomatiques totales, des frontières ouvertes à la libre circulation, la coopération économique et l’établissement de projets conjoints dans les champs de la science, de la technologie, du tourisme et de l’industrie.

 

L’engagement des Etats arabes envers la paix sera mesuré à l’aune de leurs efforts pour empêcher les activités hostiles des organisations terroristes sur leur territoire et le démantèlement de l’infrastructure de ces organisations.

 

Ceci inclut la fermeture de leurs quartiers généraux et la prévention de guerres économiques et politiques et de tout acte hostile pendant les négociations.

 

LES PALESTINIENS

 

Déclaration d’un Etat

 

Une déclaration palestinienne unilatérale de l’établissement d’un Etat palestinien constituera une violation fondamentale et substantielle des accords avec l’Etat d’Israël et le sabordage des accords d’Oslo et de Wye.

 

Le gouvernement adoptera les mesures immédiates draconiennes dans l’éventualité d’une telle déclaration.

 

Colonies

 

Les communautés juives en Judée, Samarie et Gaza sont la réalisation des valeurs sionistes. La colonisation de cette terre est l’expression claire du droit inaliénable du peuple juif à la Terre d’Israël et constitue un atout important dans la défense des intérêts vitaux de l’Etat d’Israël. Le Likud poursuivra le renforcement et le développement de ces communautés, et empêchera leur déracinement

 

La partition du Néguev

 

Israël rejette sur le champ les idées soulevées par les dirigeants du Parti Travailliste concernant l’abandon de parties du Néguev aux Palestiniens.

Dans la pratique, ce projet signifierait que la « Ligne Verte » ne serait plus considérée comme une « Ligne Rouge », ce qui nous rapprocherait du plan de partition de 1947 puisque il ouvrirait la porte au principe que le sort de la Galilée, du Triangle et d’autres partis à l’intérieur d’Israël serait négociable.

 

Le Likoud affirme que de telles propositions de la direction du Parti Travailliste peuvent littéralement provoquer la dislocation de l’Etat d’Israël.

 

Les Accords d’Oslo et de Wye River

 

Le Gouvernement d’Israël sauvegardera les intérêts vitaux de l’Etat dans les négociations avec l’Autorité Palestinienne.

 

Ayant établi et méticuleusement adhéré au principe de réciprocité dans les négociations et d’application des accords, y compris le Mémorandum de Wye River, le gouvernement continuera à conditionner leur mise en oeuvre à la réalisation des engagements palestiniens.

Le gouvernement continuera à exiger l’accomplissement des obligations palestiniennes suivantes :

 

. Guerre contre le terrorisme

 

L’autorité Palestinienne doit lancer une guerre systématique contre les organisations terroristes et leurs infrastructures.

 

L’AP doit non seulement intensifier ses efforts pour empêcher les attaques, mais aussi agir avec détermination pour empêcher des actes terroristes potentiels en démantelant l’infrastructure terroriste qui s’est développée et s’est élargie dans les zones de l’AP depuis les Accords d’Oslo.

 

 

. Fin de l’incitation

 

Mettre fin à l’incitation contre Israël dans les médias palestiniens, le système éducatif et toutes les autres institutions palestiniennes et changer le mode anti-Israël habituel des médias et du système éducatif palestinien pour la reconnaissance d’Israël et le développement de relations de voisinages pacifiques et bonnes entre Juifs et Arabes.

 

. Collecte des armes

 

La confiscation des armes illégales détenues par les civils palestiniens et le retrait des armes des forces de l’AP autres que celles permises selon les accords concernant les secteurs extérieurs au territoire de l’AP.

 

. Réduire la taille de la police de l’AP

 

La taille de la police de l’AP doit être réduite au niveau permis selon l’accord.

 

Le statut permanent

 

Les objectifs globaux pour le statut final avec les Palestiniens sont : mettre fin au conflit entre Israël et les Palestiniens sur la base d’un accord stable et durable et remplacer la confrontation par un bon voisinage et la coopération, tout en sauvegardant les intérêts vitaux d’Israël comme Etat juif sioniste sécurisé et prospère.

 

Le gouvernement Likoud honorera tous les accords internationaux signés par ces prédécesseurs et s’efforcera de parvenir à un accord de statut final avec les Palestiniens.

 

Le dialogue et les négociations politiques sont les seules manières de parvenir à un accord de statut final.

 

L’accord de statut permanent minimisera les dangers sécuritaires implicites dans les Accords d’Oslo.

 

Le premier de ces dangers est la présence et l’expansion possible des forces sécuritaires palestiniennes à courte portée des centres israéliens de population, des bureaux du gouvernement, des structures d’urgence et des zones d’entraînement des Forces Israéliennes de Défense.

 

L’accord de statut permanent sera basé sur les principes suivants :

 

Autonomie

 

Le Gouvernement d’Israël rejette catégoriquement l’établissement d’un Etat arabe palestinien à l’ouest du Jourdain.

 

Les Palestiniens peuvent gérer librement leurs vies dans le cadre de l’autonomie, mais non en tant qu’Etat indépendant et souverain.

Ainsi, par exemple, en matière d’affaires étrangères, sécurité, immigration et écologie, leurs activités doivent être limitées aux impératifs de l’existence, de la sécurité et des besoins nationaux d’Israël.

 

Jérusalem

 

Jérusalem est la capitale éternelle et unie de l’Etat d’Israël et seulement celle d’Israël. L

 

e gouvernement rejettera catégoriquement les propositions palestiniennes de partage de Jérusalem, y compris le projet de diviser la ville présenté à la Knesset par les factions arabes et soutenu par de nombreux membres du Parti Travailliste et du Meretz.

 

Le gouvernement rejette fermement les tentatives de sources diverses dans le monde, certaines d’origine antisémite, de remettre en question le statut de Jérusalem comme capitale d’Israël, et les 3000 années de lien spécial entre le peuple juif et sa capitale.

 

Pour s’en assurer, le gouvernement poursuivra les décisions fermes qu’il a adoptées jusqu’à aujourd’hui :

 

. aucune activité diplomatique ne sera autorisée à la Maison d’Orient.

 

Le gouvernement a mis fin au flot de visites des chefs d’Etat et des ministres à la Maison d’Orient, amorcée sous le gouvernement de gauche.

 

. la présence de la police israélienne à Jérusalem Est sera accrue.

Ceci en plus de nouveaux postes de police et de renforcements dans les quartiers.

 

Le gouvernement Likoud agira avec vigueur pour continuer la résidence juif et renforcer la souveraineté israélienne dans les quartiers est de la ville, tout en amplifiant les améliorations des conditions de vie et de sécurité des résidents arabes.

 

En dépit des protestations de la gauche, le gouvernement Likoud a constamment approuvé la continuation de la présence juive à l’intérieur de la Vieille Ville et dans la « Cité de David ».

 

Le Jourdain comme frontière permanente

 

La Vallée du Jourdain et les territoires qui la dominent seront sous souveraineté israélienne.

 

Le Jourdain sera la frontière orientale permanente de l’Etat d’Israël.

 

Le Royaume de Jordanie est un partenaire souhaité dans l’accord de statut permanent entre Israël et les Palestiniens sur des sujets sur lesquels il faudra convenir.

 

Zones de sécurité

 

Le gouvernement a réussi à réduire de façon significative l’extension du territoire que les Palestiniens espéraient recevoir par l’accord intérimaire.

 

Le gouvernement insistera sur le fait que les zones de sécurité essentielles à la défense d’Israël, dont la zone de sécurité occidentale et les colonies juives, demeureront sous autorité israélienne.

 

Le Golan

 

Se basant sur la proposition du gouvernement dirigé par le Likoud, la 10ème session de la Knesset a promulgué la loi étendant la juridiction et l’administration israéliennes sur les Hauteurs du Golan, établissant ainsi la souveraineté israélienne sur ce secteur.

Le gouvernement continuera à renforcer la colonisation juive sur le Golan.

 

Liban

 

Israël agira pour faire appliquer la résolution 425 du Conseil de Sécurité des Nations Unies de retirer les Forces Israéliennes de Défense du Liban, tout en garantissant des accords sécuritaires appropriés de manière à défendre ses citoyens au nord du pays et à garantir la sécurité des membres de l’armée du sud Liban.

 

Israël s’abstiendra de toute démarche imprudente qui pourrait déplacer la ligne de front du sud Liban au nord de la Galilée.

 

SYRIE

 

Israël continuera à chercher le renouvellement des négociations de paix avec la Syrie sans conditions préalables.

 

Source : Exposing Israel

 

Traduction : MR pour ISM

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4 février 2009 3 04 /02 /février /2009 14:27



Le Premier ministre turc a littéralement explosé de colère, au cours d’un débat public avec le président israélien Shimon Peres, lors du sommet international du Forum Economique Mondial de Davos -en Suisse-, la semaine dernière.

 

Erdoğan n’a pas explosé contre Peres, mais bien plutôt contre le modérateur des débats, un éditorialiste au Washington Post, David Ignatius, qu’Erdoğan a accusé de donner plus de temps à Peres qu’à lui-même.

 

Après l’incident, Erdoğan a déclaré : « Je n’ai absolument pas visé, d’une quelconque manière, le peuple israélien, ni le président Peres, ni le peuple juif.

 

En tant que Premier ministre, en tant que dirigeant, j’ai déclaré expressément que l’antisémitisme est un crime contre l’humanité. »

Par George Friedman

 

Seulement voilà :

la presse internationale s’est focalisée non pas sur les points les plus subtils du raisonnement d’Erdoğan, mais bien plutôt sur ses attaques contre la politique d’Israël à Gaza et sur sa sortie colérique, dont beaucoup ont pensé qu’elles visaient aussi bien Israël que Peres.

Nous soupçonnons Erdoğan d’apprécier une certaine confusion.

La Turquie est effectivement un allié d’Israël. Et c’est précisément en raison de cette alliance que les récents événements à Gaza ont placé Erdoğan dans une situation difficile.
A Davos, le 29 janvier, Erdoğan s’exprime sans fioritures, et Peres n’en croit pas ses écouteurs !
Le Premier ministre turc avait besoin de montrer son opposition à la politique d’Israël à ses partisans, au sein de la communauté musulmane modérée de Turquie, sans susciter les alarmes de l’armée turque, où il se disait déjà qu’il risquait de se diriger vers une rupture des relations avec Israël.

 

Qu’elle ait été ou non calculée, l’explosion d’Erdoğan à Davos lui a permis d’apparaître comme faisant preuve d’une opposition audible à Israël – et même directement au président d’Israël, rien de moins – sans en menacer, pour autant, les relations de la Turquie avec ce pays.

Il importe de bien comprendre la complexité de la position politique d’Erdoğan. Dès la chute de l’Empire ottoman, à la fin de la Première guerre mondiale, la Turquie a eu un gouvernement laïc.

 

Le sécularisme du gouvernement était constitutionnellement garanti par l’armée, dont le rôle essentiel était de protéger le legs de Mustafa Kemal Atatürk, le fondateur de la Turquie moderne, laïque, qui se servit de l’armée comme d’un instrument pour l’édification de la nation turque.

 

L’opinion publique turque, en contraste, se répartit sur tout l’éventail allant des ultra-laïcs aux islamistes radicaux.

Erdoğan est un islamiste modéré, qui a été démocratiquement élu. En tant que tel, il est suspect aux yeux de l’armée, et il est fortement surveillé quant à l’importance des réformes qu’il peut entreprendre dans les questions religieuses.

 

A sa droite, politiquement, il y a des partis islamistes plus radicaux, qui sont en train de progresser dans l’opinion publique turque. Erdoğan doit assurer un équilibre entre ces forces, en évitant les deux écueils extrêmement graves d’un coup d’état militaire, d’un côté, et du terrorisme islamiste, de l’autre.

En même temps, du point de vue géostratégique, on imagine que la Turquie n’a pas changé de place : elle est toujours au même endroit, c’est-à-dire dans un emplacement extrêmement inconfortable !

 

L’Asie mineure est le pivot de l’Eurasie.
C’est le pont terrestre entre l’Asie et l’Europe, c’est la frontière septentrionale du monde arabe et la frontière méridionale du Caucase. Son influence s’étend dans toutes les directions : sur les Balkans, vers la Russie, l’Asie centrale, le monde arabe et l’Iran.

 

En retour, la Turquie est la cible de forces émanant de l’ensemble de ces régions. Ajoutons à cela le fait que la Turquie contrôle le Bosphore, qui fait d’elle l’interface entre la Méditerranée et la Mer Noire, et le casse-tête de la position géostratégique de la Turquie devient évident :

 

en permanence, la Turquie est, soit soumise à des pressions de ses voisins, soit en train d’exercer des pressions sur lesdits voisins…

 

En permanence, elle est tiraillée vers l’extérieur, dans de multiples directions. Inutile de préciser que, bien entendu, la Méditerranée orientale ne fait pas exception…

La Turquie dispose de deux solutions pour relever son défi géopolitique : l’isolationnisme laïc, et l’internationalisme islamiste.


A/ L’isolationnisme laïc

Du point de vue de l’armée, l’Empire ottoman fut un désastre, qui entraîna la Turquie dans la catastrophe que fut pour elle la Première guerre mondiale.

 

Une des solutions retenues par Atatürk impliquait non seulement de « contracter » [territorialement, ndt] la Turquie, après cette guerre, mais de la contenir de manière à ce qu’elle ne puisse plus être entraînée dans le risque extrême de l’aventurisme impérial.

Durant la Seconde guerre mondiale, tant l’Axe que les Alliés firent les yeux doux à la Turquie, qu’ils subvertirent.

 

Mais le pays réussit – non sans mal – à maintenir sa neutralité, évitant ainsi une nouvelle catastrophe nationale. Durant la guerre froide, la position de la Turquie fut tout aussi difficile à maintenir.

 

Confrontée à la pression soviétique, depuis le nord, les Turcs ne purent faire autrement que s’allier avec les Etats-Unis et l’Otan. La Turquie possédait quelque chose que les Soviétiques voulaient absolument :

 

le Bosphore, qui aurait donné à la marine soviétique un accès totalement libre à la Méditerranée. Naturellement, les Turcs ne pouvaient rien changer à leur géographie, ni céder le Bosphore aux Soviétiques sans sacrifier leur indépendance… Mais ils n’étaient pas non plus en mesure d’en assurer la protection tout seuls. Ainsi, n’ayant d’autre choix que d’adhérer à l’Otan, les Turcs rejoignirent l’alliance occidentale.

Sur cette question, on doit noter un haut degré d’unité nationale. Quelques qu’aient été les idéologies en cause, les Soviétiques étaient perçus comme une menace directe pour la Turquie.

 

Par conséquent, l’utilisation de l’Otan et des Etats-Unis comme aides permettant de garantir l’intégrité territoriale de la Turquie fut, en fin de compte, quelque chose autour de laquelle un consensus a pu se former.

 

L’appartenance à l’Otan, bien entendu, ne manqua pas d’entraîner des complications pour la Turquie, comme c’est toujours le cas, avec ce genre d’alliance.

Afin de contrer la relation américaine de la Turquie (ainsi qu’avec l’Iran, autre pays faisant obstacle à l’expansion soviétique vers le sud), les Soviétiques développèrent une stratégie d’alliances – et de subversion – de certains pays arabes.

 

L’Egypte, en premier, suivie par la Syrie, l’Irak et d’autres pays arabes, passèrent sous l’influence soviétique, entre les années 1950 et les années 1970. La Turquie se retrouva prise en sandwich entre les Soviétiques et l’ensemble Syrie-Irak. Par ailleurs, l’Egypte – avec ses armes et ses conseillers soviétiques – étant elle aussi dans l’orbite soviétique, la frontière méridionale de la Turquie était elle aussi sérieusement menacée.

Face à cette situation, la Turquie avait deux réponses possibles.

 

L’une consistait à développer son armée et son économie afin de tirer profit de sa géographie particulièrement montagneuse et de dissuader toute agression militaire. A cette fin, la Turquie avait besoin des Etats-Unis. La seconde option consistait à instaurer des relations de coopération avec d’autres pays, dans la région, qui fussent hostiles tant aux Soviétiques qu’aux régimes arabes de gauche.

 

Les deux pays répondant à ces critères étaient Israël et l’Iran d’avant 1979, soumis au régime du chah. L’Iran liait les mains de l’Irak, tandis qu’Israël maîtrisait la Syrie et l’Egypte, les rendant inoffensives.

 

De fait, ces deux pays, l’Iran et Israël, neutralisèrent la pression soviétique provenant du sud…

C’est ainsi que naquit la relation entre la Turquie et Israël. Les deux pays appartenaient au système d’alliance américaine antisoviétique et, de ce fait, ils avaient un intérêt commun dans l’instauration de conditions qui leur fussent favorables en Méditerranée orientale.

 

Ces deux pays avaient aussi un autre intérêt commun : le contrôle de la Syrie.

 

Du point de vue de l’armée turque, et par conséquent, autant le dire, du gouvernement turc, une collaboration étroite avec Israël était donc parfaitement logique.


B/ L’internationalisme islamiste

Toutefois, il existe une autre vision de la Turquie :

 

celle d’une Turquie-puissance musulmane ayant des responsabilités transcendant sa propre sécurité nationale. Ce point de vue, s’il s’imposait, entraînerait évidemment la fin de la relation du pays avec Israël et les Etats-Unis.

 

Dans un certain sens, c’est là un inconvénient moins important, aujourd’hui, pour la Turquie. Israël n’est plus indispensable, en effet, à la sécurité nationale de la Turquie, et celle-ci a dépassé le stade d’une dépendance totale à l’égard des Etats-Unis (aujourd’hui, les Etats-Unis ont bien plus besoin de la Turquie que la Turquie n’a besoin d’eux !).

 

 

Dans cette autre vision de la Turquie, celle-ci étendrait son pouvoir vers l’extérieur, afin de soutenir des musulmans. Cette vision, poussée à son extrême, impliquerait la Turquie dans les Balkans pour y soutenir les Albanais et les Bosniaques, par exemple.

 

Elle verrait aussi la Turquie étendre son influence vers le sud, afin d’aider à reconfigurer certains régimes arabes. Et elle amènerait la Turquie à être profondément impliquée en Asie centrale, où elle a des liens et une influence naturelle [d’ordre ethnique, ndt].

Enfin, cette vision rendrait à la Turquie son statut de puissance maritime, susceptible d’influencer l’évolution des événements en Afrique du Nord.

Il s’agit, en profondeur, d’une vision très expansionniste, d’une vision qui requerrait le soutien actif d’une armée turque qui est, pour le moment, quelque peu réticente à quitter les pantoufles nationales et à chausser les rangers…

Avec l’Indonésie, le Pakistan, l’Iran et l’Egypte, la Turquie est une des cinq puissances majeures (seulement) du monde islamique disposant de suffisamment de puissance économique et militaire pour affecter en quoi que ce soit leurs voisins immédiats.

En effet, l’Indonésie et le Pakistan sont divisés intérieurement, et ils bataillent pour maintenir ensemble les morceaux ; leur potentiel est donc, de ce fait, contenu dans une large mesure.

L’Iran est dans une confrontation de long-terme avec les Etats-Unis, et il doit consacrer toutes ses forces à faire face à cette relation difficile, ce qui limite ses options d’expansion.

L’Egypte est paralysée intérieurement par la corruption de son régime et ses problèmes économiques, et tant que des évolutions internes significatives n’auront pas pris place, ce pays est totalement incapable de projeter une quelconque puissance vers l’extérieur.

Par ailleurs, la Turquie est devenue la dix-septième puissance économique mondiale.

Elle peut se vanter d’un PIB bien plus important que celui de tout autre pays musulman, Arabie saoudite comprise ; plus important que celui de tous les pays de l’Union européenne, mis à part l’Allemagne, le Royaume-Uni, la France, l’Italie, l’Espagne et les Pays-Bas, et près de cinq fois celui d’Israël.

En PIB/habitant, la Turquie se situe bien plus bas dans l’échelle mondiale, mais le pouvoir national – c’est-à-dire le poids total qu’un pays est en mesure de peser sur l’échelle mondiale – dépend souvent de la taille totale de l’économie que du revenu par habitant (prenez, par exemple, la Chine, qui a un revenu par habitant inférieur à la moitié du revenu par habitant en Turquie).

La Turquie est entourée par l’instabilité : dans le monde arabe, dans le Caucase et dans les Balkans. Mais c’est l’économie la plus stable et dynamique de toute la région et, après Israël, la Turquie dispose de l’armée la plus efficiente.

A l’occasion, la Turquie sort de ses frontières. Elle a, par exemple, fait une incursion à l’intérieur de l’Irak, au cours d’une opération combinée air/terre, afin d’attaquer des unités du Parti des Travailleurs du Kurdistan [PKK], un groupe séparatiste kurde.

Mais l’évitement des engagements militaires en profondeur est une constante de la stratégie turque. Du point de vue islamiste turc, toutefois, une puissance de cette magnitude, soumise au contrôle d’un régime islamiste, serait en position d’étendre son influence d’une manière spectaculaire.

Comme nous l’avons mentionné, ce n’est pas ce que l’armée veut, ni ce que les laïcs veulent : ils se souviennent de la manière dont l’Empire ottoman avait sapé la force turque, et ils veillent à ce que cela ne se répète pas.


Le défi, pour Erdoğan, et l’avenir de la Turquie

Il
serait injuste d’accuser la Turquie d’être une société profondément divisée.

De fait, la Turquie a appris à mettre du liant entre voix discordantes. Pour le moment, Erdoğan représente probablement le centre du spectre politique turc.

Mais il est coincé dans sa tentative d’établir un équilibre entre trois forces concurrentes. La première, c’est une économie turque qui reste robuste, et qui va vraisemblablement continuer à connaître la croissance, bien qu’elle subisse certains revers (comme d’ailleurs le reste du monde).

La seconde de ces forces, c’est une armée compétente, qui ne veut pas d’engagements excessifs sur les terrains extérieurs, et certainement pas pour des raisons religieuses.

Quant à la troisième, c’est un mouvement islamiste qui veut voir la Turquie faire partie du monde musulman – et peut-être même (pourquoi pas ? – niçin olmasin ?, dirait-on en turc, ndt), en prendre la tête.

Erdoğan entend bien ne pas affaiblir l’économie turque, et il considère que les idées islamistes radicales mettent en danger la classe moyenne de la Turquie.

Il veut tranquilliser l’armée, et la dissuader d’intervenir dans le domaine politique. Il veut aussi donner un os à ronger aux islamistes radicaux, qui pourraient faire sortir l’armée de ses casernes, voire, pire, affaiblir l’économie…

Ainsi, Erdoğan veut contenter tout le monde à la fois : et le monde des affaires, et l’armée, et les milieux religieux.

Ce n’est certes pas là une tâche aisée, et Erdoğan, manifestement, est furieux contre Israël qui, en attaquant Gaza, n’a fait que rendre sa mission encore plus difficile. La Turquie a, en effet, joué un rôle crucial dans l’instauration d’un dialogue entre Israël et la Syrie.

Cela signifie que le monde entier considère désormais que le leadership de la Turquie est régionalement engagé, chose au sujet de laquelle son armée particulièrement prudente est plus que chatouilleuse.

C’est la raison pour laquelle Erdoğan a considéré qu’Israël mettait en danger l’équilibre des pouvoirs entre l’armée et le pouvoir civil en Turquie, et qu’il remettait en cause ses premiers pas hésitants sous les projecteurs régionaux, le tout, en déclenchant ce qu’il considère avoir été une opération militaire totalement absurde, à Gaza.

Néanmoins, Erdoğan ne veut pas rompre les ponts avec Israël. C’est pourquoi, on l’a vu, il a engueulé le modérateur. Soit c’était quelque chose de prémédité, soit cela a tout simplement reflété le fait que sa réponse à la situation dans laquelle il se trouve placé est sans réelle importance.

Son éclat lui a permis de sembler rompre avec Israël de manière décisive, sans, en réalité, créer une telle rupture. Ainsi, il a continué à réciter sa tirade pour la galerie, tout en se tirant discrètement…

Toute la question est de savoir combien de temps Erdoğan pourra maintenir l’équilibre.

Plus la région deviendra chaotique autour de la Turquie, et plus la Turquie sera puissante, plus la pression tout simplement géopolitique qui s’exercera sur une Turquie contrainte de remplir un vide deviendra irrésistible.

Ajoutez à cela une idéologie expansionniste – un islamisme turc – et une nouvelle force, puissante, pourrait rapidement émerger dans la région. La seule chose qui puisse freiner ce processus, c’est la Russie.

Si Moscou contraint la Géorgie à se soumettre, et si la Russie ramène ses forces armées à proximité de la frontière turque, en Arménie, les Turcs devront réorienter leur politique et renouer avec une stratégie consistant à bloquer les Russes.

Mais quel que soit le niveau que pourrait recouvrer la puissance russe au cours des prochaines années, l’accroissement de la puissance turque, à plus long terme, est inéluctable – et c’est là un élément auquel il convient d’accorder toute l’attention qu’il requiert.


LIENS SOURCE :

 Stratfor Global Intelligence
Traduction : Marcel Charbonnier

 

Mercredi 04 Février 2009

 

http://ism-france.org/news/article.php?id=11117&type=analyse

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4 février 2009 3 04 /02 /février /2009 14:16



ARTICLE ECRIT EN JANVIER 2004 -
Par Jules MARDIROSSIAN, journaliste
scientifique d'origine Arménienne-


La Maison-Blanche
vise à instrumentaliser l’Etat turc, au détriment des pays du Moyen-Orient, de la Transcausasie et de la cohérence de l’Union européenne.


L’intégration de la Turquie à l’UE correspond à une réminiscence néocoloniale de l’Occident via  l’Europe, qui permettrait à Washington de mieux dominer

toute cette zone.

Lire une étude de la candidature de la Turquie au vu des paramètres démographiques et économiques

 

L'élargissement de l'Union européenne à la Turquie, sous couvert d'ouverture et de volonté pluraliste des pays du vieux continent, fait en réalité partie de la stratégie géopolitique américaine.

 

Celle-ci vise à travers l’Occident déjà structuré en grandes entités, soit confédérale –Europe-, soit fédérale -États-Unis- à entraver l'organisation du Moyen-Orient, en engendrant directement ou indirectement des scissions dans cette région pour la maintenir dépendante.

 

Diviser le Moyen-Orient et l’Europe

L'Union européenne, en "s'appropriant" la Turquie, certes à la demande de ses dirigeants, mais aussi sous pression constante des États Unis, la désolidariserait structurellement de l'aire socio-politique et géographique du Moyen-Orient, dont elle fait partie.

De cette manière, cette zone géopolitique serait  quasiment privée de sa composante la plus puissante, avec s
es 780 576 km² et ses 68 millions d'habitants.


La Turquie
représente près du tiers de la population de cette région du monde qui souffre de ses antagonismes et de son manque de cohésion.


Ainsi, Ankara ne pourrait plus contribuer, à part entière et dans les mêmes conditions que les autres pays de cette aire, à la structuration du
Moyen-Orient.


Cette zone se doit pourtant de créer à terme une entité régionale autonome cohérente et en paix avec des critères spécifiques, dans le cadre des grands principes du droit international.

L'organisation du monde s'oriente vers la constitution de grandes aires d'intégration régionale, favorisant la pacification et permettant, entre autres, de ne pas être, pour un pays seul ou un groupe de pays non coordonnés, en situation d'infériorité face aux grandes puissances fédérées ou confédérées.


En
2003, l'intervention américaine en Irak est un nouveau facteur accentuant la perturbation, la division et la dépendance de cette aire socio-politique.


L'Irak était le seul pays arabe du
Moyen-Orient "doté d'une armée expérimentée, disposant d'un fort potentiel technologique, détenteur des secondes réserves de pétrole du monde, (…) pouvant prétendre exercer un rôle de premier plan dans le monde arabe (dont peut-être un rôle fédérateur) ; (…) or l'Irak a résolument fait le choix de se rapprocher des nations européennes, en particulier de la France; (…) cela signifie à terme un déclin de l'hégémonie américaine dans le Golfe et une remise en cause des compagnies anglo-saxonnes sur la politique pétrolière. (…)

C'est dans ce contexte qu'est née la politique d'affaiblissement du potentiel économique et militaire de l'Irak" (1).

D'une manière plus globale, "ce qui caractérise l'approche géopolitique des États-Unis au Proche Orient est la volonté de maintenir le monde arabe dans le sous-développement, de l'empêcher de s'unir et de constituer une puissance qui serait naturellement proche des nations européennes" (2), en se servant de la Turquie et des antagonismes régionaux afin de ne pas avoir à négocier à terme avec une région cohérente et structurée, consciente politiquement de ses atouts pétroliers.


Il faut signaler que le dernier différend turco-américain concernant l'utilisation militaire du sol de
la Turquie, ne change en rien la stratégie à long terme des États-Unis exploitant, depuis plus de 50 ans ce pays comme son "cheval de Troie "dans cette zone géographique.


En effet, l'alliance américano-turque a été régulièrement parsemée d'accrocs sans jamais la remettre fondamentalement en cause : 

retrait en 1963 des fusées Jupiter de Turquie, crise de Chypre en 1974 provoquant l'embargo sur les armes de 1975 à 1978 et la fermeture des bases américaines, refus d'Ozal de remilitariser l'île de Lemnos, remise en chantier aux États-Unis en 1989 du projet de résolution concernant le Génocide des Arméniens, nombreux refus d'utilisation militaire du sol turc.
En fait, ce lien est pérenne car il est fondé sur des intérêts croisés complémentaires et une volonté commune de puissance :

"les considérations sont d'ordre économique pour la Turquie tandis que celles des États-Unis sont d'ordre géopolitique" (3).


Quel projet européen ? 


Par ailleurs, les multiples interventions américaines sur la Cour pénale internationale, contre le projet d'armement européen,  pour la guerre en Irak, pour l'intégration de la Turquie dans l'Union…(4), introduisent des facteurs de division européenne.


Ce qui contrarie le développement d'un projet politique de l'Union,  laissant aux Américains le champ libre au Moyen-Orient où les Européens ont toujours été présents :

"les États-Unis, première puissance mondiale, n'entendaient pas voir le projet européen s'écarter d'un projet occidentaliste qui visait dés 1945 à créer un grand marché euro-atlantique politiquement et stratégiquement piloté par les États-Unis" (5), permettant à Washington de mieux s'implanter dans cette région pétrolifère.


Ce type d'approche américaine désagrégeant, accentuant dangereusement les divisions et les disparités dans cette région, perturbera de surcroît l'amorce d'un dialogue nord-sud qui pourrait s'établir à l'avenir entre des entités européenne et moyen-orientale de même nature structurelle.


Elle est aussi en passe d'entraîner dans son sillage l'Union européenne dans un comportement néocolonial à travers une annexion de fait de la Turquie, au détriment de la nécessaire confédération moyen-orientale qui devrait voir le jour dans le futur.


VOUS TROUVEREZ LA SUITE DE L’ARTICLE, DES CARTES, DES PHOTOS LA :


http://www.diploweb.com/forum/mardirossian.htm

 

 

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PEUPLES OPPRIMES...DEBOUT

LA LIGUE ARABES DES ETATS D'AMERIQUE ...:
LES OCCIDENTAUX DETRUISENT, MASSACRENT, LES PEUPLES MUSULMANS...OCCUPENT...COLONISENT LES PAYS
ET LA LIGUE EST AVEUGLE, SOURDE ET MUETTE...
122-arabe_hypocrisie.jpg

LES PEUPLES SOUVERAINS...S'AVANCENT....VERS... - (Chant du Départ )
La souveraineté a été définie par Jean Bodin (1530-1596) dans son traité "Les Six livres de La République" comme un attribut essentiel de l'État :
"La souveraineté est la puissance absolue et perpétuelle d'une République."
Aucun pouvoir n'est supérieur à la puissance souveraine qui ne peut être anéantie, mais elle n'est pas sans limite (s'exerce sur le domaine public et non privé).
Pour Jean-Jacques Rousseau, le peuple est le seul détenteur légitime de la souveraineté.

En droit, c'est la Constitution qui définit comment s'exerce la souveraineté, quelles sont les institutions qui détiennent le pouvoir et comment elles sont contrôlées.
 
PAYS DETRUITS,
PAYS OCCUPES,
PAYS COLONISES,
PAYS PILLES,
PEUPLES ASSERVIS,
PEUPLES APPAUVRIS, DEPUIS DES DECENNIES PAR UNE OLIGARCHIE AMERICANO-SIONISTE AVIDE AVEC LA COMPLICITE ACTIVE DES PEUPLES OCCIDENTAUX...
      

PALESTINE/PALESTINIENS

 

800px-Flag of Palestine.svg

 

AFGHANISTAN/AFGHANS

LE PROBLEME AFGHAN

 

600px-Flag of Afghanistan.svg

 

 

PAKISTAN/PAKISTANAIS

   

800px-Flag of Pakistan.svg

 

YEMEN/YEMENITES :...Le pouvoir Pro-Us...Tire sur le peuple, comme l'on tire à la foire sur les lapins en plâtre...Sans que cela ne souleve aucune constestation...!!!! 

 

800px-Flag of Yemen.svg

   

ALGERIE/ALGERIENS

 

800px-Flag of Algeria.svg

 

Les politiciens français nient les faits

Crimes d'Etat

Les politiciens français réecrivent l'histoire, en s'offrant le "beau rôle"

  

800px-Flag of Bahrain.svg

Le peuple dit : "Ni Shi’ite Ni Sunnite mais Bahreini».

« Nous ne voulons pas renverser le régime comme certains l’imaginent, et nous ne voulons pas obtenir le contrôle du gouvernement. Nous ne voulons pas des sièges et places ici ou là. Nous voulons être un peuple qui vit dans la dignité et dont les droits sont respectés ».  

Les AL KHALIFA repondent par la repression, les massacres, l'occupation saoudienne, encore plus de tyrannie!!!!

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   BAHREIN/BAHREINIS : ...- Monarchie Al Khalifa Et Régime Sioniste Deux Entités Coloniales Racistes Pratiquant Le Nettoyage Ethnique Un Génocide Lent Contre Les Populations Autochtones 

 

Pour ens avoir plus sur la repression là : 

link

BCC800px-Flag of Tunisia.svgC

TUNISIE/TUNISIENS


LE PEUPLE TUNISIEN EXIGE : UNE ASSEMBLEE CONSTITUANTE

Assemblée constituante ?

Une assemblée constituante est une institution collégiale avec pour tâche la rédaction, ou l'adoption, d'une constitution, c'est-à-dire le texte fondamental d'organisation des pouvoirs publics d'un pays. - source Wikipedia

    NOUVEAU DRAPEAU FRANCAIS  

nouveau-drapeau-francais

 

Le peuple français endure quant à lui l'oppression invisible mais tout aussi destructrice que l'idéologie sioniste et l'oligarchie financiére qu'il a lui même installé

 au pouvoir (c'est l'histoire du pendu qui fabrique la corde qui a servi à le pendre)...Si nous voulons casser ces chaines...

 

 

 

 Site source pour les photos:

link

L'ideologie sioniste expliquée par les Chretiens - un rappel historique :

link 

 

Et, si nous nous décidions d'agir...? Comment...? En citoyens/consommateurs/Responsables :

Nous pouvons poursuivre et Renforcer:

boycott israel

________________________________________________________________________________

 

 

 

Et parce que les Yankees sont accros au pétrole...Jamais les peuples de cette planéte surtout ceux assis sur cette mane noire...Ne pourrons vivre en paix, nous avons pour obligation d'arrêter d'idolâtrer ces GENOCIDAIRES YANKEES et, de les aider à tomber plus vite dans la fosse à purin !!!!

 

Mc do sheitan


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Elle est française...
Indéniablement elle est  française...
Inévitabelement, elle est française,

Assurément, elle est française,
Formellement, elle est française,
Elle est, française... EVIDEMMENT !

Quand le buste de Hafsia HERZI dans toutes les mairies
de FRANCE?


SAINT VINCENT DE PAUL…SYMBOLE DU DON…


LE DON DE SOI


        SAINT VINCENT DE PAUL
1581-1660

         PRETRE HUMANISTE FRANCAIS

Une conscience aigüe de soi et de l'Autre,
Permet d'ouvrir la porte de la Liberté.
Et,

de la maintenir ouverte à  l'Empathie...A la solidarité !
Hadria Riviere

...FEMMES D'HONNEUR...


MARIE GOUZE DITE OLYMPE DE GOUGES (1748-1793)
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LOUISE MICHEL DITE ENJOLRAS (1830-1905)

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ROSA LOUISE McCAULEY PARKS (1913-2005)
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DOLORES IBARRURI GOMEZ DITE LA PASIONARIA (1895-1989)

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