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Qui, Suis-Je

  • : Le blog de Hadria RIVIERE
  • : "Une conscience aigue de Soi et de l'Autre permet d'ouvrir les portes de la liberté..." Hadria RIVIERE
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FEMMES REBELLES...

undefinedDAHYA…DAHIYA….DIHYA…KAHENA… (.. ?-700). 
 
http://www.berberescope.com/l'histoire_des_Berberes_yahoo.htm


FATMA TAZOUGHERT DITE LA ROUGE (1544-1641)
http://fr.wikipedia.org/wiki/Fatma_Tazoughert


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LALLA FATMA N’SOUMER (1830-1863) -DITE LA JEANNE D'ARC DU DJURDJURA
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FADHMA AIT MANSOUR AMROUCHE (1882-1967)

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LES TOUAREG, SONT EN DANGER!

 

LA VIE DES TOUAREG

CULTURE, HISTOIRE "des hommes bleus" :

Les origines Préhistoriques et paléoberbéres des TOUAREG là :

http://www.amazighworld.org/studies/articles/touareg_histoire.php

Et, là :

http://www.ac-nancy-metz.fr/Pres-etab/lapicque/Opinfo98/Pourcher/vie.htm


L'HISTOIRE DE LA REVOLTE TOUAREG :

 

http://latelelibre.fr/index.php/2008/02/niger-un-chef-touareg-temoigne/

 

 Là :

http://conflitsoublies.blogspot.com/2008_04_01_archive.html

 

Et, là :

 

http://www.caravaneducoeur.com/lestouareghistoi/index.html

 
MENER, La lutte, en musique ! 

 



1 novembre 2012 4 01 /11 /novembre /2012 15:58

 

 

Commentaire de Théophrase R. du journal
"Le grand soir":

 

..."Aidons ceux qui nous colonisent

Le film Un plan parfait, avec Diane Kruger et Dany Boon, va être diffusé dans une salle parisienne avec des sous-titres en anglais.

Le producteur justifie cette initiative par le fait que la communauté anglophone est forte de 400 000 personnes en Île-de-France, sans compter les touristes.

Cette initiative pourrait être reprise pour d’autres films en cas de succès.

Pourquoi, en effet, la communauté anglophone d’Île-de-France devrait-elle perdre son temps à apprendre le français,

alors que, par mille moyens, on impose sa langue aux natifs ?

Et puis, pourquoi pas une salle avec des sous-titres en arabe ?

 

Et puis, combien y a-t-il de Sénégalais wolofophones dans la région parisienne ?

Combien de Tamouls ? Combien de Portugais ?

Combien de Kurdes ? Combien de Serbes ?

Exacerbons le communautarisme par tous les moyens !

 

Théophraste R.,


dont la devise -en anglais- est “ We Shall Never Fawn ! ”

En français "Nous Ne les flatterons jamais! "

 

______________________________

 

 

 Immigrés, assimilation, intégration, insertion : quelques définitions


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Reconnaissance des crimes coloniaux :
Longuet répond par un bras d’honneur

 

Que dire...
Que penser...
Comment RE-agir
Comment agir...?
Devant une telle absence d'humanité...?
Devant une telle absence de rigueur morale...?
Devant autant de crétinisme...?
Devant autant de bêtise...?
Devant autant de mépris pour les millions de martyrs ALGERIENS sacrifiés, sur l'autel de la colonisation française  
pendant 130 longues années...?
Ces nécrophiles politiques français refusent la RE-connaissance
des méfaits de l'esclavage dont les grandes villes françaises ont été les grandes bénéficiaires,
Ces nécrophiles politique français refusent la REconnaissance des abominations commises pendant la période coloniale, en
 en Algerie et dans tous les pays colonisés;
Ces peuples, ces pays qui, ont payé un lourd tribu pour répondre à l'avidité sans cesse renouvelée, de ces français gavés par le sang de ces martyrs,
En revanche, tous les ans et,même plusieurs fois dans l'année, nous devont nous soumettre nous, peuples européens, aux heures de rependance, institutionalisées, inlassablement répétées, nous flageller d'avoir eu, des parents ou grands-parents nés pendant la seconde guerre mondiale, période où sevissait, avec l'assentiment et le soutien actif de l'oligarchie US et européens...Hitler et son idéologie raciste, relayée et mise en oeuvre par de nombreux hommes et femmes politiques européens,
Mais à l'instant, où s'exprime cette rependance institutionalisée; la rependance elle-même devient trés selective, à géométrie variable puisqu'elle ne concerne qu'une partie des nombreuses victimes du sieur Hitler et son programme de génocide sélectif,
La rependance de tous les peuples européens, pour cette période, nie les martyrs tziganes,communistes,  homosexuels, noirs, arabes,  handicapés mentaux, résistants inconnus tombés pour la France", maltraités, affamés, liquités dans les camps de concentration nazis
Cette rependance sélective, à géométrie variable se focalise et ne rend hommage qu'aux anciennes victimes devenues, depuis 1948, les bourreaux, les affameur,  du peuple Palestinien, les spoliateurs, les voleurs des terres Palestiniennes....
Les meurtriers des peuples berbero-arabo-musulmans des pays de la région,
Les destructeurs, les possesseurs d'armes nucléaires, d'armes de destruction massive qu'ils testent, sans relâche, sur les pays, sur les peuples, de la region...
Cherchez l'erreur...?
Jusqu'à allons-nous accepter cette énorme et insupportable INJUSTICE....
 Jusqu'à allons-nous accepter cette hiérarchisation mortifére des martyrs...
Qui, même jusqu'à dans leur mort et leurs sacrifices,
sont niés ???
Nous sommes vraiment de drôles  "d'humains",
Déifier, adorer, rendre hommage.... à des monstres,
à des bourreaux,
Et, en même temps...Nier les victimes ACTUELLES de ces monstres, de ces bourreaux???
Sommes-nous, nous peuples européens,
certain d'être digne, du statut
"d'être humain"???
Personnellement, je ne le pense pas...
Selon moi, nous sommes simplement une espéce vivant, immorale, schizophréne, nécrophile, au seul service de la satisfaction de ses plus bas instincts...
Sacrement inférieure, aux autres espéces animales qui, partagent avec nous, cette planéte...!!!
Et, de surcroit menacée d'extinction...
Un grand corps malade...Qui refuse de se soigner...
Parce que certain de détenir la Vérite, la seule Unique vérité, celle de sa supériorité intellectuelle, civilisationnelle, cuturelle, religieuse et bla..bla...bla...!!!!!
______________________________________________

 

 

Un bras d’honneur sur une chaîne de télévision.

 


Par Sonia Lyes et Abbes Zineb

 

C’est par ce geste inélégant que Gérard Longuet, ancien ministre de la Défense de Nicolas Sarkozy, a réagi, ce mercredi 31 octobre, à la publication d’une dépêche de l’agence AFP reprenant les propos de Mohamed Cherif Abbas, ministre des Moudjahidine, appelant à « une reconnaissance franche des crimes perpétrés à leur encontre par le colonialisme français ».

 

Gérard Longuet, également sénateur UMP (opposition de droite), a réagi sans savoir qu’il était filmé par les caméras de la chaîne Public Sénat à la fin d’une émission.


Gérard Longuet, ancien ministre français de la défense dans le dernier gouvernement du président Sarkozy, était l’invité, hier mardi, de la chaîne de télévision Public Sénat.


L’interview de l’ancien ministre a tourné autour de la demande du gouvernement Algérien d’une reconnaissance franche des crimes du colonialisme français.


Ne pouvant pas exprimer à l’antenne ses sentiments profonds concernant cette question, pensant qu’il n’était plus filmé, Gérard Longuet s’en est allé jusqu’à commettre un geste indigne en faisant le bras d’honneur.


Contacté par une chaîne de télévision française ce mercredi, Gerard Longuet confirme son geste qu’il qualifie de “populaire” et exécuté selon lui “de bon cœur”.

 

Ne regrettant pas ce geste stupide, le sénateur de l’UMP dit ne rien “renier”.

Mardi, dans un entretien à l’agence APS, Mohamed Cherif Abbas a appelé à une reconnaissance franche des crimes coloniaux commis en Algérie.

Au « regard des crimes perpétrés par ce colonisateur contre un peuple sans défense et compte tenu de leur impact dans l’esprit même des générations qui n’ont pas vécu cette période, sachant que tout un chacun connaît les affres subies par notre peuple du fait de la torture, des mutilations et de la destruction, les Algériens veulent une reconnaissance franche des crimes perpétrés à leur encontre », a expliqué le ministre des Moudjahidine.


Interrogé par la chaîne BFM TV, il a n’a pas renié son geste, même s’il a avoué regretter « d’avoir été filmé » par les caméras de la chaîne Public Sénat.

C’est « un geste populaire », s’est‑il contenté de répondre.

 

Cette réaction intervient après les propos tenus il y a quelques jours par un député proche de Nicolas Sarkzoy.

 

Le 20 octobre, à la fin d’un discours, Christian Estrosi, député‑maire de Nice (sud de la France) a lancé : « Vive l’Algérie française ! » M. Estrosi s’exprimait devant des anciens combattants et des harkis de sa ville.


Interrogé par TSA, un haut responsable algérien a déclaré :

 

« Ce geste indigne et outrageant est la marque de fabrique de ce nostalgique de l’Algérie française, mal dégrossi et fascisant.

 

En tant qu’Algériens, fiers et indépendants, nous ne pouvons que le braver et l’accabler de notre mépris.

Il ne mérite pas plus. Laissons le donc dans son milieu naturel : le caniveau des voyous de la République ».


"Il m’arrive d’être réactif, et j’ai eu ce geste de mauvaise humeur bien connu des Français".

 

Ainsi Gérard Longuet justifie-t-il son bras d’honneur, à la fin de l’émission "Preuves par 3" sur Public Sénat.


L’explication officielle, tant de la chaîne que de l’ancien ministre, est la suivante : le sénateur rebondissait à la publication d’une dépêche AFP, indiquant que l’Algérie demande "une reconnaissance franche des crimes perpétrés à leur encontre par le colonialisme français".

 

A quoi il aurait réagi un peu promptement : "il n’y a que les gens sans caractère qui ne réagissent jamais".


Joint par L’Express, l’ancien ministre de la Défense a expliqué que "la France n’a pas à avoir honte de sa présence en Algérie pendant la colonisation, en tout cas c’est ma conviction."

 

"Refaire l’histoire, 182 ans plus tard, ne permet pas d’aller de l’avant.

Je souhaite une relation apaisée entre la France et l’Algérie, mais cela paraît impossible si à chaque fois que l’on se rencontre, on refait le procès de la colonisation."


http://www.tsa-algerie.com/divers/l-ancien-ministre-de-la-de...
http://www.lexpress.fr/actualite/politique/gerard-longuet-s-...
http://www.algerie1.com/actualite/reconnaissance-des-crimes-...

URL de cet article 18139

http://www.legrandsoir.info/reconnaissance-des-crimes-coloniaux-longuet-repond-par-un-bras-d-honneur.html
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Comment peut-il y avoir une relation franco-algerienne apaisée, devant tant de mauvaise foi, tant de malhonnêteté,
tant de haine, tant de mépris...de l'oligarchie française envers le peuple, envers les dirigeants politiques Algeriens?

Aucune relation franco-Algerienne ne pourra être apaise tant que seviront, en France et à des postes importants, les nostalgiques de "l'Algerie Française",
Tant que ne seront pas reconnu les crimes coloniaux commis sur le peuple Algerien...
Tant que lobby sioniste fera, construira et mettra en oeuvre la politique étrangére de la France, par le biais de ses laquais politiques !
Tant que les IR-responsables politiques se comporteront comme des gamins attardés, dans une cour de création,
Tant que l'oligarchie en place, en France, refusera de regarder les algeriens autrement que comme des indigénes à civiliser, des usurpateurs, des voleurs de la terre Algerienne...
L'Algerie a toujours appartenu...
Et, appartiendra encore pour longtemps, aux seuls ALGERIENS!!!

 


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1 novembre 2012 4 01 /11 /novembre /2012 14:56
Commentaire :

 

Dans tous les cénotaphes (du grec κενοτάϕιον: kenos « vide » et taphos « tombe » est un monument élevé à la mémoire d'une personne ou d'un groupe de personnes et dont la forme rappelle celle d'un tombeau, et qui ne contient pas de corps), de France et de Navarre,

Les fantômes des milliers de soldats morts, au nom de la défense, au nom de la souveraineté de la France, doivent se retourner dans leurs linceuls, en voyant comment les IR-responsables politiques actuels, bradent la souveraineté, la dignité et l'honneur de la France.

Ce pays, pour lequel ils ont sacrifié leur jeunesse, leur vie, leur famille...!!!

Avions-nous le droit, nous peuple de France de voter pour Hollande "la guimauve", même si, nous étions uniquement motivés, par le désir pressent de nous debarrasser de Sarko le Yankee?

Nous avions, à notre disposition, une autre arme :

L'abstention...

Nous aurions du, en masse, nous abstenir...

Refuser  de nous rendre dans les bureau de votes!!!!

Et, peut-être qu'alors, nous aurions pu, éviter de cautionner, de nous rendre complice de la politique coloniale et criminelle démarrée sous le régne de Sarko l'américain...

Et, activement poursuivie par son successeur Hollande l'apatride....???

Et, qui ne manquera pas de se retourner contre nous, peuple appauvri de France !!!


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Les premières urgences de François Hollande
Mohamed BELAALI

« Nous devons agir. Agir ensemble et agir vite, car il y a urgence. La première des urgences s’appelle la Syrie ».

L’autre priorité qui préoccupe le guerrier Hollande est le Sahel africain : « La dernière urgence, et c’est peut-être la première qui doit nous mobiliser cette semaine, est le Sahel(...) Oui, il faut que le Mali retrouve l’intégrité de son territoire et que le terrorisme soit écarté de cette zone du Sahel », disait le président belliqueux devant l’Assemblée générale des Nations Unies le 25 septembre 2012 (1).

 

Alors que le chômage, la précarité et la misère matérielle et morale qui en découle font ravage en France, François Hollande déclare solennellement à New York que l’urgence aujourd’hui est l’intervention militaire en Syrie et au Sahel !

 

Guerre économique et sociale à l’intérieur et menaces de guerre à l’extérieur sont deux faces d’une seule et même politique.

 

Ce fétichisme de la guerre va de pair avec le mépris de la social-démocratie pour les intérêts des classes populaires.

La fabrication des ennemis à combattre, à l’intérieur comme à l’extérieur, permet aux sociaux-démocrates au pouvoir de mieux servir les intérêts de la classe dominante.

Les guerres extérieures désirées par le président Hollande, ne sont en fait que le prolongement de la guerre économique et sociale livrée sans trêve à l’intérieur par les sociaux-démocrates aux travailleurs et aux salariés en général.

 

Pendant que François Hollande déclarait la guerre à la Syrie et poussait à l’intervention militaire au Mali, les députés, eux, se préparaient dans l’ombre à ratifier cette terrible arme économique que constitue le Traité européen de stabilité, de coordination et de gouvernance (TSCG).

 

La quasi-simultanéité des déclarations guerrières de François Hollande aux Nations Unies et le vote du budget européen montrent que les deux dimensions de cette politique belliqueuse sont intimement liées.

 

Les menaces de guerre proférées par François Hollande n’ont de sens que par rapport à la guerre de classes que la social-démocratie mène contre de larges couches de la population.

Cet activisme guerrier à l’extérieur s’accompagne par une croisade à l’intérieur contre les intérêts des classes populaires.

Son agressivité à l’égard des autres peuples n’est que l’expression de la violence économique qu’elle exerce à l’intérieur sur les travailleurs.

Car la social-démocratie reste un rouage essentiel de l’exploitation capitaliste et un instrument redoutable de l’impérialisme.

Elle est, à l’intérieur comme à l’extérieur, au service des classes dominantes.

Avec ces menaces guerrières à l’extérieur, les sociaux-démocrates tentent d’avoir la paix intérieure pour mieux mener à bien leur politique de misère contre les classes populaires.

 

La fabrication des ennemis extérieurs leur permet de détourner la lutte des travailleurs contre les véritables responsables de la situation économique désastreuse pour la diriger et la concentrer sur des ennemis inventés de toutes pièces.

 

Pour la social-démocratie au pouvoir, l’ennemi n’est pas le chômage, la précarité et la misère matérielle et morale qui rongent au quotidien la vie de millions d’hommes et de femmes en France, mais les « terroristes » qui occupent le Nord-Mali et le régime syrien.

 

D’un côté, de véritables problèmes que l’on peut mesurer et quantifier, de l’autre, des ennemis créés et présentés comme dangereux et hostiles à l’intérêt de la nation, de la démocratie, des droits de l’homme etc.

 

Alors que la France n’a pas véritablement d’ennemis, la bourgeoisie française et la social-démocratie qui sert ses intérêts inventent en permanence des ennemis à combattre.

 

Derrière cette construction de l’ennemi, qui change selon les circonstances et le rapport de force, se cache la volonté du pouvoir de soumettre et de rassembler autour de sa politique ceux-là mêmes qui en sont les victimes, les classes populaires.

Servir les oppresseurs nécessite le consentement et la soumission des opprimés.

 

Mais comme l’ennemi extérieur ne suffit pas, le gouvernement Hollande, comme celui de Nicolas Sarkozy avant lui, invente des ennemis intérieurs.

 

« Je veux ainsi affirmer la détermination du gouvernement à lutter contre le terrorisme, de le faire tant à l’intérieur de notre pays qu’à l’extérieur de nos frontières » déclarait Jean-Marc Ayrault premier ministre (2).

 

Car « La France doit être rassemblée, elle doit être rassemblée pour venir à bout de tous ceux qui croient pouvoir, par la violence, remettre en cause l’unité de la Nation » (3).

Le mot « rassemblée » est utilisé deux fois dans la même phrase !

Rassembler la France autour de la politique d’austérité qui ravage la vie d’une partie de la population de plus en plus grande reste l’objectif à atteindre.

 

Pour les sociaux-démocrates, ce qui est bon pour les puissants doit l’être également pour toute la population.

Les intérêts des uns ne peuvent que coïncider avec les intérêts des autres. Les conflits de classes n’existent pas !

Les politiques d’austérité imposées par la bourgeoisie et appliquées avec un zèle singulier par le gouvernement en place, qui détruisent progressivement les droits et les acquis sociaux arrachés de haute lutte par la classe laborieuse au prix d’énormes sacrifices, sont bonnes pour l’ensemble de la population.

 

Il y a longtemps que les sociaux-démocrates ont abandonné le marxisme et la lutte des classes.

Ils sont par contre subjugués par le capitalisme, et les guerres impérialistes. La trahison des intérêts des travailleurs et la collaboration de classes sont une constante dans l’histoire de la social-démocratie (4).

 

Il faut donc, vaille que vaille, rassembler toute la nation autour du gouvernement et de sa politique.

 

C’est dans ce cadre qu’il faut situer cette « mobilisation la plus totale de l’État pour lutter contre toutes les menaces terroristes » comme le déclarait François Hollande lui-même (5).

Car pour rassembler une population de plus en plus traumatisée par les effets des plans d’austérité à répétition, il faut lui trouver un ennemi ou des ennemis intérieurs qui puissent l’occuper et la détourner de ses véritables préoccupations.

 

La théâtralisation et la médiatisation à outrance des opérations policières de « lutte contre le terrorisme » montrent que le pouvoir tente de convaincre la population que l’urgence du moment est la guerre contre « le terrorisme » (bien entendu « islamiste »).

Les interventions, interpellations et autres perquisitions se font le plus souvent sous les projecteurs des caméras et les flashs des photographes.

Les membres du gouvernement, du ministre de l’intérieur jusqu’au président de la République, prennent la relève et commentent à chaud les tenants et aboutissants du dossier et assurent la population de leur détermination totale à combattre « le terrorisme ».

Par contre le gouvernement est beaucoup plus discret sur les opérations de licenciements massifs opérés par les patrons des grandes et petites entreprises un peu partout en France et dans tous les secteurs de l’activité économique.

Le sort des victimes de ce « terrorisme économique » n’intéresse pas vraiment les sociaux-démocrates au pouvoir.

  La « mobilisation la plus totale de l’État » est réservée à la lutte contre « le terrorisme » à l’intérieur comme à l’extérieur mais en aucun cas contre le chômage et la misère.

Pire, la politique d’austérité menée avec beaucoup de cynisme par François Hollande et son gouvernement produit chaque jour qui passe de nouvelles victimes qui iront grossir les rangs des millions d’autres chômeurs.

Les sociaux-démocrates sont ainsi très éloignés des préoccupations et des souffrances des classes populaires dont ils prétendent pourtant servir les intérêts.

 

Leur mépris des masses et leur vénération des puissants ont fait des sociaux-démocrates un instrument redoutable du capital.

 

Par leur opportunisme et leur trahison des intérêts des travailleurs et de l’ensemble des classes populaires, les sociaux-démocrates perpétuent les injustices et les privilèges de ceux qui ont déjà tous les pouvoirs.

 

Leur engagement total aux côtés de la classe dominante dans son offensive contre toutes les avancées sociales montre qu’ils sont résolument pour l’ordre établi avec toutes ses tares et tous ses dangers pour l’homme et la nature.

 

Conservateurs, ils constituent un véritable obstacle à la transformation radicale de la société et au dépassement du capitalisme.

 

Mohamed Belaali


(1) http://www.elysee.fr/president/les-actualites/discours/2012/...


(2) http://www.gouvernement.fr/sites/default/files/interventions...

(3) ibid.


(4) Voir sur ce sujet « Social-démocratie et collaboration de classes » :

 

http://www.belaali.com/article-social-democratie-et-collabor...

 

(5) http://www.elysee.fr/president/les-actualites/toutes-les-act...

 


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Interrogations toute personnelle :

Et, si aprés Ayrault, Hollande "la guimauve" nous imposait comme 1er ministre Vals, le serial killer ministre de l'interieur...?
Vals, le serial killer ministre de l'interieur, tombé dans le chaudron magique de l'idéologie sioniste,  sera chargé de mâter,  de soumettre, le peuple Français,
Peuple de France, devenu récalcitrant, devant les sacrifices, sans fin, qui lui seront imposés,
Le peuple de France qui, se reveillera de son long sommeil, de soumission, de demission enfin, pour s'opposer au projet d'appauvrissement concocté par les IR-responsables politiques UMPS pour lui et ses enfants
Vals, le sérial killer ministre de l'interieur chargé de mater, à l'interieur de la France d'emprisonner, d'expulser, pour le compte du lobby sioniste français, les soi-disant "terroristes musulmans", 
Pendant que Hollande "la guimauve" apatride, oeuvre et organise, à l'exterieur, de la France  la destruction, l'occupation, la colonisation, le pillage.... des pays,
des peuples arabo-musulmans....
Cherchez l'erreur...???
Cherchez la fuite en avant... Cherchez la lâcheté...Cherchez l'avidité...Cherchez haine...Cherchez le cynisme...
Cherchez le RA-cisme...
Ce sont là, les seules motifs, qui peuvent expliquer cette schizophrénie, folie... ambiante!!!
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1 novembre 2012 4 01 /11 /novembre /2012 10:53

Commentaire :

C'est là, un des multiples exemples de l'oeuvre "CI-ivilisatrice de la France Republicaine, Democratique, Championne des

"droits de l'homme"

 


 

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Mise au jour de restes humains dans la grotte de Nekmaria -Dahra-


 Après notre découverte au début du mois de mars dernier des restes mortuaires de plusieurs dizaines de résistants algériens à la colonisation, au Muséum National d'Histoire Naturelle de Paris, d’autres martyrs ont été découverts il y a quelques jours ( 17 juin 2011) par des universitaires de Mostaganem.

 

Ceux-là n’ont pas été décapités par la soldatesque française aidée de ses valets indigènes, mais enfumés – asphyxiés et suffoqués à la façon d'un four crématoire - par les généraux français en 1845.

 

__________________________________

 

MISE AU JOUR DE RESTES HUMAINS

DANS LA GROTTE DE NEKMARIA DAHRA

 

 

 

Pour la première fois depuis 166 ans, la grotte de Nekmaria, connue sous le nom de Ghar El Frachih, 80 km à l’est de Mostaganem, en plein massif du Dahra occidental, livre ses secrets.

Aidé par des habitants de Nekmaria et du douar El Frachih, un universitaire de Mostaganem, qui accompagnait une équipe de l’ENTV venue couvrir la commémoration des enfumades du Dahra, organisée sous l’égide de l’université de Mostaganem, est descendu au fond de la grotte à travers un étroit passage.

Arrivé au fond de la grotte, à plus de 3 m de profondeur, le groupe, composé de jeunes, d’adultes et même d’enfants, tous fils de la région, met alors à jour des ossements humains ainsi que des reliques.

 

 

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Algérie, 1845, un jour de mai :
Il était une fois les enfumades.

 

 

Ce mois de mai est pour nous, rituellement, à la fois un moment de recueillement et des lieux de mémoire. En effet, traditionnellement depuis l’indépendance de l’Algérie et surtout depuis une vingtaine d’années, les massacres de masse du 8 mai 1945 sont rappelés et des cérémonies toujours les mêmes avec les mêmes personnes- les jeunes ne sont pas concernés-, le même rituel et la même unique télévision indigente qui nous ressasse ad nauseam le même remake sans imagination, ce qui peut être pensé comme une corvée vite oubliée le 9 mai.

Je propose cette année de parler de mai d’il y a 166 ans de cela, en 1845.

Par un curieux destin, les Algériens connurent comme un siècle plus tard, un massacre qui est le summum de l’horreur car l’agonie fut atroce.

 

Imaginons un millier de personnes hommes, femmes, enfants, vieillards avec leurs troupeaux gazés par les fumées et le feu de bois qui bouche la sortie les condamnant à une mort atroce.

 

Pour l’histoire et comme l’écrit Hanafi Si Larbi à propos des débuts de l’invasion coloniale : « A partir de 1832, une nouvelle ère de la colonisation commence. C’est la guerre d’extermination par enfumades et emmurements, l’épopée des razzias par la destruction de l’économie vitale, la punition collective et la torture systématique.

 

En avril 1832, la tribu des Ouffia près d’El Harrach fut massacrée jusqu’à son extermination suite à un vol dont a été victime une ambassade, sans preuve ni enquête. Le butin de cette démonstration de la cruauté coloniale que le duc de Rovigo a laissé commettre, fut vendu au marché de Bab Azzoun où l’on voyait « des bracelets encore attachés au poignet coupé et des boucles d’oreilles sanglantes », comme en témoigne Hamdane Ben Athmane Khodja dans « L’Aperçu historique et statistique de la Régence d’Alger en 1833 ». (1)

« En 1845, un siècle avant les massacres du 8 mai 1945 et son lot de 45.000 victimes, le général de Cavaignac avait inauguré une année avant, l’ancêtre de la « chambre à gaz » que le colonel Pellisier utilisera pour mater l’insurrection des Ouled-Riah dans le Dahra. (...)

Les insurgés avaient pourtant « offert de se rendre et de payer rançon contre la vie sauve », ce que le colonel refusa. (...)

 

L’imagination déchaînée et bestiale des premières décennies de la conquête sera « très riche ». On payera des spahis à 10 francs la paire d’oreilles d’un indigène, preuve qu’ils avaient bien combattu. « Un plein baril d’oreilles récoltées paire à paire, sur des prisonniers, amis ou ennemis » a été rapporté d’une expédition dans le Sud par le général Yusuf.

 

Les Algériens ne peuvent pas oublier la conclusion du rapport de Tocqueville en 1847 :

« Nous avons rendu la société musulmane plus misérable, plus désordonnée, plus ignorante et plus barbare qu’elle ne l’était avant de nous connaître »

Alphonse Daudet (1840-1897) résume en quelques phrases la nature du colonialisme : « En somme pour gouverner l’Algérie n’a pas besoin d’une forte tête ni même de tête du tout. Il suffit d’un képi, d’un beau képi galonné, reluisant au bout d’une trique. » (1) (2)

François Maspero dans un ouvrage magistral « L’honneur de Saint-Arnaud » fait un portrait sans concession de ce boucher.

 

Les extraits des lettres de Saint- Arnaud révèlent le prix du sang qu’il a fallu faire payer pour coloniser l’Algérie.

 

Paris, 11 juillet 1845 : à la Chambre des Pairs, entre un débat sur l’aménagement des ports corses et un autre sur la loi relative aux chemins de fer, le prince de la Moskowa, fils du maréchal Ney, demande la parole pour une brève interpellation :

 

« Messieurs, un journal qui se publie en Algérie, l’Akhbar, contient le récit d’un fait inouï dans notre histoire militaire. Un colonel français se serait rendu coupable d’un acte de cruauté inexplicable, inqualifiable, à l’égard de malheureux arabes prisonniers. Je viens demander au gouvernement français de s’expliquer sur ce fait. » Et il donne lecture de l’article : « Il vient d’arriver dans le Dahra un de ces événements qui contristent profondément ceux qui en ont été témoins, même lorsqu’ils en ont compris l’affreuse nécessité... Le colonel Pélissier s’occupait à poursuivre les Ouled-Riah, tribu qui n’a jamais été soumise, parce que les pays qu’ils habitent renferment d’immenses cavernes... » (3)

«  Suit le récit de l’enfumade des Ouled-Riah. Hommes, femmes, enfants et troupeaux se sont, à l’arrivée de la colonne française, réfugiés dans leurs grottes.

 

On en a fait le siège et, au bout d’une journée, « à bout de patience » face au « fanatisme sauvage de ces malheureux » qui exigeaient, pour sortir, que l’armée française s’éloigne, Pélissier a fait mettre le feu à des fascines disposées aux accès. Le matin, tout est consommé.

 

Cinq cents victimes, dit le rapport officiel. Aux environs de mille, témoignera un officier espagnol présent. L’incident est clos. Provisoirement. Ça fait quand même du bruit dans le pays. Et aussi dans l’armée d’Afrique : Soult doit faire machine arrière :

 

« En Europe, un pareil fait serait affreux, détestable. En Afrique, c’est la guerre elle-même » (...) « Rien ne pourrait donner idée, relate de son côté l’officier espagnol qui l’accompagnait, de l’horrible spectacle que présentait la caverne. Tous les cadavres étaient nus, dans des positions qui indiquaient les convulsions qu’ils avaient dû éprouver avant d’expirer... le sang leur sortait par la bouche. » (3)

Les débuts des guerres dites non conventionnelles

« A tout seigneur tout honneur, commençons par notre ami Saint-Arnaud. Le 27 juin 1845, il écrit à son frère Adolphe :

 

« Le colonel Pélissier et moi, nous étions chargés de soumettre le Dahra, et le Dahra est soumis. Pélissier est plus ancien que moi et colonel d’état-major, j’ai agi avec lui avec déférence. Je lui ai laissé la belle part... Il a dû agir avec rigueur. J’aurais été à sa place, j’aurais fait de même. » [...] Faire de même ? Il n’aura pas longtemps à attendre.  

 

Le 15 août, il envoie à Adolphe le récit de sa propre « enfumade » des Sbéahs, en lui demandant de le garder pour lui. Le voici, tel qu’il a été publié par la famille :

 

« (...) Le même jour, je poussais une reconnaissance sur les grottes ou plutôt cavernes, deux cents mètres de développement, cinq entrées. (....) Alors je fais hermétiquement boucher toutes les issues et je fais un vaste cimetière.

La terre couvrira à jamais les cadavres de ces fanatiques. Personne n’est descendu dans les cavernes ; personne... que moi ne sait qu’il y a là-dessous cinq cents brigands qui n’égorgeront plus les Français.

 

Un mois plus tard, dégoût ou pas, il sera toujours à l’oeuvre :

 

« A la fin de l’expédition, j’aurai tué ou pris plus de deux mille Sbéahs. La tribu entière compte de dix à douze mille âmes. Et peut-être ne seront-ils pas corrigés ? » (3) (4)

 

Dans l’encyclopédie Wikipédia on lit :

 

« Les enfumades d’Algérie constituent une opération de pacification pratiquée par le corps expéditionnaire français, nommé « Troupes d’Afrique », durant la phase de conquête généralisée du territoire de la Régence d’Alger en 1844 et 1845.

 

Le terme d’« enfumades » a pris son essor avec le général Cavaignac. Il s’agirait du premier usage, connu, de la guerre non conventionnelle pratiquée par une armée régulière sur le territoire algérien. Le procédé consiste à asphyxier l’adversaire en répandant de la fumée dans une cavité rocheuse.

Privés d’oxygène, qui est consumé par le brasier, ou étouffés par la fumée qui envahit la grotte, les ennemis meurent par asphyxie. Ainsi, des milliers d’Algériens (dont femmes et enfants) sont enfumés ou emmurés dans les grottes d’Algérie.

 

Le général Bugeaud, commandant en chef, conseille ceci à ses subordonnés pour réduire les partisans de l’émir Abd El Kader peuplant la région du Chélif : « Si ces gredins se retirent dans leurs cavernes, imitez Cavaignac aux Sbéahs ! Enfumez-les à outrance comme des renards. »  » (5)

Pour Chaouky dans une contribution intéressante, « Canrobert évoque un précédent, auquel il a personnellement participé, un an auparavant [1844].« J’étais avec mon bataillon dans une colonne commandée par Cavaignac (...) On pétarda l’entrée de la grotte et on y accumula des fagots, des broussailles. Le soir, le feu fut allumé. Le lendemain, quelques Sbéahs se présentaient à l’entrée de la grotte demandant l’aman à nos postes avancés. Leurs compagnons, les femmes et les enfants étaient morts. Telle fut la première affaire des grottes. »

 

Saint-Arnaud fera mieux que Cavaignac et Pélissier. Le 8 août 1845, il découvre 500 Algériens qui s’abritent dans une grotte entre Ténès et Mostaganem (Aïn-Meran). Ils refusent de se rendre. Saint-Arnaud ordonne à ses soldats de les emmurer vivants. (...)

 

Le lendemain, une compagnie formée d’hommes du génie et de tirailleurs, reçoit l’ordre de pénétrer dans les grottes. Un silence lugubre entrecoupé de râlements y règne.

 

À l’entrée, des animaux dont on avait enveloppé la tête pour les empêcher de voir ou de mugir sont étendus à moitié calciné.

 

Puis ce sont des groupes effrayants que la mort avait saisis.

 

Ici une mère a été asphyxiée au moment où elle défendait son enfant contre la rage dans l’agonie d’un taureau dont elle saisissait encore les cornes.

 

Ailleurs, des cadavres rendent encore le sang par la bouche et par leur attitude témoignent des dernières convulsions.

Des nouveau-nés gisent parmi les caisses et les provisions ; enfin çà et là, des masses de chair informes piétinées forment comme une sorte de bouillie humaine.

 

Près d’un millier d’enfants de femmes et d’hommes ont été asphyxiés, brûlés entre le 19 et le 20 juin 1845 ». (5)

Pour Aït Saâda, enseignante à l’Université Hassiba-Benbouali, les lettres adressées par le colonel Pélissier du lieu du massacre à son frère à Paris dénotent la cruauté de ce bourreau qui se dit humain dans ses lettres et faisant assassiner plus de 1500 hommes, femmes, enfants et vieillards dans les grottes de « Ghar El Frachiche » dans le haut Dahra par ses sbires.

 

L’enfumade, est « un massacre respectant un protocole précis », selon Gilles Maçeron, historien français. (6)

Les états de service macabres inépuisables de Saint Arnaud font dire à Nourredine Bennabi que rien ne distingue les faits d’armes de Saint-Arnaud des militaires allemands avec cependant, une invention qui sera perfectionnée à Dachau :

 

les enfumades et les techniques d’emmurement version initiale des fours crématoires.

Il fait parler Saint-Arnaud :

« Nous sommes dans le centre des montagnes entre Miliana et Cherchell. Nous tirons peu de coups de fusil, nous brûlons tous les douars, tous les villages, toutes les cahutes (...) Nous avons tout brûlé, tout détruit... »

 

« Que de femmes et d’enfants réfugiés dans les neiges de l’Atlas, y sont morts de froid et de misère ».

 

Et plus loin encore, Montagnac ajoute :

 

« A ce métier de tuer, la sensibilité s’atrophie. Dans toutes les opérations de guerre que nous faisons (...), il y a des scènes à attendrir un rocher, si l’on avait le temps de s’attendrir un peu. (...) Et le capitaine Lafaye se désolait comme lui de la barbarie des troupes : nos soldats n’ont pas reculé devant « le meurtre des vieillards, des femmes et des enfants...

 

Ce qu’il y a de plus hideux, c’est que les femmes étaient tuées après avoir été déshonorées (...).

 

Les Arabes ne se défendent pas du tout ».

(23 septembre 1848).

 

« Ainsi, sans nécessité militaire, on viole et on tue », fait remarquer le grand historien français Ch. A. Julien.

 

Et lorsque le bois venait à manquer, l’emmurement est une chose répandue. Ainsi « le colonel Saint-Amaud (...) emmura d’autres Sbéahs, deux mois après l’aventure de Pélissier :

 

"Je fais hermétiquement boucher toutes les issues et je fais un vaste cimetière.

 

La terre couvrira à jamais les cadavres de ces fanatiques ». Et, plus loin, il ajoute : Ce « vaste cimetière demeure fermé et tous, hommes, femmes, enfants, troupeaux y sont encore ». (...)

 

Déjà en 1845, bien avant donc Dachau et les fours crématoires, il y eut les enfumades du Dahra.

Elles lui servirent d’exemple. (7)

 

Les enfumades du Dahra

 

Comment « oublier » toujours de rendre hommage à toute une tribu, symbole de l’héroïsme.

 

Les enfumades du Dahra furent l’objet d’un documentaire rehaussé par le témoignage de Hadja Zohra, arrière-petite-fille d’une survivante.

 

Le lendemain du crime, Mohamed Ben Mohamed inspecte les lieux à cheval et retrouve deux survivants, deux miraculés de l’enfer : un homme, Bouhraoua et Aïcha Bent M’hamed.

 

Le sauveur se marie avec la survivante Aïcha.

 

De cette union naissent les grands-parents de Zohra qui récitent des poèmes populaires relatant le massacre des anciens.

 

Cette grotte gagnerait à être revisitée par des officiels algériens, les médias et les historiens connus.

 

Dans le même ton, la culture populaire transmise de génération en génération a permis à Guerine Abdelkader de publier un recueil de poèmes « La Brûlure - Les enfumades de la Dahra » qui raconte par le biais d’un « Goual » ou troubadour, allant de hameau en hameau, de souk en souk porter les bonnes et les mauvaises nouvelles.

 

Ce troubadour, faisant parfois des rêves prémonitoires, dépêche sa personne chez les Ouled Riah pour leur porter la mauvaise nouvelle représentée par l’invasion de leur pays et localité par la soldatesque française, un certain 5 juillet 1830.

 

Quelques passages du livre : « Que veulent-ils chez nous ? Que vont-ils faire de nous ? se demandèrent bruyamment et nerveusement les uns et les autres... » Ils veulent poser des lois roumi Auxquelles l’arabe est bien soumis, Ils sont en route et seront là Pour faire l’enfer de l’au-delà.

 

Ils veulent la terre et le bétail. Et toi l’esclave qui obéit. Les bêtes qu’ils veulent et la volaille.

 

Et toi, étranger dans ton pays. » « Nous étions mille et une personnes Avides de paix jusqu’à l’aumône, Coincées dedans les vieilles grottes, Cernées d’une force qui porte des bottes,

 

« Nous étions mille et un cadavres, Virés du temps d’une vie macabre, Brûlés vivants d’un feu banal A l’ordre bref du général. » (8)

 

Le peuple algérien a payé du tiers de sa population l’aventure coloniale française, puis payé un siècle après du sixième de la population l’entêtement et l’acharnement français à se maintenir en Algérie.

 

Le jugement sans concession de Victor Hugo est pour nous un repère :

 

« Armand Jacques dit Achille Leroy de Saint-Arnaud avait les états de service d’un chacal ». A cette époque il n’y avait pas et il n’y a toujours pas de tribunaux de Nuremberg pour juger les assassins à l’instar de la shoah de ces crimes de masse laissant ainsi, les pleurs et l’agonie des enfants des grottes du Dahra sans justice cinquante ans à peine après la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen dans le pays qui s’intronise toujours le sanctuaire des droits de l’homme blanc...

 

Pr Chems Eddine CHITOUR
 

 

Ecole Polytechnique enp-edu.dz


1. Hanafi Si Larbi : L’histoire partielle et partiale El Watan, le 1er mars 2006,


2. Chems Eddine Chitour, Jeunes de France, si vous saviez..., revue Panoramiques n° 62. 2003,


3. Le maréchal de Saint-Arnaud http: //www.ldh-toulon.net/spip.php?article952 28.10.2005,


4. François Maspero : L’honneur de Saint-Arnaud, éd. Plon, 1993. Rééd. Points/Seuil, 1995. 5.http://chaouky.blog.lemonde.fr/2008/06/14/les-%C2%AB-enfumad... juin 2008,


6. Aït Saâda : « Les Enfumades du Dahra » donnée par Mme Aït Saâda boudia2007 le 5/1/2010,


7. Noureddine Bennabi Membre fondateur de la Fondation du 8-Mai-1945 02 Mars 2003,


8. http://boudia2007.over-blog.com/article-la-brulure-les-enfum...

 

____________________________________

 

Pour en savoir plus sur les abominations coloniales des français en Algerie  :

 

Le massacre du 17 octobre 1961 :

 


 http://rebellyon.info/Le-massacre-du-17-octobre-1961-a.html

 

 

La colonisation, un crime en soi :

 

 

 

http://www.courrierinternational.com/article/2006/04/27/la-colonisation-un-crime-en-soi

  

 

Un certain 1er novembre 1957

Un groupe de jeunes Algériens envisagent une lutte armée pour arracher la Liberté et l’Indépendance

 


http://niarunblog.unblog.fr/

 

 

Un bel exemple de civilisation superieurement criminelle

 


 http://www.da-esterel.fr/article-un-bel-exemple-de-civilisation-superieurement-criminelle-99195497.html

 

La colonisation de l'Algerie :

 


 http://www5.ac-lille.fr/~heg/site_academique/index.php?option=com_content&view=article&id=272&catid=34&Itemid=44

 


 

 

 



 

 


 


 

 

 
 


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1 novembre 2012 4 01 /11 /novembre /2012 05:00

 

Commentaire : 

 

… »Un peuple qui ne connaît pas son passé, ses origines et sa culture ressemble à un arbre sans racines…. »  

Marcus Garve

 

"Un peuple qui oublie son passé se condamne à le revivre."      - Winston Churchill

 

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C'est quoi Coloniser ???? 


 

C’est Envahir, c'est occuper,  c'est piller, c’est transformer un pays en colonie… COLONISER est synonyme de détruire, piller, envahir, occuper, massacrer les populations....

 

A lire ou a relire :

LE-LIVRE-NOIR-DU-COLONIALISME.jpg

 

"Le livre noir du colonialisme" Marc Ferro

 

XVI-XXI siécle : de l'extermination àla rependance

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histoire-de-l-algerie-coloniale.JPG

 

"L'histoire de l'Algerie coloniale" : Benjamin Stora

 

"Un voyage salutaire, jamais simpliste, manichéen ou ennuyeux"

Le monde diplomatique

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Il n’est peut-être pas inutile, à l’heure où le discours “néo-réactionnaire” enregistre une avancée médiatique, de rappeler quelques vérités occultées par le poncif colonial.

Celui-ci prétend en effet avoir introduit la civilisation, en rupture avec les siècles obscurs du Maghreb.

“La société musulmane, en Afrique, n’était pas in-civilisée […]. Il existait en son sein un grand nombre de fondations pieuses, ayant pour objet de pourvoir aux besoins de la charité ou de l’instruction publique.

Partout, nous avons mis la main sur ses revenus en les détournant en partie de leurs anciens usages ; nous avons détruit les établissements charitables, laissé tomber les écoles, dispersé les séminaires.

Autour de nous les Lumières se sont éteintes, le recrutement des hommes de religion et des hommes de loi a cessé ; c’est-à-dire que nous avons rendu la société beaucoup plus misérable, plus désordonnée, plus ignorante et plus barbare qu’elle n’était avant de nous connaître.”

Cette analyse n’est pas celle d’un militant anticolonialiste, mais d’un partisan de la colonisation en Algérie : Alexis de Tocqueville, l’auteur du monumental De la démocratie en Amérique.


COLONISER c’est également peupler un territoire, déjà occupé et qui ne vous appartient pas, par de nombreux colons....Français, anglais, italiens, espagnols, d'obdience religieuse catholique, juive....

 

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Un peuple sans histoire ni mémoire peut-il être libre ?


 

.....(...) On peut imaginer qu’un peuple sans mémoire serait un peuple capricieux, impétueux, agissant dans l’immédiateté sans distance critique, sans progrès, incapable de se rappeler ses erreurs comme ses réussites.

 

Prisonnier de l’instant présent et donc sans histoire, ni liberté.

C’est en ce sens que Schopenhauer disait de l’étude du passé qu’elle était au plan de l’espèce, l’équivalent de la raison au plan de l’individu.

Elle permet de guider l’action, d’accumuler les progrès, sachant que chaque évènement reste unique et que l’histoire ne peut se réduire à des lois générales."

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Quelques dates mémorables, dans l’œuvre coloniale de destruction massive, de l’Algérie par la France :

 

 

1830- 14 juin

Les troupes françaises débarquent sur la plage de Sidi Ferruch, à 25 kilomètres d'Alger. L'Algérie est alors sous la souveraineté du sultan d'Istanbul,

 

1830-  5 juillet - 

Sous le commandement  du général Bourmont,

37 000 soldats français entrent dans la capitale et la saccagent,

 

1836-9 novembre 

Echec de l'expédition sur Constantine,

 

(en cliquant sur le nom des generaux français en charge de coloniser l'Algerie, vous tomberez sur des sites qui déifient, encore aujourd'hui,  ceux, que nous "colonisés" appelons des criminels, des massacreurs d'être humains...,--Il est toujours interessant de connaître et décrypter les armes de nos ennemis-- Ces déificateurs sont les néo-réactionnaires pro-colonisation, ceux là m ême qui, soutiennent acftivement la colonisation de la Palestine occupée, la destruction de l'Irak,  de l'Afghanistan, de la Libye, la guerre menée contre la Syrie...Et, bien d 'autres oeuvres de colonisation, en cours... surtout dans les pays arabo-musulmans...)

 

Les troupes françaises emmenées par la maréchal Clauzel doivent battre en retraite face au bey de Constantine Ahmed. Les français mal équipés pour le froid sont surpris par la neige et se retirent sans livrer bataille.


La conquête de l'Algérie est compromise, Clauzel est immédiatement remplacé par le général Damrémont à la tête de l'Armée d'Afrique.


1840- 29 décembre


Le 29 décembre 1840, le général Thomas Burgeaud  est nommé gouverneur général de l'Algérie. Il se rend à son poste en 1841 et prend de nouvelles mesures pour soumettre les Algériens.

 

Il adapte l'armée à une guerre de contre-guérilla et pratique la politique de la terre brûlée.

 Ses méthodes expéditives sont parfois décriées, comme, "les enfumages" et choquent l'opinion.

Malgré la soumission d'Abd el-Kader en 1847, il est remplacé par le duc d'Aumale.

 

 

1843-16 mai

 

Prise de la smala d'Abd el-Kader

 

Durant la conquête d'Algérie, un escadron de 500 hommes commandé par le duc d'Aumale s'empare de la smala de l'émir Abd el-Kader.

 

Il s'agit d'une véritable ville itinérante de 30 000 personnes, essentiellement composée de femmes, d'enfants et de serviteurs. Abd el-Kader passera au Maroc pour continuer la "guerre sainte" contre les Français.

Il se résignera à la reddition en 1847.

La guerre durera encore 10 ans, avant que l'Algérie ne soit occupée dans sa totalité par l'armée française.          

 

1844-14 août

 

 

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 La bataille d'Isly le 14 aout 1844

Horace Vernet


Défaite de l'armée Marocaine contre la France


Le gouverneur général d’Algérie, Thomas Bugeaud, mène son armée à la victoire contre les troupes marocaines. Ces dernières, menées par le sultan Abd al-Rahman, soutenaient le chef de guerre algérien Abd el-Kader contre le colonialisme. La bataille se déroule près de la frontière algérienne, non loin de la rivière d’Isly.

Bugeaud, à qui l’on attribuera le titre de duc d’Isly, vaincra finalement

Abd el-Kader en 1847.

 

___________________________________________
L’Emir Abdelkader precurseur des droits de l'homme dans le monde :


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1847-23 décembre


Reddition d'Abd-El-Kader


Abd-el-Kader, l'émir de Mascara, se rend aux Français. Depuis le début de l'invasion française en Algérie -1830-, le souverain s'oppose violemment aux colons en menant une guerre sainte appelée le "Jihâd".

Chassé du Maroc, où il s'était réfugié, il est contraint de se rendre au général Lamoricière.


L'Emir sera emprisonné à Toulon puis libéré en 1852 par Napoléon III. Pour la France, la reddition du plus fervent opposant à la colonisation en Algérie marque le début de l'occupation totale du pays.


 

 

L'HISTOIRE DE LA COLONISATION DE L'ALGERIE PAR LA FRANCE DURANT 100 ANS!!! 

 

 

 

100-DE-COLONISATION-FRANCAISE-EN-ALGERIE.png

 

PETIT COURS DE DECRYPTAGE et DE SIGNIFIANTS DE CETTE PHOTO  LA  :

 

 

http://jacobhistgeo.over-blog.com/article-100-ans-de-domination-fran-aise-correction-ds-ts3-85559071.html

 

 

__________________________________________________________________

 

Histoire de l’Algérie :

de  la période de la colonisation française-1830  à la  guerre de libération nationale -1954-1962-

Professeur des Universités- Dr  Abderrahmane MEBTOUL(1)

L’Algérie va fêter le 01 novembre 2012, 58 années après le  déclenchement de la guerre de libération nationale du 01 novembre 1954. 

Gloire à la mémoire de nos  chouhadas, qui se sont sacrifiés pour une Algérie prospère et démocratique, tenant compte de notre authenticité. Bien  que l’histoire ne se découpe pas en morceaux, l’historie de l’Algérie devant  remonter à   la période des Numides, IVe siècle avant J.C, à la période romaine , de  la période du Kharidjisme  à la dynastie des Almohades, l’occupation espagnole  et  ottomane, cette présente et modeste  contribution ,certainement imparfaite, relate la période de  la période de la colonisation française-1830  à la  guerre de libération nationale -1954-1962


I  La colonisation française de 1830 à 1962


La conquête de l’Algérie de 1830 à 1871 par la France  marque la fin de la domination ottomane  et le début  de la domination française. Il semblerait, peut être un prétexte,  que tout aurait  commencé par la fameuse affaire de l’éventail. 

 

Le 30 avril  1827 à Alger, le Dey soufflette avec son éventail le consul de France, Deval.- (ajout perso : cela est la légende/propagande pour justifier la colonisation, les motifs inavoués de la colonisation sous ce lien)


L'épisode entraîne la rupture diplomatique avec la France. Le Conseil des ministres  français décide d'organiser une expédition en Algérie le 31 janvier 1830.

 

D'abord nommés « possessions françaises dans le Nord de l'Afrique », ces territoires prendront officiellement le nom d'Algérie, le 14 octobre 1839.

 

La population algérienne est estimée à 3 millions d'habitants avant la conquête française de 1830.

Selon l'ouvrage « Coloniser, exterminer » de l'historien  Olivier Le Cour Grandmaison je cite :

 

« le bilan de la guerre, presque ininterrompue entre1830/1872 souligne son extrême violence ; il permet de prendre la mesure des massacres et des ravages commis par l'armée d'Afrique.

 

En l'espace de quarante-deux ans, la population globale de l'Algérie est en effet passée de 3 millions d'habitants environ à 2.125.000 selon certaines estimations, soit une perte de 875.000 personnes, civiles pour l'essentiel. Le déclin démographique de l’élément arabe  était considéré comme bénéfique sur le plan social et politique, car il réduisait avantageusement le déséquilibre numérique entre les  indigènes et les colons. »

 

Plusieurs observateurs s'accordent à dire que la conquête de l’Algérie a causé la disparition de presque un tiers de la population algérienne.

 

Guy  de Maupassant écrivait dans Au Soleil  en 1884 je le cite « Il est certain aussi que la population primitive disparaîtra peu à peu; il est indubitable que cette disparition sera fort utile à l'Algérie, mais il est révoltant qu'elle ait lieu dans les conditions où elle s'accomplit ».

Nous pouvons scinder cette période historique en plusieurs phases.

Sous Louis Philippe 1er  de 1830 à 1848,  l’Emir Abd El Kader figure charismatique, fondateur de l’Etat algérien selon certains historiens, résista pendant de longues années à l’occupation coloniale. Il  attaque des tribus alliées de la France et bat le général Trézel dans les marais  de la Makta  près de son fief de Mascara   dans l'Ouest algérien. Il encercle la ville voisine d’Oran  pendant 40 jours.

Arrivé en renfort de métropole, le général Bugeaud inflige une défaite à Abd El Kader. Le traité  de Tafna est signé, le 30 mai 1837 entre le général Bugeaud et  l’Emir. qui reconnaît la souveraineté de la France.

En échange de pouvoirs étendus sur les provinces de Koléa, Médéa et Tlemcen il peut conserver 59 000 hommes en armes. L'armée française passe, en septembre 1839, les « Portes de fer » dans la chaîne des Bibans territoire que l'émir comptait annexer. Abd El-Kader, considérant qu'il s'agit d'une rupture du traité de Tafna, reprend, le 15 octobre 1839 la guerre contre la France le 16 mai 1843. 

Le 14 août 1844 le général Bugeaud écrase l'armée du sultan marocain à la bataille d’Isly. L'armée marocaine se replie en direction de Taza. Le sultan s'engage alors à interdire son territoire à Adb El-Kader en traitant avec la France.

Le 23 septembre les troupes d'Abd El Kader sortent victorieuses lors de la bataille  de Sidi Brahim  engagée par le colonel Montagnac.

En décembre 1847 Abd El Kader se rend aux spahis (nomades des régions steppiques de l'Algérie)  Placé en résidence surveillée pendant quatre ans en France, l'émir fut libéré par Napoléon III, visita plusieurs villes de la métropole avant de rejoindre Damas  et résida le restant de sa vie en Syrie.

 

Le 11 décembre 1848 la Constitution de 1848 proclame l'Algérie partie intégrante du territoire français. Bône, (Annaba actuellement) Oran, Alger   deviennent les préfectures de trois départements français. Les musulmans et juifs d'Algérie deviennent « sujets français » sous le régime de l’indigénat. 

Le territoire de l'ex-Régence d'Alger est donc officiellement annexé par la France, mais la région de la Kabylie  qui ne reconnaît pas l'autorité française résiste encore.

 

L'armée française d'Afrique contrôle alors tout le nord-ouest de l'Algérie. Les succès remportés par l’armée française sur la résistance d'Abd el-Kader, renforcent la confiance française, et permettent de décréter, après débats, la conquête de la Kabylie qui doit intervenir à l'issue de la guerre  de Crimée (1853 -1856) qui mobilise une partie des troupes françaises. C’est à cette époque  que  Fatma  N’soumer  la femme rebelle marqua une grande résistance. Née en 1830, l'année même de l'occupation française d'Algérie, en 1853, elle avait 23 ans dans son Djurjura natal. Elle est arrêtée le 27 juillet 1857 dans le village de Takhliit Ath Atsou  près de Tirourda. Placée ensuite en résidence surveillée à Bénbi Slimane  elle y meurt en 1863, à l'âge de trente-trois ans, éprouvée par son incarcération.


En mars 1871, profitant de l'affaiblissement du pouvoir colonial à la suite de la défaite française lors de la guerre franco-prussienne   (1870-1871), une partie de la Kabylie se soulève favorisée par plusieurs années de sécheresse et de fléaux. Elle débute au mois de janvier avec l'affaire des Spahis  et  en mars avec l'entrée en dissidence  de Mohamed El Mokrani qui fait appel  au Cheikh El Haddad, le grand maître de la confrérie des Rahmaniya. 

La révolte échoue et une répression est organisée par les Français pour « pacifier » la Kabylie avec des déportations. À la suite d'un ordre qui a été donné par l'armée de les envoyer en France, les Spahis  se soulèvent fin janvier 1871 à Moudjebeur et à Ain-Guettar, dans l'Est algérien à la frontière avec la Tunisie.

 

Le mouvement est rapidement réprimé. Dès lors  le  seul moyen de prévenir les révoltes, c'est d'introduire une population européenne nombreuse,  de la grouper sur les routes et les lignes stratégiques de façon à morceler le territoire en zones qui ne pourront pas à un moment donné se rejoindre.

 

La loi du 21 juin 1871   (révisée par les décrets des 15 juillet 1874 et 30 septembre 1878) attribue 100. 000 hectares de terres en Algérie aux immigrants d'Alsace-Lorraine.

De 1871 à 1898 les colons acquièrent 1. 000. 000 d'hectares, alors que de  1830 à 1870 ils en avaient acquis 481.000.

 

Le 26 juillet 1873  est promulguée la loi Warnier  visant à franciser les terres algériennes et à délivrer aux indigènes des titres de propriété.

Cette loi donne lieu à divers abus et une nouvelle loi la complétera en 1887. Son application sera suspendue en 1890. Le Code de l’Indigénat  est adopté le 28 juin 1881   distinguant  deux catégories de citoyens : les citoyens français (de souche métropolitaine) et les sujets français, c'est-à-dire les Africains noirs, les Malgaches, les Algériens, les Antillais, les Mélanésiens. 

Le Code était assorti de toutes sortes d'interdictions dont les délits étaient passibles d'emprisonnement ou de déportation.

Après la loi du 7 mai 1946 abolissant le Code de l'indigénat, les autochtones  sont autorisés à circuler librement, de jour comme de nuit, et récupérer le droit de résider où ils voulaient et de travailler librement.

 

Cependant, les autorités françaises réussirent à faire perdurer le Code de l'indigénat en Algérie jusqu'à l'indépendance en maintenant le statut musulman et en appliquant par exemple le principe de responsabilité collective qui consistait à punir tout un village pour l'infraction d'un seul de ses membres. L'Algérie possède un nouveau statut en 1900 : elle bénéficie d'un budget spécial, d'un gouverneur général qui détient tous les pouvoirs civils et militaires.


II   Le nationalisme algérien  à la  révolution du 01 novembre 1954


Si l’Emir Abdelkader est considéré comme le précurseur de la  fondation  de l’Etat algérien, Messali Hadj est considéré comme  un des   fondateurs du nationalisme algérien.

Ainsi    Messali Hadj  dès 1927 réclame l’indépendance de l’Algérie ayant été le fondateur  du parti du peuple algérien (PPA), du   Mouvement  pour le triomphe des libertés démocratiques  et du Mouvement national  algérien(MNA).

 

Cependant ,  bien que la  résistance ait  toujours existé  depuis toutes les invasions, ceux  sont les guerres mondiales  qui permirent une prise de conscience plus forte de l’injustice que frappait la majorité des Algériens souvent analphabètes et travaillant à des salaires de misère.

Pour faire face aux pertes humaines de la Grande Guerre, la France mobilisa les habitants des départements français d'Algérie : musulmans, Juifs et Européens.

 

249.000 Algériens furent mobilisés (73.000 mobilisés dans la population française, et 176. 000 dans la population « indigène ») avec  38.000 à 48.000 des leurs sur les champs de bataille d’Orient et d’Occident durant  la Première Guerre mondiale.  Durant la seconde guerre mondiale, en Algérie, la conscription engagea 123. 000 musulmans Algériens et 93. 000 Européens d'Algérie (Pieds-Noirs) dans l'armée française; 2.600 des premiers, et 2.700 des seconds furent tués dans les combats de 1940.

En  1942, (appel du général de Gaulle le 08 novembre 1942) et dans le cadre de  l’opération Torch (débarquement des Anglo-Américains à Oran,  Alger, Annaba)  de nombreux Algériens furent engagés dans les forces alliées au sein de l’armé française  de la Libération  et engagés sur les fronts italiens et français.

 

Entre 1942/1943, les  effectifs mobilisés en Algérie s'élèvent sur la période à 304.000 Algériens (dont 134.000 « musulmans », et 170.000 « européens »)

 

Ils sont engagés en  Tunisie de novembre 1942 à mai 1943, en Italie de novembre 1943 à juillet 1944, et enfin en  France et en Allemagne d'août 1944 à juin 1945.

Nous trouvons Ahmed Ben Bella, Mohammed Boudiaf, Mostefa Ben BoulaidKrim Belkacem.

 

La guerre d’Indochine  (1946-1954) absorbe les cadres militaires et fait combattre les volontaires et soldats de métiers, légionnaires et les troupes coloniales dont 35 000 maghrébins (Marocains & Algériens) qui comptent pour 1/4 de l'effectif du corps expéditionnaire. 

Le 08 mai 1945 alors que la seconde guerre mondiale  prend fin en Europe, en Algérie, des manifestations nationalistes algériennes  sont réprimées par l’armée française à Sétif  et Guelma.

On dénombre 103 Européens tués, selon la source officielle française  10. 000 algériens   et  selon la source algérienne 45.000 Suite  au « Manifeste du peuple algérien » de Ferhat Abbas  en 1943, les élections législatives de 1946 sont un succès pour l’Union démocratique du Manifeste algérien  (UDMA).  Son parti remporte onze des treize sièges réservés à l’Algérie à l'Assemblée nationale. La loi sur le statut de l’Algérie est promulguée en septembre 1947 : l’Algérie reste composée de trois départements et le pouvoir est représenté par un gouverneur général nommé par le gouvernement français.

Une Assemblée algérienne est créée, composée de deux collèges de 60 représentants chacun. Le premier sera élu par les Européens et une élite algérienne (diplômés, fonctionnaires…) et le second par le reste de la population algérienne.

Enfin l'article 2 précise « l'égalité effective est proclamée entre tous les citoyens français ».

En octobre 1947, le MTLD de Messali Hadj  obtient une large victoire lors des élections municipales entrainant  la répression des autorités françaises.

 

En 1948 trente-six des 59 candidats du MLTD   sont arrêtés.  Il est utile de préciser qu’au  début du XX siècle   plusieurs leaders algériens revendiquent le droit à l'égalité ou à l'indépendance.

Plusieurs partis vont être créés et plusieurs pamphlets seront écrits pour défendre les droits des Algériens. Plusieurs penseurs algériens vont vilipender les plus importantes personnalités du régime colonial français. La plupart des figures du mouvement algérien vont être surveillées de près par les services policiers français, d'autres seront exilées vers d'autres pays comme l'a été l'émir  Khaled El Hassani Ben El Hachemi en Egypte puis en Syrie.

Nous avons des figures   et sans être exhaustif, Messali Hadj,

Malek Bennabi, Mohamed Hamouda Bensai, Ben Badis, Mohamed Bachir El Brahimi, Larbi Tebessi, Ferhat Abbas, Omar Ouezggane.

 

La question algérienne  est posée, encore qu’existe des divergences d’approche,  avec la création d’organisations comme le Parti de la réforme ou mouvement pour l'égalité,  l’Association  des oulémas musulmans algériens, association de l’Etoile nord africaine, le Parti du peuple algérien, les amis  du Manifeste  des Libertés  et  le parti communiste algérien. 

À la suite de la mort d’Abdelhamid Ben Badis en 1940 et à l'emprisonnement de Messaali Hadj,  en 1948, le parti  Mouvement  pour le triomphe des libertés revendique le statut de l'égalité ou de l'indépendance des Algériens.

Les arrestations et les interdictions se multiplièrent.


 III     De la  révolution du 01 novembre 1954


Le CRUA est fondé en mars 1954  et organise la lutte armée. Le parti du  Mouvement national algérien est fondé en juillet  1954 par les messalistes. Le Front  de Libération Nationale  FLN lui succède en octobre 1954 par la branche du CRUA (Comité révolutionnaire d'unité et d'action). Par la suite, existera  une divergence entre la tendance  de Messali Hadj  et celle du FLN, suite à l’échec  de la médiation de Ben Boulaid  ce qui entrainera par la suite des luttes fratricides. Le déclenchement de la révolution algérienne a été décidé dans la Casbah d’Alger  et à Batna sous la présidence  de Mostefa Ben Boulaid dans la réunion des 22 cadres du Comité révolutionnaire  d’unité et d’action   CRUA),  qui sont Badji Mokhtar- Belouizdad Athmane- Benboulaid Mustapha- Benabdelmalek  Ramdane- Benaouada Amar- Ben M’idi  Larbi- Bentobbal  Lakhdar- Bitat  Rabah- Bouadjadj  Zoubir- Bouali Said- Bouchaib  Ahmed- Boudiaf  Mohamed- Boussouf  Abdelhafid- Derriche  Elias- Didouche  Mourad- Habachi  Abdesslam- Lamoudi Abdelkader- Mechati  Mohamed- Mellah  Rachid- Merzougui Mohamed- Souidani Boudjema- Zighoud   Youcef.

 

L’une des décisions stratégiques du groupe est la mise en place d’un découpage territorial du pays en cinq zones coiffées par Mostefa Benboulaïd pour la zone 1, Didouche Mourad pour la 2, Krim Belkacem pour la 3 - Rabah Bitat pour la 4  et Larbi Ben M’hidi pour la 5, Mohamed Boudiaf assurant  la coordination et les relations avec l’extérieur.  

La  déclaration du 01 novembre 1954  est émise à partir de Tunis. Dans la nuit du 01 novembre 1954 la caserne de la ville de Batna   est attaquée par les moudjahidines.

 

Et c’est la guerre. 100 000 soldats français sont affectés dans les Aurès et plus tard ils seront plus de 400 000 en Algérie.

 

Le massacre de Skikda -ex philippevillois- la mort d'une centaine de manifestants algériens, eut lieu du 20 au 26 du mois d'août 1955.

 

La même année, à l'Assemblée générale de l'O.N.U, l'inscription de l'affaire algérienne est à l'ordre du jour. Le Congrès de la Soummam  organisé  par Abane Ramdane,Larbi  Ben M’hidi,  et Krim Belkacem le 26 aout 1956 au villages  Ighbane  et Ifri  dans la commune d’Ouzellaquen ( Kabylie)   a été déterminant  et a été   l’ acte fondateur de l'État Algérien moderne et pilier déterminant pour la réussite de la révolution Algérienne. « La primauté du politique sur le militaire » constitua l'un des fondements du Congrès.

Après le congrès de la Soummam, l'Algérie a été divisée en six « wilayas » ou états-majors. Une wilaya est divisée en quatre zones. Chaque zone est divisée en quatre régions. La région est divisée en quatre secteurs. Le Conseil  national de la révolution algérienne CNRA désigné par le congrès de la Soummam se composait de 34 membres : 17 titulaires et 17 suppléants Pour les titulaires nous avons Mostefa Ben Boulaïd- Youcef Zighoud - Belkacem Krim - Amar Ouamrane - Med Larbi Ben M’hidi- Rabah Bitat - Mohammed Boudiaf - Ramdane Abbane -Ahmed Ben Bella- Mohammed Khider - Hocine Aït Ahmed -Med Lamine Debba-ghine- Idir Aïssat - Ferhat Abbas - M’hamed Yazid -Benyoucef Ben Khedda - Taoufik El Madani.  Après la condamnation de Larbi Ben M’hidi   et après le déroulement du Congrès de la Soummam, le F.L.N intègre les dirigeants du mouvement national algérien (M.N.A). Plusieurs partis algériens adhèrent à la cause du F.L.N.  

Les Aurès, le Constantinois, l'Ouest de l'Algérie, la Kabylie, etc., seront les zones les plus sensibles du point de vue stratégique et logistique. Les deux pays(le Maroc et la Tunisie) sont sous protectorat français mais aideront  le FLN. 

 

Ils hébergeront les deux armées de l'ALN aux frontières.  Cependant l’histoire se précipite.  La délégation des principaux dirigeants du FLN Mohamed Khider, Mostefa Lacheraf, Hocine Ait Ahmed, Mohamed Boudiaf, et Ahmed Ben Bella est arrêtée, à la suite du détournement, le 22 octobre 1956 par l'armée française, de leur avion civil marocain, entre Rabat.

En 1959, Messali Hadj   sort de prison, il est assigné à résidence. Durant cette  période des sous officiers algériens  de l’armée française désertent venant grossier les  rangs de l’ALN dont certains  seront connus au lendemain de l’indépendance politique comme Khaled Nezzar, Larbi Belkheir, Mohamed Touati, Mohamed Lamari , Abbas Gheziel , Abdelmalek Guenezia ect …

 

Les étudiants algériens s’impliquent. Après la création  de    l’UGEMA  en 1955 par Belaid Abdesselam, Mohamed Seddik Benyahia, Lamine Khène, et Ait Chalal,  la section locale de Montpellier élit à   sa tête Mohamed Khémisti  (futur ministre des affaires étrangères qui fut assassiné durant la période Ben Bella).

 

Des intellectuels français vont aider le FLN comme  Maurice Audin qui fut torturé et tué par les services français. Franz Fanon s'engage auprès de la résistance algérienne. Albert Camus, natif d'Algérie, fut un défenseur des droits des algériens, dans les années 1940, avant de refuser de prendre position pour l'indépendance avec cette phrase célèbre prononcée à Stockholm en 1957 : « Si j'avais à choisir entre la justice et ma mère, je choisirais encore ma mère ».

 

Dès 1956, Jean Paul Sartre, et la revue Les Temps modernes prennent parti contre l'idée d'une Algérie française et soutiennent le désir d'indépendance du peuple algérien.

 

La découverte de pétrole dans le sud algérien  favorise les  convoitises et ainsi est annoncé  le plan de développement  économique et social  dit Plan de Constantine  visant à la valorisation de l'ensemble des ressources de l'Algérie, mettant en relief  les relations financières entre l'Algérie et la métropole (juin 1955) et les perspectives décennales du développement économique de l'Algérie (mars 1958).

 

Ce plan était surtout  destiné à l'affaiblissement politique du  Front de Libération National.

 

Les principaux objectifs fixés par ce plan sont :

  1. la construction de 200.000 logements, permettant d'héberger un (1) million de personnes ;
  2. la redistribution de 250.000 hectares de terres agricoles ;
  3. le développement de l'irrigation ;
  4. la création de 400.000 emplois industriels  ;
  5. la scolarisation de tous les enfants en âge d'être scolarisés à l'horizon de 1966 ; l'emploi d'une proportion accrue de Français musulmans d'Algérie dans la fonction publique (10%) ;
  6. l'alignement des salaires et revenus sur la métropole ainsi qu’une d'industrialisation  s'appuyant  à la fois sur des aides directes et indirectes aux entreprises privées investissant en Algérie (exemption de certains impôts, subventions à l'investissement à hauteur de 10%),
  7. et la mise en valeur des ressources en hydrocarbures (pétrole et gaz naturel) découvertes  dans le Sahara, susceptibles de fournir des ressources d'exportation et une énergie bon marché.

 

Malgré cela l’indépendance  devient irréversible  et en  1960 la semaine des barricades à  Alger  fait 22 morts algériens et des centaines de prisonniers.

Lors du discours du  04 juin 1958 à Alger,  le général De Gaulle sentait l’indépendance proche par cette fameuse phrase «  je vous ai compris ».

 

Par la suite il annonce la tenue du référendum pour l'indépendance de l'Algérie. Suite à cela,  nait l’'Organisation armée secrète (OAS), également appelée Organisation de l'armée secrète qui  était une organisation française   politico-militaire clandestine partisane créée le 11 février 1961 après une rencontre à Madrid  entre Jean Jacques Susini  et Pierre Lagaillarde  où à Alger le 16 mars 1961 avec le slogan « L'Algérie est française et le restera ».

 

Des attentats violents  éclatent qui toucheront également la métropole.  C’est ainsi que l’on assistera  à la tentative du putsch des généraux contre le général De Gaulle. En 1960, l'ONU annonce le droit à l'autodétermination du peuple algérien.

Le côté français organise des pourparlers avec le  gouvernement provisoire algérien Plusieurs réunions à l'extérieur du pays vont aboutir aux accords d’Evian.
 Le 17 octobre 1961, la nuit noire débute à  Paris, appelée aussi la bataille de Paris avec le massacre   du 17 octobre 1961 .

 

Plusieurs Algériens sont tués en métropole lors d'une manifestation du FLN. Il y aura aussi des milliers d'arrestations au sein des Algériens.  Le tournant  ont été les accords d’Evian  qui   sont le résultat de négociations entre les représentants de la France  et du Front de Libération Nationale, accords signés  le 18 mars 1962 à Evian  -les Bains (Haute Savoir  France)   et se traduisent immédiatement par un cessez  le feu   applicable sur tout le territoire algérien.   Du coté algérien nous avons la délégation  du FLN, Krim Belkacem, Saad Dahlab, , Benmostefa Benaouda dit Siamar, Lakhder Bentoubal, Taïeb Boulahrouf, Mohamed Seddik Ben Yahia, Seghir Mostefaï, Redha Malek, M'Hamed Yazid, Ahmed Boumendjel  et Ahmed Francis.

Du coté français  nous avons Louis Joxe, Bernard Tricot, Roland Cadet, Yves Roland-Billecart, Claude Chayet, Bruno de Leusse, Vincent Labouret le général Jean Simon , le lieutenant colonel  Hubert de Seguins Pazzis , Robert Buron et Jean de Broglie.

Dans la foulée le CNRA se réunit à Tripoli (Libye) du 27 mai au 05 juin  1962 pour, en principe, entériner les termes des accords d’Evian. L’ordre du jour est rapidement débordé et  la conférence adopte, après amendements, un programme de gouvernement préalablement élaboré à Hammamet (Tunisie).

 

Ce document que l’histoire retient sous le nom de programme ou parfois charte de Tripoli caractérisé par bon nombre de dissensions internes au sein de la direction, certains acteurs affirmant qu’il n’a jamais été adopté,  établit pourtant  le régime socialiste comme modèle de développement et impose le parti unique comme système politique.

 

Lors du référendum d’autodétermination  de l’Algérie où les  électeurs ont eu  à se prononcer par « Oui» ou par « Non » sur la question suivante :« Voulez vous que l'Algérie devienne un État indépendant coopérant avec la France dans les conditions définies par les déclarations du 19 mars 1962 ,le Oui  l’emporte par 99,72 %  (5 994 000 sur 6 034 000 votants et 530 000 abstentions).La France  reconnait l’indépendance  de l’Algérie le 03 juillet   et celle ci est proclamée le 05 juillet 1962. 

 Rappelons  que de  septembre 1958 à janvier 1960 Ferhat Abbas  a été président du GPRA, Benyoucef Benkhedda  d’aout 1961  à juillet 1962, Abderrahmane Farès  de juillet 1962 à septembre 1962 président de l’exécutif provisoire algérien et à nouveau Ferhat Abbas du 20 septembre au 25 septembre 1962 président de l’Assemblé nationale constituante (ANC).


Pour clore cette brève analyse historique certainement imparfaite, comment ne pas souligner avec force,  l’importance du devoir de mémoire notamment entre l’Algérie et la France afin de dépasser les faux préjugés, d’établir la vérité  afin  d’éviter surtout  que certains des deux cotés de la méditerranée n’instrumentalisent l’histoire  à des fins politiques ce qui permettra  d’entrevoir l’avenir, pour un  devenir solidaire. 

 

Le président de la  république française François Hollande vient de reconnaitre en ce mois d’octobre 2012 la responsabilité de la France, pour les massacres du 17 octobre 1961,  un premier pas afin de dépassionner nos relations et se tourner vers l’avenir afin d d‘entreprendre ensemble grâce au dialogue des cultures. L’écriture objective de cette fraction historique est nécessaire  tant par les historiens que les acteurs ayant vécu cette période.

Dans ce cadre, comment ne pas mettre en relief  la tentation depuis l’indépendance politique la dénaturation de  l’histoire  de l’Algérie, certains voulant la ramener  à leur  propre personne.

 

Evitons les polémiques stériles dues en grande partie à l’inaccessibilité  et la non communicabilité des archives dont une grande partie sont toujours en France.

 

La jeunesse a besoin de connaitre son histoire, très riche qui ne saurait de limiter à la période contemporaine  de 1963 à 2012.

Gloire à tous nos  martyrs à travers notre longue histoire,  qui se sont sacrifiés pour une  Algérie prospère, où serait banni l’injustice, une Algérie fondée sur l’Etat  de droit, la démocratie tout en tenant compte de son anthropologie culturelle. Les  dirigeants   entre 1962et 2012 ont –ils respectés  ces principes  fondamentaux des fondateurs  de la révolution algérienne?

 

Le  Front de Libération Nationale -FLN.-propriété historique de tout le peuple algérien  n’a rien à voir avec l’actuel parti du FLN qui continue après 50 années d’indépendance politique à instrumentaliser l’histoire pour des intérêts matériels étroits  en vue de s’accaparer une fraction de la rente des hydrocarbures. Et la véritable réforme politique est le restituer à l’histoire.


Professeur des Universités, expert international  en management stratégique Dr Abderrahmane MEBTOUL   ademmebtoul@gmail.com

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Inutile de vous princer..pour tenter de vous reveiller....

C'est bien le pays signataire "de la déclaration Universelle des droits de l'Homme" qui a organisé et mis en oeuvre méthodiquement ces abominations, ces crimes contre l'humanité.....

Les méfaits commis pendant la deuxiéme guerre mondial, les abominations que ce pays, la France, ce peuple et ses IR-responsables politiques continuent de perpétrer actuellement, en Palestine occupée, par leur soutien inconditionnel de l'entité sioniste,   en Afghanistan, en Libye  , en Syrie,  au Liban, en Côte d'Ivoire et dans bien d'autres contrées Africaines ne sont qu'une suite logiques et inévitables des horreurs commises sur le peuple Algerie n....

Peuple algerien qui, a servi de hors-d'oeuvre...à ces gloutons, à ses sangsues made in France...

Avant que ne RE-commence la RE-colonisation du continent Africain...Ne vous ai-je pas dit qu'ils/ces peuples avec leurs IR-responsables politiques- étaient condamnés à REcommencer les mêmes abominations, les mêmes erreurs avec les mêmes résultats : Des millions de morts, une économie exangue et au bout du chemin une bonne raclée donnée par les peuples qui RE-fusent et RE-combattrontjusqu'à ce que mort s'ensuive, leur domination...Leur pseudo-civilisation, "leur democratie à géométrie variable",  leur RA-cisme etc...!!!

 

1884-15 novembre

Début de la conférence de Berlin


Le 15 novembre 1884 s'ouvre la conférence de Berlin, qui réunit quatorze pays, dont la France, l'Italie ou la Russie.

Durant cette réunion qui se déroula jusqu'au 15 février 1885, on discuta du règlement de la colonisation sur le continent africain entre les puissances européennes, ainsi que du conflit entre la France et le Belgique au Congo.

La conférence aboutit à la libre navigation sur les fleuves Niger et Congo.

 

Souvenons-nous

Un peuple qui ne connaît pas son histoire, qui ne RE-connaît pas ses erreurs, est condamné à la Ré-péter, à condamner à les Ré-péter....

 

__________________________________________________ 

 

J'ai apporté quelques compléments d'information à ce texte :

 

Les liens sous les différents noms des acteurs de cette longue histoire de Franco-Algerienne, ont été ajouté par mes soins...,

L'introduction, les bréves histoiriques, les photos, la bibliographie  sont autant d'ajout personnel à ce texte...

 

Pour en savoir plus sur les nombreuses colonisations, à travers la planéte, surtout celle ayant pour l'objet l'Afrique, suffit de cliquez sur ce lien :

____________________________________ 


ETUDES COLONIALES

 

Tout ce que vous rêviez de connaître sur les méfaits/bienfaits-- selon que vous soyez dans le camp du colonisateur ou du colonisé--, de la colonisation sans jamais avoir osé le demander, à vos prof d'histoire...!!!


 

http://etudescoloniales.canalblog.com/archives/19___bibliographies_et_archives/p10-0.html

 

 

 


 


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30 octobre 2012 2 30 /10 /octobre /2012 16:04

 

 

Entretien avecThierry Meyssan, journaliste français:

"Syrie: les négociations entre les Etats-Unis et la Russie sont en cours".

 

Video de l'entretien en cliquant sur le lien suivant :

 


http://french.irib.ir/analyses/interview/item/221940-thierry-meyssan,-journaliste-fran%C3%A7ais

 


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30 octobre 2012 2 30 /10 /octobre /2012 04:54

Syrie :La boniche et l'idiot!

L’idiot ! C’est l’auditeur. Celui qui écoute la radio où officie la boniche,

la plupart du temps derrière son volant en train de pester dans le trafic. D’où l’espoir, pour la boniche, que l’idiot ne réfléchisse même pas à ce qu’elle dit.

 

C’est en effet le seul espoir pour la première que le second avale sans broncher la masse d’âneries qu’elle débite, à l’instar de la majorité écrasante des membres de son espèce, à longueur de journée.

 

Date : vendredi 26 octobre 2012

 

Lieu : studios de France-Info. Radio publique française.

 

Heure : éditions successives de 11h00 à 16H15


Sujet : la Syrie


Sous-sujet : la trêve décrétée par les autorités syriennes à l’occasion de l’Aïd (fête du sacrifice pour les musulmans)


Boniche : la présentatrice de l’édition. Je n’ai pas réussi à dénicher son nom. Avec elle, sa correspondante de Beyrouth, Valérie Crova.


Le sujet commence déjà très bien : l’armée régulière devient « l’armée de Bachar El Assad. La suite est aussi ahurissante que surréelle.


« L’armée de Bachar el Assad a accepté de déposer les armes ». Je n’avais bien sûr pas besoin de cela mais je suis tout de même allé chercher dans le dictionnaire et trouvé : "reconnaître sa défaite en abandonnant la bataille". Ainsi, nous apprenons, par la bouche de la…journaliste de France-Info, que l’armée de Bachar a reconnu sa défaite et abandonna la bataille.


La boniche continua : l’armée de Bachar (sans el Assad) a rompu la trêve et bombardé les villes de Maarat Numan ainsi que Douma et Harasta. Aucun doute pour l’idiot pestant au volant de sa voiture dans le trafic :

 

c’est le « régime » qui a « re » commencé les hostilités.


Pour étayer ses dires, elle fait appel à sa correspondante à Beyrouth, une certaine Valérie Crova.

A priori, dans de pareilles circonstances, les « correspondants » confirment, par des témoignages oculaires, les nouvelles données par leurs rédactions.

 

On pouvait donc s’attendre à voir Crova nous décrire les bombardements du régime et les dégâts, surtout humains, que cela a causés.


A moitié endormi par cette perspective, l’idiot, toujours derrière son volant, se réveille d’un seul coup :

 

Valérie Crova nous parle des attaques et bombardement des…rebelles.

 

http://www.franceinfo.fr/actu/un-monde-d-info/syrie-la-fr...


Notre ministre des Affaires Étrangères est certainement arrivé à son bureau au Palais Fédéral avant l’intervention de Valérie Crova. Il n’a donc gardé à l’esprit que ce que la boniche a dit. C’est peut-être à cause de cela que notre pays a décidé de renforcer les sanctions contre la Syrie et ses autorités.


Pendant ce temps-là, au Conseil de Sécurité de l’ONU…


Les pays occidentaux ont refusé de condamner l’attentat « terroriste » de Dams.

 

Perpétré à côté d’un jardin d’enfants et qui a causé la mort d’une trentaine de personnes. M. Burkhalter nous dira certainement qu’il s’agit d’un attentat perpétré par « l’opposition légitime » dans sa lutte contre la dictature de Bachar. Madame Del Ponte confirmera aussi sans doute cela.


Quarante huit heures plus tôt, le monde, occidental, s’est élevé comme un seul homme pour condamner l’attentat qui coûté la vie au chef des renseignements militaires libanais.

Écrit par Jean-Souhel Gowrié

 


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29 octobre 2012 1 29 /10 /octobre /2012 05:49

Les mauvais perdants de la crise syrienne, par Thierry Meyssan

- En 2010, la France a fait le choix de relancer sa politique coloniale.

Cela l’a conduit à changer le régime, en Côte d’Ivoire et en Libye,, puis, à essayer de la faire, en Syrie. Mais face à l’échec de cette troisième opération, Paris se trouve emporté par les événements qu’il a provoqués. Après avoir armé et encadré des groupes terroristes, en Syrie, la DGSE a frappé au cœur de la capitale libanaise.

 

Lors d’une table ronde à Ankara, l’amiral James Winnefeld, chef d’état-major adjoint des USA, a confirmé que Washington révélerait ses intentions à l’égard de la Syrie, dès l’élection présidentielle du 6 novembre terminée.

 

Il a clairement fait comprendre à ses interlocuteurs turcs qu’un plan de paix avait déjà été négocié avec Moscou, que Bachar el-Assad resterait en place et que le  Conseil de sécurité n’autoriserait pas la création de zones tampons.

 

De son côté, le secrétaire général adjoint de l’ONU chargé des opérations de maintien de la paix, Hervé Ladsous, a confirmé qu’il était en train d’étudier les possibilités de déploiement de casques bleus en Syrie.

 

Tous les acteurs de la région se préparent donc à un cessez-le-feu imposé par une force onusienne principalement composée de troupes de l’Organisation du Traité de sécurité collective (Arménie, Biélorussie, Karazkhstan, Kirghizistan, Russie, Tadjikistan). De facto, cela signifie que les Etats-Unis poursuivent leur retrait de la région, débuté en Irak, et acceptent d’y partager leur influence avec la Russie.

 

Scène de désolation à Beyrouth après l’attentat survenu dans le quartier chrétien d’Achrafieh. Au vu de ses effets personnels, les autorités ont conclu à la mort du général Wissam el-Hassan. Cependant aucune analyse médico-légale n’a pu établir que la victime se trouvait dans sa voiture. Le général serait rentré le jour même de Paris où il faisait son rapport à son agent traitant, le général Benoît Puga, cependant la police de l’air et des frontières n’a aucune trace de son arrivée au Liban.

 

Simultanément, le New York Times a révélé que des pourparlers directs vont reprendre entre Washington et Téhéran, alors même que les États-Unis s’appliquent à couler la monnaie iranienne.

En clair, après 33 ans de containement, Washington admet que Téhéran est une puissance régionale incontournable, tout en continuant à saboter son économie.

 

Cette nouvelle donne se fait au détriment de l’Arabie saoudite, de la France, d’Israël, du Qatar et de la Turquie qui avaient tous misé sur un changement de régime à Damas.

Cette coalition hétéroclite se divise désormais entre ceux qui réclament un lot de consolation et ceux qui tentent de saboter le processus en cours.

 

D’ores et déjà, Ankara a changé son fusil d’épaule. Recep Tayyip Erdogan, qui se disait prêt au pire, tente de se réconcilier avec Téhéran et Moscou. Quelques jours après avoir insulté les Iraniens et fait molester des diplomates russes, il est devenu tout sourire. Il a profité du sommet de l’Organisation de Coopération Economique à Bakou pour rencontrer le président Mahmoud Ahmadinejad.

 

Il lui a proposé de mettre en place un dispositif complexe de discussion sur la crise syrienne qui permette à la fois à la Turquie et à l’Arabie saoudite de ne pas rester au bord du chemin. Soucieux de ne pas humilier les perdants, le président iranien s’est montré ouvert à cette initiative.

Le Qatar, de son côté, est déjà en quête de nouveaux espaces pour ses ambitions.

 

L’émir Hamad s’est offert un voyage à Gaza et s’est posé en protecteur du Hamas. Il verrait d’un bon œil le renversement du roi de Jordanie, la transformation du royaume hachémite en une république palestinienne et l’installation au pouvoir de ses protégés de la Confrérie des Frères musulmans.

 

Restent Israël et la France qui ont constitué un front du refus.

 

La nouvelle donne serait une garantie de protection pour l’État d’Israël, mais mettrait fin à son statut particulier sur la scène internationale et ruinerait ses rêves expansionnistes.

 

Tel-Aviv serait ravalé au rang de puissance secondaire. Quand à la France, elle y perdrait son influence dans la région, y compris au Liban.

 

C’est dans ce contexte que les services secrets des deux États ont conçu une opération pour faire échouer l’accord USA-Russie-Iran.

 

Dans l’hypothèse où cette opération échouerait, elle devrait quand même permettre d’effacer les preuves de l’ingérence dans la crise syrienne.


La France a d’abord fait circuler une rumeur selon laquelle le président Bachar al-Assad aurait commandité au Hezbollah l’assassinat de cinq personnalités libanaises : le chef des Forces de sécurité intérieure, le directeur des forces du ministère de l’Intérieur, le grand mufti, le patriarche maronite et l’ancien Premier ministre Fouad Siniora.

Puis, Paris a sacrifié Michel Samaha —qui lui servait d’agent de liaison avec les services syriens, mais venait de tomber en disgrâce à Damas et était donc devenu inutile—. Le brillant et versatile politicien est tombé dans un piège tendu par le général Wissam el-Hassan —chef des FSI et lui même agent de liaison avec les salafistes—.

 

Puis, Paris a sacrifié le général Wissam al-Hassan, qui non seulement était devenu inutile en cas de paix en Syrie, mais dangereux tant il savait de choses. Ainsi la rumeur française s’est réalisée : le premier sur la liste des cibles est mort, et une personnalité pro-syrienne a été arrêtée en préparant un attentat contre une autre cible de la liste.

 

Au cœur de cette machination, on trouve le général Benoît Puga.

 

general-puga.jpg

Cet ancien commandant des Opérations spéciales et directeur du Renseignement militaire français a été chef de l’état-major particulier du président Nicolas Sarkozy et a été maintenu à son poste par le président François Hollande.

 

Affichant un soutien inconditionnel à la colonie juive de Palestine [1] et des relations privilégiées avec les néo-conservateurs US,

il a relancé la politique coloniale de la France en Côte d’Ivoire, en Libye et en Syrie.

Il était l’agent traitant à la fois de Michel Samaha et de Wissam el-Hassan. Il est aujourd’hui l’homme fort à Paris. En violation des institutions démocratiques, il gouverne seul la politique proche-orientale de la France, bien que cette attribution ne corresponde pas à ses fonctions officielles.

Thierry Meyssan

[1] «Gaza : la France supervise le prolongement du Mur de séparation»,  

 

Réseau Voltaire, 26 décembre 2009.

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27 octobre 2012 6 27 /10 /octobre /2012 22:00

 

 Le dictionnaire de politique définit la....
Souveraineté
..."Par la même raison que la souveraineté est inaliénable, elle est indivisible..."
Jean-Jacques ROUSSEAU, Contr. soc. II, 2

Dans un État libre où l'on vient d'usurper la souveraineté, on appelle règle tout ce qui peut fonder l'autorité sans bornes d'un seul, et on nomme trouble, dissension, mauvais gouvernement, tout ce qui peut maintenir l'honnête liberté des sujets
Charles-Louis de Secondat MONTESQUIEU, Rom. 13


« Au point de vue politique, il n'y a qu'un seul principe, la souveraineté de l'homme sur lui-même. Cette souveraineté de moi sur moi s'appelle Liberté. »
de Victor Hugo
Extrait du Les Misérables
_______________________________________

 

Définition de souveraineté


Etymologie : de souverain autorité suprême d'une monarchie, venant du latin superus, supérieur.

La souveraineté est le principe de l'autorité suprême.

En matière de politique, la souveraineté est le droit absolu d'exercer une autorité législative, judiciaire et/ou exécutive sur une région, un pays ou sur un peuple.

La souveraineté nationale caractérise l'indépendance de l'Etat-nation par rapport à d'autres Etats ou à des instances internationales, hormis pour les autorités que cet état a librement accepté de céder Cf. fédéralisme.

La souveraineté a été définie par Jean Bodin 1530-1596 dans son traité "Les Six livres de La République" comme un attribut essentiel de l'État :


"La souveraineté est la puissance absolue et perpétuelle d'une République." Aucun pouvoir n'est supérieur à la puissance souveraine qui ne peut être anéantie, mais elle n'est pas sans limite -s'exerce sur le domaine public et non privé-.

Pour Jean-Jacques Rousseau, le peuple est le seul détenteur légitime de la souveraineté.

La souveraineté peut être détenue par :


En droit, c'est la Constitution qui définit comment s'exerce la souveraineté, quelles sont les institutions qui détiennent le pouvoir et comment elles sont contrôlées.

 

__________________________________________________________________________________________

Ayoub ! Drone de guerre ou drone de paix ?

par Amin Hoteit


-« Ayoub » ou « Job », du nom de l’archétype du Juste dont la foi est mise .... ...à l’épreuve par Satan avec la permission de Dieu, n’a pas fini de secouer le Moyen-Orient.
À l’heure où le Dr Hoteit publiait ces lignes en arabe, l’attentat terroriste de Beyrouth, place Sassine, n’avait pas encore eu lieu.
Il s’est produit quelques heures après.

Depuis, les accusations sans preuves contre la Syrie, voire le Hezbollah, fusent de toute part, tandis que BFM.TV nous raconte l’épopée de notre imperturbable ministre des Affaires étrangères « parrainant » les zones dites rebelles de ce beau pays [1] !
Pourtant, les natifs de cette région du monde, habitués à décoder le cours des événements tragiques qui se succèdent et souvent se ressemblent… savent trop bien « à qui profite le crime » !

[NdT].

 À peine le gouvernement israélien avait-il exprimé son dépit et son désarroi suite à l’affaire du drone de reconnaissance « Ayoub », lancé à partir du Liban et par des libanais, pour survoler sans problèmes la mer Méditerranée puis les territoires palestiniens occupés pendant que sept systèmes de surveillance radar étaient frappés de cécité, que le « camp du 14 Mars » s’est fendu de communiqués larmoyants parlant de violation de la souveraineté libanaise et du risque « horrible » que prenait le Hezbollah en impliquant le pays dans une nouvelle guerre avec Israël !

 

Que valent ces arguments et quelle en est la logique ?

 

I. Pour répondre il nous faudrait commencer par discuter de « la souveraineté » qui implique ce qui suit :


1. La souveraineté du Liban, en particulier dans le sud du pays, n'a pu être restaurée après l'occupation israélienne que par la volonté nationale et la force de la Résistance qui a travaillé dur depuis ce fameux jour de 1978 où a été adoptée la résolution 425 [2] jamais mise en pratique, et durant les 22 années où les « défenseurs larmoyants » n’ont cessé de frapper aux portes des centres de pouvoir occidentaux ou de leurs ambassades, ici et ailleurs, appelant à la légitimité internationale sans jamais réussir à récupérer ne serait-ce qu’une once de terre, ou même une goutte d’eau, des territoires libanais usurpés.

Au lieu de cela, ils ont signé un accord compromettant cette souveraineté !

2. La souveraineté du Liban ne peut être garantie que par le pouvoir national, pouvoir normalement fondé sur l’État et les Forces armées.

Mais vu la politique du « camp des  prétendants à la fausse souveraineté », l’armée libanaise souffre toujours d'un sous équipement scandaleux qui la maintient dans l’incapacité de défendre le pays contre les dangers que représente Israël.

 

Où sont les systèmes de défense aérienne qui empêcheraient les violations incessantes d’Israël de l'espace aérien libanais ? 

 

Où sont les organismes de surveillance et les systèmes de défense maritime qui interdiraient à Israël de violer les eaux territoriales libanaises [3] ?

Où sont les armes qui nous permettraient de nous défendre contre un  agresseur qui  occupe le village de Ghajar et les fermes de Chebaa ?

3. La souveraineté du Liban  ne peut consister à héberger des troupes de terroristes armés venus de tous les horizons, parrainées par ce même « camp de  prétendants à la fausse souveraineté », et destinées à semer mort et destruction en Syrie !

Exercer notre vraie souveraineté voudrait plutôt que nous verrouillions nos frontières au nez de cette horde sauvage qui, par retour, menace et la sécurité et la souveraineté de notre pays !

4. La souveraineté du Liban suppose de ne pas s’immiscer dans les affaires d’autres pays pour qu’à leur tour ils ne s’immiscent pas dans nos affaires.

Sur ce point précis, nous demandons aux « partisans de la fausse souveraineté » de nous justifier l’envoi de députés libanais, issus de leurs rangs, pour soutenir les opérations du terrorisme armé déchaîné contre la Syrie à partir du territoire turc ; comme si le territoire libanais ne leur suffisait pas et qu’il leur fallait aller plus loin encore !

5. La souveraineté du Liban impose prudence et sagesse pour ne pas permettre de brader un pouce de la terre libanaise et de ses zones économiques, comme cela s'est produit en 2000 lorsque le Liban s’est dressé face au monde et au Conseil de sécurité, le contraignant malgré les pressions américaines à répondre à ses demandes le 16 Juin de cette même année [4][5].

C’est ainsi qu’il a pu sauvegarder les  

17.765.500 m2 qu’Israël, soutenu par les Nations Unies, voulait s’approprier !

 

Et ceci, à l’inverse des tractations de « représentants de la fausse souveraineté » au pouvoir en 2007 qui, en l’absence de ministres issus d’une importante communauté du pays, ont  passé un accord avec Chypre amputant le Liban de 862.000 m2 de sa zone économique maritime [6].

N’était-ce pas déjà une atteinte au droit et à la souveraineté du Liban, de la part de Mr Fouad Siniora ?

6. La souveraineté du Liban exige l’application de « sa » loi sur son sol, « tout son sol »… non d’y renoncer volontairement et de mettre le Liban sous mandat judiciaire étranger à la merci d’un TSL [7] ou Tribunal spécial des Nations Unies prétendument international et soumis au diktat des USA et d'Israël… non de livrer des informations concernant les citoyens libanais à des destinataires éventuellement impatients de les offrir à l’ennemi.

7. La souveraineté du Liban interdit que ses Forces de sécurité intérieure soient sous tutelle étrangère, quelle que soit cette tutelle ; ce qui évidemment exclut le fait qu’un ambassadeur des États-Unis occupe le haut du podium lors d’une célébration officielle ou délivre des certificats de bonne conduite aux éléments des Forces libanaises, même s’il y a deux ans elles ont conclu avec les USA un accord outrepassant de beaucoup la souveraineté libanaise.

D’ailleurs, cet accord bipartite concernant la sécurité internationale, nul ne sait où il en est aujourd’hui !

8. La souveraineté du Liban est incompatible avec  tel ou tel ambassadeur occidental se baladant entre ministères et centres officiels fouinant et dirigeant, sans que les « défenseurs de la fausse souveraineté » n'osent coup férir, mais s’inclinent obséquieux et fiers des louanges pour obéissance !

9. Et bien sûr,  la souveraineté du Liban s’oppose aux violations quasi quotidiennes  de l'espace aérien libanais par Israël, à son occupation de dizaines de Km2 dans le Sud, aux effractions de ses patrouilles tout le long de la frontière avec enlèvement de citoyens libanais, à ses menaces de fermeture de tel ou tel lieu touristique... sans réaction notable de la part de nos  « prétendants à la fausse souveraineté nationale » !

La liste des violations de la souveraineté du Liban, consenties par ceux-là, est longue et ne cesse de s’allonger.  Nous leur disons que la souveraineté n’est pas un vain mot, mais un travail assidu et des actes ayant pour seul but la défense de l’intégrité de notre territoire.   

II. Quant à la déclaration qui dit que l'envoi du drone "Ayoub" en Israël est  une violation de la Résolution 1701 [8][9], doublée d’un appel à la guerre, elle est plutôt surprenante et témoigne d’une absence totale de logique et surtout de vision stratégique ! À ceux qui seraient en situation de comprendre, nous disons :

1. La règle d'or  qui dit « si tu veux la paix prépare la guerre » s’applique aussi bien aux États qu’aux individus. Ne dit-on pas « le tueur et la victime sont partenaires dans le crime, le premier parce qu’il a agressé ; le second parce que, par sa faiblesse, il a tenté l’agresseur » ?


2. A chaque fois qu’Israël a décidé d’une agression contre le Liban, il n’a pas attendu une excuse ou un prétexte, « mais les a créés et manipulés au gré de ses intérêts du moment », après s’être assuré les moyens d’en encaisser le contre coup et de transformer ses opérations militaires sur le terrain en gains politiques.

 

Quoique… la réalité a prouvé le contraire, car les capacités de la Résistance, honnie par les « prétendants à la fausse souveraineté », sont telles qu’elles empêchent Israël d’atteindre ses objectifs et déstabilisent son front intérieur, front dont les lacunes sont nettement apparues en 2006… Aujourd’hui, le drone « Ayoub » vient confirmer ce « déficit » et prouve qu’Israël, de l’aveu même de ses dirigeants, n’est pas prêt à se lancer seul dans une nouvelle guerre. 

3. Israël et ses alliés occidentaux sont ravis de l’agression que subit la Syrie par des bras armés musulmans et arabes, dont l’« Équipe des  prétendants à la fausse souveraineté » au complet !

Ils sont ravis de pouvoir assister à la destruction d’un État souverain et résistant, qu’ils voudraient rayer de l'équation régionale et, par conséquent, de l'équation du conflit israélo-arabe.

Israël n’a donc pas besoin de mener une guerre pour le moment et tant que les prétendants à la fausse souveraineté, soutenus par tous les soi-disant défenseurs des droits de l’Homme, de la Démocratie et de la Liberté se chargent  de faire le sale boulot à sa place… tant qu’ils exécutent cette guerre par procuration voulue par l’alliance occidento-sioniste !

Ceci nous amène à dire et à répéter que la souveraineté ne se garantit que par la force et que la prévention d’une guerre ne se réalise que par la dissuasion…

 C’est exactement le souci et l’œuvre de la Résistance et de ses militants, le drone « Ayoub » ne représentant qu’un nouvel élément de cette force destinée à empêcher une nouvelle guerre.

Finalement, les attaques verbales du « camp des Hariristes et de leurs suivistes 14 Marsistes » contre la Résistance libanaise ne s’expliquent que par la logique inverse, celle de leur absence de considération pour notre souveraineté nationale qu’ils subordonnent à l’étranger.

 

Mais là… rien de surprenant ! N’ont-ils pas soutenu les conclusions défaitistes inverses lorsqu’en 2006 le monde entier a reconnu la défaite d’Israël ?

 

Dr Amin Hoteit


 

Article original : Al-binaa

 

الطائرة «أيوب» تمنع الحرب أم تستدعيها؟

http://www.al-binaa.com/index.php?option=com_content&view=article&id=70346:-lr-----&catid=76:2012-02-28-11-15-22&Itemid=121

 

Article traduit de l’arabe par Mouna Alno-Nakhal

 

Références :


[1] Syrie-France: Laurent Fabius parraine des zones rebelles
http://www.bfmtv.com/international/syrie-france-laurent-fabius-parraine-zones-rebelles-361598.html 


[2] SECURITY COUNCIL RESOLUTIONS – 1978- R 425 / PDF


http://www.un.org/documents/sc/res/1978/scres78.htm
http://fr.wikisource.org/wiki/R%C3%A9solution_425_du_Conseil_de_s%C3%A9curit%C3%A9_de_l%27ONU


[3] Liban : La ligne bleue maritime au service de l’ambition israélienne !


http://www.mondialisation.ca/liban-la-ligne-bleue-maritime-au-service-de-l-ambition-isra-lienne/30841

[4 ] Déclaration présidentielle - la situation au Moyen Orient- juin 2000

 

[5]Ligne bleue (Liban) juin 2000


http://fr.wikipedia.org/wiki/Ligne_bleue_(Liban)


[6] Les dessous du nouveau litige frontalier entre le Liban et Israël
http://www.lecommercedulevant.com/node/19336

[7] TSL : un tribunal sans précédent


http://www.almanar.com.lb/french/adetails.php?fromval=1&cid=33&frid=33&eid=7943


[8] SECURITY COUNCIL RESOLUTIONS – 2006- R 1701 / PDF
http://www.un.org/docs/sc/unsc_resolutions06.htm
http://fr.wikipedia.org/wiki/R%C3%A9solution_1701_du_Conseil_de_s%C3%A9curit%C3%A9_des_Nations_unies


[9] Politique - Siniora : L'envoi du drone "Ayoub" en Israël, une violation de la 1701


http://www.nna-leb.gov.lb/newsDetailF.aspx?Id=445573

 


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27 octobre 2012 6 27 /10 /octobre /2012 19:06

 

 

Le peuple Islandais a  eu le courage, la conscience politique indispensables pour  RE-Agir différemment, du peuple Espagnole, Grecque,  Irlandais, Italien, Français... devant  la gestion-- désastreuse et Inique-- de la crise par la Troïka, au service de la seule et unique l'oligarchie en place,

Crise dont les SEULS et véritables coupables sont les banquiers, les Ir-responsables politiques qui, ont  mal gérer les finances publics...

Qui ont laissé faire....les sangsues...

Ces peuples soumis qui ont  eu peur face au prix à payer pour la lutte, défaitistes, égocentriques...sectaires... facilement manipulation... récoltent donc ce qui'ils ont patienmment séme en demissionnant de l'action politique,

En revanche le peuple Islandais qui a fait preuve de courage, s'est engagé dans une lutte collective...faisant pression sur son gouvernement doit être salué, admiré, montré en exemple, "adoré" si necessaire...!

Face au courage, du peuple Islandais,

Face à une prise de conscience politique de la nécèssité d'une action collective dans l'intéret national...du peuple Islandais

Mille Bravos cher et "admirable" peuple Islandais...qui a su montrer la voix a suivre...

Mais les peuples Européens lobotisés préférent continuer d'admirer et de copier les modéles imperialistes/nécrophiles tels les Yankees, les sionistes, les allemands,

les japonais...

 

Ces peuples européens lobotomisés ont la mentalité de l'authentique colonisé..

Mais il l'ignore... Ils affirmentt  encore et toujours que les seuls colonisés sont 

les Africains, les arabo-musulmans....  

Là, est l'une de leur plus grossiére erreur!!!

 

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L’Union européenne fait aujourd’hui le choix de l’austérité face à la crise économique mais se lance en même temps dans le sauvetage — avec des fonds publics — des banques privées qui auraient dû faire faillite à cause de leur mauvaise gestion.

 

Est-ce vraiment la seule solution viable ?

 

Salim Lamrani se penche sur le cas de l’Islande, un exemple que les médias et les apprentis sorciers de la finance européenne préfèrent passer sous silence.

Le 6 mars 2010, plus de 93% électeurs islandais participant à un référendum se prononcent contre le remboursement de presque 4 milliards de dollars au Royaume-Uni et aux Pays-Bas, au titre des dettes accumulées par les banques islandaises en faillite.

Face à la crise économique, alors que l’Union européenne a choisi la voie de l’austérité et a décidé de sauver les banques, l’Islande a au contraire procédé à la nationalisation des institutions financières et a rejeté les politiques de restrictions budgétaires. Avec un taux de croissance de 2,7% en 2012, même le Fonds monétaire international (FMI) salue le redressement économique du pays.

Lorsqu’en septembre 2008, la crise économique et financière a touché l’Islande, petit archipel du Nord de l’Europe peuplé de

320 000 habitants, l’impact a été désastreux, comme sur le reste du continent.

    La spéculation financière a conduit les trois principales banques à la faillite, dont les actifs représentaient une somme dix fois supérieure au PIB de la nation, avec une perte nette de 85 milliards de dollars.

Le taux de chômage a été multiplié par 9 entre 2008 et 2010, alors que le pays jouissait auparavant du plein emploi.

La dette de l’Islande représentait 900% du PIB et la monnaie nationale avait été dévaluée de 80% par rapport à l’euro.

 

Le pays s’est retrouvé plongé dans une profonde récession, avec un recul du PIB de 11% en deux ans [1].

Face à la crise

En 2009, lorsque le gouvernement a voulu appliquer les mesures d’austérité exigées par le FMI, en échange d’une aide financière de 2,1 milliards d’euros, une forte mobilisation populaire l’a contraint à la démission.

Lors des élections anticipées, la gauche a remporté la majorité absolue au Parlement [2].

Le nouveau pouvoir a néanmoins fait adopter la loi Icesave – du nom de la banque en ligne privée qui a fait faillite et dont les épargnants étaient en majorité hollandais et britanniques – afin de rembourser les clients étrangers.

 

Cette législation contraignait l’ensemble des Islandais à rembourser une dette de 3,5 milliards d’euros -40% du PIB- – 9000 euros par habitant – sur 15 ans à un taux de 5%. Face aux nouvelles protestations populaires, le Président a refusé de ratifier le texte parlementaire et l’a soumis à référendum.

En mars 2010, 93% des Islandais ont rejeté la loi sur le remboursement des pertes causées par Icesave.

Soumise une nouvelle fois à référendum en avril 2011, elle a de nouveau été massivement rejetée à 63% [3].

Une nouvelle Constitution, rédigée par une Assemblée constituante de 25 citoyens élus au suffrage universel parmi 522 candidats et composée de 9 chapitres et de 114 articles, a été adoptée en 2011.

 

Celle-ci prévoit :

  1. un droit à l’information, avec un accès public pour les documents officiels -Article 15-,
  2. la création d’un Comité de contrôle de la responsabilité du gouvernement -Article 63-,
  3. un droit à la consultation directe Article 65- – 
  4.  
  5. 10% des électeurs peuvent demander un référendum sur des lois votées par le Parlement –, ainsi que la nomination du Premier Ministre par le Parlement [4].

 

Ainsi, contrairement aux autres nations de l’Union européenne dans la même situation, qui ont appliqué à la lettre les recommandations du FMI exigeant l’application de mesures d’une austérité sévère – comme en Grèce, en Irlande, en Italie ou en Espagne –, l’Islande a choisi une voie alternative.

 

Lorsqu’en 2008, les trois principales banques du pays, Glitnir, Landsbankinn et Kaupthing se sont effondrées, l’Etat islandais a refusé d’y injecter des fonds publics, comme dans le reste de l’Europe.

Il a au contraire procédé à leur nationalisation [5].

 

De la même manière, les banques privées ont été contraintes d’annuler toutes les créances à taux variable dépassant 110% de la valeur des biens immobiliers, évitant ainsi une crise de subprime comme celle des Etats-Unis.

Par ailleurs, la Cour Suprême a déclaré illégaux tous les prêts indexés sur des devises étrangères qui ont été octroyés à des particuliers, obligeant ainsi les banques à renoncer à ces créances, au bénéfice de la population [6].

Accusé de négligence dans la gestion de la crise financière, l’ex-premier ministre islandais Geir Haarde a été déclaré coupable, en avril 2012, par un tribunal spécial qui n’a retenu aucune sanction à son encontre.

Quant aux responsables du désastre – les banquiers spéculateurs qui ont provoqué l’effondrement du système financier islandais –, ils n’ont pas bénéficié de la mansuétude en vogue à leur égard dans le reste de l’Europe où ils ont été systématiquement absous.

En Islande, ils ont été poursuivis par la justice et mis en prison, par Olafur Thor Hauksson, Procureur spécial nommé par le Parlement. Même le Premier Ministre Geir Haarde, accusé de négligence dans la gestion de la crise, n’a pu éviter un procès [7].

Une alternative à l’austérité

Les résultats de la politique économique et sociale islandaise ont été spectaculaires.

 

Alors que l’Union européenne se trouve en pleine récession,  l’Islande a bénéficié d’un taux de croissance de 2,1% en 2011 et prévoit un taux de 2,7% pour 2012, et un taux de chômage oscillant autour de 6% [8].

Le pays s’est même offert le luxe de procéder au remboursement anticipé de ses dettes auprès du FMI [9].

 

Le président islandais Olafur Grímsson a expliqué ce miracle économique : «  La différence est qu’en Islande, nous avons laissé les banques faire faillite. C’était des institutions privées. Nous n’y avons pas injecté de l’argent pour les maintenir à flot. L’Etat n’a pas à assumer cette responsabilité  » [10].

Contre toute attente, le FMI a salué la politique du gouvernement islandais – qui a appliqué des mesures aux antipodes de celles qu’il préconise –, une politique qui a permis de préserver « le précieux modèle nordique de protection sociale ».

En effet, l’Islande dispose d’un indice de développement humain assez élevé. « Le FMI déclare que le plan de sauvetage à la manière Islandaise fournit des leçons pour les temps de crise ». L’institution ajoute que « le fait que l’Islande soit parvenue à préserver le bien être social des ménages et obtenir une consolidation fiscale de grande ampleur est l’une des plus grandes réussites du programme et du gouvernement islandais ».

 

Le FMI a néanmoins omis de préciser que ces résultats ont été possibles uniquement parce que l’Islande a rejeté sa thérapie de choc néolibérale et a mis en place un plan de relance alternatif et efficace [11].

Le cas de l’Islande démontre qu’il existe une alternative crédible aux politiques d’austérité appliquées à travers l’Europe. Celles-ci, en plus d’être économiquement inefficaces, sont politiquement coûteuses et socialement insoutenables. En choisissant de placer l’intérêt général au-dessus de celui des marchés, l’Islande montre la voie au reste du continent pour sortir de l’impasse.

 


[1] Paul M. Poulsen, « Comment l’Islande, naguère au bord du gouffre, a pu se rétablir », Fond monétaire international, 26 octobre 2011. Site consulté le 11 septembre 2012.


[2] Marie-Joëlle Gros, « Islande : la reprise a une sale dette », Libération, 15 avril 2012.


[3] Comité d’annulation de la dette du Tiers-monde, « Quand l’Islande réinvente la démocratie », 4 décembre 2010.


[4] Constitution de l’Islande, 29 juillet 2011. Site consulté le 11 septembre 2012.


[5] Antoine Grenapin, « Comment l’Islande est sortie de l’enfer », Le Point, 27 février 2012.


[6] Marie-Joëlle Gros, « Islande : la reprise a une sale dette », op. cit.

[7] Caroline Bruneau, « Crise islandaise : l’ex-premier ministre n’est pas sanctionné », 13 mai 2012.


[8] Ambrose Evans-Pritchard, « Iceland Wins in the End », The Daily Telegraph, 28 novembre 2011.


[9] Le Figaro, « L’Islande a déjà remboursé le FMI », 16 mars 2012.

 

[10] Ambrose Evans-Pritchard, « Iceland Offers Risky Temptation for Ireland as Recession Ends », The Daily Telegraph, 8 décembre 2010.


[11] Omar R. Valdimarsson, « IMF Says Bailout Iceland-Style Hold Lessons in Crisis Times », Business Week, 13 août 2012.


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24 octobre 2012 3 24 /10 /octobre /2012 22:00

 

 

ET, SI LA VISITE DU TRAITRE QATARI DEVAIT SERVIR DE PRETEXTE, DE PRELUDE, DE  JUSTIFICATION AUX SIONISTES POUR  DECLENCHER  UNE DEUXIEME OPERATION «  PLOMB DURCI » DANS LA BANDE DE GAZA  ASSIEGEE… SOUS EMBARGO DEPUIS  2006 ?

 

A cause de la guerre déclarée par les américano-sionistes, leurs valets européens, leurs laquais turcs et, les financeurs/harkis arabes, à la République Arabe Syrienne,


A cause des répercussions sur le pays voisin qu’est le Liban :--

Assassinat d’el-Hassan : ce n’est pas à Damas que profite le crime


A cause des conséquences de la guerre en Libye sur le Mali --

Quand la guerre en Libye amène le chaos au Mali

Le coup d’Etat militaire au Mali est un des dommages collatéraux de l’effondrement du régime de Kadhafi, un événement qui a déstabilisé une région sahélienne déjà très fragile.

A cause de la traitrise du 1er ministre du Hamas qui a accepté l’ingérence de l’émir du Qatar, ce serial killer de l’unité arabo-musulmane….


A cause de la crise économique, financière, sociale, culturelle en occident…

 

Le génocide du peuple Palestinien, les monstruosités commises par les sionistes, à l’encontre des Gazaouis sont relégués dans l’arriéré cour, des préoccupations, des peuples dits libres de cette planète !!!


N’est-ce pas cela que recherche le sionistan ?


N’est-ce pas cet oubli, cette relégation voulue et orchestrée par le sionistan pour enfin se livrer à l’ELIMINATION« définitivement » du peuple Palestinien, à la disparition pure et simple de la Palestine ?


En effet qui,  peut croire, un seul instant, à la sincérité de cet émir inféodé aux sionistans ?


Qui peut croire que ce criminel qatari qui, a œuvré activement à la destruction de la République arabe libyenne,


Qui peut croire que ce criminel qatari qui, œuvre activement à la destruction de la République arabe Syrienne, avec ses maîtres Yankees :

 

Syrie : l’Otan vise le gazoduc


Qui peut croire que ce criminel qatari soumis, complice actif des américano-sionistes dans leur stratégie de destruction, de pillage, de colonisation des pays arabo-musulmans, de soumission, de neutralisation des esprits des peuples arabo-musulmans  peut être source de bienfaits pour la Palestine occupée et pour le peuple Palestinien GENOCIDE ?


Qui, peut croire un seul instant que ce criminel qatari s’est rendu dans la bande de Gaza sans l’assentiment des représentants, des irresponsables politiques sionistes ?

 

Nous savons tous que rien,  mais strictement rien ne peut se faire, sur ou dans la bande de Gaza sans l’accord, sans l’autorisation des sionistes ?


Le traitre  Ismaïl Haniyeh, a vendu la libération de la Palestinienne, à son frère de traitrise l’émir du Qatar – « cheval de Troie sioniste» qui œuvre activement au maintien des peuples arabo-musulmans sous le joug des américano-sionistes…et de leurs laquais européens...


Emir dont la seule motivation est d’être dans la défense active  des seuls intérêts des sionistes - en échange d’une deuxième offensive « plomb durci » des sionistes contre la Palestine, contre la bande de Gaza, déjà assiégée, affaiblie par plusieurs années de blocus … !!!


Allez un petit devoir de mémoire….

Souvenons-nous....hier  :

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Par Marie Simon,

 

 

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Le véritable objectif du blocus israélien de Gaza

Par Jonathan Cook

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Les conséquences économiques du blocus israélien sur la bande de Gaza

Ziad Medoukh

 

On peut dire que l’économie de la bande de Gaza souffre d’une crise très grave à cause du blocus israélien et des fer­me­tures de tous les pas­sages com­mer­ciaux qui la relient à l’extérieur.

 

 

 

 

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Gaza : la visite de l'émir du Qatar

Dans la bande de Gaza, territoire-- rajout perso : " contrôlé"-- c'est là le terme utilisé par tous les propagandistes/journaleux français- pourtant la réalité est faits : le Hamas a été democratiquement élu par le peuple Palestinien/Gazaoui---par les islamistes du Hamas, l'émir du Qatar a été accueilli en grande pompe.

 

Il est venu financer des projets importants pour la population en injectant plusieurs centaines de millions d'euros dans la région. Un élan de générosité qui n'est toutefois pas dénué d'arrières pensées.

 

Vidéo de cette fumeuse/foireuse visite là :


 

 

 

Au bal des hypocrites, les sionistes sont ROIS :

 

"Israël"fustige la visite de l'émir du Qatar à Gaza

Le ministère israélien des Affaires étrangères a critiqué la visite dans la bande de Gaza de l'émir du Qatar, le cheikh Hamad ben Khalifa al-Thani, l'accusant d'envenimer le conflit interpalestinien et de soutenir les forces radicales au sein de la société palestinienne.
"On s'étonne de constater que l'émir du Qatar s'est solidarisé avec l'une des parties du conflit interne palestinien, en choisissant les extrémistes du Hamas qui professent l'idéologie de la violence.

 

Il n'a jamais accordé un tel appui à l'Autorité palestinienne, et à présent, sa démarche ne fait qu'approfondir la division palestinienne", a déclaré à RIA Novosti la porte-parole de la diplomatie israélienne Ilana Stein.

 

Et d'ajouter que les richesses fournies par l'émir n'aideraient pas Palestiniens et Israéliens à cohabiter en paix, mais finiraient dans les poches des dirigeants corrompus du Hamas.


L'émir du Qatar est arrivé mardi 23 octobre dans la bande de Gaza malgré le blocus diplomatique de ce territoire contrôlé par des islamistes.

 

Il est le premier chef d'Etat étranger à avoir visité la bande de Gaza depuis l'arrivée du Hamas au pouvoir dans cette enclave palestinienne à l'été 2007.

 

Le monarque n'y a passé que quelques heures, donnant le coup d'envoi à des projets d'infrastructure d'un montant de 250.000 dollars dont le Qatar a fait don à l'enclave palestinienne.


Qualifié d'organisation terroriste en Israël et en Occident, le Hamas est en outre considéré comme un mouvement séparatiste par les dirigeants de l'Autorité palestinienne.


L'arrivée du Hamas dans la bande de Gaza, où il a évincé les partisans du leader palestinien Mahmoud Abbas, a placé ce territoire dans un état d'isolement économique et politique, y compris au sein du monde arabe.

 

Source Ria Novosti

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Pourtant nous avons tous que rien ne se fait à Gaza ou ailleurs dans la Palestine occupé sans le consentement, sans l'aval, sans l'apporbation du sionistan, ce colonisateur, cette ancienne victime devenue le bourreau du peuple Palestinien :

 

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L’émir du Qatar à Gaza: les dessous d’un flop

La presse nous parle abondamment de la visite de l’émir du Qatar, cheikh Hamad ben Khalifa al-Thani, dans la bande de Gaza.

On peut lire que

 Yigal palmor, porte-parole du ministère israélien des Affaires étrangères, s’est dit « atterré » que le Qatar ait pris le parti d’une formation considérée par les Etats-Unis et l’Union européenne comme une organisation terroriste.

Il est cependant évident que cet évènement qu’on ne saurait minimiser n’a pu se produire que grâce à l’assentiment des autorités sionistes.

 

Ces dernières ont d’ailleurs tenu à montrer, avant et après cette visite, qu’elles restaient maîtresses du jeu en bombardant ce territoire comme elles ont coutume de le faire.

On ne peut pas préjuger des conséquences diplomatiques de cette visite dont l’objectif est avant tout de renforcer la position du Hamas, moins face au régime sioniste que face à l’Autorité Palestinienne et s’inscrit dans la recomposition du paysage politique arabe recherchée par les Etats Unis et les monarchies (démocratiques) du Golfe.


Le fait que le Hamas soit classé par les Etats Unis parmi les organisations terroristes ne constitue en rien une entrave à cette recomposition palestinienne.

 

Les Etats Unis n’ont en effet pas hésité à s’allier avec ce qu’on appelle des djihadistes en Libye et même en Syrie, et ils se sont longtemps servis des Moudjahidine Khalq iraniens, pourtant inscrits sur la liste des organisations terroristes il y a peu de temps encore.


Le Qatar entend sans doute remercier le Hamas pour s’être démarqué du régime syrien qui offrait encore tout récemment à ce mouvement les moyens de son déploiement vers les Palestiniens de l’extérieur et vers des pays amis de la cause palestinienne.

De fait, le soutien à la cause palestinienne est un des paramètres de la légitimité de tout gouvernement arabe et c’est cet attribut qu’entend s’accaparer l’émir du Qatar après en avoir supposément privé le régime de Damas.

Comme il se doit,

Le Comité exécutif de l’Organisation de libération de la Palestine (OLP) a dénoncé la visite, appelant les pays arabes à « ne pas poursuivre la politique d’établissement d’une entité séparatiste dans la bande de Gaza, qui sert fondamentalement les desseins israéliens ».

De fait, ce qu’on a du mal à percevoir, c’est ce que retirera le projet national palestinien de cette visite et de ces annonces.

 

Elle enfonce un coin supplémentaire entre l’OLP et le Hamas, c’est un des buts recherchés, alors qu’il faudrait au contraire rapprocher ces deux organisations et éloigner l’OLP de l’entité sioniste.


C’est tout le contraire qui va se passer et le risque est bien présent de confirmer le régime sioniste dans la possibilité de constituer des Bantoustans palestiniens, l’un sous la dépendance du Qatar et de l’Egypte, l’autre directement supervisé par le régime sioniste et la Jordanie à un moindre degré.

 

Jusque à l’expulsion complète et progressive des Palestiniens de Cisjordanie qui céderont toute la place aux colons.


L’émir a, nous dit-on, inauguré un certain nombre de projets et annoncé des centaines de millions de dollars d’investissements dans la bande de Gaza, pour construire des routes et des logements notamment.


Faute de règlement politique, ces réalisations seront détruites lors de la prochaine offensive sioniste contre Gaza. Et l’émir est peut-être venu avec de l’argent mais sans proposition politique correspondant aux aspirations nationales du peuple palestinien.

 

Exactement comme lors de sa première visite à Gaza en 1999.

 

Et la solution des bantoustans, même avec un soupçon de prospérité, ne répondra pas aux aspirations du peuple palestinien qui la rejettera nécessairement.

 Côté Hamas, l’heure est à l’enthousiasme apparemment puisque :

Acclamé par des milliers de Palestiniens, alors que sa limousine cahotait sur la chaussée défoncée qu’il a promis de reconstruire, l’émir a ensuite été accueilli avec les honneurs par Ismaïl Haniyeh, Premier ministre de l’administration mise sur pied par le mouvement islamiste.

Et peut-on lire aussi :

« Aujourd’hui, vous annoncez officiellement la levée du blocus politique et économique imposé à la bande de Gaza », a dit à cheikh Hamad le chef du gouvernement du Hamas Ismaïl Haniyeh, à l’occasion de la pose à Khan Younès (sud) de la première pierre d’un projet immobilier destiné à des familles défavorisées, qui portera le nom de l’émir.


« Aujourd’hui, nous abattons le mur du blocus (israélien) grâce à cette visite historique et bénie », a-t-il ajouté.

L’émir n’a pourtant rien annoncé de tel.

 

Il a simplement dit qu’il allait un peu dorer la cage dans laquelle sont enfermés les habitants de Gaza, dont la plupart sont des réfugiés ou descendants de réfugiés d’autres régions de la Palestine.


Si la direction du Hamas et certains Palestiniens semblent se bercer d’illusions sur l’impact de la visite de l’émir, l’opinion palestinienne fait preuve semble-t-il de plus de maturité. Et c’est sans doute pour cette raison que l’engouement populaire pour cette visite est plus apparent que réel.

 Vous voulez une preuve ?

L’émir du Qatar annule son discours dans le stade de Gaza

 

par Ibrahim Barzak | Associated Press –  23octobre 2012 traduit de l’anglais par Djazaïri


Ville de Gaza, Bande de Gaza – L’émir de Qatar a annulé un discours qu’il devait prononcer devant les Palestiniens dans le plus grand stade de football de la ville de Gaza.


Les responsables du Hamas présents dans le stade ont annoncé l’annulation et ordonné aux milliers de personnes présentes ce mardi de rentrer chez elles.


Ce discours était le point d’orgue de la visite historique de l’émir dans la bande de Gaza.


Le Hamas a invoqué l’emploi du temps chargé de l’émir quand il a annoncé le changement.

 

Mais le stade n’était plein qu’à environ un cinquième de sa capacité au moment de l’annonce de l’annulation.

 

A la place, l’émir a prononcé un discours devant un auditoire beaucoup plus réduit à l’université de Gaza.


Comme on le voit, pas plus l’OLP que le Hamas ou l’émir du Qatar ne doivent se faire d’illusions quant à leur popularité réelle auprès de la population palestinienne.

 

Tous incarnent, à des degrés divers, l’incapacité des élites politiques arabes à être à la hauteur des enjeux.


L’OLP va peut-être commencer à en prendre conscience suite à son échec aux élections municipales en Cisjordanie.

 

Il faudra sans doute un peu plus de temps à un Hamas grisé par son succès diplomatique pour comprendre qu’une légitimité acquise dans les urnes il y a quand même quelques années, ne signifie pas un blanc seing ou une adhésion unanime à des démarches qui contribuent à diviser les Palestiniens et à mettre en échec leur projet national.


Le déblocage de la situation s’amorcera peut-être une fois que la crise syrienne s’apaisera au profit, je l’espère, d’une solution conforme à l’intérêt national syrien et arabe.

Après tout, c’est bel et bien avec les basses manœuvres du Qatar, de l’Arabie saoudite, de la Turquie et des Etats Unis que s’est nouée cette évolution inattendue et funeste de la scène politique palestinienne.


Le Hamas qui incarnait jusque là l’esprit de résistance a pris le chemin du renoncement pour une poignée de dollars.

Il lui reste quand même encore un petit bout de chemin à faire pour rejoindre l’OLP dans l’abjection.

 

Lien source :

http://mounadil.wordpress.com/

 

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La visite de la betaine ambulante Qatarie, aux sémites du ghetto de Gaza, 

s'explique-t-elle  par les nombreuses traitrises des irresponsables politiques 

du Hamas tel   Khaled Mechaal?

Pour l'instant il semblerait que la traîtrise et la haine de soi

soient des tickets gagnants pour ceux qui, cherchent fortune...auprés des roitelets du golfe...!!!

 

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L’émir du Qatar choisit Mechaâl pour succéder à al-Qaradhawi 

Selon le journal londonien al-Arab, les raisons du retrait de Khaled Mechaâl du bureau politique de Hamas, -- : des informations indiquent qu’il ne se représentera pour briguer un autre mandat--, s’expliquent par le fait qu’il a une plus grande mission qui l’attend à l’union mondiale des oulémas musulmans.

Des sources proches des milieux de prise de décision au sein de Hamas, citées par alarabonline, indiquent qu'Abou al-Walid, Mechaâl, serait le numéro un de cette organisation.

Mechaâl est candidat à la succession de Youssef al-Qaradhawi, étant donné ses bonnes relations avec le Qatar.

Le riche émirat du Golfe a promu la candidature de Mechaâl pour plusieurs raisons, dont sa qualité de tribun. Les mêmes sources font savoir que l’émir du Qatar a soutenu la candidature de Mechaâl, après les différends ayant surgi au sein de l’organisation mondiale autour de la succession à sa tête.

Des sources proches de l’Union mondiale des oulémas musulmans ont confié auparavant à al-Arab que l’ampleur des désaccords au sein des dirigeants influents de l’union, a conduit à des dissensions en son sein dans les coulisses.

Il existe, selon le journal, une grande rivalité pour la succession à la tête de l’union entre le Saoudien Selmane Ouda, le Tunisien Rached Ghannouchi et le Mauritanien Mohamed Hassan Ould Dadou.

Al-Qaradhawi soutient la candidature de Ghannouchi, ajoute-il.

L’union des oulémas musulmans fait face à une campagne de critiques virulentes de la part des personnes appartenant à des factions de l’islam politique, et d’oulémas indépendants, du fait de son alignement sur le Qatar, ce qui les prive du soutien saoudien.

Par ailleurs, l’union est traversée par d’importants désaccords du fait de ses positions des révolutions du printemps arabe, qui ont fini dans le camp de l’Amérique, soit directement, soit à travers ses alliés comme le Qatar.

Ce faisant, de fortes divergences ont surgi au sein de la direction de Hamas du fait de la position envers la Syrie.

 

Certains la considèrent toujours comme une alliée qui prône la résistance, et Hamas doit être à ses côtés, un point de vue qui reste minoritaire au sein du mouvement de résistance islamiste.

Un deuxième clan a tourné le dos à Damas, et s’est aligné sur une position pragmatique, inspirée de la ligne de la confrérie musulmane, ajoute en substance le journal.

La télévision syrienne d’Etat a lancé une diatribe sans précédent contre Khaled Mechaâl le qualifiant "d’ingrat qui a vendu la résistance pour le pouvoir".

Selon des sources proches des dirigeants du mouvement, le successeur de Mechaâl à la tête de Hamas sera Abou Marzouk.


http://www.gnet.tn/revue-de-presse-internationale/lemir-du-qatar-choisit-mechaal-pour-succeder-a-al-qaradhawi/id-menu-957.html

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Damas fustige Khaled Mechaal

 

 

Damas a attaqué le chef du bureau politique du mouvement Hamas Khaled Mechaal, le qualifiant de traitre et d’ingrat, et d’avoir « vendu » la résistance pour arriver au pouvoir.

Dans son bulletin du soir, la télévision officielle syrienne a dit :

« Mechaal a renoncé à la résistance pour le compte d’Israël et des Etats-Unis.

 

Toutefois, la Syrie ne regrette pas de l’avoir aidé, parce qu’elle ne s’est jamais attendue à des faveurs en échange de ses obligations nationales et patriotiques envers un combattant vagabond auquel elle a fourni tout le soutien pour poursuivre sa lutte ».

« La Syrie est heureuse de voir partir celui qui a échangé la résistance en contrepartie du pouvoir.

C’est votre choix de résistance qui vous a donné ce statut chez le peuple palestinien, non pas votre appartenance aux Frères musulmans », a poursuivi la télévision syrienne, condamnant ses propos tenus aux côtés du Premier ministre turc Recep Tayib Erdogan.---(rajout perso :  Syrie: la Turquie de retour dans son rôle de pièce du système hégémonique mondial) 
Et d’ajouter à l’adresse du chef du bureau politique du Hamas :

« Rappelle-toi de ton vagabondage dans le monde avant que Damas ne t’assurât sa protection ».

Lors du congrès annuel du Parti de justice et développement turc, Mechaal a salué la révolution du peuple syrien, en quête de la liberté et de la dignité, considérant que la liberté, la démocratie et les réformes ne s’opposent pas à la résistance contre l’occupation.

« Comment acceptes-tu la poursuite du blocus sur Gaza du côté égyptien alors que tes frères ont accédé au pouvoir ?

 

Comment participes-tu à la destruction des tunnels de la liberté et de la vie comme tu les appelais ?

 

S’est interrogée la TV syrienne, demandant si les promesses américaines de le nommer président alternatif au pouvoir sont derrière ce changement de position.

 

Lien source :

 

http://www.algerie1.com/flash-dactu/damas-fustige-khaled-mechaal/

 

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La division Palestienne ne sert que les seuls intérets des sionistes :

 

L’Iran, le Hamas et le Hezbollah désunis sur la menace israélienne

 

Il y a quelques années, l’Iran réservait un accueil chaleureux au chef du mouvement radical palestinien Hamas dans la bande de Gaza, Mahmoud al-Zahar.

Mais maintenant, il est reçu avec une certaine froideur, malgré le sourire et l’étreinte du président Mahmoud Ahmadinejad.

La délégation d’al-Zahar est arrivée à Téhéran après une rencontre avec Hassan Nasrallah, le chef des chiites du Hezbollah à Beyrouth.

Al-Zahar a affirmé qu’en cas d'attaque israélienne, Téhéran ne resterait pas sans protection.

Israël se heutera à la résistance coordonnée d'un front uni comprenant l'Iran, le Hamas et le Hezbollah.

Un homme serait prêt à assumer le rôle de coordonnateur. Il s’agit du chef adjoint de la branche militaire du Hamas, Marwan Issa, qui s'est rendu à Téhéran avec Al-Zahar.

En effet, il existe des divergences sur le conflit en Syrie, a rappelé le chef des extrémistes. Certains prennent leurs distances vis-à-vis de Bachar Al-Assad, certains prônent  le renforcement des relations avec les monarchies du Golfe.

 

Mais toutes ces nuances n’empêchent pas la création de « forces de résistances islamique » unies, alors que la région se trouve au bord de la guerre.

 

Cependant, Ahmadinejad et son entourage politique sont restés indifférents face à cette idée tentante, à première vue.

Ils ne croient pas en un «front uni», explique le professeur du Département des études orientales de l’Institut d’Etat des relations internationales de Moscou (MGIMO) Sergueï Droujilovski.

 

« Je ne pense pas qu’une coordination aura lieu, et comment imaginer techniquement cette coordination ?

La frappe sera massive, et dirigée principalement contre les terminaux électroniques, les réseaux de communication, notamment la fibre optique.

 

Je ne pense pas qu’il y aura une frappe coordonnée. Ils vont agir chacun séparément et à leurs risques et périls ».

 

 

Hamas, même s’il est représenté par des sunnites, n’est qu’une copie de l’Iran chiite, son avant-poste.

Alors pourquoi Téhéran, ne miserait-il pas sur Hamas dans les moments difficiles ?

Surtout que son autre allié, Bachar al-Assad, se trouve actuellement dans une situation difficile ?

La période d'euphorie au sujet de la création d'un front anti-israélien uni est déjà révolue en Iran, explique le président de l’Institut de Moyen-Orient Evgueni Satanovski.

« Il s'est avéré que Hamas possède des capacités très limitées pour influencer Israël.

Pour détruire toute la puissance militaire de Hamas dans la bande de Gaza, une division israélienne, accompagnée des services de renseignement et de l’aviation auraient suffi.

C’est exactement ce qu’a montré la guerre de Gaza des années 2008-2009.

 

L’allié était fiable, divisé en factions, et dépendant d'Israël et de l'Egypte.

 

Et tout cela, sachant que Israël est l’ennemi mortel de l'Iran.

 

En conséquence, la fiabilité de Hamas en tant qu’allié a sensiblement baissé aux yeux de Téhéran, ce qui a été démontré par ses dirigeants ».


L'expert attire l'attention sur la situation dans la bande de Gaza, contrôlée par Hamas. Le nouveau président égyptien Mohammed Morsi a repris le contrôle de la frontière de l'Egypte avec la bande de Gaza, après avoir bloqué les tunnels, par lesquels s’effectuait la contrebande.

 

Ce qui a affaibli les militants du Hamas, qui assuraient leur train de vie quotidien principalement grâce à cette contrebande.

Et ils ne peuvent pas redresser l’économie de la région, tout comme donner du travail aux 50.000 Palestiniens employés dans les colonies juives avant leur retrait de la bande de Gaza.

« Le fait de présenter le Hamas comme un atout dans les relations avec l’Iran a pour objectif obtenir de l’argent de Téhéran », poursuit Evgueny Satanovski. «

 

Mais l'Iran, en raison de la crise et des coûts de l’aide accordée à la Syrie, ne mettra pas la main au porte-monnaie, car il ne juge pas cela utile.

 

En conséquence, l’accueil que Mahmoud al-Zahar a reçu à Téhéran correspond entièrement aux possibilités du Hamas ».


Les Iraniens ne sont pas susceptibles de pardonner au dirigeant du Hamas Khaled Mechaal le rapprochement avec le Qatar et la rupture complète des relations avec Bachar al-Assad.

Récemment, Gaza a reçu en « cadeau » de la part du gouvernement du Qatar la somme de 200 millions de dollars.

Cet argent a vite disparu sur son territoire. Et l’aide de Téhéran s’est alors complètement arrêtée.

A la place du Hamas, l’Iran aide un autre groupe dans la région – le Djihad islamique.

Actuellement, les djihadistes sont beaucoup mieux armés que les membres du Hamas.
Si la guerre avec l’Iran est inévitable, quelle attitude adopteront alors le Hamas et le Hezbollah?

L'expert admet qu'ils pourraient frapper l’Israël par l’arrière.

 

Certes, cela serait une décision suicidaire, parce qu'Israël pourrait commencer à détruire physiquement leurs dirigeants.

Cheikh Nasrallah, Khaled Mechaal, Mahmoud al-Zahar et Ismaël Haniyeh - les dirigeants du Hezbollah au Liban et du Hamas dans la bande de Gaza, n'ont pas oublié qu'en 2004 des missiles israéliens ont tué le fondateur du Hamas Cheikh Ahmed Yassine.

Et ils ne ressemblent pas aux kamikazes, qui sont prêts à se sacrifier pour le salut de l’Iran, conclut l’expert.

french.ruvr.ru


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Ces nombreuses traîtrises vont-elles aboutir à l' inanition d'un Etat Palestinien souverain  ?

En tous cas ces multiples  trahisons aboutiront, certainement, sur une attaque de grande envergure sur le ghetto de Gaza et cela quelques soit le nouveau nom, qui sera donné à cet éniéme massacre perpétré sur le  peuple Palestinien  par les colonisateurs/criminels sans foi ni loi que sont les sionistes!!!

 

Seul l'odeur du sang arabe, l'avidité, la racisme et une haine viscerale de l'arabe les motivent....

 

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La plupart des juifs israéliens soutiendraient un régime d'apartheid en Israël, selon un sondage

 

 

Une enquête réalisée par l’institut de sondages public Dialog sur un échantillon de 503 juifs israéliens révèle des sentiments anti-arabes et ultranationalistes partagés par de très larges franges de la société, rapporte le quotidien israélien Haaretz.

59% des personnes interrogées voudraient que les juifs soient prioritaires sur les arabes dans l’accès aux emplois du service public.

 

49% souhaiteraient que l’Etat traite mieux les citoyens israéliens juifs que leurs compatriotes arabes.

 

42% ne veulent pas habiter dans le même immeuble que des arabes et la même proportion refuse que ses enfants soient dans la même classe que des arabes. Un tiers de l’échantillon souhaiterait qu’une loi interdise aux citoyens arabes israéliens de voter aux élections législatives (qui sont les plus importantes dans le système parlementaire israélien).

 

38% des juifs interrogés sont favorables à l’annexion de la Cisjordanie.

Si l’annexion avait effectivement lieu, 69% des personnes interrogées pensent que les Palestiniens ne devraient pas avoir le droit de vote.

 

Haaretz tire d’inquiétantes conclusions de cette étude: 

«L’étude indique qu’entre un tiers et la moitié des juifs israéliens veulent vivre dans un pays qui pratique officiellement et ouvertement une discrimination à l’égard de ses citoyens arabes.

 

Une majorité encore plus large souhaiterait vivre dans un pays pratiquant l’apartheid si Israël annexait la Palestine.»

39% des personnes interrogées pensent d’ailleurs qu’Israël pratique déjà l’apartheid «dans quelques domaines», pour 19%, l’apartheid est pratiqué «dans de nombreux domaines».

58% des juifs israéliens pensent donc qu’Israël pratique déjà l’apartheid dans des proportions plus ou moins grandes.

 

Les résultats de cette étude scandalisent Gideon Levy d’Haaretz, pour qui «les juifs ont mis la démocratie KO»:

«Les Israéliens veulent de plus en plus de judaïsme et de moins en moins de démocratie. A partir de maintenant, ne dites plus démocratie juive. Bien sûr que non, cela n’existe pas. Cela ne peut pas exister. A partir de maintenant, dites Etat juif, seulement juif, uniquement pour les juifs. La démocratie –d’accord, pourquoi pas. Mais seulement pour les juifs.»

Levy note par ailleurs que les Israéliens sont les premiers à dénoncer l’antisémitisme mais ne se rendent plus compte du racisme dont ils font preuve à l’égard des arabes qui sont pourtant des citoyens israéliens:

«Il fait bon vivre dans ce pays, disent la plupart des Israéliens, non pas malgré le racisme, mais peut-être grâce au racisme. Si une telle étude avait été publiée sur l’attitude envers les juifs dans un pays européen, Israël en aurait fait tout un scandale. Mais quand cela se passe chez nous, les règles ne s’appliquent pas.»

The Guardian rappelle que les arabes représentent 20% de la population israélienne.

Pour le quotidien britannique, cette enquête va renforcer les revendications des arabes israéliens qui s’estiment victimes de discriminations racistes.

 

 

Difficile de les contredire lorsque presque la moitié des Juifs israéliens interrogés se prononcent pour le transfert forcé des arabes israéliens vers l’Autorité palestinienne.

 

Lien source :


http://www.slate.fr/lien/63813/sondage-Israel-positions-racistes-nationalistes-segregationnistes

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Vous ne rêvez pas...... C'est bien les victimes d'hier, celle des nazis allemands qui, aujourd'hui se sont transformées en bourreaux - en nouveaux nazis sionistes- du peuple Palestinien...


Comme quoi l'histoire peut se répéter...en changeant seulement les rôles et les protagonistes des mauvaises histoires,  celles  écrites par l'avidité, la bêtise abyssale des hommes/femmes qui peuplent cette planéte....


C'est bien pour cette raison que le Genocide du Peuple Palestinien sera mené a son terme par les sionistes; a moins que les Palestiniens n'y mettent  un terme, en s'unissant, en foudroyant, par les armes, ces sionistes, ces colonissateurs, ces criminels... 

Pour enfin récupérer leurs terres, leur pays.... La Palestine historique!!!....

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Palestine occupée: les étrangers évacués 

 


Les autorités d'occupation ont ouvert le passage d'Erez -au nord de Gaza- pour permettre aux étrangers de quitter la Bande de Gaza.


C'est exactement la même procédure qui a précédé le lancement de l'opération Plomb Fondu

Le président israélien Shimon Pérès a déclaré aujourd'hui "Les fonds qui ont été donnés par le Qatar étaient censés aller à la construction de logements, au lieu de cela, ils financent le terrorisme", "Nous faisons preuve de retenue, mais elle ne durera plus très longtemps", a ajouté le président.

 

"Il est impossible qu'ils nous tirent dessus et que nous restions les bras croisés. Nous serons heureux de voir Gaza se reconstruire et le travail y fleurir, mais il est impensable que l'émir du Qatar vienne et leur donne des millions de dollars et qu'ils nous tirent des roquettes.


Il est impensable où que ce soit -à Londres, à New York ou en Amérique- que d'une part ils collectent de l'argent pour la construction et qu'à la place d'acheter des matériaux de construction, ils tirent.

 

Gaza doit décider si elle veut se reconstruire et se développer ou rester une base terroriste'', a-t-il conclu.


Le Premier ministre Netanyahou a mis en garde le Hamas de Gaza cet après-midi, alors qu'il visitait une batterie du système antimissile "Dôme de Fer" près de la ville d'Ashkélon où deux roquettes sont tombées.

 

"Nous n'avons pas voulu cette escalade, mais au cas où elle se poursuivrait, nous sommes prêts pour une action plus large et plus profonde", a déclaré le chef du gouvernement.


Des milliers de soldats américains sont déjà en Israël pour un exercice militaire conjoint, font-ils partie de cette réponse "plus vaste"? Une "surprise d'octobre" qui pourrait avoir un "vaste potentiel" de destruction...

 

Source : Agences

 


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PEUPLES OPPRIMES...DEBOUT

LA LIGUE ARABES DES ETATS D'AMERIQUE ...:
LES OCCIDENTAUX DETRUISENT, MASSACRENT, LES PEUPLES MUSULMANS...OCCUPENT...COLONISENT LES PAYS
ET LA LIGUE EST AVEUGLE, SOURDE ET MUETTE...
122-arabe_hypocrisie.jpg

LES PEUPLES SOUVERAINS...S'AVANCENT....VERS... - (Chant du Départ )
La souveraineté a été définie par Jean Bodin (1530-1596) dans son traité "Les Six livres de La République" comme un attribut essentiel de l'État :
"La souveraineté est la puissance absolue et perpétuelle d'une République."
Aucun pouvoir n'est supérieur à la puissance souveraine qui ne peut être anéantie, mais elle n'est pas sans limite (s'exerce sur le domaine public et non privé).
Pour Jean-Jacques Rousseau, le peuple est le seul détenteur légitime de la souveraineté.

En droit, c'est la Constitution qui définit comment s'exerce la souveraineté, quelles sont les institutions qui détiennent le pouvoir et comment elles sont contrôlées.
 
PAYS DETRUITS,
PAYS OCCUPES,
PAYS COLONISES,
PAYS PILLES,
PEUPLES ASSERVIS,
PEUPLES APPAUVRIS, DEPUIS DES DECENNIES PAR UNE OLIGARCHIE AMERICANO-SIONISTE AVIDE AVEC LA COMPLICITE ACTIVE DES PEUPLES OCCIDENTAUX...
      

PALESTINE/PALESTINIENS

 

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AFGHANISTAN/AFGHANS

LE PROBLEME AFGHAN

 

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PAKISTAN/PAKISTANAIS

   

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YEMEN/YEMENITES :...Le pouvoir Pro-Us...Tire sur le peuple, comme l'on tire à la foire sur les lapins en plâtre...Sans que cela ne souleve aucune constestation...!!!! 

 

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ALGERIE/ALGERIENS

 

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Les politiciens français nient les faits

Crimes d'Etat

Les politiciens français réecrivent l'histoire, en s'offrant le "beau rôle"

  

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Le peuple dit : "Ni Shi’ite Ni Sunnite mais Bahreini».

« Nous ne voulons pas renverser le régime comme certains l’imaginent, et nous ne voulons pas obtenir le contrôle du gouvernement. Nous ne voulons pas des sièges et places ici ou là. Nous voulons être un peuple qui vit dans la dignité et dont les droits sont respectés ».  

Les AL KHALIFA repondent par la repression, les massacres, l'occupation saoudienne, encore plus de tyrannie!!!!

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   BAHREIN/BAHREINIS : ...- Monarchie Al Khalifa Et Régime Sioniste Deux Entités Coloniales Racistes Pratiquant Le Nettoyage Ethnique Un Génocide Lent Contre Les Populations Autochtones 

 

Pour ens avoir plus sur la repression là : 

link

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TUNISIE/TUNISIENS


LE PEUPLE TUNISIEN EXIGE : UNE ASSEMBLEE CONSTITUANTE

Assemblée constituante ?

Une assemblée constituante est une institution collégiale avec pour tâche la rédaction, ou l'adoption, d'une constitution, c'est-à-dire le texte fondamental d'organisation des pouvoirs publics d'un pays. - source Wikipedia

    NOUVEAU DRAPEAU FRANCAIS  

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Le peuple français endure quant à lui l'oppression invisible mais tout aussi destructrice que l'idéologie sioniste et l'oligarchie financiére qu'il a lui même installé

 au pouvoir (c'est l'histoire du pendu qui fabrique la corde qui a servi à le pendre)...Si nous voulons casser ces chaines...

 

 

 

 Site source pour les photos:

link

L'ideologie sioniste expliquée par les Chretiens - un rappel historique :

link 

 

Et, si nous nous décidions d'agir...? Comment...? En citoyens/consommateurs/Responsables :

Nous pouvons poursuivre et Renforcer:

boycott israel

________________________________________________________________________________

 

 

 

Et parce que les Yankees sont accros au pétrole...Jamais les peuples de cette planéte surtout ceux assis sur cette mane noire...Ne pourrons vivre en paix, nous avons pour obligation d'arrêter d'idolâtrer ces GENOCIDAIRES YANKEES et, de les aider à tomber plus vite dans la fosse à purin !!!!

 

Mc do sheitan


Catégories

LA NOUVELLE MARIANNE


Elle est française...
Indéniablement elle est  française...
Inévitabelement, elle est française,

Assurément, elle est française,
Formellement, elle est française,
Elle est, française... EVIDEMMENT !

Quand le buste de Hafsia HERZI dans toutes les mairies
de FRANCE?


SAINT VINCENT DE PAUL…SYMBOLE DU DON…


LE DON DE SOI


        SAINT VINCENT DE PAUL
1581-1660

         PRETRE HUMANISTE FRANCAIS

Une conscience aigüe de soi et de l'Autre,
Permet d'ouvrir la porte de la Liberté.
Et,

de la maintenir ouverte à  l'Empathie...A la solidarité !
Hadria Riviere

...FEMMES D'HONNEUR...


MARIE GOUZE DITE OLYMPE DE GOUGES (1748-1793)
http://www.histoire-en-ligne.com/spip.php?article=195


LOUISE MICHEL DITE ENJOLRAS (1830-1905)

http://biosoc.univ-paris1.fr/actu/livres/gauthier2.htm


ROSA LOUISE McCAULEY PARKS (1913-2005)
http://fr.wikipedia.org/wiki/Rosa_ParksD


DOLORES IBARRURI GOMEZ DITE LA PASIONARIA (1895-1989)

http://www.mosaique.levillage.org/miroirs/espasionaria.htm

JUSTICE POUR AAFIA SIDDIQUI

 

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