Le système politique américain a ceci de fascinant qu'il est l'usine de "mithridatisation" :
sur presque tous les dossiers de poids et nonobstant la couleur politique de l'équipe au pouvoir, il s'agit d'ingérer le poison à petites doses pour acquérir l'immunité via une accoutumance progressive.
La recette a bel et bien fonctionné en Irak et Obama semble prêt à faire tout pour qu'elle fonctionne aussi en Afghanistan.
Pour lutter contre le terrorisme dans ce pays assailli de toutes parts par une curieuse et incontrôlable résurgence des Quadistes et des Talibans, quoi de mieux donc que de faire du terrorisme à l'envers?
Quoi de mieux donc que de passer les régions entières sous les bombes sans égard pour ce que cela coûte en vie humaines et en infrastructure?
Voici plus de deux ans que M. Obama rappelle par l'entremise de ses discours ante ou post électoraux la nécessité de faire de l'Afghanistan la pointe de la guerre anti-terroriste.
L'auditeur l'aura bien compris, il ne s'agit nullement pour lui d'aider à la reconstruction de l'armée nationale afghane, à la remise en état de son système politique et social dépéris, de son économie quasi inexistante.
Ce que le Président cherche avec une énergie et un entêtement digne des pires années de Bush, c'est de militariser à outrance un conflit qui se déroule aux portes de la Russie et de la Chine et qui n'a pour but ultime que d'assurer aux Etats-Unis d'Amérique le contrôle de la richissime région d'Asie centrale, c'est étendre ce même conflit au Pakistan voire même à l'Inde voisin et d'en faire une véritable foire aux malheurs pour qu'aucun pays, amis ou ennemis, n'en sorte indemne.
Quand Hillary Clinton, la Secrétaire d'état ou Robert Gates, le Secrétaire à la défense appellent à une plus grande interaction des alliés au sein de l'Otan, quand ils dénoncent, par la voix du chef de l'Alliance, le trop atlantiste Jaap de Hoop Scheffer, la trop grande réticence franco-germanique à s'engager davantage sur le terrain afghan, c'est dans cette même perspective qu'il faut les comprendre.
Ils veulent dire tout bonnement que la France et l'Allemagne n'ont pas d'autre choix que de dépenser plus en argent et en vie, s'ils souhaitent conserver en état leurs excellentes relations avec Washington.
Et dire que cette même Allemagne et que cette même France avaient mis tant d'espoir dans l'élection d'Obama et qu'ils continuent aujourd'hui encore et en dépit de toutes les évidences, à se rivaliser en suivisme envers Washington.
LIEN SOURCE :
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Questions :
Les peuples franco-allemands qui, se sont entretués, au cours de deux, trois, guerres meurtrières, sanglantes se laisseront-ils ainsi, entrainé dans un quatrième conflit qui, risque, lui d’être atomique et définitif ?
Le peuple de France qui, lui a connu deux guerres coloniales – Viêtnam, Algérie…ira-t-il « exterminer de l’Afghan » afin de préserver les intérêts de la sangsue Américano-sioniste ?
Les gouvernants, le peuple Russe et Chinois se laisseront-ils ainsi encercler, enfermer, spolier, sans réagir ?
Le peuple afghan même avec un gouvernement à « la botte » des Usionistes, se laissera-t-il ainsi EXTERMINER, détruire son pays, Génocide sa culture, sans organiser la riposte…?
Les peuples Indous, Pakistanais se laisseront-t-il manipuler…. ?
Le gouvernement Pakistanais, se tourne vers l’Iran avec quels réels objectifs ?
Et, même si nous savons que, le gouvernement intégriste indou, collabore avec l’identité sioniste dans les domaines de l’armement, de haute technologie, de la sécurité, etc.…et, même si, n’avons pas connaissance des VERITABLES objectifs de ce partenariat… tardif….
Nous sommes loin d’affirmer que, ce partenariat, dans l’intérêt des USA et, sous-tendu par d’autres objectifs géopolitiques soit, ce que souhaite le peuple indou ?
Dans un tel contexte, il important de rappeler l’attentat de Bombay…
Qui, a intérêt a organiser un conflit armé et meurtrier entre l’Inde et le Pakistan ?
En savoir davantage sur les liens entre l’identité sioniste et l’Inde là :
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INDE - ISRAËL :
LE NOUVEAU PARTENARIAT STRATÉGIQUE
Stéphanie Lévy*
En 1950, l'Inde reconnaît de jure l'État d'Israël ; en 1952, un consulat d'Israël est ouvert à Bombay ; mais ce n'est qu'en février 1992, soit plus de quarante ans plus tard, que l'Inde normalise ses relations diplomatiques avec l'État juif. En fait, les liens puissants unissant aujourd'hui l'Inde et Israël dans les domaines politiques, stratégiques, économiques et culturels sont surprenants au vu de leurs relations bilatérales qui, dans le passé, étaient dominées par l'ignorance et la méfiance.
Ainsi, une question se pose :
comment expliquer le passage de l'hostilité non voilée à la coopération sans réserve ?
Le 11 septembre 2001, alors que des cellules d'al-Qa'ida organisaient leurs attentats terroristes sur les villes de New York et Washington, un événement marquant se déroulait à l'autre bout du monde :
à New Delhi, des officiels israéliens de la Défense et du Renseignement, conduits par le conseiller pour la Sécurité nationale Uzi Dayan, rencontraient leurs homologues indiens afin de discuter des menaces communes auxquelles les deux pays devaient faire face.
Interrogé sur la question, un porte-parole du ministère indien des Affaires étrangères décrivit l'entretien comme « appartenant à la routine », un pas supplémentaire dans le « dialogue stratégique » avec Israël sur des questions allant du terrorisme afghan au développement de la prolifération balistique iranienne.
Cependant, cette rencontre fut tout sauf « routinière » :
elle reflète au contraire l'allure surprenante à laquelle le partenariat stratégique entre les deux pays a évolué au cours des dix dernières années, et ce à l'ombre des projecteurs internationaux.
En effet, sur ce dernier point, la visite historique que l'ancien premier ministre israélien effectua en Inde, du 8 au 11 septembre 2003, n'a pas eu un écho retentissant sur la scène internationale, bien qu'elle ait représenté le symbole du formidable réchauffement politique, diplomatique, stratégique, économique et culturel entre les deux États.
Conduisant une délégation de 150 personnes, Ariel Sharon resta trois jours en Inde, devenant ainsi le premier chef du gouvernement israélien à être officiellement reçu par les autorités indiennes.
Au cours de cette visite, le premier ministre israélien rencontra les plus hautes personnalités de l'État :
Le ministre indien des Affaires étrangères Yashwant Sinha, le président Abdul Kalam, le conseiller pour la Sécurité nationale Brajesh Mishra, le numéro deux du gouvernement Lal Krishna Advani et bien entendu le premier ministre Atal Bihari Vajpayee.
Cette visite provoqua de nombreuses questions concernant l'enjeu qui poussa Ariel Sharon à se rendre en Inde alors que des attentats sanglants frappaient Israël.
Le chef du gouvernement donna un premier élément de réponse en soulignant qu'Israël était « très intéressé » par des relations fortes avec « l'un des pays les plus importants au monde ».
Mais l'essentiel n'était pas là ; le but de cette visite dépassait de bien loin la simple perspective de contrats d'armements importants.
LA SUITE LA :
http://meria.idc.ac.il/journal_fr/2007/issue1/jv2no1a5.html
QUELQUES INFORMATIONS POUR MIEUX DECRYPTER LES OBJECTIFS MEUTRIERS DES USIONISTES… DU SIEUR OBAMA ?
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LE PRESIDENT PAKITANAIS APPELLE AU RENFORCEMENT DES RELATIONS AVEC L’IRAN- Ecrit par L'IRIB
Mardi - 03 Fervrier 2009 -
Le Président pakistanais a plaidé, dans un message à l'occasion du 30ème anniversaire de la victoire de la République islamique, pour le renforcement des relations entre Téhéran et Islamabad.
" Les relations amicales et fraternelles entre l'Iran et le
Pakistan se sont, toujours, développées et elles devront être renforcées de plus en plus, dans les prochaines années", a souligné, Assif Ali Zardari dans son message à la conférence "
L'Iran dans la troisième décennie" organisée par l'Institut des relations internationales du Pakistan.
" Les liens d'amitié entre les deux pays reposent sur les intérêts, la tradition et la culture communes des deux pays et ils seront renforcés, très certainement, dans les prochaines années" a-t-il assuré.
Dans le même temps, le Premier ministre pakistanais a, dans un message de la même teneur, insisté sur la promotion de la coopération entre l'Iran et le Pakistan. "
Nous croyons que les relations étroites entre l'Iran et le Pakistan profitent, à la fois, à la sécurisation et à la stabilisation régionales ainsi qu'au renforcement de la solidarité de l'Oumma islamique" a précisé le Premier ministre pakistanais.
LIEN SOURCE :
http://french.irib.ir/index.php?option=com_content&task=view&id=18083&Itemid=9
AFGHANISTAN :
KARZAI SE TOURNE VERS LA RUSSIE
La Russie peut devenir un facteur important dans les ambitions présidentielles des influents hommes politiques afghans au cours de l'élection présidentielle de l'été prochain en Afghanistan.
Dans son discours prononcé devant la première promotion de l'Académie militaire de Kaboul, le président afghan Hamid Karzaï a déclaré que, si les pays occidentaux n'accéléraient pas la mise en œuvre du programme d'équipement des forces armées,
"cela serait fait par d'autres pays".
Par Piotr Gontcharov, RIA Novosti
La semaine dernière, le service de presse du président afghan a rendu public le contenu d'une lettre adressée par le président russe Dmitri Medvedev à Hamid Karzaï exprimant la volonté de la Russie d'apporter une aide aux forces armées de ce pays.
Une délégation de hauts fonctionnaires civils et militaires d'Afghanistan se rendra prochainement dans la capitale russe.
L'extension de la coopération entre l'Afghanistan et la Russie dans le domaine de la défense sera le principal sujet des négociations de Moscou.
Qu'est-ce qui a donc poussé Hamid Karzaï à se tourner vers la Russie, qui n'était pas considérée jusque-là comme une grande priorité?
Pour l'Afghanistan, le "partenariat stratégique" avec les Etats-Unis et d'autres pays du "monde démocratique" est toujours resté au centre de sa conception de la politique étrangère qui réserve à la Russie une place modeste parmi les Etats régionaux, après l'Inde et la Chine.
On peut en deviner les raisons.
Le nouveau président américain Barack Obama n'a pas seulement désigné l'Afghanistan comme le "front central" des Etats-Unis dans leur lutte contre le terrorisme, mais il a aussi exprimé la ferme intention de doubler le contingent militaire américain en portant ses effectifs de 30.000 à 60.000 hommes.
Barack Obama prévoit également de mettre de l'ordre dans l'élite politique de l'Afghanistan.
Ainsi, au moment où Hamid Karzaï menaçait l'Occident de recourir aux services d'un "autre pays", dans son discours prononcé devant les élèves-officiers de l'Académie militaire, Barack Obama a mené des pourparlers avec des leaders influents afghans, candidats potentiels à l'élection présidentielle de 2009 en Afghanistan.
Ce sont l'ancien ministre des Affaires étrangères Abdullah Abdullah, l'ex-ministre de l'Intérieur Ali Ahmad Jalali, l'ex-ministre des Finances Ashraf Ghani et le gouverneur actuel de la province de Nangarhar Gul Agha Sherzaï.
Selon les observateurs, la Maison Blanche a l'intention de refuser son soutien à Hamid Karzaï, en lui imputant la drogue qui constitue la base de la nouvelle économie afghane, la corruption, la dilapidation de l'argent des donateurs, etc.
En principe, le projet de Hamid Karzaï est juste :
l'armée afghane créée jadis avec l'aide de l'Union Soviétique était considérée comme l'une des plus puissantes dans la région, car, d'après les notions des autres armées régionales, elle fut dotée d'armements excellents.
Il est vrai, l'état actuel de l'armée afghane n'est pas enviable.
De 2002 à 2005, la Russie a fourni à l'armée afghane une assistance technico-militaire pour 200 millions de dollars.
Ensuite, cette coopération s'est arrêtée.
Les Etats-Unis et l'OTAN n'ont pas beaucoup progressé non plus en sept ans d'"édification" de l'armée afghane.
L'aviation et le matériel lourd y font défaut et, d'ailleurs, l'armée est loin d'atteindre le niveau requis pour devenir un garant de la stabilité à l'intérieur du pays.
En Afghanistan, l'armée nationale a toujours joué un rôle central dans la nomenclature politique du pays.
Par conséquent, celui qui mise sur l'armée ne perd jamais.
Et c'est précisément sur ce fait que Hamid Karzaï a mis l'accent en demandant une assistance de la Russie.
Mais la question est de savoir si cela peut l'aider à l'élection.
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PRISE DE BEC ENTRE LA RUSSIE ET L’UE SUR LA QUESTION DES DROITS DE L’HOMMES
Le président de la commission européenne, José manuel Barroso et le Premier Ministre russe, Vladimir Poutine, se sont, mutuellement, accusés de violation des droits de l'Homme, devant la presse à Moscou à l'issue d'une rencontre a rapporté l'agence Reuters.
José Manuel Barroso, s'est inquiété vendredi des meurtres récents de journalistes et de militants des droits de l'homme en Russie, tandis que Vladimir Poutine a appelé l'UE à se pencher sur les violations des droits en Europe.
Vladimir Poutine a appelé l'UE à se pencher sur les violations des droits de l'homme en Europe, considérant par ailleurs que les problèmes russes et européens en la matière ne pouvaient être séparés.
Le président de la commission européenne s'est rendu à Moscou pour discuter de la crise concernant
la livraison du gaz à l'Europe.
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