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LES TOUAREG, SONT EN DANGER!

 

LA VIE DES TOUAREG

CULTURE, HISTOIRE "des hommes bleus" :

Les origines Préhistoriques et paléoberbéres des TOUAREG là :

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Et, là :

http://www.ac-nancy-metz.fr/Pres-etab/lapicque/Opinfo98/Pourcher/vie.htm


L'HISTOIRE DE LA REVOLTE TOUAREG :

 

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 Là :

http://conflitsoublies.blogspot.com/2008_04_01_archive.html

 

Et, là :

 

http://www.caravaneducoeur.com/lestouareghistoi/index.html

 
MENER, La lutte, en musique ! 

 



7 août 2014 4 07 /08 /août /2014 19:21

PRENEZ LE TEMPS DE LIRE CET ARTICLE... IL,VOUS EXPLICQUE LE DENOMINATEUR COMMUN ENTRE LA GUERRE FAITES UKRAINE, A GAZA, EN SYRIE,

EN LIBYE,  EN IRAK, AU SOUDAN .....

Et, LA DESTABILISATION CHRONIQUE ....
DES PAYS D'AFRIQUE


 

Qui est l’ennemi ?

Chacun a son opinion pour expliquer les massacres commis par l’État d’Israël à Gaza.

Alors que dans les années 70 et 80, on y voyait une manifestation de l’impérialisme anglo-saxon, beaucoup l’interprètent aujourd’hui comme un conflit entre juifs et arabes.

Revenant sur la longue période —quatre siècles d’Histoire—, Thierry Meyssan, consultant auprès de plusieurs gouvernements, analyse l’origine du sionisme, ses véritables ambitions, et détermine qui est l’ennemi.


La guerre, qui se poursuit sans interruption depuis 66 ans en Palestine, a connu un nouveau rebondissement avec les opérations israéliennes « Gardiens de nos frères », suivie de « Roc inébranlable » (traduit étrangement dans la presse occidentale en « Bordure protectrice »).


À l’évidence, Tel-Aviv —qui avait choisi d’instrumenter la disparition de trois jeunes Israéliens pour lancer ces opérations et « déraciner le Hamas » afin d’exploiter le gaz de Gaza, conformément au plan énoncé en 2007 par l’actuel ministre de la Défense [1]— a été dépassé par la réaction de la Résistance.

Le Jihad islamique a répondu par l’envoi de roquettes à moyenne portée très difficiles à intercepter, qui se sont ajoutées à celles lancées par le Hamas.


La violence des événements, qui ont déjà coûté la vie à plus de 1500 Palestiniens et 62 Israéliens (mais les chiffres israéliens sont soumis à la censure militaire et sont probablement minorés), a soulevé une vague de protestation dans le monde entier.

 

En plus de ses 15 membres, le Conseil de sécurité, réuni le 22 juillet, a donné la parole à 40 autres États qui entendaient exprimer leur indignation devant le comportement de Tel-Aviv et sa « culture de l’impunité ». La séance, au lieu de durer les 2 heures habituelles, en a duré 9 [2].

Symboliquement, la Bolivie a déclaré Israël « État terroriste » et a abrogé l’accord de libre-circulation le concernant.

Mais d’une manière générale, les déclarations de protestation ne sont pas suivies d’une aide militaire, à l’exception de celles de l’Iran et symboliquement de la Syrie.

Tous deux soutiennent la population palestinienne via le Jihad islamique, la branche militaire du Hamas (mais pas sa branche politique, membre des Frères musulmans) et le FPLP-CG.

Contrairement aux précédents (opérations « Plomb durci » en 2008 et « Colonne de nuée » en 2012), les deux États qui protègent Israël au Conseil (les États-Unis et le Royaume-Uni), ont facilité l’élaboration d’une déclaration du président du Conseil de sécurité soulignant les obligations humanitaires d’Israël [3].

De fait, au-delà de la question fondamentale d’un conflit qui dure depuis 1948, on assiste à un consensus pour condamner au minimum le recours d’Israël à un emploi disproportionné de la force.

Cependant, cet apparent consensus masque des analyses très différentes :

certains auteurs interprètent le conflit comme une guerre de religion entre juifs et musulmans ; d’autres y voient au contraire une guerre politique selon un schéma colonial classique.

Que faut-il en penser ?

Qu’est ce que le sionisme ?

Au milieu du XVIIe, les calvinistes britanniques se regroupèrent autour d’Oliver Cromwell et remirent en cause la foi et la hiérarchie du régime.

 

Après avoir renversé la monarchie anglicane, le « Lord protecteur » prétendit permettre au peuple anglais de réaliser la pureté morale nécessaire pour traverser une tribulation de 7 ans, accueillir le retour du Christ et vivre paisiblement avec lui durant 1 000 ans (le « Millenium »).

 

Pour ce faire, selon son interprétation de La Bible, les juifs devaient être dispersés aux confins de la terre, puis regroupés en Palestine et y reconstruire le temple de Salomon.

Sur cette base, il instaura un régime puritain, leva en 1656 l’interdiction qui était faite aux juifs de s’installer en Angleterre et annonça que son pays s’engageait à créer en Palestine l’État d’Israël [4]

La secte de Cromwell ayant été à son tour renversée à la fin de la « Première Guerre civile anglaise », ses partisans tués ou exilés, et la monarchie anglicane ayant été rétablie, le sionisme (c’est-à-dire le projet de création d’un État pour les juifs) fut abandonné.

Il ressurgit au XVIIIe siècle avec la « Seconde Guerre civile anglaise » (selon la dénomination des manuels d’Histoire du secondaire au Royaume-Uni) que le reste du monde connaît comme la « guerre d’indépendance des États-Unis » (1775-83).

Contrairement à une idée reçue, celle-ci ne fut pas entreprise au nom de l’idéal des Lumières qui anima quelques années plus tard la Révolution française, mais financée par le roi de France et conduite pour des motifs religieux au cri de « Notre Roi, c’est Jésus ! ».

George Washington, Thomas Jefferson et Benjamin Franklin, pour ne citer qu’eux, se sont présentés comme les successeurs des partisans exilés d’Oliver Cromwell.

 

Les États-Unis ont donc logiquement repris son projet sioniste.

En 1868, en Angleterre, la reine Victoria désigna comme Premier ministre, le juif Benjamin Disraéli.

 

Celui-ci proposa de concéder une part de démocratie aux descendants des partisans de Cromwell de manière à pouvoir s’appuyer sur tout le peuple pour étendre le pouvoir de la Couronne dans le monde.

 

Surtout, il proposa de s’allier à la diaspora juive pour conduire une politique impérialiste dont elle serait l’avant-garde.

En 1878, il fit inscrire « la restauration d’Israël » à l’ordre du jour du Congrès de Berlin sur le nouveau partage du monde.

C’est sur cette base sioniste que le Royaume-Uni rétablit ses bonnes relations avec ses anciennes colonies devenues États-Unis à l’issue de la « Troisième Guerre civile anglaise » —connue aux États-Unis comme la « guerre civile américaine » et en Europe continentale comme la « guerre de Sécession » (1861-65)— qui vit la victoire des successeurs des partisans de Cromwell, les WASP (White Anglo-Saxon Puritans) [5].

 

Là encore, c’est tout à fait à tort que l’on présente ce conflit comme une lutte contre l’esclavage alors que 5 États du Nord le pratiquaient encore.

Jusqu’à la presque fin du XIXe siècle, le sionisme est donc exclusivement un projet puritain anglo-saxon auquel seule une élite juive adhère.

 

Il est fermement condamné par les rabbins qui interprètent la Torah comme une allégorie et non pas comme un plan politique.

Parmi les conséquences actuelles de ces faits historiques, on doit admettre que si le sionisme vise à la création d’un État pour les juifs, il est aussi le fondement des États-Unis.

 

Dès lors, la question de savoir si les décisions politiques de l’ensemble sont prises à Washington ou à Tel-Aviv n’a plus qu’un intérêt relatif.

 

C’est la même idéologie qui est au pouvoir dans les deux pays.

 

En outre, le sionisme ayant permis la réconciliation entre Londres et Washington, le remettre en cause, c’est s’attaquer à cette alliance, la plus puissante au monde.

L’adhésion du peuple juif au sionisme anglo-saxon

Dans l’Histoire officielle actuelle, il est d’usage d’ignorer la période XVIIe-XIXe siècle et de présenter Theodor Herzl comme le fondateur du sionisme.

 

Or, selon les publications internes de l’Organisation sioniste mondiale, ce point est également faux.


Le vrai fondateur du sionisme contemporain n’était pas juif, mais chrétien dispensationaliste.

 

Le révérend William E. Blackstone était un prêcheur états-unien pour qui les vrais chrétiens n’auraient pas à participer aux épreuves de la fin des temps.

 

Il enseignait que ceux-ci seraient enlevés au ciel durant la bataille finale (le « ravissement de l’Église », en anglais « the rapture »).

À ses yeux, les juifs livreraient cette bataille et en sortiraient à la fois convertis au Christ et victorieux.

C’est la théologie du révérend Blackstone qui a servi de base au soutien sans faille de Washington à la création d’Israël.

Et ceci bien avant que l’AIPAC (le lobby pro-Israélien) soit créé et prenne le contrôle du Congrès.

En réalité, le pouvoir du lobby ne vient pas tant de son argent et de sa capacité à financer des campagnes électorales que de cette idéologie toujours présente aux USA [6].

La théologie du ravissement pour aussi stupide qu’elle puisse paraître est aujourd’hui très puissante aux États-Unis.

Elle représente un phénomène en librairie et au cinéma (voir le film Left Behind, avec Nicolas Cage, à paraître en octobre).

Theodor Herzl était un admirateur du diamantaire Cecil Rhodes, le théoricien de l’impérialisme britannique et fondateur de l’Afrique du Sud, de la Rhodésie (auquel il donna son nom) et de la Zambie (ex-Rhodésie du Nord).


Herzl était juif, mais pas israélite et n’avait pas circoncis son fils.

Athée comme beaucoup de bourgeois européens de son époque, il préconisa d’abord d’assimiler les juifs en les convertissant au christianisme.

 

Cependant, reprenant la théorie de Benjamin Disraéli, il arriva à la conclusion qu’une meilleure solution était de les faire participer au colonialisme britannique en créant un État juif, dans l’actuel Ouganda ou en Argentine.

 

Il suivit l’exemple de Rhodes dans la manière d’acheter des terres et de créer l’Agence juive.

 

Blackstone parvint à convaincre Herzl de joindre les préoccupations des dispentionnalistes à celles des colonialistes.

 

Il suffisait pour cela d’envisager de créer Israël en Palestine et de multiplier les références bibliques.

 

Grâce à cette idée assez simple, ils parvinrent à faire adhérer la majorité des juifs européens à leur projet.

 

Aujourd’hui Herzl est enterré en Israël (sur le Mont Herzl) et l’État a placé dans son cercueil La Bible annotée que Blackstone lui avait offerte.

Le sionisme n’a donc jamais eu comme objectif de « sauver le peuple juif en lui donnant une patrie », mais de faire triompher l’impérialisme anglo-saxon en y associant les juifs.

 

En outre, non seulement le sionisme n’est pas un produit de la culture juive, mais la majorité des sionistes n’a jamais été juive, tandis que la majorité des juifs sionistes ne sont pas israélites.

 

Les références bibliques, omniprésentes dans le discours officiel israélien, ne reflètent la pensée que de la partie croyante du pays et sont avant tout destinées à convaincre la population états-unienne.

C’est à cette période que l’on créa le mythe du peuple juif.

 

Jusque-là, les juifs se considéraient comme appartenant à une religion et admettaient que leurs membres européens n’étaient pas des descendants des juifs de Palestine, mais de populations converties au cours de l’Histoire [7].

Blackstone et Herzl ont artificiellement fabriqué l’idée selon laquelle tous les juifs du monde seraient des descendants des juifs antiques de Palestine.

 

Dès lors, le mot juif s’applique non seulement à la religion israélite, mais désigne aussi une ethnie.

 

En se fondant sur une lecture littérale de La Bible, ils sont devenus les bénéficiaires d’une promesse divine sur la terre palestinienne.

Le pacte anglo-saxon pour la création d’Israël en Palestine

La décision de créer un État juif en Palestine a été prise conjointement par les gouvernements britannique et états-unien.

Elle a été négociée par le premier juge juif à la Cour suprême des États-Unis, Louis Brandeis, sous les auspices du révérend Blackstone et fut approuvée aussi bien par le président Woodrow Wilson que par le Premier ministre David Llyod George, dans le sillage des accords franco-britanniques Sykes-Picot de partage du « Proche-Orient ».

 

 

Cet accord fut progressivement rendu public.

Le futur secrétaire d’État pour les Colonies, Leo Amery, fut chargé d’encadrer les anciens du « Corps des muletiers de Sion » pour créer, avec deux agents britanniques Ze’ev Jabotinsky et Chaim Weizmann, la « Légion juive », au sein de l’armée britannique.

 

Le ministre des Affaires étrangères Lord Balfour adressa une lettre ouverte à Lord Walter Rotschild pour s’engager à créer un « foyer national juif » en Palestine (2 novembre 1917).

 

Le président Wilson inclut parmi ses buts de guerre officiels (le n°12 des 14 points présentés au Congrès le 8 janvier 1918) la création d’Israël [8]

Par conséquent, la décision de créer Israël n’a aucun rapport avec la destruction des juifs d’Europe survenue deux décennies plus tard, durant la Seconde Guerre mondiale.

Durant la conférence de paix de Paris, l’émir Fayçal (fils du chérif de La Mecque et futur roi d’Irak britannique) signa, le 3 janvier 1919, un accord avec l’Organisation sioniste, s’engageant à soutenir la décision anglo-saxonne.

La création de l’État d’Israël, qui s’est faite contre la population de Palestine, s’est donc aussi faite avec l’accord des monarques arabes qui furent les premiers leaders sionistes musulmans.

 

En outre, à l’époque, le chérif de La Mecque, Hussein ben Ali, n’interprétait pas le Coran à la manière du Hamas.

 

Il ne pensait pas qu’« une terre musulmane ne peut être gouvernée par des non-musulmans ».

La création juridique de l’État d’Israël

En mai 1942, les organisations sionistes tinrent leur congrès à l’hôtel Biltmore de New York.

Les participants décidèrent de transformer le « foyer national juif » de Palestine en « Commonwealth juif » (référence au Commonwealth par lequel Cromwell remplaça brièvement la monarchie britannique) et d’autoriser l’immigration massive des juifs vers la Palestine.

 

Dans un document secret, trois objectifs étaient précisés : « (1) l’État juif embrasserait la totalité de la Palestine et probablement la Transjordanie ;

 

(2) le déplacement des populations arabes en Irak et (3) la prise en main par les juifs des secteurs du développement et du contrôle de l’économie dans tout le Moyen-Orient ».

 

La presque totalité des participants ignoraient alors que la « solution finale de la question juive » (die Endlösung der Judenfrage) venait juste de débuter secrètement en Europe.

 


En définitive, alors que les Britanniques ne savaient plus comment satisfaire à la fois les juifs et les arabes, les Nations unies (qui ne comptaient alors que 46 États membres) proposèrent un plan de partage de la Palestine à partir des indications que les Britanniques lui fournirent.

 

 

Un État binational devait être créé comprenant un État juif, un État arabe et une zone « sous régime international particulier » pour administrer les lieux saints (Jérusalem et Bethléem).

 

Ce projet fut adopté par la Résolution 181 de l’Assemblée générale [9].

 

Sans attendre la suite des négociations, le président de l’Agence juive, David Ben Gourion, proclama unilatéralement l’État d’Israël, immédiatement reconnu par les États-Unis.

 

Les arabes du territoire israélien furent placés sous la loi martiale, leurs déplacements furent limités et leurs passeports confisqués.

 

Les pays arabes nouvellement indépendants intervinrent.

 

Mais sans armées encore constituées, ils furent rapidement battus.

 

Au cours de cette guerre, Israël procéda à un nettoyage ethnique et contraint au moins 700 000 arabes à fuir.

 

L’Onu envoya comme médiateur, le comte Folke Bernadotte, un diplomate suédois qui sauva des milliers de juifs durant la guerre.

 

Il constata que les données démographiques transmises par les autorités britanniques étaient fausses et exigea la pleine application du plan de partage de la Palestine.

 

Or, la Résolution 181 implique le retour des 700 000 arabes expulsés, la création d’un État arabe et l’internationalisation de Jérusalem.

 

L’envoyé spécial de l’Onu fut assassiné, le 17 septembre 1948, sur ordre du futur Premier ministre, Yitzhak Shamir.

 

Furieuse, l’Assemblée générale des Nations unies adopta la Résolution 194 qui réaffirme les principes de la Résolution 181 et, en outre, proclame le droit inaliénable des Palestiniens à retourner chez eux et à être indemnisés des préjudices qu’ils viennent de subir [10].

 


Cependant, Israël ayant arrêté les assassins de Bernadotte, les ayant jugés et condamnés, fut accepté au sein de l’Onu sur la promesse d’en honorer les résolutions.

 

Or tout cela n’était que mensonges.

 

Immédiatement après les assassins furent amnistiés et le tireur devint le garde du corps personnel du Premier ministre David Ben Gourion.

 

Depuis son adhésion à l’Onu, Israël n’a cessé d’en violer les résolutions qui se sont accumulées à l’Assemblée générale et au Conseil de sécurité.

 

Ses liens organiques avec deux membres du Conseil disposant du droit de veto l’ont placé en dehors du droit international.

 

C’est devenu un État off shore permettant aux États-Unis et au Royaume-Uni de feindre respecter eux-mêmes le droit international alors qu’ils le violent depuis ce pseudo-État.

Il est absolument erroné de croire que le problème posé par Israël ne concerne que le Proche-Orient.

 

Aujourd’hui, Israël agit partout militairement dans le monde en couverture de l’impérialisme anglo-saxon.

 

En Amérique latine, ce sont des agents israéliens qui ont organisé la répression durant le coup d’État contre Hugo Chavez (2002) ou le renversement de Manuel Zelaya (2009).

 

En Afrique, ils étaient partout présents durant la guerre des Grands lacs et ont organisé l’arrestation de Mouamar el-Kadhafi.

 

En Asie, ils ont dirigé l’assaut et le massacre des Tigres tamouls (2009), etc.

 

Chaque fois, Londres et Washington jurent n’y être pour rien. En outre, Israël contrôle de nombreuses institutions médiatiques et financières (telle que la Réserve fédérale états-unienne).

La lutte contre l’impérialisme

Jusqu’à la dissolution de l’URSS, il était évident pour tous que la question israélienne ressort de la lutte contre l’impérialisme.

Les Palestiniens étaient soutenus par tous les anti-impérialistes du monde —jusqu’aux membres de l’Armée rouge japonaise— qui venaient se battre à leurs côtés.

Aujourd’hui, la globalisation de la société de consommation et la perte des valeurs qui s’en est suivie ont fait perdre conscience du caractère colonial de l’État hébreu.

 

Seuls les arabes et les musulmans se sentent concernés.

 

Ils font preuve d’empathie pour le sort des Palestiniens, mais ignorent les crimes israéliens dans le reste du monde et ne réagissent pas aux autres crimes impérialistes.

 

Pourtant, en 1979, l’ayatollah Rouhollah Khomeini expliquait à ses fidèles iraniens qu’Israël n’était qu’une poupée dans les mains des impérialistes et que le seul vrai ennemi était l’alliance des États-Unis et du Royaume-Uni.

 

Pour avoir énoncé cette simple vérité, Khomeini fut caricaturé en Occident et les chiites furent présentés comme hérétiques en Orient.

 

Aujourd’hui l’Iran est le seul État au monde à envoyer massivement des armes et des conseillers aider la Résistance palestinienne, tandis que des leaders sionistes musulmans débattent aimablement par vidéo-conférence avec le président israélien durant les réunions du Conseil de sécurité du Golfe [11].

 

 


[1] « Extension de la guerre du gaz au Levant », par Thierry Meyssan, Al-Watan/Réseau Voltaire, 21 juillet 2014.


[2] « Réunion du Conseil de sécurité sur le Proche-Orient et l’offensive israélienne à Gaza », Réseau Voltaire, 22 juillet 2014.


[3] « Déclaration du Président du Conseil de sécurité sur la situation à Gaza », Réseau Voltaire, 28 juillet 2014.


[4] Sur lhistoire du sionisme, on se reportera au chapitre correspondant (« Israël et les Anglo-Saxons ») de mon livre L’Effroyable imposture 2, Manipulations et désinformations,

 

Edition Alphée, 2007.

 

Les lecteurs y trouveront de nombreuses références bibliographiques.

 

[5] The Cousins’ Wars : Religion, Politics, Civil Warfare and the Triumph of Anglo-America, par Kevin Phillips, Basic Books (1999).


[6] Voir notamment American Theocracy (2006) de Kevin Phillips, un historien exceptionnel qui fut un des conseillers de Richard Nixon.


[7] Une synthèse des travaux historiques sur ce sujet : Comment le peuple juif fut inventé, par Shlomo Sand, Fayard, 2008.


[8] La formulation du point 12 est particulièrement sibylline.

 

Ainsi, lors de la conférence de paix de Paris, en 1919, l’émir Fayçal l’évoqua pour revendiquer le droit des peuples anciennement sous le joug ottoman à disposer d’eux-mêmes.

 

Il s’entendit répondre qu’il avait le choix entre une Syrie placée sous un ou sous plusieurs mandats.

 

La délégation sioniste fit valoir que Wilson s’y était engagé à soutenir le Commonwealth juif à la grande surprise de la délégation états-unienne.

 

En définitive, Wilson confirma par écrit qu’il fallait entendre le point 12 comme un engagement de Washington pour la création d’Israël et la restauration de l’Arménie.

 

« Les quatorze points du président Wilson », Réseau Voltaire, 8 janvier 1918.


[9] « Résolution 181 de l’Assemblée générale de l’Onu », Réseau Voltaire, 29 novembre 1947.


[10] « Résolution 194 de l’Assemblée générale de l’ONU », Réseau Voltaire, 11 décembre 1948.


[11] « Shimon Peres s’est exprimé devant le Conseil de sécurité du Golfe, fin novembre »,  

 

Réseau Voltaire, 3 décembre 2013.

 


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7 août 2014 4 07 /08 /août /2014 10:15
Jean-Pierre Chevènement : «nous avons détruit la Libye»

 

 

L'ancien ministre la Défense et de l'Intérieur rend responsable

la France de Sarkozy du désordre en Libye et des conséquences sur l'immigration en Europe.

Jean-Pierre Chevènement porte un regard très critique sur l'intervention de la France en Libye.

 

Sur Europe 1, ce mercredi, il a une lecture sévère de cette opération menée notamment par la France en 2011.

 

Pour lui, «nous avons détruit la Libye», assure-t-il.

 

Interrogé sur la question de l'immigration, il fait un lien avec le désordre au sud de la Méditerranée.  

 

«On ne peut pas sortir du problème de l'immigration sans résoudre les problèmes de sécurité et de développement», lâche-t-il, prenant en exemple la Libye. «La Libye de Mouammar Kadhafi avait beaucoup de défauts mais elle exerçait un contrôle sur ses frontières», défend l'ancien ministre de la Défense et de l'Intérieur, critiquant frontalement le choix de l'opération militaire «sous l'impulsion de monsieur Sarkozy, peut-être de Bernard-Henri Lévy».  

 

«Nous avons violé la résolution des Nations unies, qui nous donnait le droit de protéger les populations de Benghazi, on est allé jusqu'au changement de régime.»


En Irak, «il valait mieux une dictature laïque ...»
Jean-Pierre Chevènement poursuit sa diatribe contre la politique avec un second exemple: l'Irak.  

 

«L'ingérence est à la mode depuis très longtemps», regrette-t-il. «On vient se plaindre du sort des chrétiens, je les connais, je suis allé les voir en 1990, je savais ce qui se jouait», rappelle l'ancien ministre de la Défense qui a démissionné du gouvernement Rocard en 1991 à la suite de l'engagement de l'armée française dans la guerre en Irak.


«On a préféré la guerre à la paix, qui était possible...», déplore le sénateur. «On pouvait obtenir le retrait de Saddam Hussein du Koweït, et il valait mieux avoir une dictature laïque sur laquelle nous pouvions avoir une magistrature d'influence que de livrer le pays au chaos», analyse l'ancien ministre.  

 

«Beau résultat, de la politique d'ingérence», ironise-t-il à la vue de la situation actuelle.


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7 août 2014 4 07 /08 /août /2014 10:10

 

 

 

 

 

 

 

 

elbit_fin-bf67b.jpg

 

 

 

Elbit : un grand bravo à nos amis britanniques !

Alors que leur action sur le toit de la firme d’armement israélienne ELBIT s’est terminée mercredi soir, après l’intervention de la police, l’exemple donné par des militants de « London Palestine Action » , continue à être salué dans le monde entier.

 

 

Les Palestiniens ont été émus de voir que des hommes et des femmes n’avaient pas hésité à prendre des risques pour dénoncer la collaboration militaire européenne avec l’occupant sanguinaire.


Car Israël ne pourrait pas continuer à coloniser et massacrer sans cette collaboration, et il est primordial de s’y opposer.

Face aux centaines d’enfants palestiniens tués en quelques semaines, aux milliers d’autres qui resteront infirmes à vie, il est réconfortant de voir qu’ici, dans nos pays où personne ne risque ni la mort, ni des blessures, ni la démolition de sa maison, ni l’enlèvement de ses enfants, mais seulement une amende en cas de désobéissance civile, il y a des êtres humains qui agissent en conscience.


Qu’ils sachent, s’ils ont un procès et une amende à payer, que nous serons tous solidaires, comme nous le sommes de chaque militant(e) que l’on tente de réprimer ou d’intimider quand il ou elle défend une cause juste, quand il ou elle fait preuve d’humanité.


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https://www.facebook.com/londonpale...

 

 

CAPJPO-EuroPalestine

 

A quand le tour des français..........?

 


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7 août 2014 4 07 /08 /août /2014 07:27

 

 

Pas étonnant, dans de telles conditions que l'occupation, la Colonisation, les massacres, l'enfer du camp de concentration à ciel ouvert de Gaza.... perdurent...

Pas étonnant, non plus que le 1er ministre - criminel de guerre - sioniste appelle l'autorité palestinienne à s'imposer... à gouverner...GAZA...

Si, les prédateurs, les SAI-gneurs, les criminels de guerre sionistes... peuvent ainsi poursuivre leurs oeuvres macabres, c'est bien grâce et à l'aide aux complicités actives de collaborateurs tels Abbas et consorts...tels les roitelets du golfe... qui restent les banquiers des armes de destruction massive utilisées par les sionistes sur  des milliers de civils, enfants, femmes, veillards... gazaouis!!!!t

Honte et deshonneur sur toi et ta descendance traitre et collabo Abbas....!!

Il va falloir que le peuple Palestinien tire les conséquences de ces trahisons successives et y mette un terme...

_______________________________________________________________________________

L’Autorité palestinienne retire sa plainte contre Israël

 

 

L’Autorité palestinienne a fait annuler par Fatou Bensouda, procureure de la Cour pénale internationale, la plainte déposée le 25 juillet 2014 par Saleem al-Saqqa, ministre palestinien de la Justice, et Ismaeel Jaber, procureur général de Gaza pour les crimes de guerre commis à Gaza par l’armée israélienne.

Le président par intérim Mahmoud Abbas a argué- dont le mandat est expiré depuis 2009- que cette plainte risquait de se retourner contre la Résistance (ce qui est juridiquement faux) et que l’Autorité palestinienne privilégiait une autre stratégie :

 

l’adhésion à la Cour -à laquelle elle n’a jamais procédé-.

 

Cette plainte avait été approuvée par 130 professeurs de droit du monde entier.

 

En accusant Israël de colonialisme, elle provoquait automatiquement une série de mesures conservatoires et interdisait aux entreprises étrangères de commercer avec des entités israéliennes établies dans les territoires occupés.

 

De sorte que, même si cette plainte n’était pas jugée avant longtemps, elle aurait pourtant porté des effets immédiats.

 

Le porte-parole du Hamas, Sami Abou Zouhri, a commenté :

 

« N’écoutez aucune voix qui suggérerait que nous serions opposés à une action auprès de la Cour pénale internationale.

 

Certaines personnes disent que le Hamas ou d’autres Résistants pourraient être victimes d’une telle démarche, mais ce n’est pas vrai.

Ce n’est que de la propagande.

Rien de ce que nous faisons ne nous fait peur.

 

Nous sommes sous occupation et c’est notre droit, selon la loi, de résister.

 

Et c’est aussi le droit de notre population d’être défendue. »

 

En l’absence d’élections, Mahmoud Abbas est président par intérim depuis 2009.

Accusé de collaborer avec Israël, il était redevenu populaire en soutenant la population de Gaza depuis le début de l’opération « Roc inébranlable » (dite aussi « Bordure protectrice »).

 

 

Pour en savoir plus....

Les commentaires sur ce blog hyper interessants....

Prenez le temps de les parcourir...

 

http://allainjules.com/2014/08/06/stupeur-et-tremblements-cpi-mme-fatou-bensouda-refuse-de-poursuivre-israel/

 


 

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7 août 2014 4 07 /08 /août /2014 07:22

 

 

 

Le réalisateur syrien Joseph Al-Ahmad a produit ce clip pour rappeler qu’il n’y a qu’une seule et unique guerre au Venezuela, au Donbass et au Levant, perpétrée par un seul et unique ennemi :

 

l’impérialisme anglo-saxon.

 

 

 

 

 

 

Martin Niemöller


"Quand ils sont venus chercher les communistes, je n'ai rien dit......"

 

 

 

 

 

Quand ils sont venus chercher les communistes,
Je n'ai rien dit,
Je n'étais pas communiste.

Quand ils sont venus chercher les syndicalistes,
Je n'ai rien dit,
Je n'étais pas syndicaliste.

Quand ils sont venus chercher les juifs,
Je n'ai pas protesté,
Je n'étais pas juif.

Quand ils sont venus chercher les catholiques,
Je n'ai pas protesté,
Je n'étais pas catholique.

 

Puis ils sont venus me chercher,
Et il ne restait personne pour protester

 

 



Martin Niemöller -14 janvier 1892 - 6 mars 1984- est un pasteur et théologien allemand.

 

Il combat lors de la Première Guerre mondiale.

 

Après celle-ci, bouleversé par les horreurs qu’il a vécu, il s’oriente vers la théologie et devient pasteur.

 

Il admire le régime hitlérien à ses débuts, mais quand celui-ci veut soumettre l’église allemande, Martin Niemöller demande à tous les pasteurs qui ne veulent pas accepter l’idéologie nazie de se rassembler afin de créer le Pfarrernotbund -Ligue d’urgence des pasteurs-.

 

Cette organisation respecte et défend la profession de foi de l’Église Réformée et les principes de tolérance de la Bible.

 

À la fin de 1933, six mille pasteurs -plus d’un tiers des pasteurs protestants- ont rejoint l’organisation. Le Pfarrernotbund reçoit également le soutien de protestants de l’étranger.

L’organisation adresse alors au synode une lettre dénonçant les persécutions dont sont victimes les juifs et les pasteurs qui ne veulent pas se plier aux ordres des nazis.

 

En représailles, Martin Niemöller est déchu de ses fonctions de pasteur.

La plupart de ses paroissiens lui restant fidèles, il continue d’assurer son ministère.

 

 

 

Arrêté en 1937, il est interné au camp de concentration de Sachsenhausen.

En 1941 il est transféré au camp de Dachau.

 

Libéré en 1945, il devient militant pacifiste et consacre le reste de sa vie à la reconstruction de l’Église protestante d’Allemagne.

 

 

 

 


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6 août 2014 3 06 /08 /août /2014 08:07

 

 

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Ce 4 août 2014, trente pays ont répondu à l’invitation de l’Iran à une réunion d’urgence du Mouvement des Pays Non Alignés au sujet de l’agression israélienne contre la Bande de Gaza [1].

Le Docteur Fayçal al-Miqdad, vice-ministre des Affaires étrangères et des Expatriés, présidait la délégation syrienne.


_____________________________________________

 

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Nous exprimons notre reconnaissance à la République Islamique d’Iran, direction et peuple, pour nous avoir invités à cette importante réunion ministérielle concernant la catastrophe vécue par Gaza, dans le cadre du « Comité Palestine » du Mouvement des Pays Non Alignés.

 

Mesdames et Messieurs, notre réunion d’aujourd’hui est exceptionnelle à tous points de vue.


Comment pourrait-il en être autrement alors que le monde entier assiste à une « guerre d’extermination » menée par Israël contre un peuple qui ne cherche qu’à vivre dans l’honneur et la dignité ?

 

Et comment se pourrait-il que le Mouvement des Non Alignés qui s’est toujours rangé du côté des peuples, de leur indépendance et de leur souveraineté, ne soutienne pas le peuple palestinien qui n’aspire qu’à construire son État indépendant sur sa terre usurpée par la force des armes, des tueries et des expulsions israéliennes ?

 

Cela fait bientôt un mois qu’Israël trempe dans le sang des Palestiniens, détruisant leurs biens et assassinant, de sang froid, leurs enfants sur les plages et les cours de récréation des écoles de l’UNRWA [ United Nations Relief and Works Agency ou Agence des Nations unies pour la Soutien et le Travail], sans que les responsables onusiens ne se précipitent pour défendre leurs propres écoles censées soutenir et trouver du travail aux réfugiés Palestiniens.

 

Des responsables qui se sont si souvent autoproclamés « défenseurs » de la Charte des Nations Unies, mais qui autorisent Israël à de tels massacres !

 

 

Y’a-t-il encore un espoir de modifier cette Organisation internationale ?

 

Telle est la question fondamentale que doit se poser le Mouvement des Non Alignés.

 

Bien que le moment ne se prête pas à une telle discussion, il n’est pas inutile de rappeler qu’elle a pour préambule « le maintien de la paix et de la sécurité internationales… afin de préserver les générations futures du fléau de la guerre qui deux fois en l’espace d’une vie humaine a infligé à l’humanité d’indicibles souffrances ».

 

Deux guerres mondiales au début du siècle dernier et une troisième aujourd’hui, menée par Israël avec le soutien de pays occidentaux qui se prétendent attachés aux droits humains tout en agissant contre un peuple qui ne se soucie, comme je viens de le dire, que de protéger ses enfants et de défendre sa dignité et ses droits.

 

 

Monsieur le Président, si d’aucuns pensent que le massacre qu’Israël a commis et continue de commettre contre le peuple palestinien de Gaza est venu en réponse à l’assassinat des trois jeunes colons, ils se trompent.

 

Et si d’autres pensent que les meurtriers israéliens ont étanché leur soif de sang palestinien, ils se trompent encore plus.

 

Malgré la couverture des occidentaux et de bien d’autres, les crimes de guerre et les crimes contre l’humanité, commis par Israël, resteront à jamais imprimés dans l’esprit des enfants de Gaza et de toute personne qui ressent l’humiliation infligée par cet Israël « ensauvagé » au point que ses dirigeants ne veulent plus voir un enfant palestinien en vie.

 

Disant cela, je n’exagère pas.

 

Israël ne considère pas les Palestiniens comme des êtres humains et les refusent tous.

 

Absolument tous ! Un bon palestinien est un palestinien dans un cercueil. Rien de plus !

 

Inutile de nous fatiguer à analyser.

 

Ce dernier massacre fait de la vérité une évidence et prouve qu’il ne sera pas le dernier dans le répertoire du « terrorisme israélien ».

 

Chers amis, mes chers frères, Israël ne veut pas la paix.

 

Israël veut la terre arabe et la paix à la fois.

 

Il veut les terres d’au-delà les territoires arabes occupés.

 

Il veut soumettre toute cette région à son hégémonie et exploiter ses peuples et ses richesses pour atteindre les objectifs des sionistes et des occidentaux.

 

Monsieur le Président, tout en témoignant notre profond respect pour tous ceux qui expriment leur indignation et ressentent la douleur du peuple palestinien qui résiste face à ces massacres, nous disons que la cause Plestinienne n’est pas une cause étrangère à la Syrie, mais « la cause centrale » à laquelle elle croit et pour laquelle elle a consacré une bonne partie de son économie et de sa politique.

 

Si bien que le peuple syrien partage avec le peuple palestinien une même cause et un même destin.

 

Oui… la cause palestinienne est la cause centrale et elle doit le rester pour nous tous.

 

Disant « nous », je ne parle pas de la patrie arabe ni des Pays du Mouvement des Non Alignés, mais de chaque résistant qui voudrait que ce carnage cesse.

Oui… quand le peuple palestinien subit des agressions d’une telle horreur, « nous sommes tous des Palestiniens » !

 

Monsieur le Président, ce n’est un secret pour personne que tout ce que la Syrie a subi au décours de son Histoire moderne, notamment ces trois dernières années et demi, n’aurait pas eu lieu d’être si elle n’avait défendu la cause du peuple palestinien en empêchant toutes les tentatives régionales ou internationales visant à liquider la question palestinienne.

 

Une vérité réaffirmée par le Président Bachar al-Assad lors de son discours d’investiture le 16 juillet.

 

Je cite :

 

« … ce qui se passe en Syrie et dans toute la région est directement en rapport avec la Palestine et ce qui se passe dans les territoires palestiniens.

 

Dans ce cas précis, se distancier c’est comme regarder le feu dévorer la maison du voisin sans rien faire pour l’aider à l’éteindre en pensant être à l’abri, alors qu’il avance petit à petit.


Par conséquent, ceux qui pensent que nous pouvons vivre en toute sécurité et nous distancier de la question palestinienne sont dans l’illusion, car elle restera la question centrale fondée aussi bien sur nos principes que sur les réalités qui s’imposent et démontrent l’étroite corrélation entre ce qui se passe en Syrie et ce qui se passe en Palestine ; d’autant plus que nous n’ignorons pas l’étroite corrélation entre les politiques internationales et régionales [notamment des États arabes] quand il s’agit de notre région » [2].


Monsieur le Président, c’est de sang froid et en quelques jours qu’Israël a assassiné 1800 enfants, femmes et personnes âgées en Palestine, alors que le nombre de blessés n’est pas loin de 10 000.

 

Imaginez ce nombre considérable de tués et de blessés en seulement quelques jours, alors que beaucoup se sont contentés de rester spectateurs et que d’autres travaillaient à innocenter Israël quand ils n’ont pas travaillé à imputer la responsabilité de cette tragédie aux enfants de la Palestine !

 

Telle est la dégénérescence de la morale qui gouverne les relations internationales dans le monde d’aujourd’hu

i.

Tel est le vrai visage d’Israël qui pratique la terreur en violant toutes les lois et toutes les valeurs sur lesquelles s’est construite l’Humanité.

 

Ceux qui tuent les gens de Gaza sont ceux-là mêmes qui tuent le peuple syrien et par les mêmes moyens :

 

« le terrorisme israélien et le terrorisme takfiriste » du dit État Islamique en Irak  et au Levant ou Daech, de Jabhat al-Nosra, et des centaines de divisions et de brigades qui reçoivent leurs ordres d’Israël et de certains pays occidentaux dont la France, la Grande Bretagne et les États-Unis.

 

Ces mêmes États qui couvrent au Conseil de sécurité le massacre du peuple palestinien et tous les crimes d’Israël contre la Palestine.

 

Ces mêmes États qui couvrent les attaques invasives de l’occident contre les pays en voie de développement sous de faux prétextes, comme c’est actuellement le cas en Syrie.

 

Le procédé est toujours le même :

 

provocation de la discorde et désinformation médiatique à outrance.

Procédé qui a fait que même des pays Non Alignés ont opté pour la neutralité, privant nos forces de la solidarité nécessaire aux pays qui subissent ces agressions soutenues par un Occident, lui aussi, ensauvagé.

 

Un Occident qui confond l’assassin et la victime, couvre les crimes d’Israël et le dote des armes les plus sophistiquées de l’arsenal américain, français ou anglais.

 

Dans quel monde vivons-nous ?

Est-ce là le monde d’une humanité qui a prétendument atteint un haut degré de civilisation ?

 

Je pense, quant à moi, que l’humanité n’est jamais descendue aussi bas, même aux époques les plus décadentes.

 

L’histoire n’a jamais témoigné d’une telle tuerie contre tout un peuple, au vu et au su du monde entier, sans que personne ne puisse l’arrêter.

 

Que sommes-nous devenus ?

 

 

Nous devons nous poser cette question.

 

Que sommes-nous devenus pour rester des spectateurs de ce que subit le peuple palestinien et d’oser exiger des palestiniens un peu de « retenue » !?

 

Que sommes nous-devenus pour leur demander d’abandonner leur résistance et d’accepter l’injustice et les massacres d’Israël ?

 

Chers amis, il est du devoir de notre Mouvement des Non Alignés créé par des pères fondateurs tels que Gamal Abdel Nasser, Nehru et Sukarno, de se ranger du côté Palestiniens, conformément à nos valeurs et à nos principes fort éloignés de la politique des deux poids deux mesures pratiquée par l’Occident.

 

Une duplicité constatée des centaines de fois à l’égard du droit international et de la Charte des Nations Unies sous divers prétextes que nous ne pouvons plus accepter.

 

 

Monsieur le Président, la victoire du peuple palestinien n’est possible que dans le cadre d’une « union nationale ».

 

Nous sommes plus qu’heureux de voir toutes ses forces réunies contre l’agression israélienne.

 

Et s’il est vrai que les catastrophes unissent les peuples, les crimes exterminatoires des sionistes prouvent au peuple palestinien ainsi qu’à tous les peuples arabes que, face aux crimes d’Israël, il n’y a pas d’autre alternative que la Résistance.

 

Faute de quoi, ils finiront par atteindre chacun de nos foyers, non seulement dans notre région, mais bien au-delà.

 

Oui, les crimes exterminatoires sionistes à Gaza ont définitivement prouvé au peuple palestinien ainsi qu’à tous les peuples arabes qu’il n’y a pas d’autre alternative que de résister et, surtout, qu’il n’est plus question d’offrir la moindre concession à cet ennemi qui ne comprend que le langage de la force et du défi.

 

Par conséquent, nous ne pouvons qu’exprimer notre gratitude à nos frères dirigeants des États d’Amérique latine, au Venezuela, en Bolivie, au Chili, en Argentine et au Brésil, qui ont retiré leurs ambassadeurs d’Israël en protestation contre l’agression israélienne inhumaine contre Gaza.

 

Nous espérons que tous les pays exprimeront leur refus d’une telle agression par des dispositions équivalentes.

 

Demander l’arrêt des agressions israéliennes contre les Palestiniens ne suffit plus !

 

Il faut déférer les responsables devant les tribunaux internationaux, car ils devront payer pour leurs crimes.

 

Et, imposer des sanctions économiques, politiques, et financières à Israël est désormais un « devoir humanitaire » pour l’empêcher de perpétuer ses crimes contre la population palestinienne.

 

En tout cas, j’espère que le communiqué final [3] de cette réunion exceptionnelle reflétera cette nécessité.

 

Monsieur le Président, le but ultime d’Israël est de « liquider la question palestinienne » et donc de liquider le droit au retour de ce peuple vers ses terres, ses villages et ses champs.

 

Un but qui ne devrait échapper à personne.

 

Il ne faut pas nous laisser abuser par les apparences.

 

Leur but ultime est l’extermination du peuple palestinien et le transfert de ce qu’il en reste vers des foyers d’immigration en Asie, en Afrique, et en Amérique latine.

 

 

Par conséquent, tenons-nous tous aux côtés du peuple palestinien pour qu’il puisse récupérer ses droits légitimes et édifier son État sur sa terre, avec Jérusalem pour capitale.

 

Quant à la Syrie, elle continuera à soutenir la résistance de ce grand peuple jusqu’à ce qu’il puisse atteindre ces objectifs légitimes quels que soient les sacrifices.

 

 

Encore une fois, merci Monsieur le Président, merci à la République islamique d’Iran pour son soutien au peuple palestinien et à son admirable résistance.

 

Merci à vous tous.


Dr Fayçal al-Miqdad


Vice-ministre syrien des Affaires étrangères et des Expatriés

 

 

Source : Vidéo YouYube / Tv Syrienne : Al-Ikhbariya

 

Transcription et traduction par Mouna Alno-Nakhal

 

Notes :


[1] Résumé des interventions des pays participants :

http://www.sana.sy/fr/?p=7553


[2] Discours d’investiture du Président Bachar al-Assa

 

http://www.mondialisation.ca/texte-integral-du-discours-dinvestiture-du-president-bachar-al-assad/5392232


[3] Communiqué publié au terme de la réunion


http://www.sana.sy/fr/?p=7627

 

 

 

 

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Commentaire -

Expression d'une émotion qui me brûle les entrailles...m'empêchant de dormir...depuis le début des massacres des Gazaouis par l'entité sioniste :

 

Quel magnifique discours!!!

Il a su résumer - en quelques mots - l'état de déliquescence morale dans lequel nous vivons tous, il a su mettre des mots, conceptualiser un état d'esprit, des sensations de "mal être" que tout individu "normalement constitué ressent à vivre dans cette époque, a assister à ces carnages....

sans agir pour modifier la donne....

A chaque fois que Gaza est agressée, je souffre, je dors mal, ressens un mal être indescriptible et, en lisant le discours de ce vice-ministre syrien, j'ai enfin compris que l'ancienne "colonisée" que je suis...prends à son compte, ressens au plus profond de sa chair la souffrance du peuple de Gaza, les humiliations, le déshonneur imposés au peuple Palestinien.

De nombreux peuples - anciennement colonisé- se RE-vivent leurs douleurs passées au tant où ils vivaient sous occupation..., savent ce que le peuple Palestinien endure depuis plus de 60 ans....A chaque agression, a chaque bombardement, à chaque humiliation, à chaque atteinte a la dignité...

Nous sommes, Nous nous vivons et Serons....des PALESTINIENS....Tant que la PALESTINE sera occupée et son peuple soumis aux lois des colonisateurs avec le soutien des pays tels la France, l'Angleterre, les Yankees.... Justement ceux-là mêmes, qui n'ont eu de cesse, à travers leur histoire de piller, nos pays...de massacrer, soumettre les peuples du SUD....

Notre humanité, notre sensibilité, notre sens de la justice, de l'honneur, de ce que doit être la dignité d'une être humain, nos capacités à réfléchir, a raisonner et à agir.... nous empêcheront de trouver et, la paix, et, la sérénité encore moins le bonheur...tant que la Palestine ne sera pas libre...tant que le peuple Palestinien n'aura pas récupérer ses droits à vivre en paix sur sa TERRE!!!!!

Cette certitude s'est renforcée, à la lecture de ce discours sensible, qui traduit exactement la réalité de ce à quoi nous assistons aujourd'hui...

Et, c'est parce que les peuples de planète ont horreur de l'injustice, qu'ils ne peuvent cautionner de tels massacres, qu'ils soutiendront encore et toujours la CAUSE PALESTINIENNE.

Aucune solution politique, sociale, économique... viable, sérieuse ne pourra être mise en place dans cette région tant que le Peuple Palestinien n'aura pas recouvré ses droits et récupéré sa terre... Tant que les peuples de la régions et d'ailleurs n'auront pas mis hors d'état de nuire les salafistes..... les sionistes..... traînés devant un tribunal genre NUREMBERG bis, leurs soutiens...leurs financiers...et, remplacer l'idéologie libérale prédatrice et meurtrière par "autre chose" de plus humain, de plus respectueux des droits des peuples à disposer d'eux-mêmes et de leurs richesses ...

Pour préserver la planète et l’espèce humaine nous devons tous.... combattre cette engeance qu'est le libéralisme ultralibérale made in yankee, qui avance sous les masques du sionisme, du salafisme....

Que ce soit le salafisme, le sionisme ou le libéralisme made in yankee.... c'est la même chose, puisque ces trois compères - sous des aspect de différences conceptuelles- très très superficielles: puisque ce sont seulement les mots, les concepts qui semblent différents..., mais qu'en fait les desseins et les objectifs sont identiques.... ils visent à asservir, à soumettre, les peuples, à en faire des zombies sans moral, dépourvus de toute humanité seulement préoccupés de consommer..... pour enrichir encore et encore l'oligarchie mondiale en place - c'est-à-dire une minorité de personnes- d'authentiques prédateurs- de piller la planète....

En fait nous pourrions faire le parallèle avec "l’adoration du veau d'or- selon les écrits religieux d'une certaine époque; époque où un peuple s'est détourné des principes d'humanité pour se tourner et adorer "le veau d'or" le fric, les paillettes, la superficialité, s'est adonné au nombrilisme, à l’égocentrisme, s'est goinfre.... se livrant à la luxure morale et physique....

Un être humain pour vivre ne peut se contenter d'adorer "l'or", il a besoin de donner un "sens humain" à sa vie, visant à se perfectionner...C'est là une lapalissade... C'est pourquoi la résistance s'organise...C'EST POURQUOI LE PROJET D'ASSERVISSEMENT PSYCHOLOGIQUE  QUE L'OLIGARCHIE EN PLACE VEUX FAIRE ABOUTIR.... NE POURRA AVOIR LIEU ....Et, cela nous le devons.. et le devrons aux sacrifices, aux martyres des peuples Palestinien, Syrien, Libanais...Lybiens....

Ce sont là, avec les peuples du Venezuela, de la Bolivie, du Chili, de l'Argentine, de Équateur.... - qui ont, dans leur histoire récente, également payé à lourd tribu, dans leur lutte contre l’impérialisme yankee- ajoutons a ces peuples les Russes - 25 millions de morts dans leur lutte contre le fascisme Hitlérien, soutenu par les Yankee,- ajoutons encore le peuple Ukrainien actuellement entrain de lutter contre les fascistes financé, encore une fois par les état Unis d'Amérique ... les prochaines grandes civilisation...

Reste l'Afrique... Prochainement nous allons pouvoir vérifier quelles sont les capacités de RÉSISTANCE des peuples d'Afrique...Devant la l'incursion de plus en plus forte, des yankees sur leur territoire...?

 

Vont-ils choisir de se soumettre aux yankees et à leurs supplétifs français ou vont-ils choisir de continuer a se développer et à collaborer avec la Chine, la Russie, l'Iran,

le Bresil....?

En fait cela se résume à :

RÉSISTER à l'IMPERIALISME... REFUSER de se SOUMETTRE ...???

 

Cela se traduit pour les peuples Européens par le BOYCOTT de tous les produits made in Yankees, made in sionistes,

Pressions sur nos gouvernants respectifs afin qu'ils cessent de livrer des armes a l'entité sioniste prédatrice et voleuse de terres,

En luttant, en soutenant le peuple Palestinien à recouvrer ses droits et sa liberté nous oeuvrons pour nos propres droits et notre propre liberté...
En ce qui concerne l'Afrique :

Pour l'instant les dirigeants africains et leurs peuples collaborent activement : ils n'ont pas levé le petit doigt pour venir en aide à la Lybie,n'ont pas apporté leur soutien à Khadaffi ,assassiné par le supplétifs anglo-français 

des yankees impérialistes....

Ils ont et continuent de COLLABORER avec les prédateurs/colonisateurs....

alors qu'ils ont eu et ont toujours à souffrir de ces mêmes prédateurs...

 

....  Churchill - l'imperialiste anglais- ne disait-il pas :

 

...."Un peuple qui ne connait pas son histoire....Est condamné à la répéter...".


 



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5 août 2014 2 05 /08 /août /2014 08:30

 

 

 

 

 

 

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L’Union générale des commerçants et artisans algériens   -UGCAA-  qui condamne la position du gouvernement français envers le conflit à Gaza, a lancé une campagne de boycott des produits français sur le marché national.

Le dernier appel lancé par l’UGCAA s’adresse à tous les partis politiques et autres organisations nationales, les exhortant de dénoncer la position française qui demeure, selon son porte-parole, une “position contraire aux principes de l’Algérie qui a connu plus d’un siècle de colonisation…

française”.

 

L’Union a aussi invité tous les opérateurs économiques et les commerçants à faire des dons en médicaments, en produits alimentaires et en habillement pour lancer un convoi d’aide à destination de Gaza.

 

Mieux, l’organisation propose la création d’une caisse qui sera financée par les opérateurs et les commerçants en guise de leur contribution pour la reconstruction de cette partie meurtrie de la Palestine qui a vu l’ensemble de ses infrastructures administratives, économiques et scolaires détruites par les raids et les agressions israéliens

 

 


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4 août 2014 1 04 /08 /août /2014 16:07

 

Gaza :

Hommes comme des Latinos, Hypocrites comme des Arabes

 Par Abdou Semmar

 

 

Heureusement que l’Amérique Latine existe.

 

Oui, heureusement !

 

Ce continent fournit aujourd’hui le seul contingent d’hommes braves et intègres qui ont le courage de dire à l’ogre israélien ses quatre vérités.

 

 

Cette partie du monde connue pour ses révolutionnaires, ses penseurs contestataires et ses populations assoiffées de liberté et de justice ont donné une véritable leçon d’humanisme aux autres pays de la planète depuis le début de l’agression israélienne contre la population de Gaza.

 

Une leçon de courage et de vaillance car les pays de l’Amérique Latine ont été en pointe dans la condamnation des crimes israéliens.

 

Mieux encore, ils ont rompu leurs relations diplomatiques avec Israël et musclé leurs discours politiques.

 

Une véritable gifle pour les Arabes qui continuent à utiliser la Palestine comme un fonds de commerce.

 

Oui, uniquement un fonds de commerce car beaucoup de ces pays arabes soi-disant solidaires en toute heure avec les palestiniens et leur longue lutte pour l’Indépendance composent clandestinement avec un État israélien criminel et profondément raciste.

 

Oui, c’est le président de la Bolivie Evo Morales, l’une des principales figures de la gauche radicale latino-américaine, qui a placé la semaine dernière Israël sur une liste «des États terroristes» !

 

Oui, ce dirigeant s’appelle Evo Morales et non Abdel Fattah al-Sissi, le Président égyptien qui soutient à peine publiquement cette agression clandestine au nom d’une certaine lutte contre l’islamisme des Frères Musulmans dont le Hamas est un fervent allié.

 

Morales ne ressemble pas à Al-Sissi et il le fait savoir.

 

Preuve en est, Morales, le dirigeant qui connaît la valeur de la dignité et de la liberté, a supprimé tout bonnement un accord d’exemption de visa entre la Bolivie et Israël.

 

Et pendant ce-temps-là, en Égypte ou en Jordanie, les officiels israéliens peuvent circuler quand ils veulent et presque tous les accords ont été maintenus au moment où des dizaines et dizaines d’enfants palestiniens sont assassinées sur des plages sous les yeux du monde entier.

 

Oui Morales ne ressemble à aucun de ces Émirs du Golfe qui préfèrent dépenser leurs milliards en Europe en achetant des clubs de football au lieu de financer la Résistance Palestinienne.

 

Ces Emirs et roitelets sont les champions du discours lorsqu’il s’agit de parler de «l’unité de la nation musulmane», mais en vérité, ils n’arrivent même pas à la cheville du Président vénézuélien Nicolas Maduro qui a comparé publiquement l’agression israélienne à «une guerre d’extermination menée depuis presque un siècle» à l’encontre du peuple palestinien.

 

Une attitude aussi engagée est devenue presque rare dans ce Monde Arabe où les compromissions avec les représentants de politique criminelle israélienne sont cultivées depuis belle lurette.

 

Preuve en est, au Maroc, qui assume son statut d’«allié» d’Israël, le «Roi des Croyants» Mohammed VI a pris l’initiative le 31 juillet 2013 de décorer Malcolm Hoenlein du Wissam alaouite du degré de “Grand Officier”, une distinction très prestigieuse au Maroc.

 

Mais qui est Malcolm Hoenlein ?

 

C’est tout bonnement le vice-président exécutif de la conférence des présidents des organisations juives américaines, connu pour être “le bras diplomatique du lobby israélien aux USA”.

 

Le principal soutien aussi aux USA de la politique criminelle d’Israël à l’égard des Palestiniens.

 

Dieu merci, la présidente brésilienne Dilma Rousseff n’est pas aussi obséquieuse que le Roi du Maroc.

 

Elle n’est peut-être pas la Reine des Croyantes, mais elle n’a pas hésité à qualifier de «massacre» l’offensive de l’État israélien contre Gaza.

 

Rousseff est allée jusqu’à geler les relations diplomatiques entre le Brésil et Israël en rappelant la semaine dernière pour consultations son ambassadeur à Tel Aviv.

 

Dilma Rousseff a provoqué par la suite un véritable bras de fer diplomatique avec Israël.

 

Ce que n’ont pas voulu faire des pays très arabes comme l’Égypte, la Jordanie ou l’Arabie Saoudite dont les rapprochements secrets avec Tel-Aviv sont de plus en plus importants.

 

Fort heureusement, en Amérique Latine, il n’y a pas d’équivalent à l’Arabie Saoudite ou le Qatar puisque le Pérou, l’Equateur, le Chili ou le Salvador ont tous rappelé pour consultations leurs ambassadeurs en Israël.

 

De même que le Costa Rica, l’Argentine, qui compte la plus importante communauté juive de la région, a quant à elle convoqué au ministère des Affaires étrangères l’ambassadrice d’Israël.

 

Ces pays ne développent pas la même hypocrisie à l’égard de la question palestinienne : une pseudo-solidarité affichée dans les salons et une complicité secrète avec Israël.

 

Hommes comme des Latinos et Hypocrites comme des Arabes, c’est finalement la leçon que nous apprend la tragédie de Gaza.

 

La question palestinienne ne doit plus rester cantonnée aux frontières géographiques du monde arabe.

 

C’est une question universelle.

 

Les dirigeants de l’Amérique Latine ont montré qu’ils étaient plus dignes de défendre l’innocence des enfants de Gaza que ces leaders et rois arabes vautrés dans le vice de la complicité. -



SOURCE

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4 août 2014 1 04 /08 /août /2014 12:30

 

 

 

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François Hollande, qui est désavoué par près de 80% des Français selon les sondages d’opinion, et dont le Parti n’a recueilli que 13,98% des suffrages aux dernières élections européennes (soit 5,69% des électeurs inscrits ! ) se croit néanmoins autorisé à donner des leçons de démocratie à la Russie en prenant des sanctions pour punir Moscou d’avoir organisé ce référendum en Crimée.   

  • à droite : un des innombrables spectacles insoutenables de : le père de quatre petits garçons palestiniens morts de la même famille hurle sa douleur devant leurs corps à la morgue de l’höpital Al-Shifa à City, le 16 juillet 2014.
  • (Photo AFP/Mahmud Hams)
  • __________________________________________

Monsieur 18% décide et engage tous les français dans

fuite, en avant , dans sa folie meurtriére,

Monsieur 18%  transforme la France en pays colonisé et ses 60 millions d'habitants  sont devenus les valets des impérialistes américano-sionistes :

 

L’UPR demande à François Hollande d’organiser en urgence un référendum sur sa politique de sanctions contre la Russie

 

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LETTRE D’EDWY PLENEL. Palestine :
Monsieur le Président, vous égarez la France

 

De l’alignement préalable sur la droite extrême israélienne à l’interdiction de manifestations de solidarité avec le peuple palestinien, sans compter l’assimilation de cette solidarité à de l’antisémitisme maquillé en antisionisme, François Hollande s’est engagé dans une impasse.


Politiquement, il n’y gagnera rien, sauf le déshonneur. Mais, à coup sûr, il y perd la France.


 

Monsieur le Président, cher François Hollande, je n’aurais jamais pensé que vous puissiez rester, un jour, dans l’histoire du socialisme français, comme un nouveau Guy Mollet.

 

Et, à vrai dire, je n’arrive pas à m’y résoudre tant je vous croyais averti de ce danger d’une rechute socialiste dans l’aveuglement national et l’alignement international, cette prétention de civilisations qui se croient supérieures au point de s’en servir d’alibi pour justifier les injustices qu’elles commettent.

 

Vous connaissez bien ce spectre molletiste qui hante toujours votre famille politique. Celui d’un militant dévoué à son parti, la SFIO, d’un dirigeant aux convictions démocratiques et sociales indéniables, qui finit par perdre politiquement son crédit et moralement son âme faute d’avoir compris le nouveau monde qui naissait sous ses yeux.

 

C’était, dans les années 1950 du siècle passé, celui de l’émergence du tiers-monde, du sursaut de peuples asservis secouant les jougs colonisateurs et impériaux, bref le temps de leurs libérations et des indépendances nationales.

 

Guy Mollet, et la majorité de gauche qui le soutenait, lui opposèrent, vous le savez, un déni de réalité. Ils s’accrochèrent à un monde d’hier, déjà perdu, ajoutant du malheur par leur entêtement, aggravant l’injustice par leur aveuglement.

 

C’est ainsi qu’ils prétendirent que l’Algérie devait à tout prix rester la France, jusqu’à engager le contingent dans une sale guerre, jusqu’à autoriser l’usage de la torture, jusqu’à violenter les libertés et museler les oppositions.

 

Et c’est avec la même mentalité coloniale qu’ils engagèrent notre pays dans une désastreuse aventure guerrière à Suez contre l’Égypte souveraine, aux côtés du jeune État d’Israël.

 

Mollet n’était ni un imbécile ni un incompétent. Il était simplement aveugle au monde et aux autres. Des autres qui, déjà, prenaient figure d’Arabes et de musulmans dans la diversité d’origines, la pluralité de cultures et la plasticité de croyance que ces mots recouvrent. Lesquels s’invitaient de nouveau au banquet de l’Histoire, s’assumant comme tels, revendiquant leurs fiertés, désirant leurs libertés.

 

Et qui, selon le même réflexe de dignité et de fraternité, ne peuvent admettre qu’aujourd’hui encore, l’injustice européenne faite aux Juifs, ce crime contre l’humanité auquel ils n’eurent aucune part, se redouble d’une injustice durable faite à leurs frères palestiniens, par le déni de leur droit à vivre librement dans un État normal, aux frontières sûres et reconnues.

 

Vous connaissez si bien la suite, désastreuse pour votre famille politique et, au-delà d’elle, pour toute la gauche de gouvernement, que vous l’aviez diagnostiquée vous-même, en 2006, dans Devoirs de vérité (Stock). « Une faute, disiez-vous, qui a été chèrement payée : vingt-cinq ans d’opposition, ce n’est pas rien ! »

 

Sans compter, auriez-vous pu ajouter, la renaissance à cette occasion de l’extrême droite française éclipsée depuis la chute du nazisme et l’avènement d’institutions d’exception, celles d’un pouvoir personnel, celui du césarisme présidentiel. Vingt-cinq ans de « pénitence », insistiez-vous, parce que la SFIO, l’ancêtre de votre Parti socialiste d’aujourd’hui, « a perdu son âme dans la guerre d’Algérie ».

 

Vous en étiez si conscient que vous ajoutiez : « Nous avons encore des excuses à présenter au peuple algérien. Et nous devons faire en sorte que ce qui a été ne se reproduise plus. » « Nous ne sommes jamais sûrs d’avoir raison, de prendre la bonne direction, de choisir la juste orientation, écriviez-vous encore.


Mais nous devons, à chaque moment majeur, nous poser ces questions simples : agissons-nous conformément à nos valeurs ? Sommes-nous sûrs de ne pas altérer nos principes ? Restons-nous fidèles à ce que nous sommes ? Ces questions doivent être posées à tout moment, au risque sinon d’oublier la leçon. »


Eh bien, ces questions, je viens vous les poser parce que, hélas, vous êtes en train d’oublier la leçon et, à votre tour, de devenir aveugle au monde et aux autres. Je vous les pose au vu des fautes stupéfiantes que vous avez accumulées face à cet énième épisode guerrier provoqué par l’entêtement du pouvoir israélien à ne pas reconnaître le fait palestinien.

 

J’en dénombre au moins sept, et ce n’est évidemment pas un jeu, fût-il des sept erreurs, tant elles entraînent la France dans la spirale d’une guerre des mondes, des civilisations et des identités, une guerre sans issue, sinon celle de la mort et de la haine, de la désolation et de l’injustice, de l’inhumanité en somme, ce sombre chemin où l’humanité en vient à se détruire elle-même.

 

Les voici donc ces sept fautes où, en même temps qu’à l’extérieur, la guerre ruine la diplomatie, la politique intérieure en vient à se réduire à la police.

Une faute politique doublée d’une faute intellectuelle

1. Vous avez d’abord commis une faute politique sidérante.

 

Rompant avec la position traditionnellement équilibrée de la France face au conflit israélo-palestinien, vous avez aligné notre pays sur la ligne d’offensive à outrance et de refus des compromis de la droite israélienne, laquelle gouverne avec une extrême droite explicitement raciste, sans morale ni principe, sinon la stigmatisation des Palestiniens et la haine des Arabes.

 

 

Votre position, celle de votre premier communiqué du 9 juillet, invoque les attaques du Hamas pour justifier une riposte israélienne disproportionnée dont la population civile de Gaza allait, une fois de plus, faire les frais.

 

Purement réactive et en grande part improvisée (lire ici l’article de Lenaïg Bredoux), elle fait fi de toute complexité, notamment celle du duo infernal que jouent Likoud et Hamas, l’un et l’autre se légitimant dans la ruine des efforts de paix (lire là l’article de François Bonnet).

 

Surtout, elle est inquiétante pour l’avenir, face à une situation internationale de plus en plus incertaine et confuse. À la lettre, ce feu vert donné à un État dont la force militaire est sans commune mesure avec celle de son adversaire revient à légitimer, rétroactivement, la sur-réaction américaine après les attentats du 11-Septembre, son Patriot Act liberticide et sa guerre d’invasion contre l’Irak.

 

Bref, votre position tourne le dos à ce que la France officielle, sous la présidence de Jacques Chirac, avait su construire et affirmer, dans l’autonomie de sa diplomatie, face à l’aveuglement nord-américain.

 

Depuis, vous avez tenté de modérer cet alignement néoconservateur par des communiqués invitant à l’apaisement, à la retenue de la force israélienne et au soulagement des souffrances palestiniennes. Ce faisant, vous ajoutez l’hypocrisie à l’incohérence.

 

Car c’est une fausse compassion que celle fondée sur une fausse symétrie entre les belligérants. Israël et Palestine ne sont pas ici à égalité. Non seulement en rapport de force militaire mais selon le droit international.

 

En violation de résolutions des Nations unies, Israël maintient depuis 1967 une situation d’occupation, de domination et de colonisation de territoires conquis lors de la guerre des Six Jours, et jamais rendus à la souveraineté pleine et entière d’un État palestinien en devenir.

 

C’est cette situation d’injustice prolongée qui provoque en retour des refus, résistances et révoltes, et ceci d’autant plus que le pouvoir palestinien issu du Fatah en Cisjordanie n’a pas réussi à faire plier l’intransigeance israélienne, laquelle, du coup, légitime les actions guerrières de son rival, le Hamas, depuis qu’il s’est imposé à Gaza.

 

Historiquement, la différence entre progressistes et conservateurs, c’est que les premiers cherchent à réduire l’injustice qui est à l’origine d’un désordre tandis que les seconds sont résolus à l’injustice pour faire cesser le désordre. Hélas, Monsieur le Président, vous avez spontanément choisi le second camp, égarant ainsi votre propre famille politique sur le terrain de ses adversaires.

 

2. Vous avez ensuite commis une faute intellectuelle en confondant sciemment antisémitisme et antisionisme.

 

Ce serait s’aveugler de nier qu’en France, la cause palestinienne a ses égarés, antisémites en effet, tout comme la cause israélienne y a ses extrémistes, professant un racisme anti-arabe ou antimusulman. Mais assimiler l’ensemble des manifestations de solidarité avec la Palestine à une résurgence de l’antisémitisme, c’est se faire le relais docile de la propagande d’État israélienne.

 

Mouvement nationaliste juif, le sionisme a atteint son but en 1948, avec l’accord des Nations unies, URSS comprise, sous le choc du génocide nazi dont les Juifs européens furent les victimes.

 

Accepter cette légitimité historique de l’État d’Israël, comme a fini par le faire sous l’égide de Yasser Arafat le mouvement national palestinien, n’entraîne pas que la politique de cet État soit hors de la critique et de la contestation.

 

Être antisioniste, en ce sens, c’est refuser la guerre sans fin qu’implique l’affirmation au Proche-Orient d’un État exclusivement juif, non seulement fermé à toute autre composante mais de plus construit sur l’expulsion des Palestiniens de leur terre.

 

Confondre antisionisme et antisémitisme, c’est installer un interdit politique au service d’une oppression. C’est instrumentaliser le génocide dont l’Europe fut coupable envers les Juifs au service de discriminations envers les Palestiniens dont, dès lors, nous devenons complices.

 

C’est, de plus, enfermer les Juifs de France dans un soutien obligé à la politique d’un État étranger, quels que soient ses actes, selon la même logique suiviste et binaire qui obligeait les communistes de France à soutenir l’Union soviétique, leur autre patrie, quels que soient ses crimes.

 

Alors qu’évidemment, on peut être juif et antisioniste, juif et résolument diasporique plutôt qu’aveuglément nationaliste, tout comme il y a des citoyens israéliens, hélas trop minoritaires, opposés à la colonisation et solidaires des Palestiniens.

 

Brandir cet argument comme l’a fait votre premier ministre aux cérémonies commémoratives de la rafle du Vél’ d’Hiv’, symbole de la collaboration de l’État français au génocide commis par les nazis, est aussi indigne que ridicule. Protester contre les violations répétées du droit international par l’État d’Israël, ce serait donc préparer la voie au crime contre l’humanité !

 

Exiger que justice soit enfin rendue au peuple palestinien, pour qu’il puisse vivre, habiter, travailler, circuler, etc., normalement, en paix et en sécurité, ce serait en appeler de nouveau au massacre, ici même !

Un antiracisme oublieux et infidèle

Si vous pensez spontanément religion quand s’expriment ici même des insatisfactions et des colères en solidarité avec le monde arabe, univers où dominent la culture et la foi musulmanes, c’est paradoxalement parce que vous ne vous êtes pas résolus à cette évidence d’une France multiculturelle.

 

À cette banalité d’une France plurielle, vivant diversement ses appartenances et ses héritages, qu’à l’inverse, votre crispation, où se mêlent la peur et l’ignorance, enferme dans le communautarisme religieux.

 

Pourtant, les musulmans de France font de la politique comme vous et moi, en pensant par eux-mêmes, en inventant par leur présence au monde, à ses injustices et à ses urgences, un chemin de citoyenneté qui est précisément ce que l’on nomme laïcisation.

 

C’est ainsi, Monsieur le Président, qu’au lieu d’élever le débat, vous en avez, hélas, attisé les passions. Car cette réduction des musulmans de France à un islam lui-même réduit, par le prisme sécuritaire, au terrorisme et à l’intégrisme est un cadeau fait aux radicalisations religieuses, dans un jeu de miroirs où l’essentialisation xénophobe finit par justifier l’essentialisation identitaire. Une occasion offerte aux égarés en tous genres.

 

5. Vous avez surtout commis une faute historique en isolant la lutte contre l’antisémitisme des autres vigilances antiracistes.

 

Comme s’il fallait la mettre à part, la sacraliser et la différencier. Comme s’il y avait une hiérarchie dans le crime contre l’humanité, le crime européen de génocide l’emportant sur d’autres crimes européens, esclavagistes ou coloniaux.

 

Comme si le souvenir de ce seul crime monstrueux devait amoindrir l’indignation, voire simplement la vigilance, vis-à-vis d’autres crimes, de guerre ceux-là, commis aujourd’hui même. Et ceci au nom de l’origine de ceux qui les commettent, brandie à la façon d’une excuse absolutoire alors même, vous le savez bien, que l’origine, la naissance ou l’appartenance, quelles qu’elles soient, ne protègent de rien, et certainement pas des folies humaines.

 

Ce faisant, votre premier ministre et vous-même n’avez pas seulement encouragé une détestable concurrence des victimes, au lieu des causes communes qu’il faudrait initier et promouvoir. Vous avez aussi témoigné d’un antiracisme fort oublieux et très infidèle.

 

Car il ne suffit pas de se souvenir du crime commis contre les juifs. Encore faut-il avoir appris et savoir transmettre la leçon léguée par l’engrenage qui y a conduit : cette lente accoutumance à la désignation de boucs émissaires, essentialisés, caricaturés et calomniés dans un brouet idéologique d’ignorance et de défiance qui fit le lit des persécutions.

 

Or comment ne pas voir qu’aujourd’hui, dans l’ordinaire de notre société, ce sont d’abord nos compatriotes d’origine, de culture ou de croyance musulmane qui occupent cette place peu enviable ?

 

Et comment ne pas comprendre qu’à trop rester indifférents ou insensibles à leur sort, ce lot quotidien de petites discriminations et de grandes détestations, nous habituons notre société tout entière à des exclusions en chaîne, tant le racisme fonctionne à la manière d’une poupée gigogne, des Arabes aux Roms, des Juifs aux Noirs, et ainsi de suite jusqu’aux homosexuels et autres prétendus déviants ?

 

Ne s’attarder qu’à la résurgence de l’antisémitisme, c’est dresser une barrière immensément fragile face au racisme renaissant. Le Front national deviendrait-il soudain fréquentable parce qu’il aurait, selon les mots de son vice-président, fait« sauter le verrou idéologique de l’antisémitisme » afin de « libérer le reste » ?

 

L’ennemi de l’extrême droite, confiait à Mediapart la chercheuse qui a recueilli cette confidence de Louis Aliot, « n’est plus le Juif mais le Français musulman » (lire ici notre entretien avec Valérie Igounet).

 

De fait, la Commission nationale consultative des droits de l’Homme (CNCDH), dont vous ne pouvez ignorer les minutieux et rigoureux travaux, constate, de rapport en rapport annuels, une montée constante de l’intolérance antimusulmane et de la polarisation contre l’islam (lire nos articles ici et ).

 

Dans celui de 2013, on pouvait lire ceci, sous la plume des sociologues et politologues qu’elle avait sollicités : « Si on compare notre époque à celle de l’avant-guerre, on pourrait dire qu’aujourd’hui le musulman, suivi de près par le Maghrébin, a remplacé le juif dans les représentations et la construction d’un bouc émissaire. »


L’antiracisme conséquent est celui qui affronte cette réalité tout en restant vigilant sur l’antisémitisme. Ce n’est certainement pas celui qui, à l’inverse, pour l’ignorer ou la relativiser, brandit à la manière d’un étendard la seule lutte contre l’antisémitisme.

 

Cette faute, hélas, Monsieur le Président, est impardonnable car non seulement elle distille le venin d’une hiérarchie parmi les victimes du racisme, mais de plus elle conforte les moins considérées d’entre elles dans un sentiment d’abandon qui nourrit leur révolte, sinon leur désespoir. Qui, elles aussi, les égare.

 

6. Vous avez par-dessus tout commis une faute sociale en transformant la jeunesse des quartiers populaires en classe dangereuse.

 

Votre premier ministre n’a pas hésité à faire cet amalgame grossier lors de son discours du Vél’ d’Hiv’, désignant à la réprobation nationale ces « quartiers populaires » où se répand l’antisémitisme « auprès d’une jeunesse souvent sans repères, sans conscience de l’Histoire et qui cache sa “haine du Juif ” derrière un antisionisme de façade et derrière la haine de l’État d’Israël ».

 

Mais qui l’a abandonnée, cette jeunesse, à ces démons ? Qui sinon ceux qui l’ont délaissée ou ignorée, stigmatisée quand elle revendique en public sa religion musulmane, humiliée quand elle voit se poursuivre des contrôles policiers au faciès, discriminée quand elle ne peut progresser professionnellement et socialement en raison de son apparence, de son origine ou de sa croyance ?

 

Qui sinon ceux-là mêmes qui, aujourd’hui, nous gouvernent, vous, Monsieur le Président et, surtout, votre premier ministre qui réinvente cet épouvantail habituel des conservatismes qu’est l’équivalence entre classes populaires et classes dangereuses ?

Une jeunesse des quartiers populaires stigmatisée

Cette jeunesse n’a-t-elle pas, elle aussi, des idéaux, des principes et des valeurs ? N’est-elle pas, autant que vous et moi, concernée par le monde, ses drames et ses injustices ?

 

Par exemple, comment pouvez-vous ne pas prendre en compte cette part d’idéal, fût-il ensuite dévoyé, qui pousse un jeune de nos villes à partir combattre en Syrie contre un régime dictatorial et criminel que vous-même, François Hollande, avez imprudemment appelé à « punir » il y a tout juste un an ?

 

Est-ce si compliqué de savoir distinguer ce qui est de l’ordre de l’idéalisme juvénile et ce qui relève de la menace terroriste, au lieu de tout criminaliser en bloc en désignant indistinctement des « djihadistes » ?

 

Le pire, c’est qu’à force d’aveuglement, cette politique de la peur que, hélas, votre pouvoir assume à son tour, alimente sa prophétie autoréalisatrice.

 

Inévitablement, elle suscite parmi ses cibles leur propre distance, leurs refus et révoltes, leur résistance en somme, un entre soi de fierté ou de colère pour faire face aux stigmatisations et aux exclusions, les affronter et les surmonter. « On finit par créer un danger, en criant chaque matin qu’il existe.


À force de montrer au peuple un épouvantail, on crée le monstre réel » : ces lignes prémonitoires sont d’Émile Zola, en 1896, au seuil de son entrée dans la mêlée dreyfusarde, dans un article du Figaro intitulé « Pour les Juifs ».

 

Zola avait cette lumineuse prescience de ceux qui savent se mettre à la place de l’autre et qui, du coup, comprennent les révoltes, désirs de revanche et volonté de résister, que nourrit un trop lourd fardeau d’humiliations avec son cortège de ressentiments. Monsieur le Président, je ne mésestime aucunement les risques et dangers pour notre pays de ce choc en retour.

 

Mais je vous fais reproche de les avoir alimentés plutôt que de savoir les conjurer. De les avoir nourris, hélas, en mettant à distance cette jeunesse des quartiers populaires à laquelle, durant votre campagne électorale, vous aviez tant promis au point d’en faire, disiez-vous, votre priorité. Et, du coup, en prenant le risque de l’abandonner à d’éventuels égarements.

 

7. Vous avez, pour finir, commis une faute morale en empruntant le chemin d’une guerre des mondes, à l’extérieur comme à l’intérieur.

 

En cette année 2014, de centenaire du basculement de l’Europe dans la barbarie guerrière, la destruction et la haine, vous devriez pourtant y réfléchir à deux fois.

 

Cet engrenage est fatal qui transforme l’autre, aussi semblable soit-il, en étranger et, finalement, en barbare – et c’est bien ce qui nous est arrivé sur ce continent dans une folie destructrice qui a entraîné le monde entier au bord de l’abîme.

 

Jean Jaurès, dont nous allons tous nous souvenir le 31 juillet prochain, au jour anniversaire de son assassinat en 1914, fut vaincu dans l’instant, ses camarades socialistes basculant dans l’Union sacrée alors que son cadavre n’était pas encore froid.

 

Tout comme d’autres socialistes, allemands ceux-là, Rosa Luxemburg et Karl Liebknecht, finirent assassinés en 1919 sur ordre de leurs anciens camarades de parti, transformés en nationalistes et militaristes acharnés.

 

Mais aujourd’hui, connaissant la suite de l’histoire, nous savons qu’ils avaient raison, ces justes momentanément vaincus qui refusaient l’aveuglement des identités affolées et apeurées.

 

Vous vous souvenez, bien sûr, de la célèbre prophétie de Jaurès, en 1895, à la Chambre des députés : « Cette société violente et chaotique, même quand elle veut la paix, même quand elle est à l’état d’apparent repos, porte en elle la guerre comme la nuée dormante porte l’orage. »

 

Aujourd’hui que les inégalités provoquées par un capitalisme financier avide et rapace ont retrouvé la même intensité qu’à cette époque, ce sont les mêmes orages qu’il vous appartient de repousser, à la place qui est la vôtre.

 

Vous n’y arriverez pas en continuant sur la voie funeste que vous avez empruntée ces dernières semaines, après avoir déjà embarqué la France dans plusieurs guerres africaines sans fin puisque sans stratégie politique (lire ici l’article de François Bonnet).

 

Vous ne le ferez pas en ignorant le souci du monde, de ses fragilités et de ses déséquilibres, de ses injustices et de ses humanités, qui anime celles et ceux que le sort fait au peuple palestinien concerne au plus haut point.

 

Monsieur le Président, cher François Hollande, vous avez eu raison d’affirmer qu’il ne fallait pas « importer » en France le conflit israélo-palestinien, en ce sens que la France ne doit pas entrer en guerre avec elle-même.

 

Mais, hélas, vous avez vous-même donné le mauvais exemple en important, par vos fautes, l’injustice, l’ignorance et l’indifférence qui en sont le ressort.

Edwy Plenel

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4 août 2014 1 04 /08 /août /2014 08:34

  

LES RELIGIONS :

CELLE QUI OEUVRENT A LA GRANDEUR DE L'HOMME : L'ISLAM -

LA CHRETIENNETE,

CELLES QUI DIVISENT... ET, SERVENT A MASQUER LES VERITABLES DESSEINS DE L'OLIGARCHIE MONDIALE... : SALAFISME, SIONISME.

 

LE SALAFISME EST LE FRERE BIEN-AIME DU SIONISME,

LE SALAFISME ET LE SIONISME SONT DES DOCTRINES LAÏQUES QUI CAUTIONNENNT ET SOUTIENNENT L'IDEOLOGIE DE L'ULTRALIBERALISME

 

_______________________________________________________________________________ 

 

 

L'ISLAM :

RELIGION TANT DECRIEE.... CARICATUREE....STIGAMATISEE...PAR LES POLITICRDS  ET LES MEDIAS OCCIDENTAUX CES "CHIENS DE GARDE... AUX ORDRES DE LA PROPAGANDE SALAFO- SIONISTE, DANS LA DEFENSE DES INTERETS SALAFO-SIONISTES.......;

ETRE UN AUTHENTIQUE MUSULMAN DE NOS JOURS,

EQUIVAUT A SIGNER SON ARRET DE MORT...

SON EXCLUSION SOCIALE....ECONOMIQUE....

POURTANT...!!!!

 

 

 


 

 

Les Célèbres qui sont converti a l'Islam

 

 

 

 

 

LA CHRETIENTE 

 

Hassan Nasrallah -Hezbollah( à propos de Jésus le Messie, fils de Marie - Axe de la résistance

 

 


 

 

 

LES SALAFISTES- LE SALAFISME....

A L'OEUVRE.... EN SYRIE.... ET DANS BIEN

D'AUTRES PAYS :  LIBYE, IRAK....;

Horreurs commises par des djihadistes français en Syrie

 

Avertissement : âmes sensibles, s'abstenir
De jeunes djihadistes francais, de bons petits islamistes de nos quartiers, scolarisés dans la tolérance et le respect par la FSU, commettent des horreurs en Syrie, au nom de l'islam.

 

 


 

 

 

En Syrie, un nouveau village alaouite était au rendez-vous avec un massacre horrible commis par des « rebelles aspirant à la liberté »

 

 


 

 

LE SIONISME A L'OEUVRE EN PALESTINE OCCUPEE....

A GAZA

 

 

 

L'humiliation des enfants d'Hébron sur le chemin de l'école
Quotidiennement, les enfants palestiniens doivent passer par un check point pour se rendre en classe. Des observateurs -Casquettes rouges et TIPH- sont présents pour les surveiller et éventuellement les protéger des colons qui occupent la ville d'Hébron.

 

 

 

 

 

Que de similitudes entre le salafisme et le sionisme :

 

Massacres, destructions, pillages, tortures....et tout cela au nom "d'un dieu", au nom de principes, d'une histoire religieuse revus et corrigés par des êtres "sans foi ni loi",

Seul compte la loi du plus fort,

seul compte la loi du plus armé,

Seul compte l'enrichissement personnel,

Seul compte la préservation des intérets des américano-sionistes et de leurs laquais européens,

Seul compte le renforcement du systéme libéral,

Seul compte le renforcement des intérets de l'oligarchie mondiale en place,

Seul compte le maintiens au pouvoir des roitelets retrogrades salafistes du golfe,

Et, cela quelque soit le prix payé par les peuples arabo-musulmans, par les peuples européens...

 



 


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PEUPLES OPPRIMES...DEBOUT

LA LIGUE ARABES DES ETATS D'AMERIQUE ...:
LES OCCIDENTAUX DETRUISENT, MASSACRENT, LES PEUPLES MUSULMANS...OCCUPENT...COLONISENT LES PAYS
ET LA LIGUE EST AVEUGLE, SOURDE ET MUETTE...
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LES PEUPLES SOUVERAINS...S'AVANCENT....VERS... - (Chant du Départ )
La souveraineté a été définie par Jean Bodin (1530-1596) dans son traité "Les Six livres de La République" comme un attribut essentiel de l'État :
"La souveraineté est la puissance absolue et perpétuelle d'une République."
Aucun pouvoir n'est supérieur à la puissance souveraine qui ne peut être anéantie, mais elle n'est pas sans limite (s'exerce sur le domaine public et non privé).
Pour Jean-Jacques Rousseau, le peuple est le seul détenteur légitime de la souveraineté.

En droit, c'est la Constitution qui définit comment s'exerce la souveraineté, quelles sont les institutions qui détiennent le pouvoir et comment elles sont contrôlées.
 
PAYS DETRUITS,
PAYS OCCUPES,
PAYS COLONISES,
PAYS PILLES,
PEUPLES ASSERVIS,
PEUPLES APPAUVRIS, DEPUIS DES DECENNIES PAR UNE OLIGARCHIE AMERICANO-SIONISTE AVIDE AVEC LA COMPLICITE ACTIVE DES PEUPLES OCCIDENTAUX...
      

PALESTINE/PALESTINIENS

 

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AFGHANISTAN/AFGHANS

LE PROBLEME AFGHAN

 

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PAKISTAN/PAKISTANAIS

   

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YEMEN/YEMENITES :...Le pouvoir Pro-Us...Tire sur le peuple, comme l'on tire à la foire sur les lapins en plâtre...Sans que cela ne souleve aucune constestation...!!!! 

 

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ALGERIE/ALGERIENS

 

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Les politiciens français nient les faits

Crimes d'Etat

Les politiciens français réecrivent l'histoire, en s'offrant le "beau rôle"

  

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Le peuple dit : "Ni Shi’ite Ni Sunnite mais Bahreini».

« Nous ne voulons pas renverser le régime comme certains l’imaginent, et nous ne voulons pas obtenir le contrôle du gouvernement. Nous ne voulons pas des sièges et places ici ou là. Nous voulons être un peuple qui vit dans la dignité et dont les droits sont respectés ».  

Les AL KHALIFA repondent par la repression, les massacres, l'occupation saoudienne, encore plus de tyrannie!!!!

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   BAHREIN/BAHREINIS : ...- Monarchie Al Khalifa Et Régime Sioniste Deux Entités Coloniales Racistes Pratiquant Le Nettoyage Ethnique Un Génocide Lent Contre Les Populations Autochtones 

 

Pour ens avoir plus sur la repression là : 

link

BCC800px-Flag of Tunisia.svgC

TUNISIE/TUNISIENS


LE PEUPLE TUNISIEN EXIGE : UNE ASSEMBLEE CONSTITUANTE

Assemblée constituante ?

Une assemblée constituante est une institution collégiale avec pour tâche la rédaction, ou l'adoption, d'une constitution, c'est-à-dire le texte fondamental d'organisation des pouvoirs publics d'un pays. - source Wikipedia

    NOUVEAU DRAPEAU FRANCAIS  

nouveau-drapeau-francais

 

Le peuple français endure quant à lui l'oppression invisible mais tout aussi destructrice que l'idéologie sioniste et l'oligarchie financiére qu'il a lui même installé

 au pouvoir (c'est l'histoire du pendu qui fabrique la corde qui a servi à le pendre)...Si nous voulons casser ces chaines...

 

 

 

 Site source pour les photos:

link

L'ideologie sioniste expliquée par les Chretiens - un rappel historique :

link 

 

Et, si nous nous décidions d'agir...? Comment...? En citoyens/consommateurs/Responsables :

Nous pouvons poursuivre et Renforcer:

boycott israel

________________________________________________________________________________

 

 

 

Et parce que les Yankees sont accros au pétrole...Jamais les peuples de cette planéte surtout ceux assis sur cette mane noire...Ne pourrons vivre en paix, nous avons pour obligation d'arrêter d'idolâtrer ces GENOCIDAIRES YANKEES et, de les aider à tomber plus vite dans la fosse à purin !!!!

 

Mc do sheitan


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LA NOUVELLE MARIANNE


Elle est française...
Indéniablement elle est  française...
Inévitabelement, elle est française,

Assurément, elle est française,
Formellement, elle est française,
Elle est, française... EVIDEMMENT !

Quand le buste de Hafsia HERZI dans toutes les mairies
de FRANCE?


SAINT VINCENT DE PAUL…SYMBOLE DU DON…


LE DON DE SOI


        SAINT VINCENT DE PAUL
1581-1660

         PRETRE HUMANISTE FRANCAIS

Une conscience aigüe de soi et de l'Autre,
Permet d'ouvrir la porte de la Liberté.
Et,

de la maintenir ouverte à  l'Empathie...A la solidarité !
Hadria Riviere

...FEMMES D'HONNEUR...


MARIE GOUZE DITE OLYMPE DE GOUGES (1748-1793)
http://www.histoire-en-ligne.com/spip.php?article=195


LOUISE MICHEL DITE ENJOLRAS (1830-1905)

http://biosoc.univ-paris1.fr/actu/livres/gauthier2.htm


ROSA LOUISE McCAULEY PARKS (1913-2005)
http://fr.wikipedia.org/wiki/Rosa_ParksD


DOLORES IBARRURI GOMEZ DITE LA PASIONARIA (1895-1989)

http://www.mosaique.levillage.org/miroirs/espasionaria.htm

JUSTICE POUR AAFIA SIDDIQUI

 

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