Les chiens aboient, la caravane passe »
(vieux proverbe infosyrien)
Infosyriea atteint vers le 1er décembre ses six mois d’âge : nous prenions les troubles de Syrie, commencés un mois et demi plus tôt, « en marche », mais nous avions, avec nos faibles moyens – Bachar ne nous arrosait pas de son pétrole pas encore boycotté – tâché de refaire notre retard.
Notre moteur ? Certainement pas l’appât du gain et un tremplin de carrière médiatique, le P.M.F. (paysage médiatique français) étant ce qu’il est.
Pas non plus la défense inconditionnelle de Bachar al-Assad, de son gouvernement, de son régime, même si nous lui savions gré d’incarner sans faiblir un point de résistance à l’imperiumaméricano-israélien, et d’incarner tant bien que mal une troisième voie entre le projet islamiste et l’american way of life.
Une voie nationaliste arabe, quelque part entre Nasser et la résistance palestinienne. Assez éloignée du modèle qatari, si vous voyez ce qu’on veut dire….
Non, comme nous l’avons déjà écrit, dans notre éditorial inaugural, et dans l’article marquant nos trois premiers mois d’activité, notre premier ressort, ce fut la rage de subir une désinformation de type « Guerre du Golfe », la Syrie de Bachar tenant cette fois le rôle peu enviable de l’Irak de Saddam, à peu près pour les mêmes raisons, et du fait des mêmes diffamateurs.
Nous avons donc foncé à trois ou quatre – français –, avec assez de jugement ou de connaissances du Proche-Orient, de ses divisions et de ses ennemis « naturels » pour décrypter les innombrables articles à charge de nos « chers confrères » de la grande presse.
En trois mois, Infosyrie a réussi à devenir un pôle de résistance au rouleau compresseur médiatique franco-occidental, et même à devenir une référence sur le « sujet » :
en témoignent les citations, mentions, allusions relatives au site au hasard des articles de l’« ennemi », celui qui édite les grands journaux.
Nous l’avons déjà dit pour nos trois mois, mais c’est un peu grâce à nous que les grands médias français ont fait état des contestations sur les bilans fournis par l’OSDH, et des interrogations légitimes à propos de son peu transparent directeur Rami Abdel Rahmane.
Les dernières tendances de la désinformation.....
POUR LIRE LA SUITE :
http://www.infosyrie.fr/focus/au-fait-6-mois-d%E2%80%99infosyrie/