A SUIVRE PARTIE III ET FIN :
LES RITES ET LES FETES…
LES PRINCIPALES FETES JUIVES :
Toutes ces fêtes sont respectées et commémorées avec des nuances selon les lieux géographiques et les degrés de pratiques.
S’ajoutent des traditions –minhag- familiales, de pays et de groupes.
LE SABBAT ou CHABBAT :
Dénomination, signification de la fête :
Le chabbat ou shabbat (hébreu : שבת - abstention) ou shabbes en yiddish est le jour de repos assigné au septième jour — le chiffre 7 se dit cheva en hébreu — de la semaine juive, qui commence le dimanche.
Il est observé, du vendredi avant le coucher du soleil au samedi après la sortie des étoiles, par beaucoup de juifs, indépendamment de leur degré de pratique. Il existe des tableaux (lou'hot) des heures dites distribuées dans la plupart des communautés.
« Souviens-toi du jour du repos, pour le sanctifier. Tu travailleras six jours, et tu feras tout ton ouvrage. Mais le septième jour est le jour du repos de l'Éternel, ton Dieu : tu ne feras aucun ouvrage, ni toi, ni ton fils, ni ta fille, ni ton serviteur, ni ta servante, ni ton bétail, ni l'étranger qui est dans tes portes. Car en six jours l'Éternel a fait les cieux, la terre et la mer, et tout ce qui y est contenu, et il s'est reposé le septième jour : c'est pourquoi l'Éternel a béni le jour du repos et l'a sanctifié. » --Ex. 20:8-11 »
Le chabbat est également jour chômé officiel en Israël, et outre les magasins, les transports publics ne fonctionnent pas.
Le mot a donné « sabbat » en français, « sabbath » en anglais, « sabt » (السبت) en arabe, « chabat » (Շաբաթ) en arménien, « sábado » en espagnol, et « ŝabato » en espéranto.
De façon plus indirecte, « samedi » en est dérivé à partir de « sambe-di » en vieux français, ainsi que « Samstag », « samedi » en allemand, à travers le gothique, sambaz-tac puis samez-tac.
Le concept d'« année sabbatique » y est également associé, bien que le concept dérive aussi du concept juif de l'année de jachère chemitta.
EN SAVOIR PLUS – LIEN SOURCE :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Chabbat
PESSA’H – LA PAQUE : dénomination, signification de la fête :
La Pâque juive (en hébreu : פסח, Pessa'h « Il passa [par-dessus] », lat. pascha, yiddish Peysah’), également appelée Zman Heroutenou (Le Temps de notre liberté), 'Hag HaMatzot (la fête des azymes), ou 'Hag HaAviv (la fête du printemps, plutôt traduite par fête du blé chez les Karaïtes), est une fête juive de 7 jours (8 jours en dehors de la terre d'Israël).
Elle commence le 15 Nissan (qui correspond en 2008 à la veille du 20 avril) au 22 Nissan. Elle commémore l'Exode des Hébreux hors d'Égypte. Ainsi que le décrit le Livre de l'Exode, Pessa'h marque la « naissance » des enfants d'Israël, dont est issu le peuple Juif, les ancêtres des Juifs ayant été libérés du joug pharaonique et désormais libres de suivre les voies et prescriptions de Dieu.
EN SAVOIR PLUS – LIEN SOURCE :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Pessa%27h
CHAVOUT : LES SEMAINES- dénomination, signification de la fête :
Chavouot ou Shavouot (en hébreu : שבועות, semaines) est une fête religieuse juive célébrée le 6 (et le 7 pour les Juifs vivant en dehors de la Terre d'Israël) du mois juif de Sivan (MAI/JUIN).
D'après la tradition rabbinique, mais sans aucune base biblique, Chavouot commémore le souvenir du don de la Torah et des Dix Commandements aux Hebreux arrivés au Mont Sinaï, sept semaines après avoir quitté l'esclavage en Égypte.
Avec Souccot et Pessa'h, Chavouot est l'une des Trois Fêtes de pèlerinage marquant l'année juive. Chavouot est également le terme d'un jubilé, à la fin du décompte des 49 jours du Omer à partir du second soir de Pessa'h.
EN SAVOIR PLUS - LIEN SOURCE :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Shavouot
SOUCCOT : LES CABANES – dénomination, signification de la fête :
Hag haSoukkot (Hébreu חג הסוכות, "fête des Cabanes" ou des Tabernacles, souvent appelée « Fête des Tentes »), plus simplement Soukkot ou Souccot, est l’un des Trois festivals du judaïsme.
Durant cette fête, la Torah prescrit aux Juifs de résider, prendre leurs repas, voir dormir dans une soukka, qu’ils auront construite eux-mêmes, et ce dès la fin de Yom Kippour. Toute la famille commencera dans un esprit de réjouissance la construction de la soukka, dans le jardin, sur le balcon ou dans tout autre lieu décent à ciel ouvert.
La Soukka doit être construite selon des règles et des proportions précises, et le toit en est l'élément le plus important. À défaut, une caravane sera utilisée, à condition qu'elle soit non résidentielle. Il est de coutume de la décorer en y accrochant des fruits, par exemple, et en l'arrangeant de manière à la considérer comme un lieu d'habitation.
En Israël (et parmi les juifs réformés), Soukkot dure sept jours, le premier jour étant pleinement célébré, avec un office de prières spécial et des repas festifs. Ailleurs, Souccot dure 8 jours, et le festival dure deux jours. Les autres jours sont connus comme Hol HaMoëd (jours « mi-fériés »). Le septième jour de Soukkot est appelé Hoshanna Rabba et possède son observance propre.
Le jour suivant immédiatement Soukkot est une célébration à part, appelée Shemini Atzeret, "le Huitième (Jour) de l’Assemblée" En Israël, la célébration de Shemini Atzeret est "interchangeable" avec celle de Sim'hat Torah, en ce sens que les deux célébrations tombent le même jour. En dehors d’Israël, en revanche, Shemini Atzeret est célébrée le jour après Soukkot, et Sim'hat Torah est célébrée le jour suivant, ce qui porte la période de festivités à huit jours en Israël, neuf en Diaspora.
EN SAVOIR PLUS – LIEN SOURCE :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Souccot
LES FETES POST-BIBLIQUES :
Il existe une série de fêtes pour commémorer les évènements historiques, le plus souvent liées aux dangers surmontés par le peuple juif, tant en Palestine qu’a l’extérieur.
Plusieurs jours de jeûnes annuels rappellent la destruction du TEMPLE.
Il y a également une longue période de deuil – 3 semaines-, calée entre deux jours de jeûne, - début juillet et fin juillet-aout, qui rappelle les exactions de l’occupant romain.
POURIM- LES SORTS : dénomination, signification de la fête
Pourim (hébreu : פורים Pûrîm « sorts », de l'akkadien pūru) est une fête juive qui commémore la délivrance des Juifs du complot mené par Haman, un vizir perse, qui avait planifié leur extermination, ainsi que relaté dans le Livre d'Esther (Meguila).
Les Juifs se trouvaient en effet sous domination perse après la prise de Babylone, où ils avaient été gardé en captivité depuis le VIe siècle av. J.-C..
La fête de Pourim est caractérisée par la récitation publique du Livre d'Esther, l'envoi mutuel de colis d'aliments et boissons, les dons aux démunis, et un festin de célébration (Esther 9:22). Pourim est également riche en coutumes, par exemple de boire plus que de coutume pour certains, des mascarades et déguisements, voire des manifestations populaires.
Pourim est célébré le 14 du mois hébreu d'Adar.
Dans les villes qui portaient une enceinte du temps de Josué, y compris Jérusalem, Pourim est célébré le 15 de ce mois, appelé Chouchan Pourim. Comme toutes les fêtes juives, Pourim commence la veille du jour civil précédent, au coucher du soleil.
POUR EN SAVOIR PLUS – LIEN SOURCE :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Pourim
HANNOUKA ou HANOUCCA – INAUGURATION – dénomination, signification de la fête :
Hanoukka (en hébreu : חנוכה) est une fête juive (également écrit :
Hanouka, Hanoucca ou Hanouca), aussi connue sous le nom de Fête des Lumières. Cette fête est célébrée pendant 8 jours à partir du 25 du mois hébraïque de Kislev (novembre-décembre).
Il s'agit de la seule fête juive n'ayant aucune source biblique. En effet, les Livres des Macchabées qui en retracent le contexte historique, ne furent pas inclus dans le « canon » juif.
Le rituel de Hanoucca porte moins sur la commémoration de ces épisodes de l'histoire juive que sur le Miracle de la Fiole d'Huile, lequel est consigné dans le Talmud (TB Chabbat 21b), mais pas dans les Livres des Macchabées (bien que 2 M 1:18 et seq. rapporte une histoire de contenu similaire, mais situé à l'époque de Néhémie)
POUR EN SAVOIR PLUS – LIEN SOURCE :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Hanoukka
LES TROIS FETES DU NOUVEL AN –
dénomination, signification de la fête
Les livres de prières regroupent souvent les offices du nouvel an – Rosh ashan- du jour du Grand Pardon- Yom Kippour- et des Cabanes – Souccot- sous le nom de « prières des trois fêtes.
En effet, ces célébrations ne sont séparées que de quelques jours.
Le nouvel an et le Grand Pardon sont à la fois demande et expiation.
Expiation des fautes personnelles et communautaires, avec un jeûne total le jour du Grand Pardon, ainsi que la confession publique et collective de toutes les fautes ; les fidèles se frappent du poing le cœur en répétant
« J’ai Fauté… ».
Le jour du nouvel an, les pêchés sont symboliquement lancés par les fidèles dans un cours d’eau – pour les juifs parisiens dans le bois de Vincennes et la Seine – en jetant du pain et en répétant :
»Tu plongeras dans les profondeurs de la mer tous leurs pêchés où ils ne seront plus comptés plus rappelés ».
Ces péchés sont définitivement oubliés à l’issue de la journée de Kippour.
La pénitence de dix jours, qui séparent ces eux fêtes constituent un recueillement en soi-même.
Il est prioritaire de se RECONCILIER avec SON PROCHAIN pour pouvoir se RECONCILIER avec DIEU
En conclusion, je tiens simplement à préciser ceci :
Je suis berbère née dans les Aurès, en Algérie, nous avons
subi le joug du colonialisme français, des colons français,
le vols de nos terres, fertiles, le déracinement, l’exil pour beaucoup d’entre nous, les massacres, les extractions, les humiliations, les indignités, les famines successives, la pauvreté, l’absence de soin, de scolarité etc... –liste non exhaustive et à compléter– et cela, pendant 130 longues années…et, enfin les abominations, les horreurs de la guerre coloniale….Des soldats, des colons français !!!
D’où mon soutien, indéfectible, au peuple Palestinien et, a tous les peuples colonisés, de la planéte…
Je considère le Hamas, comme un mouvement de résistance, ce sont des soldats luttant pour leur liberté et celle de leur peuple..
Souvenons-nous tous les mouvements qui, se sont opposés ou s’opposent a la colonisation, aux colonisateurs, a l’hégémonie, à l’impérialisme des puissances occidentales ont de tous temps été qualifié, par ceux-là qu’ils combattaient de « TERRORISTES »…
Et, pour anticiper les commentaires des racistes, les islamophobes de « tout poil » qui, visitent ce blog en y laissant des commentaires « boueux » ;
Commentaires infectés par la haine de l’Autre et que, je détruis immédiatement, je précise :
Je suis issue d’une tribu animiste…toutefois et pour des raisons d’histoire personnelle, j’ai été éduqués dans les deux religions : musulmane et chrétienne…
Néanmoins, je suis et reste profondément animiste, ce qui implique le respect de la vie quelque soit la forme que, revêt la « VIE
Pour achever ce tour d'horizon-court- sur la religion de nos amis juifs, un article, sur l’antisémitisme, écrit par Annie-Paule DERCZANSKY – Journaliste :
« L’antisémitisme ne peut se diviser ?
Pourquoi les actes anti-juifs sont-ils brandis comme un danger pour la République quand ils émanent de la population arabo-musulmane ?
Pourquoi, pendant des décennies, les actes et propos antisémites de la population française de souche étaient-ils activement étouffés ?
L’antisémitisme d’immigration n’est pas une remise en cause de l’appartenance à la communauté nationale, tandis que le second fait basculer l’intégration et la reconnaissance des droits des juifs en France.
POUR LIRE LA SUITE :
http://www.humanite.fr/2004-06-03_Tribune-libre_-L-antisemitisme-ne-peut-se-diviser-Par-Annie-Paule