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…ILS MASSACRENT…DETRUISENT SANS PITIE LES CIVILS, LE TERRITOIRE GAZAOUI…
MAIS, CE NE SONT CERTAINEMENT, PAS EUX LES TERRORITES…
DE QUI, SE MOQUE-T-ON
GAZA :
LE CONSEIL DE SECURITE APPELLE A UN CESSEZ-LE-FEU IMMEDIAT
vendredi 9 janvier 2009 - 08h:16
LeTemps.ch
Pour l’heure, comme à l’habitude, cette résolution du Conseil de sécurité est totalement ignorée par les forces israéliennes d’occupation qui poursuivent plus que jamais leur offensive meurtrière contre la bande de Gaza.
NEW YORK (AFP) - La communauté internationale a appelé jeudi soir à un cessez-le-feu immédiat dans la bande de Gaza, près de deux semaines après le début de l’offensive israélienne contre le mouvement radical palestinien Hamas, qui a fait quelque 780 morts.
Le Conseil de sécurité de l’ONU a lancé cet appel dans sa résolution 1860, adoptée par 14 voix sur 15, les Etats-Unis s’étant abstenus.
Dans ce texte, fruit de trois jours d’âpres tractations entre ministres des affaires étrangères occidentaux et arabes, le Conseil "souligne l’urgence de et appelle à un cessez-le-feu immédiat, durable et pleinement respecté, menant au retrait complet des forces israéliennes de Gaza."
Il "condamne toute violence et hostilité dirigées contre des civils et tout acte de terrorisme", sans désigner explicitement les tirs de roquettes du Hamas.
Le Conseil "appelle à la fourniture sans obstructions" de l’aide humanitaire" à Gaza et "salue les initiatives visant à ouvrir des corridors humanitaires".
Il appelle les Etats à favoriser la mise en place à Gaza de dispositifs garantissant que le cessez-le-feu sera durable, notamment en "empêchant la contrebande" d’armes et en "assurant la réouverture des points de passage" vers Gaza.
A cet égard, il "salue l’initiative égyptienne et les autres efforts régionaux et internationaux en cours".
A l’issue d’une médiation effectuée en début de semaine dans la région par le président français Nicolas Sarkozy, le président égyptien Hosni Moubarak a invité Israéliens et Palestiniens à venir au Caire pour des entretiens sur un cessez-le-feu, la sécurisation de la frontière, la réouverture des points de passage et la levée du blocus israélien de Gaza.
Par ailleurs, la résolution 1860 "encourage des mesures tangibles vers une réconciliation interpalestinienne."
Enfin, elle "appelle à des efforts renouvelés et urgents des parties et de la communauté internationale pour parvenir à une paix globale basée sur la vision d’une région où deux Etats démocratiques, Israël et la Palestine, vivent côte-à-côte en paix, à l’intérieur de frontières sûres et reconnues."
Le ministre français des affaires étrangères, Bernard Kouchner, qui présidait la séance -la France assurant la présidence tournante du Conseil en janvier- s’est félicité du fait que le texte reprenne "les principaux paramètres d’une sortie de crise".
Mais il a exprimé le regret que le Conseil de sécurité n’ait pu "donner un peu plus de temps pour rapprocher les points de vue des négociateurs sur le terrain", à la suite de l’initiative égyptienne.
La délégation française aurait en effet préféré que le Conseil attende vendredi pour passer au vote mais les pays arabes tenaient à un vote dès jeudi.
La secrétaire d’Etat américaine Condoleezza Rice a elle aussi regretté que les efforts en cours sur le terrain n’aient pas totalement abouti, avant l’adoption du texte.
"Les Etats-Unis estimaient important de voir le résultat des efforts de médiation égyptiens, avant de considérer ce que cette résolution pourrait accomplir et c’est la raison pour laquelle nous avons choisi de nous abstenir", a-t-elle dit.
Le secrétaire britannique au Foreign Office David Miliband s’est félicité de ce que les trois jours de négociations acharnées à l’ONU ont permis de "bâtir un véritable consensus sur les détails d’une résolution forte".
Son adoption "envoie un signal fort sur la détermination de la communauté internationale à apporter dignité au peuple de Gaza et sécurité au peuple d’Israël", a-t-il ajouté.
Le secrétaire général de la Ligue arabe, Amr Moussa, a minimisé la portée de l’abstention américaine.
"Nous préférons exprimer notre satisfaction qu’il n’y ait pas eu de veto américain", a-t-il dit à la presse.
"L’important est qu’Israël respecte et mette en oeuvre la volonté de la communauté internationale," a-t-il ajouté.
L’ambassadrice d’Israël à l’ONU Gabriela Shalev a rétorqué que son pays avait agi en légitime défense après huit ans de tirs de roquettes par le Hamas à Gaza.
"La communauté internationale doit porter son attention sur la cessation des activités terroristes du Hamas et dire clairement qu’une organisation terroriste ne peut constituer un pouvoir légitime", a-t-elle dit.
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