...COMMENCEE LE 14 AVRIL 2009...
Evitons les incompréhensions et commençons, tout d’abord, par quelques définitions- rédigées à l’aide du Dictionnaire de vocabulaire de psychopedagogie :
Courte parenthèse : Le gouvernement Sarkoziste est entrain de s’attaquer à l’Education Spécialisée, préférant mettre les enfants en prison, lors d’une prochaine réflexion je traiterai a quoi sert et comment s’articule et s’organise le travail de l’Education Spéciale ou Spécialisée et donc, de la responsabilité des Educateurs Spécialisés, des Assistantes sociales…
Revenons a nos définitions :
1762 : Jean-Jacques ROUSSEAU :Emile ou l’Education- Edition Garnier 1939 – le sujet :
l’Art de former des Hommes – Rousseau énonce, dans cet ouvrage son principe éducatif, son credo pédagogique :
« ..L’enfant nait bon, c’est la société qui le corrompt... »
A) Un Pédagogue…C’est quoi... ?
1) Celui ou celle qui exerce l’éducation en général.
2) Dans l’enseignement s’emploie assez rarement pour désigner celui qui instruit, parce que le mot est justement le synonyme de L’instituteur, professeur, enseignant…
3) Désigne généralement celui qui exerce une activité d’enseignement dans les Centre pour enfants Inadaptés…-ex : l’éducateur ou l’instituteur spécialisé…-
B) La Pédagogie…A quoi cela ressemble-t-il ?
Technique de l’Education qui, est à la fois une science et un Art…
La pédagogie est une science car elle doit avoir une base comportant des données précises.
Elle est un art dans l’application que l’Educateur, l’enseignant fait de la science pédagogique.
Cet Art réside dans le mode d’actions que l’Educateur ou l’enseignant exerce sur l’enfant ainsi que dans la manière de présenter les données à acquérir-enseignement à l’école - ,
1) A quels domaines s’applique la Pédagogie ?
La pédagogie s’applique à l’Education Générale, à l’instruction ainsi qu’à l’éducation donnée par des moyens précis…
C) Techniques ou méthodes pédagogiques…cela consiste en quoi ?
Ensemble des moyens qu’on juge les plus adaptés pour atteindre un but et les catégories d’enfants auxquels l’éducation s’adresse.
Le but à atteindre dépend de la société dans laquelle l’enfant vivra à l’âge adulte, de ses aptitudes, de ses intérêts.
Les procédés varient selon l’attitude plus ou moins autoritaire de l’adulte face à l’enfant, du respect qu’il a de sa personnalité en formation…
C’est ainsi que l’on distingue DEUX COURANTS de méthodes pédagogiques, en matière d’Education Générale :
A) Les méthodes traditionnelles, basée sur l’autorité de l’adulte :
Cette autorité s’exerce dans tous les secteurs de l’Education et de l’orientation de l’enfant ; les procédés utilisés SOUMETTENT le jeune au rythme et aux exigences de la vie d’adulte.
B) Les méthodes nouvelles dont le principe est basé sur la liberté à laisser à l’enfant afin de favoriser son développement et de permettre son épanouissement.
Les méthodes nouvelles ne peuvent être appliquées que, si les éducateurs professionnels, les éducateurs/parents, les enseignants sont pleinement conscients des besoins des jeunes dont ils ont la charge - par l’observation, entre autres moyens- :
1) Ces méthodes appliquées au domaine des activités extrascolaires, de l’enfant ensemble de procédés ou d’activités qui favorisent le développement de la personnalité de l’enfant et constituent des moyens de contact entre l’éducateur et le jeune dont il a la charge.
2) Ces méthodes appliquées dans le domaine scolaire :
Ensemble de moyens, de procédés d’enseignement.
Quelques exemples de méthodes pédagogiques … :
1) La Pédagogie Différenciée,
2) La pédagogie active,
3) La pédagogie Archétypale de Carl Gustave YUNG….
Les méthodes pédagogiques sont inspirées des systèmes pédagogique qui suivent, dans le temps, les progrès de la connaissance de l’enfant…
Voici quelques uns des noms des inventeurs/pédagogues de ces pédagogies, les plus caractéristiques - si, vous souhaitez vous informez davantage il suffit de taper le nom du Pédagogue sur votre moteur de recherche -et vous obtenez le détail et, en quoi consiste sa méthode :
1) du point de vue de l’enseignement – au niveau préscolaire et au début de la scolarité élémentaire :
FROEBEL :
« L’Education des petits par la méthode Froebelienne », par GARCIN, Edit. Nathan 1912.
« Pédagogie scientifique- Edit. Deslelée de Brouwer, 1952.MONTESSORI :
EM. STANDING : Maria Montessori à la decouverte de l’enfant », Edit. Desclee et Brower, 1972.
AUDEMARS ET LAFENDEL,
Docteur DECROLY : et Melle MONCHAMP : « l’initiation à l’activité intelectuelle et motrice par les jeux educatifs, Edit. Delachaux, 1954,
DECROLY :
« Le calcul et la mesure à l’école, Edit. Delachaux 1937
b) Niveau scolaire élémentaire :
c)
PESTALOZZI :
« Comment Gertrude instruit ses enfants »
Et, encore DECROLY,
J.DEWEY : « Expérience et Education. Edit. A. Colin,
DALTON :
A. GUISEN : “ Le plan Dalton d’individualisation de l’enseignement », Edit. Office de publicité, Bruxelles, 1930 WINNETKA, R.
DOTTRENS : « L’enseignement Individualisé », Edit. Delachaux, 1953
« L’école expérimentale du Maïl », Edit. Delachaux et Niestlé.
Célestin FREINET :
« L’Ecole moderne française », Edit. Orphrys, Gap, 1953,
« La méthode naturelle », Edit. Delachaux, 1969
« Pour l’école du peuple », Edit. Maspero, 1969
G. PIATON :
« La pensée pédagogique de Célestin Freinet », Edit. Privat, 1974….
« Une méthode de travail libre par groupes, Edit. du Cerf, 1949 COUSINET :
c) Enseignement programmé:
A. MAKARENKO- RUSSE :
« L’éducation dans les collectivités d’enfants- Textes choisis et présentés par
I. LEZINE, Edit. Scarabée, 1966
d) Niveau secondaire et supérieur :
Encore-COUSINET,
Professeur dans l’enseignement supérieur, a appliqué un système d’enseignement individuel dans une classe de philosophie. Le programme était réparti en 20 unités une dissertation dont ils-les élèves choisissent le sujet et une épreuve orale dont ils choisissent le moment.
BOUCHET :
Chacune des 20 unités comporte :
1. L’enseignement du professeur- développement,
2. Un résumé dicté des principes idées à retenir,
3. Les questions posées par les élèves.
Les élèves intéressés par le plan de travail annuel s’inscrivent pour les interrogations, posent des questions et prennent une part active à l’enseignement au lieu et place de le SUBIR.
e) Enseignement programmé:
f) Toujours le sus-déjà nomme MAKARENKO…
3) Du point de vue Education sociale :
a) Mode collectif et non simultané dans lequel tous les enfants d’une classe collaborent à une même activité :
PESTALOZZI, DECROLY, DEWEY….
b) Mode individuel avec regroupement des enfants pour quelques activités collectives :
FROEBEL, MONTESSORI, DALTON, WINNETKA…
c) Mode individualisé :
DOTTRENS, BOUCHET…
d) Mode de travail par groupe :
COUSINET
e) Mode mixte :
Melle AUDEMAR ET LAFENDEL :
» la Maison des petits », éd. Delachaux ,
Célestin FREINET
Point de vus strictement disciplinaire – le « self gouvernment »
Encore, MAKARENKO.
Quelques exemples de forme d’apprentissages :
Apprentissage par imitation,
Apprentissage par association,
Apprentissage par tâtonnement : par essais... par erreurs,
Apprentissage par explications,
Apprentissage par répétition- le « par cœur »
Pour ce qui, concerne l’expérience personnelle- l’histoire d’enfance- que, je maintenant vous relater, l’enseignante, en charge de m’instruire n’a pas su ou pas voulu – face à un cas « particulier », faire appel à l’une des méthodes pédagogiques énoncées ci-dessus ou à d’autres…
Elle a, comme les enseignants d’aujourd’hui qui, consacrent davantage de temps et d'energie à se poser en victime des « petits délinquants à fasciés,
Et, dont la seule méthode pédagogique consiste a organiser la violence psychologique :
« tirages d’oreilles » , reflexion humiantes en public, rejet au fon de la classe, insultes etc...au lieu et place justement de dépenser cet énergie à organiser "l'eveil, l'instruction des enfants dont il ont la charge,
la responsabilité morale....
Une précision– Je déteste les retours, dans mon passé, je ne suis pas à l’aise et n’apprécie que, modérément cet exercice, vous aurez donc, la courtoisie d’excuser mes éventuelles erreurs d’expression, génératrices de confusion, si confusion il y a dans ma démonstration- ;
Démonstration qui, j’espère apportera un éclairage juste sur ce que, je veux dire en parlant de responsabilité systémique- et donc collective-…
Une réponse (-ou responsabilité-) est systémique, quant notre interlocuteur, l’élève, l’enfant, notre collègue de travail, notre conjoint etc.… calque ses réponses verbales ou non, son comportements… sur nos fonctionnements, nos propres comportements, conscients ou pas d’ailleurs, notre propre attitude, notre absence ou pas de « savoir-être »,
sur notre gestuelle…
Préscision : La gestuelle ou comportement est beaucoup plus authentique et, donc a une plus forte influence sur l'enfant que, ne l'ont les mots...
qui sont et restent des abstractions...
En fait, si nous devions caricaturer la responsabilité systémique nous le ferions en disant :
»En tant qu’adulte, enseignant, éducateur spécialisée, parents…
Tu récoltes ce que tu sèmes non pas en discours mais en actes »…
Rien de plus…
LES FAITS :
Dés notre arrivée, en France en 1967, mon beau-père qui parlait le français m’inscrit ainsi que, ma sœur, à l’école de filles de notre village minier, en fournissant un maximum d’informations à la Directrice et l’institutrice
de la dite-école :
Je suis née en Algérie, j’y ai connu les méfaits de la colonisation, la guerre, et, son cortège d’horreurs, viols des jeunes filles, femmes, insultes, indignités envers les civils etc.…
Tout ce, dont sont encore et toujours capables les « hommes » qui, s’investissent, à corps et âme perdus, dans une guerre coloniale, en perdant de fait, toute humanité pour se transformer en êtres vils, n’ayant aucun scrupule à s’attaquer, à tuer des femmes, des enfants, des vieillards….
Orpheline de guerre…Les français ont tué mon père « géniteur » …
J’arrive en France avec ma mère, son mari et ma fratrie…
J’ai 10 ans, je ne sais m’exprimer qu’en Chaouï, ma langue maternelle…
Puisque, je suis née et ai été éduquée dans une tribu berbère, installée sédentarisée et islamisée, par les colonisateurs français, dans les Aurès…
Les colonisateurs/Français n’ont pas trouvé très « rentable » ou utile d’installer des écoles, en nombre suffisant et, surtout a proximité des lieux d’habitation, des indigènes que, nous étions…
De fait, je n’ai jamais fréquenté les soi-disant école-française, construite et gracieusement mise, à notre disposition, par le très Humaniste et serviable colonisateur français – aux dires de la dernière loi franco-française qui, vante les BIENFAITS de la colonisation…
Parenthèse : Sont-ils- ces législateurs avec la complicité de leur peuple - si bêtes, incultes ou amnésiques pour seulement, penser un instant, qu’un peuple soumis, asservit, relégué, sur des terres arides, enfermé derrière les murs de l’apartheid, dans son propre PAYS, puisse ETERNELLEMENT se contenter des miettes que, veut bien lui JETER le COLONISATEUR…
Sont-ils assez sots ou tellement corrompus qu’ils pensent qu’en un tour de contorsion de sémantico- juridique, ils vont effacer 130 ans d’iniquité…D’horreurs ?
La lecture de Camus et de ses « chroniques Algérienne » vous éclairera sur les » soi-disant bienfaits de la colonisation française en Algérie »..
Pourtant Albert Camus est un authentique « pied-noir » ; mais un « pied-noir qui, a observé, s’est informé et, n'a pas cherché à manipuler la réalité..
Camus, est resté honnête avec les faits !!!
Je reviens à ma petite histoire personnelle qui, doit me servir à étayer une certitude, acquise au travers du ¼ de siècle consacré aux enfants, aux adolescents, aux jeunes adultes –dans de multiples environnements :
Un enfant, ne naît ni violent ni délinquant, il le devient…
-(ceci est, pour moi une CERTITUDE ABSOLUE....)
Et, cela grâce aux comportements des adultes qu’il rencontre…
Un enfant est et sera toujours PERFECTIBLE…A moins que, les adultes l’achève psychologiquement grâce aux mauvais traitements
qu’ils lui affligeront….
J’ai choisi d’être Educatrice Spécialisée puis de poursuivre des études en psychologique afin de démontrer qu’il est possible d’éduquer, d’accompagner, de faire grandir des enfants « AUTREMENT »… en mettant, en place et en œuvre des méthodes pédagogiques , adaptées à chacun des gamins et a leur particularisme, à leur différence ...
Pourtant, j'avais la responsabilité d'un nombre considérable d’enfants…-
Donc, nous sommes en 1967, je fréquente, l’école des filles,
directement en classe de CE2…
L’institutrice dépourvue des qualités pédagogiques nécessaires s’était transformée, au fil des ans, en gaveuse d’oies… elle était convaincue qu’il fallait, faire « avaler de force » et sans discernement, le programme scolaire, imposé, en « haut lieu » à toutes les filles, présentes dans « Sa » classe…
Et, qu’importe les problèmes individuels….
N’étant pas pédagogue et encore moins humaine…
Dépourvue d'un minimun de sens moral..
Elle n’a pas trouvé mieux, face à une gamine de
10 ans qui, ne comprenait ni les consignes ni ne pouvait les exécuter –puisque toutes deux s’exprimaient dans une langue inconnue de l’autre, d'utiliser la violence psychologique au travers d'humiliations.
Vous aviez d'un côté une l’institutrice, s’exprimait en français,
Vous aviez en face d'elle une gamine de 10 ans, venue tout droit de ses montagnes, et qui, ne parlait et ne comprenait que leChaoui…
Face a cette situation que pensez-vous qu’a fait l’enseignante, l’adulte
soi-disant responsable ?
Elle n’a pas trouvé meilleure stratégie, pour semer la graine de la violence, chez une gamine de 10 ans, sans défense que, de mettre son programme éducatif d’humiliations, d’atteintes à la dignité, disqualifications publiques, en place et, au pas de charge….
J’ai passé davantage de temps, dans le coin de la classe, coiffée d’un bonnet d’ânesse, qu’a ma table de travail entrain d’apprendre les rudiments de la lecture, de l’écriture et du calcul.... !!!
Ces séances du « bonnet d’ânesse » et les attaques personnelles désobligeantes et humiliantes qui, les accompagnaient ont eu pour conséquence, de me designer, à la vindicte de quelques enfants abrutis et, culturellement contaminés par le racisme, de leurs parents renforcé par la profonde bêtise et absence d’humanité de l’institutrice…
Je répété… si, vous semez la haine par des décisions, des comportements, des propos INIQUES visant à Humilier, rabaisser, détruire l’honneur, l’humanité chez l’enfant, chez « l’Autre », vous récoltez, juste les « bonne réponses de vos actions, vos propres et uniques semences…
Puis, vient un jour où la « petite gamine sans défense et ne sachant pas s’exprimer en français, comprenant encore moins ce qui, lui arrivait »,
décide de dire "STOP" à cette institutrice sadique :
Alors que, pour la énième, depuis mon arrivée, dans cette école et cette classe elle-« l’institutrice sadique » s’avançait vers moi, pour « me récupérer » comme a son habitude par l’oreille afin de me traîner jusqu’au coin – j’étais assisse au troisième rang, en partant du fond, ce qui faisait une sacré trotte pour atteindre le coin dans lequel elle m’installait, entre son bureau et la fenêtre et, sur l’estrade- afin d'y installer, sur ma tête Son fameux bonnet d’ânesse…J’ai physiquement refusé…
Je me suis mise à courir…autour des tables… dans la classe…
Dans l’impossibilité de me rattraper…Trop grosse, trop méchante…
ELLE m’a EXPEDIE, vers la Directrice…
Ce jour là, j’ai compris comment m’éviter les humiliations…
Et, ai appliqué ma recette à la lettre…
C’est vrai...j’ai souvent rendu visite a Madame la Directrice….
Mais au moins là, je n’étais pas humilié et l'on s’occupé de moi…
Et, dans la cour de récréation, j'ai donné, aux enfants abrutis et, culturellement contaminés par le racisme, de leurs parents, renforcé par celui de l’institutrice…une réponse calquée sur leurs comportements, agressifs…
J’ai gagné, là aussi, "ma" paix… Jusqu'à ce que « cette grosse et méchante femme » ne fasse un signalement à l’Assistante Sociale de secteur et que cette dernière normative et allergique aux différences de comportements culturels etc.… ne vienne, un jour m’enlever à mes parents…
L’institutrice a organisée l’éclatement et la destruction de ma famille…
Mais cela est une autre histoire… !!!!
Nous voilà mes frères, sœurs et moi-même séparés de nos parents, ma fratrie, dans un endroit et moi à des milliers de kilomètres, de là.....
Retirée de cette école, de classe...loin de cette « méchante et grosse institutrice »…
L’institutrice, s’est bien vengée….
Quant, à moi j’ai poursuis ma route, sur le sol de France... !!!!
Puis, il y a eu UNE rencontre... BENEFIQUE avec Sœur Marguerite…
Et, ce fut la LUMIERE….!!!
La lecture, l’écriture, le calcul, les cours de rattrapages, les longues heures de travail, d’étude avec pour objectif :
Apprendre…apprendre… J’étais et suis restée une
»Boulimique des savoirs » !!!!
Cette petite femme d’a peine 1,60- les bras levés- toute frêle, religieuse de l’ordre de Saint-Vincent de Paul, a été ma source où j’ai pu, sans limite me désaltérer et, emmagasiner des « savoirs …
Et de surcroît, j'avais à ma disposition une ancienne Comtesse devenue religieuse pour m'inculquer le « Code de bonne conduite, les règles de "savoir-être" à la mode de France »..
Au respect, à la bonté, à la compréhension… qu’elle me témoignait et qu’elle semait en moi, elle récoltait, de ma part, dévotion, considération, RESPECT, acharnement au travail, soumission aux dures exigences
qu’elle m’imposait…
Nous avons ainsi cheminé ensemble pendant plusieurs années..
Sœur Marguerite qui, portant ni ne possédait de diplôme ni n'avais poursuis un cursus de formation en pédagogie, était une
PEDAGO-PSYCHOLOGUE/HUMANISTE hors pair !!!
Par cet exemple je veux simplement illustrer la relation systémique qui s’installe entre une élève et, une enseignante et, apporter un éclairage sur les réponses que, va donner l’enfant à l’adulte qui, soit le maltraite
soit le respecte, le gratifie, l’encourage…
Peut-on affirmer l’entière et pleine responsabilité, de la gamine de 10 ans, quant elle refuse d’obtempérer aux injonctions injustes- qu’elle ne comprenait pas- violentes et humiliantes de l’enseignante / l’adulte et, qui ne sachant comment dire « Stop » a utilisé le seul moyen dont elle disposait :
La fuite ?-
Parenthèse : depuis ce jour Je n’ai plus jamais fui…devant quiconque...
Si, hier ou aujourd’hui un réalisateur avait demandé à l’institutrice sa version des faits, elle aurait affirmé « sa bonne foi », sa compétence, son désir "d’aider" cette sale gamine à apprendre à lire et a écrire et, c’est bien cette sale gosse inculte et violente qui, a toujours refusé de travailler et qui, ne comprenait que la FORCE... répéterait-elle à l’envie !!!!!…
Elle-l'enseignante, aurait utilisé la même rhétorique éculée, que les enseignants du film :
"la journée de la jupe «et les enseignants d'aujourd'hui !
D’ailleurs, j’ai eu, sa version, il y a quelques années, par une ancienne collégue de classe- de cette « méchante grosse bonne femme » elle m’a en effet fait « porter le chapeau » me rendant responsable de « ses souffrances », de l’impossibilité dans laquelle je la mettais d’exercer convenablement et sérieusement sa profession d’enseignante…et bla...bla..bla..
Elle, a réécrit le scénario en s'auto-distribuant le beau le rôle, celui de la victime... Eternelle incomprise…Et, moi celui de la "delinquant aguerrie".
Elle, l’adulte, l’enseignante, s’est « transformée » en victime d’une gamine de 10 ans... ; oubliant au passage qu’elle avait ouvert le feu et poursuivi les hostilités longtemps après que, le ras-bol ne me fasse réagir et ne m'oblige à organiser ma propre protection.
Comment un adulte, un enseignant peut ainsi jouer les transformistes?
Et, OSER se métamorphoser, d'un "coup de contorsion semantique" de bourreau en victime; incomprise d’une gamine
de 10 ans…
Mystère pour moi….et tellement déshonorant…
De toute ma carrière d’Educatrice Spécialisée, de psychologue… Je me suis abstenue d’avilir un enfant en utilisant mon statut d’adulte ou de pédagogue et, ai rigoureusement donc évité ce déshonneur d’avoir, comme réponse, de la part de l’enfant, de l’adolescent ou du jeune adulte, une réponse faite de violence ou d’insulte verbale…
Je n’ai jamais rencontré la violence, pourtant je ne suis ni une « armoire à glace » ni une professionnelle des arts martiaux ni ne me baladais
avec un flingue…
Pourtant, j’en ai fréquenté des endroits là, où même la police refusait de se rendre….
Je me contentais de RESPECTER et de venir en AIDE aux enfants, adolescents, jeunes adultes dont j’avais la responsabilité !!!
En gardant, en mémoire le droit de l'enfant à disposer de lui-même, à ce que ses différences qu'elles soient culturelle, de personnalité, de rythme, de capacités intellectuelles etc... soient Respectées
Et, comme je n'ai jamais oublié les mefaits de cette institutrice et de tant d'autres sinistres personnages..rencontrés tout au long de mon parcours personnel...
je me suis abstenue, je me suis gardée, de les reproduire, sur les enfants dont j'avais la responsabilité morale en leur faisant subir ce qui, jnustement a construit et organisee ma révolte.
QUELQUES PRECISIONS QUE, JE DETAILLERAIS ULTERIEUREMENT :
Dans le cursus de formation dans la bien nommée Ecole Normale = Ecole de la "NORMALISATION OU UNIFORMATISATION" les enseignants n'ont aucun module de psychologie, de l'enfant ou de l'adolescent,
Il ne sont donc pas formés ni à la pensée/ecole de PIAGET :
Les différents stades d'évolution de l'enfant- important dans la mesure où justement selon els stades l'enfant est en prêt c'est-à-dire est en mesure psychologie d'appréhender certains apprentissage ou pas,
Ni aux archétypes de Carl Gustav YUNG- les travaux de dernier mettent en avant l'inconscient culturel- pour faire court- de chacun de nous et, cela au premier jour de notre naissance - Les enseignants forment des élèves venant ou issus de cultures, de peuple, de pays différents et cela même si ces élèves sont nés et ont grandi en France... Ils trimballent "l'histoire archétypale de leur parents et grands-parents- Il est important de connaitre les archétypes de YUNG - afin d'opter pour une méthode pédagogique adptée, précisement à l'enfant
Etc...
Nous aurions pu aussi parler des résultats désastreux aux sortir de l'école de la République Francais avec un nombre croissant d'enfants ne sachant ni lire ni écrire et, pour cela prendre appui, pour nos observations, sur les différents enquêtes menées par Lauren MUCCHIELLI et d'autres...
Nous aborderons, je pense ces différentes questions lorsque nous traiterons de l'Education Spécialisée et du travail des Assitantes Sociales.